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Piccalilli

Pour mes paniers gourmands, j’essaie d’ajouter de plus en plus des éléments salés. Évidemment, il y aura toujours une majorité sucrée… surtout que j’ai plus de peine à trouver des recettes salées! Cette année, j’ai craqué pour une recette de piccalilli. Ce n’est pas dans mes habitudes de préparer des marinades, mais ça se conserve tellement bien. À la dégustation, j’ai été très surprise d’aimer : en général, je n’aime pas les trucs dans le vinaigre, c’est pour dire à quel point les piccalilli sont bons!

Ce n’est pas vraiment une recette que l’on prépare en hiver. Il vaut mieux les préparer en été ou en automne quand les légumes sont en abondance, alors n’oubliez pas de l’ajouter à vos conserves à faire aux prochaines récoltes! J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 13, numéro 7.

Piccalilli
Piccalilli
Pour 5 pots de 250 ml

2 tasses ou 230 g de chou-fleur coupé en très petits bouquets
284 g d’oignons perlés
1 tasse ou 130 g de cornichons frais ou de concombre
  du jardin
½ tasse ou 100 g de haricots verts*
1 pomme
3 cuillères à soupe de gros sel à marinade**
1 cuillère à soupe de moutarde sèche
1 cuillère à soupe de graines de moutarde
2 cuillères à thé de curcuma moulu
1 cuillère à thé de graines de coriandre
1 cuillère à thé de graines de cumin
2 cuillères à thé de gingembre frais haché finement
1 grosse gousse d’ail, haché finement
1 piment chili frais, épépiné et émincé***
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
2 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1¼ tasse ou 310 g de vinaigre de cidre
1 tasse ou 250 g d’eau
3 cuillères à soupe de sucre

Remplir une casserole d’eau et porter à ébullition. Quand l’eau bout, ajouter les oignons perlés et les laisser dans l’eau bouillante pendant 1 à 2 minutes. Retirer les oignons de l’eau et les plonger dans un bol remplit d’eau froide. Égoutter les oignons et les peler.

Couper les haricots verts en tronçons de 5 mm (¼ de pouce). Couper le concombre et la pomme en petits dés.

Dans un bol, mélanger le chou-fleur, les oignons, le concombre, les haricots, la pommes et le sel à marinade. Couvrir d’eau et laisser macérer pendant 1 heure à température ambiante. Égoutter.

Dans une casserole, verser l’huile d’olive et chauffer à feu moyen. Faire revenir la moutarde sèche, les graines de moutarde, le curcuma, les graines de coriandre, les graines de cumin, le gingembre, l’ail et le piment.

Dans un bol, mélanger la fécule de maïs dans ¼ de tasse ou 60 g de vinaigre. Verser ce mélange dans la casserole. Poursuivre la cuisson quelques secondes ou jusqu’à ce que le mélange épaississe. Ajouter les légumes égouttés, le reste de vinaigre, l’eau et le sucre. Porter à ébullition. Laisser mijoter en remuant à quelques reprises pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres.

Répartir le mélange dans des bocaux chauds en les remplissant jusqu’à 1,5 cm (½ pouce) des bords. À l’aide d’un ustensile non métallique (par exemple, une baguette en bois), chasser les bulles d’air. Essuyer les bords des bocaux avec un linge propre. Déposer un couvercle (ou un disque et une bague) sur chaque pot et visser jusqu’au point de résistance, sans forcer.

Déposer les bocaux debout dans une casserole d’eau chaude. Les pots doivent être recouverts d’eau et l’eau doit être au moins 2,5 cm (1 pouce) plus haute que les pots. Couvrir et porter à ébullition à feu élevé. Quand l’eau bout, laisser bouillir les pots pendant 15 minutes. Sortir les pots de l’eau et les déposer sur un ligne. Laisser les pots refroidir pendant 24 heures. Vérifier si les pots se sont scellés. Pour les pots que le traitement à la chaleur n’a pas réussi : placer les pots au réfrigérateur et les consommer rapidement ou retirer les couvercles et recommencer le traitement à la chaleur. Sortir un pot de piccalilli au moment voulu et déguster avec plaisir.

*Je n’ai pas mis de haricots verts puisque j’ai réalisé cette recette à la fin des récoltes et qu’il n’y en avait plus sur les étalages.
**Le sel à marinade est un sel qui ne contient pas d’ajout de fluor ni d’iode.
***J’ai utilisé un petit piment rouge long, un peu plus gros qu’un piment oiseau. J’ai également réduit la quantité : les gens autour de moi n’aime pas plus que temps le piquant et le piment que j’avais était très fort. Ajustez selon vos goûts.

Le truc qui m’a surpris avec cette recette, c’est la réaction de ma belle-mère. Elle s’est exclamée : « Tu as fais des piccalilli ? ». Elle connaissait! Dans le village où j’habite, il en préparait et c’était un peu une unicité de la commune. Je pensais que personne ne connaissait les piccalilli dans la famille…

Magasinage pas comme souhaité…

Hier, j’ai été magasiné un peu plus loin que de coutume. Pour un peu plus de confort, j’ai décidé de faire le déplacement en train. J’ai été dans cette ville parce qu’il y a un magasin de fournitures artistiques assez bien garni et que je voulais acheter un papier aquarelle particulier. Je ne vous dis pas mon étonnement quand j’ai vu que le papier que je voulais n’était pas disponible. Enfin, il y en avait de très grand format, mais c’est trop cher et je me voyais mal déambuler dans les rue avec un bloc de papier presque aussi grand que moi! Je suis rentrée dans une librairie et je suis tombée sur un nouveau tome d’une bande dessinée que mon chéri adore : je lui ai pris, sachant que j’allais lui faire plaisir et qu’il n’avait pas encore entendu parler de cet nouvel opus. J’ai aussi pris quelques livres pour Mini-nous. Après, je me suis rendue dans un magasin un peu excentré… et malgré mes efforts, je ne suis pas revenue à temps pour prendre le train! Plutôt que de pester, j’ai décidé de prendre les choses du bon côté et d’aller dans une autre librairie. J’ai pris mon temps pour me choisir un nouveau livre de cuisine! Omis quand je vais au Québec, j’en achète très rarement. Il ne me reste plus qu’à découvrir ce nouvel ouvrage…

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette qui demande de la patience : pas longue à préparer, mais le temps de macération est assez long ainsi que la cuisson. J’ai pris cette recette dans un magazine promotionnel de la Coop.

Porc effiloché asiatique
Porc effiloché asiatique
Pour 4 à 6 personnes

700 g de cou ou d’épaule de porc
1 petit oignon
½ tasse ou 125 g de sauce soja
½ cuillère à soupe de miel
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
½ cuillère à thé de gingembre frais râpé
½ cuillère à thé de flocons de piment

Hacher l’oignon en dés et le déposer dans un bol. Ajouter la sauce soja, le miel, le vinaigre de riz, le gingembre râpé et les flocons de piment. Mélanger et déposer la viande. Couvrir et réfrigérer. Laisser mariner pendant 12 heures en retournant la viande à quelques reprises si elle n’est pas totalement immergée.

Sortir la viande du réfrigérateur et laisser tempérer pendant 2 heures.

Préchauffer le four à 140°C (285°F)*.

Égoutter la viande et la déposer dans un plat de cuisson allant au four. Enfourner et cuire pendant 2 h 30 ou jusqu’à ce qu’un thermomètre insérer au centre de la viande indique 90°C (194°F).

Si désiré, porter la marinade à ébullition et laisser mijoter doucement pendant 10 minutes. Badigeonner la viande à 2 ou 3 reprises pendant la cuisson.

Servir avec des légumes grillés et de l’ananas. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de cuire la viande sur le barbecue en maintenant la température entre 120°C et 240°C (250°F et 285°F).

Bonne fin de journée!

Pourquoi pas des boulettes?

Est-ce que des boulettes de viande c’est festif? Il y a bien le ragoût de boulettes qui prend place sur les tables en cette période de l’année, mais est-ce qu’il y a d’autres boulettes pendant les fêtes? Il n’y a pas d’autre idée qui me vient en tête, à moins que vous considériez les truffes de chocolat comme étant des boulettes… Pourtant les boulettes de viande sont plutôt rassembleuses. Il s’agit souvent d’un repas qui plaît à toute la famille.

Celles que je vous présente aujourd’hui devraient régaler votre famille et vos amis. Je n’ai pas de mot pour vous expliquer à quel point elles sont bonnes! J’ai découvert cette recette sur le blog Douceurs au palais. Ne vous gênez pas pour doubler ou tripler la recette.

Boulettes de poulet au beurre et nouilles de courgettes au citron
Boulettes de poulet au beurre et nouilles de courgettes au citron
Pour 3 personnes

300 g de poulet haché*
3 cuillères à soupe de chapelure
¾ de cuillère à thé de poudre d’oignon
½ cuillère à thé de flocons de piment broyé**
1 cuillère à thé d’épices à l’italienne
¾ de cuillère à thé de bouillon de poulet en poudre
3 cuillères à soupe de beurre
2 courgettes***
4 gousses d’ail
½ citron pour le jus
½ à 1 cuillère à thé de sauce sriracha
Sel et poivre

Dans un bol, mélanger le poulet haché, la chapelure, la poudre d’oignon, le piment, les épices à l’italienne et le bouillon de poulet. Poivrer et ajouter une pincée de sel. Façonner la viande en une douzaine de boulettes. Réserver.

Couper les extrémités des courgettes et les couper en julienne à l’aide d’une mandoline, un coupe-spirale ou un économe à julienne.

Dans une poêle, faire fondre 2 cuillères à soupe de beurre. Quand le beurre commence à brunir, ajouter les boulettes et cuire pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que la viande soit cuite. Quand les boulettes sont cuites, les retirer de la poêle et les réserver au chaud.

Dans la même poêle, ajouter le restant de beurre et les gousses d’ail. Faire revenir pendant 2 à 3 minutes. Ajouter le jus de citron et la sauce sriracha. Déposer les juliennes de courgettes et poursuivre la cuisson pendant 3 à 5 minutes ou selon la texture désirée pour les courgettes.

Remettre les boulettes dans la poêle. Servir avec des tranches de citron et déguster avec plaisir.

*Vous pourriez prendre de la dinde hachée ou faire un mélange de viandes hachées.
**J’ai utilisé du piment d’Alep qui est un piment doux comme le piment d’Espelette. Libre à vous d’utiliser un piment plus fort.
***J’ai servi mon plat avec des pâtes, mais il est possible de doubler la quantité de courgettes et de servir sans autre accompagnement.

Et vous, est-ce que vous avez un exemple de boulettes festives? Et aussi, bonne année!

Extérieur, fait…

Et oui, alors que l’automne est bien entamé, nous venons de terminer les préambules de l’aménagement extérieur. Pour la suite, nous attendrons le printemps pour ajouter des plantes et remettre à niveau les dalles qui bougeront certainement pendant l’hiver. Nous avons également assemblé le barbecue! Il y a un moment qu’il patientait dans le garage, mais nous attendions que la pelouse soit semée, ait également poussé et que les dalles soient installées. Bref, nous l’avons inauguré ce samedi pour le plus grand plaisir de nos papilles. Je crois que j’aurais des tonnes de dossiers barbecues à redécouvrir pour enfin essayer certaines recettes.

En attendant, je vous propose une recette de brochettes de porc qui aurait pu être cuite sur le barbecue. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 14, numéro 15.

Brochettes de porc frotté aux épices
Brochettes de porc frotté aux épices
Pour 3 personnes

½ cuillère à thé de poudre d’ail
½ cuillère à thé de flocons de piment broyé
½ cuillère à thé d’origan séché
¼ de cuillère à thé de cumin moulu*
¼ de cuillère à thé de sel de céleri**
¼ de cuillère à thé de thym séché
¼ de cuillère à thé de sel
300 g de longe de porc ou de filet de porc
1 cuillère à soupe d’huile d’olive

Dans un grand bol, mélanger la poudre d’ail, les flocons de piment, l’origan, le cumin, le sel de céleri, le thym et le sel.

Couper la longe de porc en cubes de taille similaire. Déposer les cubes de viandes dans le mélange d’épices. Laisser macérer pendant 15 minutes ou couvrir et réfrigérer pendant toute une nuit.

Rincer sous l’eau froide les piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Verser la moitié de l’huile d’olive sur la viande et mélanger avant de les enfiler sur les piques à brochettes.

Dans une poêle, verser le restant d’huile et la chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, déposer les brochettes de porc et cuire environ 4 à 5 minutes de chaque côté. Servir et déguster avec plaisir.

*Si vous n’aimez pas trop le cumin, il est possible de le remplacer par de la coriandre moulue.
**Si votre armoire à épices ne contient pas de sel de céleri, remplacez-le par un sel aux herbes.

Et vous, est-ce que votre barbecue est encore en activité?

Plus tellement de saison

Avec les plats du 31 juillet, j’ai mis quelques recettes en attente. En parcourant mes photos, je suis tombée sur une recette que j’avais bien aimé. Je sais que si je ne la publie pas maintenant, je ne risque pas de le faire plus tard. Par contre, j’ai hésité car elle contient du melon (cantaloup) et que ce n’est plus vraiment la saison.

Je vous propose donc une recette de poulet épicé au cantaloup et au chorizo. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 16, numéro 6.

Poulet épicé au cantaloup et au chorizo
Poulet épicé au cantaloup et au chorizo
Pour 3 personnes

¼ de cantaloup ou de melon charentais*
2 cuillères à soupe de jus de citron
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
½ cuillère à thé de paprika doux
300 g d’escalopes de poulet
½ cuillère à thé de flocons de piment
½ cuillère à thé de graines de fenouil ou de coriandre,
  concassées
30 g de chorizo
Sel et poivre

Couper le cantaloup en quartier puis en cubes. Déposer le cantaloup dans un bol, ajouter le jus de citron, 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et le paprika. Réserver.

Couper le chorizo en cubes.

Assaisonner les escalopes de poulet avec les flocons de piment et les graines de fenouil (ou de coriandre). Saler et poivrer.

Verser l’huile restante dans une poêle et chauffer. Quand le corps gras est chaud, cuire les escalopes environ 2 à 3 minutes de chaque côté. Quand la viande est cuite, la retirer de la poêle et y cuire le chorizo.

Servir les escalopes de poulet parsemer de chorizo et accompagner de cantaloup assaisonné. Déguster avec plaisir.

*Une recette idéale pour utiliser un restant de cantaloup ou de melon.

Bonne journée!