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Ski ou raquette?

En hiver, les écoles prévoient des sorties de neige. Selon la localisation, les activités sont différentes et elles peuvent se passer sous forme de camps ou sur une journée ou sur plusieurs journées distinctes. Mini-nous participe pour la première fois à ces multiples journées de neige et a choisi le ski sans hésitation. Pourtant, plusieurs camarades de classe ont choisi la raquette pour ces multiples journées. Bien que je me doutais que Mini-nous préférerait le ski, j’ai quand même eu peur de l’influence des autres lui fasse regretter son choix. Et bien non, Mini-nous ne se laisse pas influencer par les autres, était des plus motivé le matin de l’activité et a pleinement profité de cette journée de ski. En parlant avec une autre maman le matin de l’activité, elle m’a dit que son enfant se plaignait déjà d’avoir choisi la raquette…

Dans un autre contexte, je vous propose une recette qui n’a pas vraiment de lien avec la neige. Il s’agit de triangles aux noisettes et au café. J’ai pris cette recette dans un magazine des épiceries Volg.

Triangles aux noisettes et au café
Triangles aux noisettes et au café
Pour 70 triangles

Pâte
2⅓ tasses ou 325 g de farine
½ cuillère à thé de sel
⅔ de tasse moins 2 cuillères à thé ou 125 g de cassonade
  ou de sucre roux
1 tasse et 2 cuillères à soupe ou 250 g de beurre non salé*,
  froid

Garniture
2 blancs d’oeufs
⅔ de tasse ou 130 g de sucre
1¼ cuillère à thé de café soluble
1½ cuillère à soupe d’eau chaude
1 tasse ou 130 g de poudre de noisettes
2 cuillères à soupe de farine
½ tasse ou 150 g de confiture d’abricot tempérée**
¾ de tasse ou 100 g de noisettes entières,
  hachées grossièrement

Pâte
Dans un bol, mélanger la farine, le sel et la cassonade. Ajouter le beurre et l’incorporer à l’aide des doigts. Si la pâte à de la difficulté à se tenir quand elle est pressée entre les doigts, ajouter un peu plus de beurre. Répartir la pâte sur une plaque de cuisson chemisée de papier parchemin en une couche uniforme d’environ 7 mm (¼ de pouce) d’épaisseur. Réfrigérer pendant au moins 30 minutes

Préchauffer le four à 180°C (350°F) en chaleur statique (voûte et sole).

Enfourner et cuire la pâte pendant 20 à 25 minutes. Laisser tiédir la pâte pendant 15 à 20 minutes.

Garniture
Préchauffer le four à 180°C (350°F) en chaleur statique (voûte et sole).

Dissoudre le café dans l’eau chaude. Réserver.

Dans un bol, fouetter les blancs d’oeufs jusqu’à ce qu’ils forment des pics mous. Toujours en fouettant, ajouter graduellement le sucre. Ajouter le café, puis la poudre de noisettes ainsi que la farine. Réserver.

Étaler la confiture sur la pâte. Couvrir avec la préparation de blancs d’oeufs et de noisettes. Répartir les noisettes sur le dessus. Enfourner et cuire pendant 25 à 30 minutes.

Éteindre le four, puis entrouvrir la porte pour laisser refroidir la préparation.

Retirer du four et couper la pâte en triangle d’environ 6 cm (2⅜ pouces) de long. Conserver les triangles dans une boîte en fer ou une boîte qui ferme hermétiquement. Les biscuits se conservent pendant 3 à 4 semaines. Déguster avec plaisir.

*J’ai dû ajouter du beurre à la pâte, elle s’effritait et ne se tenait pas. Compter de 2 à 4 cuillères à soupe ou 27 g à 55 g de beurre supplémentaire.
**Vous pouvez également chauffer légèrement la confiture avant de l’étaler sur la pâte. Si vous voulez, vous pouvez aussi mixer la confiture pour avoir une texture uniforme.

Et vous, est-ce que vous préféré le ski ou la raquette?

Replonger dans les livres de recettes…

Je cherchais des recettes sur un thème précis et je me suis replongée dans mes livres de cuisine. J’en ai parcouru une bonne partie sans vraiment trouver ce que je voulais. Par contre, au passage, j’ai redécouvert des belles recettes que je me promets à chaque fois que je les vois de les essayer. C’est en feuilletant mes livres de Jean-François Plante que cela a été encore plus frappant. Combien de fois je me suis promis d’essayer tel ou tel dessert de ses livres? Je pense à chaque fois que j’en ouvrais un, mais souvent, je m’attardais à ses recettes salées. Cette fois, j’ai pris le temps de faire un de ses desserts qui s’est révélé des plus gourmands et qui ne comporte pas trop d’étape.

Je vous propose donc une recette de petits gâteaux moelleux aux noisettes, coeur au chocolat noir. Cette recette est issue de son livre Plaisirs coupables.

Petits gâteaux moelleux aux noisettes, coeur au chocolat noir
Petits gâteaux moelleux aux noisettes, coeur au chocolat noir
Pour 4 à 6 petits gâteaux

3 cuillères à soupe d’eau
3 cuillères à soupe ou 38 g de sucre
3 blancs d’oeufs
1 pincée de sel
¼ de cuillère à thé d’extrait de vanille
½ tasse ou 60 g de poudre de noisettes
2 cuillères à soupe ou 15 g de poudre d’amandes
2 cuillères à soupe ou 27 g de beurre
4 à 6 morceaux de chocolat noir*

Préchauffer le four à 140°C (285°F)**. Beurrer les alvéoles d’un moule à muffin et réserver.

Dans une petite casserole, verser le sucre et l’eau. Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce qu’un thermomètre indique 120°C (250°F).

En parallèle, dans un grand bol, fouetter les blancs d’oeufs en neige avec la pincée de sel. Quand les blancs d’oeufs forment une neige ferme, ajouter en filet le sirop de sucre chaud toujours en fouettant la préparation. Incorporer la vanille et continuer de fouetter jusqu’à ce que le mélange refroidisse.

Incorporer la poudre de noisettes et la poudre d’amandes. Mélanger délicatement. Réserver.

Dans une petite poêle, faire fondre le beurre et le cuire jusqu’à ce qu’il dégage une odeur de noisettes. Verser le beurre sur la préparation de blancs d’oeuf et mélanger.

Répartir la moitié de la pâte dans les moules à muffins. Déposer un morceau de chocolat et recouvrir avec le restant de pâte. Enfourner et cuire pendant 30 à 35 minutes.

Laisser refroidir avant de démouler. Si les gâteaux ont totalement refroidi, il est possible de les passer au four à 180° (350°F) pendant 8 à 10 minutes pour que le coeur chocolaté soit de nouveau coulant. Servir et déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez utiliser un chocolat au lait, un chocolat contenant des noisettes ou des amandes, un chocolat noir à la fleur de sel, etc. Utilisez un chocolat que vous aimez.
**J’ai augmenté la température du four par rapport à la recette du livre : 120°C (250°F) me semblait peu pour obtenir une belle coloration. Je ne sais pas s’il y a une erreur dans la recette d’origine, mais n’hésitez pas à cuire vos gâteaux à 140°C (284°F) ou plus en surveillant la cuisson. C’est vous qui connaissez le mieux votre four.

Pensez à vous replonger dans vos livres de cuisine, il y a toujours de bonnes surprises!

De Noël à Pâques…

Pour Pâques, je ne sais pas si je vais préparer un dessert pour l’occasion. J’avoue que je n’y ai pas trop réfléchi. Ma première idée serait de réaliser une tarte cocotte selon Ricardo. En regardant mes recettes, j’ai revu ma bûche de Noël que je n’avais pas encore publiée. En la voyant, je me suis dit qu’elle irait très bien sur une table pour Pâques… Je crois aussi qu’avec un peu d’imagination, on pourrait transformer ce dessert en lapin : des oreilles en carton ou en pâte d’amandes, un bonbon rose pour faire le nez, deux pastilles au chocolat pour faire les yeux et un peu plus de ganache montée à une extrémité pour faire la queue du lapin. Il faudra que je tente l’expérience, mais ce ne sera pas pour cette année.

En attendant, je vous propose cette entremet sans moule que vous pouvez ou non tenter de transformer en lapin. Il s’agit la recette pirouette cacahuètes tirée du livre Bûches de Christophe Felder et Camille Lesecq.

Entremet pirouette cacahuètes
Entremet pirouette cacahuètes
Pour 12 personnes

Ganache montée à la vanille
3 cuillères à thé de gélatine en poudre ou 3 de feuille
  de gélatine (6g)
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g de lait
1½ cuillère à thé ou 10 g de sirop de maïs ou de glucose
1 gousse de vanille*
245 g (8¾ onces) de chocolat blanc
1⅔ de tasse ou 410 g de crème à 35 % ou entière

Succès noisette vanille
½ tasse ou 125 g de blancs d’oeufs
½ tasse ou 100 g de sucre
½ tasse ou 60 g de poudre de noisettes
½ de cuillère à thé de vanille en poudre*
6 cuillères à soupe ou 60 g de sucre glace

Pâte vanille Kipferl
3 cuillères à soupe ou 35 g de sucre
¼ de gousse de vanille
½ tasse et 2 cuillères à thé ou 120 g de beurre non salé,
  tempéré
1 tasse ou 140 g de farine
½ tasse ou 60 g de poudre d’amandes ou de noisettes
1 cuillère à thé d’extrait de vanille

Caramel à la fleur de sel
¾ tasse ou 100 g de sucre
2½ cuillère à thé ou 15 g de sirop de maïs ou de glucose
3 cuillères à soupe et 1 cuillère à thé ou 50 g de crème 35 %
  ou entière, tiède
½ gousse de vanille
¾ de cuillère à thé ou 2 g de fleur de sel
⅓ de tasse et 1½ cuillère à thé ou 80 g de beurre non salé,
  froid

Arachides caramélisées
3½ cuillères à soupe ou 40 g de sucre
4 cuillères à thé ou 20 g d’eau
⅔ de tasse ou 100 g d’arachides grillées et salées

Ganache montée à la vanille
Hydrater la gélatine : si elle est en poudre, verser 3 cuillères à soupe d’eau froide dans un petit bol puis saupoudrer la gélatine, mélanger et laisser gonfler; si elle est en feuille, la déposer dans un bol rempli d’eau froide et la laisser tremper pendant 5 minutes.

Hacher finement le chocolat blanc et le déposer dans un bol.

Dans une petite casserole, chauffer le lait, le sirop de maïs, la gousse de vanille fendue en deux et les grains prélevés. Porter à ébullition et ajouter la gélatine (bien essorer si elle est en feuilles). Retirer la casserole du feu et verser le liquide chaud en trois fois sur le chocolat blanc. Quand le mélange est homogène, ajouter la crème. Couvrir et réfrigérer pendant 8 heures ou toute une nuit.

Succès noisette vanille
Préchauffer le four à 150°C (300°F). Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson.

Dans un bol, fouetter les blancs d’oeufs en neige. Quand les blancs d’oeufs sont bien mousseux, ajouter graduellement le sucre et fouetter jusqu’à ce que le mélange soit bien ferme. Incorporer la poudre de noisettes et la vanille. Mélanger délicatement. Verser la pâte dans une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse d’environ 10 mm (⅜ de pouce) de diamètre. Sur la plaque de cuisson préparée, pocher un boudin de pâtes de 22 cm (9 pouces) de longs. Répéter l’opération en collant 2 boudins de pâte. Refaire les mêmes formes avec le surplus de pâte. Enfourner et cuire pendant 1 heure. Laisser totalement refroidir le succès avant des les manipuler.

Pâte vanille Kipferl
Préchauffer le four à 170°C (340°F).

Dans un robot culinaire muni d’une lame en « s », verser le sucre et la gousse de vanille. Mixer pour obtenir un sucre très vanillé. Tamiser le sucre dans un bol. Ajouter le beurre, la farine, la poudre d’amandes et l’extrait de vanille. Mélanger ensemble jusqu’à ce que le tout forme une pâte homogène. Abaisser la pâte sur une épaisseur de 5 mm et former un rectangle d’environ 8 cm par 22 cm (3¼ pouces par 9 pouces). Déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 20 minutes.

Caramel à la fleur de sel
Dans une casserole, verser le sucre et le sirop de maïs. Chauffer à feu moyen-doux jusqu’à ce que le sucre ait une teinte ambré. Ajouter la crème tiède et la gousse de vanille (fendue en deux et les grains grattés). Brasser jusqu’à ce que le caramel soit homogène. Vérifier la température du caramel, il doit être à 106°C (222-223°F). Retirer la casserole du feu et ajouter la fleur de sel, puis le beurre froid. Bien mélanger. Verser le caramel dans un pot et le fermer. Conserver à température ambiante jusqu’à son utilisation.

Arachides caramélisées
Sur une plaque de cuisson, étaler un papier parchemin.

Dans une casserole, verser l’eau et le sucre. Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce qu’un thermomètre indique 118°C (244°F). Ajouter les arachides. Mélanger jusqu’à ce que le sucre se cristallise sur les arachides et prenne une couleur dorée. Verser sur la plaque préparée en essayant de séparer le plus possible les arachides sans vous brûler.

Montage
Sur une assiette de présentation, déposer la pâte vanille Kipferl et le couvrir d’une fine couche de caramel, puis déposer un succès à 2 boudins. Garnir le dessus du succès de caramel et garnir d’arachides caramélisées. Déposer un succès à 1 boudin et le couvrir d’un peu de caramel. Garnir d’arachides caramélisées. Placer le tout au congélateur pendant 30 minutes.

Dans un bol, verser la préparation de la ganache. Fouetter doucement jusqu’à ce que le mélange forme une crème chantilly qui se tient bien. Verser le mélange dans une poche à douille munie d’une douille lisse d’environ 10 mm (⅜ de pouce) de diamètre.

Sortir le gâteau du congélateur et le recouvrir de ganache montée en pochant de petites boules sur tous les côtés. Placer l’entremet au réfrigérateur ou au congélateur** s’il doit patienter plus de deux jours. Servir et déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez remplacer les gousses de vanilles ou la poudre de vanille par de l’extrait de vanille ou de la pâte de vanille.
**Si l’entremet a été placer au congélateur, il faut le sortir du congélateur et le placer au réfrigérateur au moins 12 heures avant de le servir.

Et vous, avez-vous un dessert pour Pâques en tête?

Ça aurait pu être une galette…

Aujourd’hui c’est la fête des Rois et pour la première fois, je suis entrain de finaliser la cuisson d’une galette maison qui promet d’être jolie et qui n’a pas laissé sa garniture s’échapper dans tous les sens. Je pourrais me précipiter pour photographie ma galette et vous écrire la recette, mais je n’en vois pas l’intérêt. Pour l’instant, je ne sais pas si ma galette sera bonne et pour bien réussir une galette, il faut du temps… Chose que j’ai souvent négligé dans mes précédentes tentatives. Alors je vais prendre le temps d’écrire la recette et d’un autre côté, j’ai aussi les recettes de mes paniers gourmands à vous proposer.

Alors sans plus attendre, je vous présente la recette qui a eu la préférence de Mini-nous : des madeleines aux clémentines et aux noisettes. Pour cette recette, j’ai apporté quelques modifications à celle de Valérie du joli blog C’est ma fournée!

****
Madeleines aux clémentines et aux noisettes
Pour 18 à 21 madeleines

Madeleines
6½ cuillères à soupe ou 90 g de beurre non salé*
2¼ cuillères à thé ou 15 g de miel
2 oeufs
5½ cuillères à soupe ou 70 g de sucre
⅔ de tasse ou 90 g de farine
¾ de cuillère à thé ou 4 g de poudre à pâte ou de levure
  chimique
2 pincées de fleurs de sel*
Zeste de 2 clémentines
⅔ de tasse moins 1 cuillère à soupe ou 80 g de noisettes

Glaçage
⅓ de tasse ou 50 g de sucre glace
2½ cuillères à thé ou 12 g de jus de clémentine
1½ cuillère à thé ou 6 g d’huile végétale**

Madeleines
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre avec le miel. Quand le beurre est totalement fondu, retirer du feu et laisser tiédir. Ajouter la fleur de sel et réserver.

Dans un bol, mélanger la farine et la poudre à pâte.

Dans un autre bol***, casser les oeufs. Ajouter le zeste des clémentines et le sucre. Fouetter le tout jusqu’à ce que le mélange palisse. Incorporer la farine, puis le beurre fondu. Verser la pâte dans une poche à pâtisserie et bien fermer les deux extrémités. Réfrigérer pendant 12 heures.

Préchauffer le four à 240°C (465°F)**** et laisser chauffer au moins 5 minutes.

Hacher grossièrement les noisettes.

Si votre moule à madeleines est en métal, le beurrer et l’enfariner. Pocher un peu de pâte dans les empreintes du moule. Répartir la majorité des noisettes hachées et couvrir avec le restant de pâte. Ajouter le restant de noisettes sur les madeleines. Au besoin, remettre le moule au réfrigérateur le temps que le four soit bien chaud.

Enfourner les madeleines et réduire la température du four à 150°C (300°F). Laisser cuire pendant 11 minutes.

Glaçage
Pendant que les madeleines cuisent, préparer le glaçage. Dans un bol, mélanger le sucre glace, le jus de clémentine et l’huile.

Après les 11 minutes de cuisson des madeleines, les sortir du four et les badigeonner de glaçage. Enfourner de nouveau les madeleines et cuire pendant 4 minutes.

Après ce temps, sortir les madeleines du four et les laisser tiédir pendant 5 minutes. Démouler les madeleines et les placer sur le côté dans les cavités du moule pour les laisser totalement refroidir. Déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez utiliser du beurre demi-sel ou du beurre avec des cristaux de sel. Dans ce cas, omettez la fleur de sel.
**J’ai utilisé une huile végétale neutre (colza, canola, tournesol, etc.), mais n’hésitez pas à essayer la recette avec de l’huile d’olive ou de huile de noisette.
***Il est possible de réaliser la recette au pied-mélangeur. Dans ce cas, placez les ingrédients dans un bol haut et étroit.
****Si la température maximale de votre four est plus basse, ce n’est pas grave : utilisez la température maximale de votre four.

Et vous, est-ce que vous avez prévu une galette pour la fête des Rois?

Un repas à domicile…

Le contexte est un peu bizarre, mais ce soir, j’ai eu droit à une brisolée livré à domicile. Je ne vous expliquerais pas le quoi du comment, mais c’est comme ça. Une petite soirée, toute calme, tranquille à me demander si j’arriverais à finir cet article et à enchaîner avec mon défi de l’Inktober. Pour l’instant, je n’ai pas sauté un seul jour! Cependant, il y a eu des dessins plus expéditifs que d’autres… Bref, je ne vais pas rester derrière mon écran plus longtemps.

Je vous propose donc une recette de pain… je n’ai pas essayé beaucoup de nouvelles recettes sucrées ces derniers temps. En prime, nous avons adoré ce pain à la maison et il conviendra parfaitement pour les petites pauses, le déjeuner, un pain avec du chocolat, etc. J’ai pris cette recette dans le livre Le Larousse du pain d’Éric Kayser.

Pain aux noisettes et au beurre
Pain aux noisettes et au beurre
Pour 2 pains

⅔ de tasse ou 90 g de noisettes entières
1¾ tasse et ½ cuillère à soupe ou 250 g de farine
½ tasse ou 125 g d’eau à 20°C (68°F)*
3 cuillères à soupe ou 50 g de levain liquide
  ou 2 cuillères à soupe ou 12 g de levain déshydraté
½ cuillère à thé de levure instantané ou 3 g de levure fraîche
2½ cuillères à thé ou 12 g de lait en poudre
1½ cuillère à soupe ou 17 g de sucre
¾ de cuillère à thé ou 5 g de sel
3 cuillères à soupe ou 38 g de beurre non salé, tempéré

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Sur une plaque de cuisson, étaler les noisettes. Enfourner les noisettes et les faire griller pendant 8 à 10 minutes. Verser les noisettes dans un linge épais et les frotter les unes contre les autres pour retirer la peau des noisettes. Laisser totalement refroidir. Hacher grossièrement les noisettes et réserver.

Dans un grand bol, verser la farine et former un puit au centre. Verser la moitié de l’eau et ajouter le levain, la levure, le lait en poudre, le sucre et le sel. Mélanger et ajouter le reste d’eau. Malaxer jusqu’à ce que la farine soit absorbée. Incorporer le beurre, puis pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle soit souple et lisse, soit 8 à 10 minutes. Ajouter les noisettes et pétrir juste assez pour les incorporer à la pâte. Former une boule avec la pâte et la déposer dans un bol légèrement huilé. Couvrir le bol avec un linge légèrement humide et laisser lever pendant 1 heure.

Sur un plan de travail enfariné, diviser la pâte en deux. Former deux boules. Couvrir d’un linge et laisser reposer 15 minutes.

Avec les doigts, presser délicatement la pâte pour l’aplatir. Replier la pâte d’un tiers sur elle-même et presser la jointure. Replier le côté opposé sur la partie précédente. Presser de nouveau la pâte et la plier en deux dans le sens de la longueur. Souder les bords et rouler la pâte pour obtenir une forme ovale. Répéter l’opération avec l’autre pâton.

Déposer les pâtons sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Donner 7 à 8 coups de lame sur la surface des pâtons. Couvrir d’un linge humide et laisser lever pendant 1h15.

Préchauffer le four à 230°C (450°F) en prenant soit de glisser une petite plaque à rebord.

Quand le four est à température, verser ¼ de tasse ou 60 g d’eau dans la plaque qui a préchauffé en même temps que le four et enfourner les pains. Cuire pendant 20 minutes. Â la sortie du four laisser les pains refroidir sur une grille si possible. Déguster avec gourmandise!

*Si vous n’avez pas de thermomètre, l’eau doit seulement vous paraître légèrement fraîche sur le poignet. En boulangerie, la température de l’eau et de la farine (ou de la température ambiante) additionné doivent donner un résultat d’environ 56°C (132°). J’avais oublié cette règle, mais Éric Kayser l’utilise dans son livre.

Bonne soirée!