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Pourquoi pas des sandwichs?

Les asperges blanches sont de retour et chaque année, c’est la même chose : Mini-nous se lamante et refuse net d’en manger. Il y a des jours où ces débats se passent bien et d’autre où la patience n’est pas au rendez-vous. Dernièrement, ça ne se passe pas très bien et ils reviennent un peu trop régulièrement à mon goût. Dans ces moments, je me dis que j’aimerais proposer des sandwichs et des crudités toute la semaine. Mini-nous ne serait pas plus satisfait, mais je passerais moins de temps à me prendre la tête avec les repas.

En attendant que je planifie cette semaine de sandwich qui ne viendra probablement jamais, je vous propose une recette de poutine au porc braisé. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 21, numéro 2.

Poutine de porc braisé au vin rouge
Poutine de porc braisé au vin rouge
Pour 6 personnes

Porc braisé
1 kg d’épaule de porc désossée
¼ de tasse ou 55 g de beurre
1 oignon
1 gousse d’ail
1 branche de céleri
1 carotte
1 tasse ou 250 g de vin rouge
3 tasses ou 750 g de bouillon de boeuf
1 cuillère à soupe de pâte de tomate
2 cuillères à soupe de farine

Poutine*
1,8 kg de pommes de terre
⅓ de tasse ou 70 g d’huile végétale
200 g de fromage en grains ou un mélange de mozzarella
  fraîche et de cheddar
1 tasse ou 150 g de petits pois surgelés

Sel et poivre

Porc braisé
Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Éplucher l’oignon, l’ail et la carotte. Hacher l’oignon et l’ail. Couper en dés la carotte et le céleri.

Dans une casserole allant au four, faire fondre la moitié du beurre. Quand le corps gras est bien chaud, dorer la viande sur toutes les faces. Saler et poivrer. Sortir la viande et la réserver sur une assiette. Dans la même casserole, ajouter les légumes et les attendrir. Déglacer avec le vin. Ajouter 2 tasses ou 500 g de bouillon de boeuf et la pâte de tomate. Remettre la viande dans la casserole, couvrir et enfourner. Cuire pendant 3 heures en retournant la viande à 1 ou 2 reprises pendant la cuisson. Retirer du four et réserver la viande sur une assiette.

Dans une petite casserole, faire fondre le restant de beurre. Ajouter la farine et poursuivre la cuisson pendant 2 à 3 minutes en brassant constamment ou jusqu’à ce que le mélange soit bien doré. Verser ce mélange dans la grande casserole qui a servi à cuire la viande et cuire pendant 2 minutes. Ajouter le restant de bouillon et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce ait épaissie.

Poutine
Entre-temps, augmenter la température du four à 230°C (450°F).

Sur un plan de travail, couper les pommes de terre en grosse frites d’environ 2 cm (¾ de pouce) d’épaisseur. Déposer les pommes de terre dans un grand bol d’eau froide et les laisser tremper pendant au moins 5 minutes. Rincer, égoutter et bien éponger les pommes de terre. Répartir les pommes de terre sur deux plaques de cuisson recouvertes de papier parchemin. Enrober les pommes de terre d’huile.

Enfourner et cuire pendant 25 minutes. Retirer les plaques du four et remuer les pommes de terre. Remettre les plaques au four en interchangeant leur position. Poursuivre la cuisson pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les frites soient bien dorées. Saler et poivrer.

Porter de l’eau à ébullition et cuire les petits pois pendant 3 à 4 minutes. Égoutter et réserver.

Répartir les pommes de terre sur des assiettes individuelles ou sur un grand plat de service. Déposer la viande au centre. Garnir de fromage et verser la sauce. Répartir les petits pois. Servir et déguster avec plaisir.

*Ici, j’ai préparé la moitié des ingrédients pour la poutine et j’ai utilisé le restant de viande pour un autre repas.

Et vous, est-ce que les légumes font débat?

Premier bal de Carnaval

Depuis que je suis en Suisse, je ne me suis jamais intéressée au festivité de Carnaval. Je me suis retrouvée au moins une fois à assister à un cortège, car j’étais sortie à ce moment, mais c’est tout. Cette année par contre, j’ai pris part aux festivités. Le comité auquel je participe devait tenir un bar et j’étais donc présente pour la première fois à un bal de Carnaval. Je vous l’avoue, de moi-même, je ne serais pas restée jusqu’à la fin de la soirée, mais c’est intéressant de voir l’ambiance se transformer au fil des heures.

Dans un contexte qui n’a rien à voir, je vous propose des boulettes de poulet au curry et aux amandes. J’ai pris cette recette dans le carnet « Boulettes » de Trois fois par jour.

Boulettes de poulet au curry et aux amandes
Boulettes de poulet au curry et aux amandes
Pour 4 à 5 personnes

½ tasse ou 100 g d’amandes hachées
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 oignon
1 gousse d’ail
400 g de poulet haché
1 oeuf
½ tasse ou 70 g de chapelure
1 cuillère à soupe de gingembre frais haché
2 cuillères à soupe de miel
1 cuillère à soupe de vinaigre de xérès ou de vin
1 cuillère à soupe de persil frais
2 cuillères à thé de curry
½ cuillère à thé de thym séché
Sel et poivre

Dans une poêle, verser les amandes et les faire griller pendant 5 minutes en mélangeant régulièrement. Verser dans une assiette et laisser tiédir.

Hacher l’oignon et l’ail. Dans la poêle qui a servi à griller les amandes, verser l’huile et la faire chauffer. Quand le corps gras est assez chaud, faire dorer l’oignon pendant 10 minutes. Ajouter l’ail et poursuivre la cuisson pendant quelques minutes supplémentaire. Retirer de la poêle et laisser tiédir.

Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson.

Dans un bol, mélanger le poulet haché, l’oeuf, la chapelure, le gingembre, le miel, le vinaigre, le persil, le curry et le thym. Ajouter les amandes et l’oignon cuit. Saler et poivrer. Diviser la préparation en dix et façonner chaque portion en boulette. Déposer les boulettes sur la plaque préparée.

Enfourner et cuire pendant 30 minutes. Si désiré, retourner à 1 ou 2 reprises les boulettes pendant la cuisson. Servir et déguster avec plaisir.

Et vous, êtes-vous des fidèles de Carnaval?

Composer un numéro d’urgence…

Cette semaine, j’ai vécu une expérience à laquelle je n’avais jamais réfléchi. J’ai dû composer un numéro d’urgence. Je dis bien un numéro d’urgence, car en Suisse, il y en a plusieurs contrairement au « 911 » du Canada et des États-Unis. Non, je ne l’ai pas composé à tord et surtout, au final, nous avons eu beaucoup de chance dans cette malheureuse situation. Depuis, j’ai beau y penser, je me demande combien de personnes sont amenées à composer un numéro d’urgence dans leur vie. Je ne pense pas que mes parents l’aient déjà fait. D’un autre côté, je ne souhaite à personne de devoir le faire, car ça signifie qu’il y a eu quelque chose de grave.

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de tofu à l’orange. J’ai pris cette recette dans le livre Les recettes réconfort de Jean-Philippe. Au Québec, le livre s’appelle Réconfort végane.

Tofu à l'orange de Jean-Philippe
Tofu à l’orange de Jean-Philippe
Pour 2 personnes

Tofu
1½ cuillère à soupe ou 15 g de fécule de maïs ou de maïzena
½ cuillère à thé de sel
200 g de tofu ferme
1½ cuillère à soupe d’huile végétale

Sauce à l’orange
1½ cuillère à soupe d’huile végétale
2 oignons nouveaux ou oignons verts hachés (facultatif)*
1 gousse d’ail, haché
½ cuillère à soupe de gingembre frais haché
½ tasse ou 125 g de jus d’orange
2 cuillères à soupe de sirop d’érable
1 cuillère à soupe de sauce soja
½ cuillère à thé de sauce sriracha
½ cuillère à soupe de vinaigre de riz
¼ de cuillère à thé de sel
Poivre au goût
½ cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillère à soupe d’eau

Tofu
Couper le tofu en dés.

Dans un bol, mélanger la fécule de maïs et le sel. Ajouter le tofu et mélanger délicatement pour bien enrober les dés de fécule.

Dans une poêle, verser l’huile et faire chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, ajouter le tofu et le faire griller pendant 10 minutes. Retirer les dés de tofu de la poêle et les réserver.

Sauce à l’orange
Dans la même poêle, chauffer l’huile végétale. Ajouter les oignons et faire revenir pendant 3 à 5 minutes. Ajouter l’ail et le gingembre, puis poursuivre la cuisson pendant 2 minutes. Ajouter le jus d’orange, le sirop d’érable, la sauce soja, la sauce sriracha, le vinaigre de riz et le sel. Poivrer au goût et porter à ébullition. Laisser mijoter pendant 3 à 4 minutes.

Délayer la fécule de maïs dans l’eau, puis l’ajouter dans la sauce. Porter à ébullition pour épaissir la sauce et ajouter le tofu. Mélanger et servir. Déguster avec plaisir.

*Au moment de faire revenir les oignons nouveaux, vous pourriez également faire revenir un poivron coupé en dés, un julienne de carottes, de morceaux de courgette, etc. Dans ce cas, pensez à faire revenir les légumes pendant 5 minutes.

Et vous, avez-vous déjà réfléchi au fait de composer un numéro d’urgence?

Petit cadeau simple

Aujourd’hui, je vous propose la recette la plus simple que j’ai glissé dans mes paniers gourmands… je crois même de tous les paniers gourmands que j’ai réalisés au cours des dernières années. Ma motivation était simple : pouvoir faire rapidement des recettes avec Petit-coeur qui ne fait pas toujours de très longues siestes. Je crois aussi que c’est une recette idéale pour faire un petit cadeau d’hôte si vous avez tous les ingrédients sous la main.

Je vous présente donc une recette de dukka. Il s’agit d’un assaisonnement que l’on déguste avec de l’huile d’olive et du pain. J’ai pris cette recette dans le livre de Ricardo, Parce qu’on a tous de la visite.

Dukka
Dukka
Pour 6 personnes

⅔ de tasse ou 105 g d’amandes entières émondées
2 cuillères à soupe de graines de sésame
4 cuillères à thé d’assaisonnement au chili
2 cuillères à thé de curcuma
1 cuillère à thé de poudre d’oignon
1 cuillère à thé de sel de céleri
1 cuillère à thé de cumin moulu
1 cuillère à thé de coriandre moulue
Sel, au goût
Piment de Cayenne, au goût

Huile d’olive pour servir
Cubes de pain pour accompagner

Dans un petit robot culinaire muni d’une lame en « s », hacher en petits morceaux les amandes. Verser dans un bol et ajouter, les graines de sésame, l’assaisonnement au chili, le curcuma, la poudre d’oignon, le sel de céleri, le cumin, la coriandre moulue, le sel et le piment de Cayenne. Bien mélanger et verser dans un bol de service.

Verser l’huile d’olive dans un autre bol. Servir avec des cubes de pain que l’on imbibe d’huile, puis que l’on imprègne de dukka*. Déguster avec plaisir.

*S’il vous reste de la dukka, vous pouvez l’utiliser pour assaisonner un poisson, une quiche, etc.

Et vous, connaissiez-vous la dukka? Dans ma belle-famille, c’était plutôt méconnu.

Où en êtes-vous?

Dernièrement, il a été décidé que nous recevions pour le réveillon. Aussitôt dit, j’ai commencé à réfléchir au menu. Mon chéri m’a fait la remarque que nous avions le temps et que décembre n’était toujours pas commencé. Ce n’est pas faux, surtout que je n’ai pas encore assemblé le calendrier de l’Avent de Mini-nous et que nous n’avons pas choisi quel sapin nous allons faire la fin de semaine prochaine…

En attendant, je vous propose une recette facile à préparer : un coq au vin blanc. J’ai pris cette recette dans le livre Réconfort sans effort de Geneviève O’Gleman.

Coq au vin blanc
Coq au vin blanc
Pour 4 personnes

3 carottes
1 oignon
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
¼ tasse ou 35 g de farine
12 à 15 pommes de terre grelots
½ tasse ou 90 g de pancetta en dés ou de lardons
½ cuillère à thé de sel
1 tasse ou 250 g de vin blanc
4 cuisses ou 8 pilons de poulet avec la peau
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
2 branches de thym ou 1 cuillère à thé d’un mélange
  d’herbes séchés*

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Éplucher et couper en tronçons les carottes. Couper en cubes l’oignon.

Dans un bol, délayer la farine dans le bouillon.

Dans un plat de cuisson allant au four, déposer les carottes, l’oignon, les pommes de terre grelots et la pancetta. Saupoudrer avec le sel et ajouter la branche de thym. Verser le bouillon et le vin, puis mélanger.

Déposer les morceaux de poulet sur les légumes. Badigeonner le poulet avec l’huile d’olive.

Enfourner et cuire pendant 60 à 75 minutes ou jusqu’à ce que la peau du poulet soit dorée et qu’un couteau s’insère facilement dans les pommes de terre. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous n’êtes pas obligé d’ajouter le thym ou des herbes séchées.

Et vous, faites-vous partie des gens qui pensent déjà à Noël ou est-ce encore trop tôt pour en parler?