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Les détails, tout est dans les détails!

Il y a quelques jours, je vous ai parlé que d’une bolognaise que j’ai préparé pour faire des lasagnes dans le cadre d’une activité dans mon village. On se dit qu’une recette est une recette et pourtant, ce n’est pas le cas. Nous avons préparé la bolognaise séparément et l’idée était d’avoir quelque chose d’uniforme pour que les lasagnes se ressemblent toutes à la fin. J’avais une liste d’ingrédients et c’est tout. En discutant avec la personne qui m’a transmis la recette, j’ai quand même demandé comment elle coupait les carottes et les champignons. J’ai compris qu’elle les coupait finement, mais pas comme je l’avais imaginé. J’ai tendance à couper très finement mes légumes, voire en brunoise. Donc, c’est souvent beaucoup plus petits que ce qu’on attend. J’ai décidé de faire un peu plus grossier qu’à mon habitude et ainsi gagner un peu de temps. J’ai coupé le tout et j’ai fait mes recettes. Sauf qu’après coup, j’ai appris qu’elle tranchait simplement les champignons et qu’elle coupait en brunoise les carottes pour les faire disparaître dans la sauce. Résultat, la bolognaise n’était pas aussi uniforme que je l’avais espéré. Et je ne parle pas des ingrédients qui manquaient dans la liste de départ : « Je mets aussi de la pâte de tomates et un peu de bouillon de boeuf ». Ce n’était pas indiqué… Vous voyez deux personnes peuvent lire la même recette (ou liste d’ingrédients dans ce cas) et arriver à deux résultats différents, mais heureusement similaire!

Je vous propose donc la recette de sauce bolognaise au vin rouge comme je l’ai fait la première fois. Ensuite, si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter ¼ de tasse ou 60 g de bouillon de boeuf ainsi que 5 cuillères à soupe ou 75 g de pâte de tomates dans la recette.

Bolognaise au vin rouge
Bolognaise au vin rouge
Pour 4 personnes

400 g de boeuf hachée
75 g de lardons ou de bacon
½ barquette ou 125 g de champignons de Paris
1 boîte d’environ 540 ml ou 400 g de tomates en dés
  ou concassées
1 carotte
2 gousses d’ail
1 oignon
¾ de tasse ou 187 g de vin rouge (Pinot, Syrah, Merlot, etc.)
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre

Couper en petits dés, les champignons* et la carotte. Hacher l’oignon et l’ail.

Dans une casserole, chauffer l’huile d’olive. Quand le corps gras est bien chaud, faire revenir les lardons. Quand les lardons sont dorés, les retirer de la casserole et les réserver sur une assiette.

Ajouter les champignons, la carotte et l’oignon. Cuire pendant 10 minutes en brassant régulièrement. Saler et poivrer. Ajouter la viande et la faire griller. Incorporer l’ail et poursuivre la cuisson pendant 1 minute.

Déglacer avec le vin rouge. Remettre les lardons dans la casserole et laisser réduire de moitié. Ajouter les tomates en dés et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter pendant 30 à 40 minutes ou jusqu’à ce que la consistance de la sauce vous plaise. Saler et poivrer au besoin.

Servir sur des pâtes et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez aussi trancher les champignons si vous préférez. Il est également possible de rajouter une branche de céleri dans la recette.

Et vous, utilisez-vous autant de vin dans votre bolognaise?

Morilles et asperges…

J’ai une amie qui a profité du printemps pour faire la cueillette de morilles et d’asperges. Je ne me balade pas peu en forêt pour trouver des morilles, mais pour les asperges, elle m’avait indiqué un endroit. Pas très longtemps après cette conversation, je suis passée près de ce lieu. Malheureusement, j’étais pressée et je n’ai pas pu m’attarder autant que je l’aurais aimé. Par contre, j’ai croisé un orvet! J’ai cru que c’était un couleuvre sur le moment, mais dans les deux cas, ce ne sont pas trop des animaux que j’aime voir. Je suis vite repartie!

Comme ma cueillette n’a pas été fructueuse et que cette amie m’a régulièrement parlée de morilles, je n’ai pas pu m’empêcher d’en cuisiner. J’ai fait des vol-au-vent au poulet et aux morilles. Pour cette recette, je me suis basée sur celle de Cuisine futée, parents pressés.

Vol-au-vent au poulet et aux morilles
Vol-au-vent au poulet et aux morilles
Pour 3 personnes

⅓ de tasse ou 13 g de morilles séchées
1 tasses ou 250 g de bouillon de poulet
300 g de poitrines ou de hauts de cuisses de poulet
  désossées
¼ tasse ou 62 g de vin blanc
¼ tasse ou 62 g de lait
2 cuillères à soupe ou 15 g de farine
1 pincée de piment de Cayenne
3 vol-au-vent
1 cuillère à soupe d’huile végétale
Sel et poivre

Déposer les morilles dans un verre et verser le bouillon dessus. Déposer un objet plus lourd (par exemple, un autre verre) sur les morilles pour les maintenir submergées. Laisser tremper les morilles pendant un minimum de 30 minutes.

Déposer sur un contenant une passoire. Couvrir la passoire d’une étamine (coton à fromage) ou d’un mouchoir en tissu. Filtrer le mélange de bouillon et de morilles pour retirer le sable. Réserver le bouillon qui a servi à réhydrater les morilles. Couper les morilles en quatre et les rincer sous un filet d’eau froide pour retirer le sable qui est à l’intérieur du champignon. Réserver les morilles dans un petit bol.

Découper le poulet en dés.

Préchauffer le four à 180°C (350°F)

Dans une poêle ou une grande casserole, chauffer l’huile. Quand le corps gras est bien chaud, déposer le poulet et le faire cuire pendant 10 minutes. Saler et poivrer la viande. Ajouter les morilles et poursuivre la cuisson pendant 1 minutes. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire presque à sec.

Déposer les vol-au-vent sur une plaque de cuisson et les enfourner pendant 10 minutes.

Ajouter le bouillon et porter à ébullition. Pendant ce temps délayer la farine dans le lait. Quand le bouillon est à ébullition, ajouter le mélange de lait. Réduire le feu et laisser mijoter à feu doux pendant 10 minutes.

Déposer un vol-au-vent dans chaque assiette et garnir de la préparation au poulet et aux morilles. Servir et déguster avec plaisir.

Et vous, êtes-vous partie à la chasse aux morilles ou aux asperges?

Des projets pour l’été?

La fin de l’année scolaire approche à grand pas. Certains ont déjà des projets pour l’été et d’autres diront qu’il est encore trop tôt. Dans mon cas, nous avons déjà des vacances planifiées et de plus, l’association de parents à laquelle j’appartiens vient de publier son programme d’activité pour cette période. Alors il est un peu difficile de ne pas y réfléchir.

Dans un esprit estival, je vous propose une petite improvisation d’émincé de poulet au citron et au piment d’Espelette.

Émincé de poulet au citron et au piment d'Espelette
Émincé de poulet au citron et au piment d’Espelette
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet ou de sot-l’y-laisses*
1 cuillère à soupe d’huile végétale
1 poireau
½ de cuillère à thé de piment d’Espelette ou d’Alep
⅓ de tasse ou g de vin blanc
⅓ de tasse ou g de bouillon de légumes ou de poulet
⅓ de tasse ou g de crème à cuisson ou entière
Zeste de 1 citron
½ citron pour le jus
Sel et poivre

Couper les poitrines de poulet en dés. Ciseler le poireau.

Dans une poêle, verser l’huile et la faire chauffer. Quand le corps gras est chaud, ajouter le poulet et le faire dorer. Quand le poulet est bien coloré, ajouter le poireau et poursuivre la cuisson jusqu’à ce qu’il soit tendre. Saler, poivre et ajouter le piment d’Espelette. Déglacer la poêle avec le vin et laisser réduire de moitié.

Ajouter le bouillon de poulet et la crème. Laisser mijoter pendant 5 minutes. Ajouter le zeste de citron puis le jus en mélangeant. Poursuivre la cuisson le temps que la crème épaississe. Saler et poivrer au besoin. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez également utiliser des hauts de cuisses de poulet. Je trouve de plus en plus souvent des sot-l’y-laisses de poulet à l’épicerie : j’aime bien la texture tendre et en prime, ils sont moins cher que des bancs de volaille.

Et vous, avez-vous défini des projets pour cet été?

Pourquoi pas des sandwichs?

Les asperges blanches sont de retour et chaque année, c’est la même chose : Mini-nous se lamante et refuse net d’en manger. Il y a des jours où ces débats se passent bien et d’autre où la patience n’est pas au rendez-vous. Dernièrement, ça ne se passe pas très bien et ils reviennent un peu trop régulièrement à mon goût. Dans ces moments, je me dis que j’aimerais proposer des sandwichs et des crudités toute la semaine. Mini-nous ne serait pas plus satisfait, mais je passerais moins de temps à me prendre la tête avec les repas.

En attendant que je planifie cette semaine de sandwich qui ne viendra probablement jamais, je vous propose une recette de poutine au porc braisé. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 21, numéro 2.

Poutine de porc braisé au vin rouge
Poutine de porc braisé au vin rouge
Pour 6 personnes

Porc braisé
1 kg d’épaule de porc désossée
¼ de tasse ou 55 g de beurre
1 oignon
1 gousse d’ail
1 branche de céleri
1 carotte
1 tasse ou 250 g de vin rouge
3 tasses ou 750 g de bouillon de boeuf
1 cuillère à soupe de pâte de tomate
2 cuillères à soupe de farine

Poutine*
1,8 kg de pommes de terre
⅓ de tasse ou 70 g d’huile végétale
200 g de fromage en grains ou un mélange de mozzarella
  fraîche et de cheddar
1 tasse ou 150 g de petits pois surgelés

Sel et poivre

Porc braisé
Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Éplucher l’oignon, l’ail et la carotte. Hacher l’oignon et l’ail. Couper en dés la carotte et le céleri.

Dans une casserole allant au four, faire fondre la moitié du beurre. Quand le corps gras est bien chaud, dorer la viande sur toutes les faces. Saler et poivrer. Sortir la viande et la réserver sur une assiette. Dans la même casserole, ajouter les légumes et les attendrir. Déglacer avec le vin. Ajouter 2 tasses ou 500 g de bouillon de boeuf et la pâte de tomate. Remettre la viande dans la casserole, couvrir et enfourner. Cuire pendant 3 heures en retournant la viande à 1 ou 2 reprises pendant la cuisson. Retirer du four et réserver la viande sur une assiette.

Dans une petite casserole, faire fondre le restant de beurre. Ajouter la farine et poursuivre la cuisson pendant 2 à 3 minutes en brassant constamment ou jusqu’à ce que le mélange soit bien doré. Verser ce mélange dans la grande casserole qui a servi à cuire la viande et cuire pendant 2 minutes. Ajouter le restant de bouillon et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce ait épaissie.

Poutine
Entre-temps, augmenter la température du four à 230°C (450°F).

Sur un plan de travail, couper les pommes de terre en grosse frites d’environ 2 cm (¾ de pouce) d’épaisseur. Déposer les pommes de terre dans un grand bol d’eau froide et les laisser tremper pendant au moins 5 minutes. Rincer, égoutter et bien éponger les pommes de terre. Répartir les pommes de terre sur deux plaques de cuisson recouvertes de papier parchemin. Enrober les pommes de terre d’huile.

Enfourner et cuire pendant 25 minutes. Retirer les plaques du four et remuer les pommes de terre. Remettre les plaques au four en interchangeant leur position. Poursuivre la cuisson pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les frites soient bien dorées. Saler et poivrer.

Porter de l’eau à ébullition et cuire les petits pois pendant 3 à 4 minutes. Égoutter et réserver.

Répartir les pommes de terre sur des assiettes individuelles ou sur un grand plat de service. Déposer la viande au centre. Garnir de fromage et verser la sauce. Répartir les petits pois. Servir et déguster avec plaisir.

*Ici, j’ai préparé la moitié des ingrédients pour la poutine et j’ai utilisé le restant de viande pour un autre repas.

Et vous, est-ce que les légumes font débat?

Où en êtes-vous?

Dernièrement, il a été décidé que nous recevions pour le réveillon. Aussitôt dit, j’ai commencé à réfléchir au menu. Mon chéri m’a fait la remarque que nous avions le temps et que décembre n’était toujours pas commencé. Ce n’est pas faux, surtout que je n’ai pas encore assemblé le calendrier de l’Avent de Mini-nous et que nous n’avons pas choisi quel sapin nous allons faire la fin de semaine prochaine…

En attendant, je vous propose une recette facile à préparer : un coq au vin blanc. J’ai pris cette recette dans le livre Réconfort sans effort de Geneviève O’Gleman.

Coq au vin blanc
Coq au vin blanc
Pour 4 personnes

3 carottes
1 oignon
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
¼ tasse ou 35 g de farine
12 à 15 pommes de terre grelots
½ tasse ou 90 g de pancetta en dés ou de lardons
½ cuillère à thé de sel
1 tasse ou 250 g de vin blanc
4 cuisses ou 8 pilons de poulet avec la peau
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
2 branches de thym ou 1 cuillère à thé d’un mélange
  d’herbes séchés*

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Éplucher et couper en tronçons les carottes. Couper en cubes l’oignon.

Dans un bol, délayer la farine dans le bouillon.

Dans un plat de cuisson allant au four, déposer les carottes, l’oignon, les pommes de terre grelots et la pancetta. Saupoudrer avec le sel et ajouter la branche de thym. Verser le bouillon et le vin, puis mélanger.

Déposer les morceaux de poulet sur les légumes. Badigeonner le poulet avec l’huile d’olive.

Enfourner et cuire pendant 60 à 75 minutes ou jusqu’à ce que la peau du poulet soit dorée et qu’un couteau s’insère facilement dans les pommes de terre. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous n’êtes pas obligé d’ajouter le thym ou des herbes séchées.

Et vous, faites-vous partie des gens qui pensent déjà à Noël ou est-ce encore trop tôt pour en parler?