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Une journée en cuisine…

Ces derniers temps, je passe beaucoup de temps en cuisine pour cuisiner des desserts ou d’autres gourmandises, mais très peu pour les plats salés. Je ne planifie pas assez mes repas… C’est sans doute le coeur du problème. Cependant aujourd’hui, j’avais envie de vous proposer une recette qui demande un peu plus de temps.

En cherchant dans mes photos, je suis tombée sur une recette de raviolis chinois style pot stickers. En revoyant les images, j’ai juste envie d’en refaire! Cette recette est issue du blog de Malorie, Il faut jouer avec sa nourriture. Pour accompagner ces raviolis, je vous propose une sauce de Ricardo tirée de son magazine (volume 7, numéro 2) ainsi que ma recette de sauce pour les rouleaux impériaux.

Raviolis cuits
Raviolis chinois style pot stickers
Pour environ 30 raviolis

Raviolis
1¾ de tasse ou 150 g de chou chinois ou nappa
  haché finement
½ cuillère à thé de sel
225 g de porc haché*
⅓ de tasse ou 15 g de ciboulettes ciselées
1 cuillère à soupe de sauce soja
½ cuillère à soupe de mirin ou de vin de riz chinois
1 cuillère à soupe d’huile de sésame grillé
½ cuillère à soupe de gingembre frais haché finement
½ cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 paquet de pâtes à raviolis chinois**
Huile végétale pour la cuisson

Sauce à raviolis de Ricardo
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
2 cuillères à soupe de sucre
1 de cuillère à thé de gingembre frais coupé en petits dès
2¼ cuillères à thé de sauce soja
¼ de cuillère à thé d’huile de sésame grillé

Sauce pour rouleaux impériaux
1 cuillère à soupe d’eau
½ cuillère à soupe de vinaigre blanc ou de cidre
½ cuillère à soupe de sucre
½ cuillère à soupe de sauce de poisson
Sambal oelek ou une autre sauce de piment, au goût
Miel, au goût

Préparer les sauces.

Sauce à raviolis de Ricardo
Dans une petite casserole, porter à ébullition le vinaigre, le sucre et le gingembre. Cuire jusqu’à ce que le sucre soit dissous. Retirer du feu et ajouter la sauce soja et l’huile de sésame grillé. Réserver au frais.

Sauce pour rouleaux impériaux
Dans un petit chaudron, faire chauffer l’eau, le sucre, le vinaigre et la sauce de poisson. Cuire jusqu’à ce que le sucre soit dissous sans porter à ébullition. Ajouter le sambal oelek (ou la sauce de piment) et le miel au goût. Réserver au frais.

Raviolis
Dans un bol, mélanger le chou chinois ou nappa avec le sel. Laisser dégorger pendant 30 minutes. Bien égoutter le chou. Ajouter le porc, la ciboulette, la sauce soja, le mirin (ou le vin de riz chinois), l’huile de sésame grillé, le gingembre et la fécule de maïs (ou la maïzena).

Déposer 2 à 3 cuillères à thé de farce au centre de chaque pâte. Humidifier le contour de la pâte avec un peu d’eau. Replier la pâte sur la farce pour obtenir une demi-lune sans sceller les bords. Pincer le centre pour faire adhérer les deux parties de la pâte, puis façonner des plis en repliant la pâte sur elle-même avant de sceller le ravioli****. Façonner tous les raviolis et les déposer sur une feuille de papier parchemin saupoudrer de fécule de maïs (ou de maïzena). À ce moment, il est possible de congeler les raviolis.

Pour cuire les raviolis, il existe plusieurs méthodes. L’une d’elle consiste à porter un chaudron rempli d’eau à ébullition. Plonger les raviolis dans l’eau, reporter à ébullition et laisser cuire pendant 4 minutes. Retirer les raviolis de l’eau et les égoutter. Éventuellement, cuire les raviolis en plusieurs fois pour éviter qu’ils s’abiment. Ensuite dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile, déposer les raviolis et cuire pendant 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que la base soit dorée. Plutôt que de cuire les raviolis dans l’eau, il est possible de les cuire à la vapeur pendant 5 à 6 minutes avant de les dorer à la poêle.

La méthode classique pour cuire les raviolis style pot stickers consiste à verser de l’huile dans une poêle, juste assez pour couvrir légèrement le fond. Faire chauffer, déposer les raviolis et cuire pendant 3 à 4 minutes, ou jusqu’à la coloration désirée, sans les toucher. Verser environ ½ tasse ou 125 g d’eau chaude : attention aux éclaboussures! Couvrir et cuire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau, soit de 5 à 10 minutes. Les raviolis doivent être tendre, si la pâte est dure, remettre de l’eau chaude et prolonger la cuisson. Servir sans attendre les raviolis avec les sauces.

*Il est possible de remplacer une partie du porc par du poulet, des crevettes ou du veau.
**On trouve ces pâtes sous plusieurs noms : pâtes à sui-mai, pâtes à jiaozi ou gyoza. Vous pouvez également utiliser des pâtes à won-ton et les découper en cercle.
***Pour vous aider à comprendre le façonnage des raviolis pot stickers, je vous propose d’aller voir le pas à pas de ce site ou de consulter cette vidéo ou celle-ci.

Et vous ces temps-ci, est-ce que vous consacrez plus de temps à cuisiner du salé ou du sucré?

Quelque chose de différent

En cuisine, on ne connait pas tout et on ne connaîtra jamais tout. C’est sans doute cela qui rend la cuisine si intéressante, on ne finit jamais d’apprendre et de découvrir de nouvelles recettes ou techniques. La recette que je vous propose aujourd’hui m’a surprise par son mode de cuisson. Il s’agit d’ailes de poulet cuites à la poêle. J’ai l’habitude de les cuire au four. Je sais également qu’en restauration, il est courant de les frire, mais la cuisson à la poêle, je ne l’avais même pas imaginée!

La recette que je vous propose est une recette d’ailes de poulet au Coca Cola. J’ai trouvé cette recette sur le site de Mijorecipes via le site de TasteSpotting. Je vous encourage fortement à regarder le site de TasteSpotting qui réfère plusieurs images de divers sites culinaires (notez que la majorité des sites sont en anglais).

Ailes de poulet à la poêle
Ailes de poulet au Coca Cola
Pour 3 personnes

8 ailes de poulet entières*
3 gousses d’ail ou plus, au goût
1 morceau de gingembre d’environ 2,5 cm (1 pouce)
3 piments rouges séchés ou 2 cuillères à thé de piment moulu
  ou plus, au goût
1 canette de Coca Cola de 330 ml**
¼ de tasse ou 60 g de sauce soja***
2 cuillères à soupe de mirin ou de vin de cuisine asiatique
2 cuillères à soupe d’huile végétale neutre

Diviser les ailes de poulet entières. À l’aide d’un couteau, couper les ailes dans les articulations : il y a deux jointures. Chaque aile sera divisée en trois morceaux : jeter le petit bout pointu où il n’y a pas de viande. Entailler légèrement la peau des ailes de poulet, si désiré.

Éplucher le gingembre et le découper en tranches. Retirer la peau des gousses d’ail et les couper en rondelles. Réserver.

Dans une poêle, verser l’huile et la faire chauffer. Quand l’huile est bien chaude, ajouter les ailes de poulet et les faire dorer sur toutes les faces. Quand les ailes sont bien colorées, les retirer de la poêle et les réserver.

Dans la même poêle, ajouter les piments cassés en deux ou le piment moulu, l’ail et le gingembre. À feu moyen, faire revenir jusqu’à ce que les piments, l’ail et le gingembre libèrent leur parfum.

Ajouter le Coca Cola, la sauce soja et le mirin (ou le vin de cuisine asiatique). Porter à ébullition. Remettre les ailes de poulet dans la poêle quand les liquides bouillent. Baisser le feu et laisser mijoter pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à ce que la sauce soit sirupeuse et nappe les ailes de poulet. Pendant la cuisson, retourner régulièrement les ailes dans la sauce et vérifier qu’elles ne brûlent pas : quand la sauce a bien réduit, elles peuvent brûler plus facilement. Servir sans attendre.

*Il est possible de trouver des ailes de poulet déjà découpées.
**Il est préférable d’utiliser du Coca Cola régulier ou du Pepsi : c’est le sucre contenu dans la boisson qui va caraméliser et napper les ailes de poulet.
***Il est possible d’utiliser de la sauce soja réduite en sel ou légère. Vous pouvez également utiliser 3 cuillères à soupe de sauce soja normal additionné de 1 cuillère à soupe d’eau.

Et vous, est-ce que vous avez déjà cuit des ailes de poulet à la poêle?

De burger à boulette…

Ici, la température joue avec les chaleurs estivales et les journées ensoleillées. Bref, un temps idéal pour sortir le barbecue et faire des hamburgers! Malheureusement, cette équipement n’est pas présent chez moi, donc je préfère me passer de burger plutôt que les cuire à la poêle. Je trouve que le résultat est très dissemblable entre ces deux méthodes de cuisson.

Cependant, j’ai été interpellée par une recette de hamburger à deux reprises : chez Mélanie, La tête dans le chaudron, et chez Libellule, Libellule et ses spatules. La solution quand on ne veut pas faire de burger sans barbecue : faire des boulettes! Le résultat est vraiment satisfaisant : ces boulettes sont moelleuses et elles sont parfaites pour la boîte à lunch.

Boulettes de porc glacées
Boulettes de porc façon côtes levées sucrées
Pour 3 personnes

300 g de porc haché
2 cuillères à soupe ou 15 g de chapelure
2 cuillères à soupe ou 30 g de ketchup
½ cuillère à soupe de sauce soja*
½ cuillère à soupe de mirin*
1½ cuillère à thé de sucre*
1½ cuillère à thé de vin blanc ou de marsala*
1 cuillère à soupe de sirop d’érable (ou de miel)
½ cuillère à soupe de sauce worcestershire
½ cuillère à soupe d’oignon en poudre
¾ de cuillère à thé d’épices de Montréal
  ou d’épices pour bifteck
1½ cuillère à soupe d’huile végétale
Tabasco, au goût
Sel et poivre

Dans un bol, mélanger le ketchup, la sauce soja, le mirin, le sucre, le vin blanc (ou le marsala), le sirop d’érable (ou le miel), la sauce worcestershire, l’oignon en poudre, les épices de Montréal (ou d’épices pour bifteck) et quelques gouttes de tabasco. Saler et poivrer.

Dans un second bol, mélanger le porc haché et la chapelure. Ajouter la moitié de la sauce; conserver au moins 4 cuillères à soupe du mélange liquide. Façonner des boulettes de moins de 2,5 cm (1 pouce) de diamètre.

Dans une poêle, verser l’huile et la faire chauffer. Quand le corps gras est chaud, ajouter les boulettes et les faire colorer sur toutes les faces. Baisser le feu, badigeonner les boulettes de viande avec la sauce réservée et les brasser pour les enrober de sauce. Poursuivre la cuisson et badigeonner une autre fois les boulettes quand elles commencent à noircir. Badigeonner une dernière fois les boulettes, vérifier la cuisson des boulettes et servir. Il faut compter environ 15 minutes de cuisson selon la taille de vos boulettes.

*Il est possible de remplacer la sauce soja, le mirin, le sucre et le vin blanc (ou le marsala) par 1½ cuillère à soupe de sauce teriyaki. Comme j’ai rarement de sauce teriyaki à la maison, j’utilise ce mélange de substitution.

Et vous, est-ce que vous avez une technique pour faire de bon hamburger à l’intérieur?

Pour une fois, pas d’aigre-doux

Il y a longtemps que je n’avais pas fait de sauté asiatique et un soir, ça m’a fait envie. Au réfrigérateur, séjournait justement du poulet qui avait un destin indéterminé (il savait cependant qu’il finirait par être mangé). Plus tôt dans la journée, j’avais également aperçu des noix de cajou qui s’ennuyaient depuis un bon moment dans un tiroir… il faut dire que je les avais oubliées. J’ai cherché une recette qui pouvait marier ces deux ingrédients.

J’ai fouillé dans ma liste de recettes à tester (je peux vous dire qu’elle est longue!) et je suis tombée sur une recette de poulet aux arachides Thaï que j’avais pris sur le feu blog Le plaisir de la table. Je me suis retenue à deux mains pour ne pas ajouter du gingembre dans cette recette et pour la suivre presque à la lettre. Contrairement à mes autres sautés, celui-ci a un goût délicat et n’est pas aigre-doux. Bref, il est parfait pour les gens qui n’aime pas les plats sucré-salé, mais qui veulent s’aventurer dans la cuisine asiatique.

Sauté Thaï
Poulet aux noix de cajou à la Thaï
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
1 brocoli*
½ cuillère à thé de poudre d’oignon
½ cuillère à thé de sambal oelek**
¼ de tasse ou 60 g de sauce aux huîtres
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à thé de sucre
¼ de tasse ou 50 g de noix de cajou*** non salées
¼ de tasse ou 60 g d’eau
1 cuillère à thé de mirin**** (facultatif)
3 cuillères à soupe d’huile végétale
Sel

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir le brocoli. Pendant ce temps, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli. Cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson*****. Réserver.

Dans une poêle, verser les noix de cajou. Poser la poêle sur le feu, sans ajouter de corps gras, et faire griller les noix en les remuant fréquemment. Retirer les noix de la poêle quand elles sont légèrement dorées, réserver.

Dans un bol, mélanger la sauce aux huîtres, la sauce soja, le sucre et le mirin. Réserver.

Couper le poulet en petites lanières. Dans une poêle verser 2 cuillères à soupe d’huile. Quand l’huile est bien chaude, ajouter le poulet et le cuire. Quand le poulet est cuit, le retirer de la poêle et réserver.

Au besoin, ajouter le restant d’huile dans la poêle et y faire revenir pendant 1 minute le sambal oelek. Ajouter le brocoli blanchi et le faire cuire pendant 2 à 3 minutes. Assaisonner avec la poudre d’oignon. Remettre le poulet dans la poêle et ajouter le mélange à base de sauce aux huîtres puis l’eau. Incorporer les noix de cajou quand la sauce est bien chaude et poursuivre la cuisson pendant 1 minute, juste pour réchauffer les noix. Servir sans attendre sur un lit de riz au jasmin ou basmati.

*Il est possible d’utiliser d’autres légumes : poivron, carotte, oignon, etc.
**Dans la recette originale, il utilise un petit piment rouge séché. Utiliser ce que vous avez sous la main ou ce que vous préférez.
***Selon votre envie, remplacer les noix de cajou par des arachides grillées et non salées. Dans ce cas, vous n’avez pas besoin de les faire griller à la poêle.
****Le mirin est un vin sucré fait à base de riz. On le retrouve dans la cuisine japonaise. Habituellement, le mirin ne contient pas d’alcool.
*****Il est possible de blanchir le brocoli en avance et de le conserver au frais jusqu’au moment de s’en servir. Vous pouvez omettre cette étape si vous aimez vos légumes croquants ou les cuire plus longtemps à la poêle.

Et vous, qu’est-ce que vous aimez dans les plats asiatiques?