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Le retour du somnambulisme?

Il y a quelques nuits, je me suis réveillée dans le lit de Petit-coeur totalement désorientée. Au matin, j’ai cogité un moment pour essayer de me souvenir comment je m’étais retrouvée dans son lit, mais aucune explication ne me venait à l’esprit. Ai-je recommencé à faire du somnambulisme, alors que je n’en ai pas fait depuis l’enfance? La réponse est finalement non. Hier soir, j’ai compris ce qui s’était passé quand Petit-coeur a appelé pendant la nuit. Il faut savoir que je dors assez mal depuis quelques temps, donc quand Petit-coeur a appelé après un cauchemar et a réclamé un câlin, je me suis couchée dans son lit pour le faire et je me suis endormie!

Dans un tout autre registre, je vous propose une recette de spaghetti aux boulettes de porc et aux champignons. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 23, numéro 1.

Spaghetti aux boulettes de porc et aux champignons
Spaghetti aux boulettes de porc et aux champignons
Pour 4 à 5 personnes

Boulettes
10 biscuits soda ou de craquelins salé, émiettés
1 oeuf
¼ de tasse ou 62 g de lait
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
½ cuillère à thé de graines de fenouil ou de coriandre moulues
½ cuillère à thé de sel
¼ de cuillère à thé de flocons de piment
1 gousse d’ail, hachée
450 g de porc haché

Sauce
1 paquet de bolets séchés d’environ 14 g
¼ de tasse ou 55 g de beurre
450 g de champignons blancs
170 g de pleurotes du panicaut*
2 échalotes
2 gousses d’ail, hachées
2 cuillères à soupe de pâte de tomates
½ tasse ou 125 g de vin rouge
2 tasses ou 500 g de bouillon de boeuf
320 g de spaghetti ou de pâtes longues
Fromage bleu ou de cheddar (facultatif)
2 cuillères à soupe de ciboulette ciselée
Poivre

Boulettes
Dans un grand bol, mélanger les biscuits soda émietté, l’oeuf, le lait, la moutarde, les graines de fenouil, le sel, les flocons de piment et la gousse d’ail hachée. Laisser reposer 5 minutes. Ajouter la viande, poivrer et mélanger. Prélever environ 2 cuillères à thé du mélange et façonner en boulettes. Réserver.

Sauce
Trancher les champignons frais. Hacher les échalotes.

Dans un bol, rincer rapidement les bolets pour retirer le sable. Égoutter les bolets et les hacher grossièrement.

Dans une grande poêle, faire fondre la moitié du beurre et y faire dorer les boulettes. Réserver les boulettes sur une assiette.

Dans la même poêle, ajouter le restant de beurre, les champignons blanc et les pleurotes. Cuire jusqu’à ce que les champignons soient dorés. Ajouter les échalotes et l’ail. Poursuivre la cuisson pendant 2 minutes.

Ajouter la pâte de tomates et le vin rouge, puis porter à ébullition. Laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf, les bolets et les boulettes. Porter à ébullition et laisser mijoter pendant 15 minutes ou jusqu’à ce que la sauce ait réduit de moitié.

Entre temps, porter à ébullition une casserole d’eau. Quand l’eau bout, saler et y cuire les pâtes selon les indications du fabricant. Prélever environ ½ tasse ou 125 g d’eau de cuisson des pâtes et réserver. Égoutter les pâtes et les ajouter à la sauce. Saler et poivrer au besoin. Ajouter de l’eau de cuisson des pâtes pour détendre la sauce si nécessaire.

Servir les pâtes. Si désiré, garnir de fromage bleu émietté ou de cheddar en copeaux et de ciboulette. Déguster avec plaisir.

*Si vous ne trouvez pas de pleurotes du panicaut, vous pouvez les remplacer par des champignons blancs.

Et vous, est-ce qu’il vous arrive de vous réveiller désorienté?

Belles idées, l’exécution à revoir…

Cette année pour Pâques, j’ai proposé de recevoir. Évidemment, j’ai choisi de réaliser des recettes que je n’avais jamais exécutées. Mon plus gros problème a été de coordonner ces recettes : j’avais besoins d’un four pour garder au chaud, un autre pour cuire la viande et un troisième aurait été agréable pour griller mes légumes. Au final, c’est ces derniers qui ont finis dans l’eau plutôt qu’au four. D’un autre côté, j’aurais eu de la peine avec toutes les plaques de cuisson pour servir. Au final, mon problème a été le service. Je n’ai pas été assez rapide, donc certains éléments n’étaient pas assez chaud à mon goût. Heureusement, c’était bon et j’ai fait de belles découvertes.

Pour une recette qui reste chaude, je vous propose une épaule de porc effilochée aux épices à la mijoteuse. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 23, numéro 1.

Épaule de porc effilochée aux épices à la mijoteuse
Épaule de porc effilochée aux épices à la mijoteuse
Pour 8 personnes

1 kg d’épaule de porc désossée
1 cuillère à soupe de beurre
1 oignon
2 gousses d’ail
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
½ tasse ou 125 g de bouillon de boeuf
1 cuillère à soupe de farine grillée*
1 cuillère à soupe de ketchup
¼ de cuillère à thé de cannelle moulue
2 pincées de muscade moulue
2 pincées de clou de girofle moulu
Sel et poivre

Émincer l’oignon et hacher l’ail.

Dans une poêle, chauffer le beurre. Quand le corps gras est bien chaud, déposer la viande et la dorer sur tous les côtés. Saler et poivrer. Placer la viande dans la mijoteuse.

Dans la même poêle, ajouter l’oignon et l’ail. Cuire jusqu’à ce qu’ils commencent à dorer. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf, la farine grillée, le ketchup, la cannelle, la muscade et le clou de girofle. Saler et poivrer. Porter à ébullition. Retirer du feu et verser sur la viande dans la mijoteuse.

Couvrir la mijoteuse et cuire à haute température (high) pendant 6 heures.

Si désiré, dégraisser le bouillon. Effilocher la viande et la mélanger au bouillon. Saler et poivrer au besoin. Servir et déguster avec plaisir.

*Pour réaliser de la farine grillée, il suffit de la faire revenir dans une poêle jusqu’à ce qu’elle commence à dorer.

Et vous, comment s’est déroulé votre repas de Pâques?

Une impression de déjà lu…

J’ai quelques livres qui attendent d’être lu. Certains ont atterris un peu par hasard et ne correspondent pas à mon genre préféré. Cependant, je suis curieuse et je lis un peu de tout, il faut juste que j’ai un état d’esprit qui corresponde. Récemment, j’ai pris un livre dans cette pile. Je n’ai aucun souvenir de l’histoire, mais il y a des éléments sur le personnage qui me laisse une impression de déjà vu. Plus j’avance dans l’histoire, plus cette impression et forte. Ça m’a troublée un bon moment, car habituellement, j’ai un peu plus de réminiscence quand je relis un livre. À la fin de livre, je peux vous affirmer que je l’avais déjà lu. Il me reste à comprendre pourquoi il était avec mes livres à lire…

Dans un contexte qui n’a rien à voir, je vous propose une recette de feuilletés à la saucisse et à la moutarde. Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 23, numéro 2.

Feuilletés à la saucisse et à la moutarde
Feuilletés à la saucisse et à la moutarde
Pour 36 bouchées

Feuilletés
1 oignon
2 cuillères à soupe de beurre
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
450 g de chair à saucisse de porc (nature, de Toulouse, etc.)
2 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
1 cuillère à soupe de feuilles de sauge fraîche ciselées
1 cuillère à thé de feuilles de romarin ciselées
1 cuillère à thé de graines de fenouil ou de coriandre moulues
½ cuillère à thé de sel
Poivre
2 abaisses de pâte feuilletée de 200 g
1 oeuf

Sauce (facultatif)
3 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
3 cuillères à soupe de miel
2 cuillères à thé de moutarde jaune ou douce

Feuilletés
Hacher finement l’oignon.

Dans une poêle, faire fondre le beurre et ajouter l’oignon. Cuire l’oignon pendant 8 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit légèrement doré. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire totalement. Transvider l’oignon dans un grand bol et réfrigérer pendant 10 minutes.

Dans le bol contenant l’oignon, ajouter la chair à saucisse, la moutarde à l’ancienne, la sauge, le romarin, les graines de fenouil et le sel. Poivrer et bien mélanger.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser les pâtes en deux carrés de 25 (10 pouces) de côté. Couper chaque carré en 3 bandes.

Dans un petit bol, fouetter l’oeuf et réserver.

Sur chaque bande de pâte, répartir un sixième de la chair à saucisse sur un des longs côtés. À l’aide d’un pinceau, badigeonner la seconde moitié de pâte avec l’oeuf. Rouler la pâte pour emprisonner la garniture. Déposer les boudins de pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Badigeonner les rouleaux d’oeuf. Réfrigérer pendant 1 heure.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Sur un plan de travail, couper chaque rouleau en 6 morceaux. Déposer les morceaux sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les feuilletés soient dorés. Laisser tiédir 5 minutes.

Sauce (facultatif)
Si désiré, réaliser la sauce en mélangeant les moutardes et le miel. Servir avec les feuilletés et déguster avec plaisir.

Et vous, avez-vous déjà relu un livre en croyant ne l’avoir jamais lu?

Invasion rigolote…

Pendant les vacances de Carnaval, nous avons profité avec mon chéri pour déplacer une bibliothèque du bureau dans le salon. J’aime bien ce changement autant dans le salon que dans le bureau. Cependant dans le bureau, cette bibliothèque était légèrement avancée et il y avait un plateau pour exposer une « collection » de mon chéri. Dans le salon, nous ne l’avons pas placé de la même manière, donc la collection de mon chéri n’a plus autant de surface pour être exposée. En attendant de remédier à la situation, les éléments ont migré au-dessus de nos armoires de cuisine! Je trouve la décoration rigolote, en espérant que le temporaire ne deviennent pas permanent…

Dans un registre qui n’a rien à voir, je vous propose une recette de sauce à l’oignon. J’ai réalisé cette sauce pour accompagner des saucisses de veau pour rendre ce plat un peu plus travaillé, mais libre à vous de la servir avec d’autres protéines.

Sauce à l'oignon
Sauce à l’oignon
Pour 4 personnes

1½ cuillère à soupe de beurre
3 oignons
½ tasse ou 125 g de vin blanc
1 tasse ou 250 g de demi-glace ou de sauce à rôti liée
½ cuillère à thé de thym séché ou 2 brins de thym frais
½ cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillère à soupe d’eau
Sel et poivre

Éplucher et ciseler les oignons.

Dans une poêle, déposer le beurre et le faire fondre. Ajouter l’oignon et faire revenir pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que les oignons soient tendres et colorés. Déglacer avec le vin et ajouter le thym. Laisser réduire de moitié.

Ajouter la demi-glace et laisser mijoter 5 minutes.

Délayer la fécule de maïs dans l’eau. Ajouter le mélange dans la sauce en brassant. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce épaississe*. Saler et poivrer au goût. Servir avec la viande de votre choix (saucisses de veau, poulet, tranches de porc, etc.). Déguster avec plaisir.

*Si la sauce est trop acide, vous pouvez ajouter un peu de sucre, de sirop d’érable ou de miel.

Et chez vous, est-ce qu’il y a des réorganisations qui ne se passent pas tout à fait comme prévues?

Vallées latérales

La vallée du Rhône offre des paysages assez variés, mais il y a encore plus avec les vallées latérales. Je suis toujours surprise de découvrir les différences entre chacune d’elle et l’impression qu’elles laissent. En fin de semaine, nous nous sommes rendu à Champéry et mon constat est toujours le même : une vallée n’est pas une autre et chacune à son charme. Cette fois, c’est les paysages bien verts qui ont retenus mon attention (en automne la région doit aussi être spectaculaire) ainsi que les Dents du Midi que je n’avais jamais vues d’aussi près. Ces montagnes sont assez particulières pour moi puisque je les ai peinte alors que j’habitais encore au Québec. Je les reconnais sous tous les angles… Par contre, je suis incapable de donner le nom de chacun sommet!

Dans une idée de repas qui pourrait être sympatique à déguster dans un chalet, je vous propose une recette de pennes au fromage bleu et aux pacanes. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 6, numéro 2.

Pennes au fromage bleu et aux pacanes
Pennes au fromage bleu et aux pacanes
Pour 2 personnes

2 portions ou 150 g de pennes
1 échalote
1 gousse d’ail
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
¼ de tasse ou 62 g de crème à cuisson ou de crème entière
60 g de fromage bleu, coupé en cubes
½ tasse ou 70 g de pacanes ou de noix de pécan*
¼ de tasse ou 20 g de parmesan râpé
2 cuillères à soupe de ciboulette ciselée (facultatif)
Sel et poivre

Hacher finement l’échalote et la gousse d’ail. Concasser assez finement les pacanes.

Dans une casserole, porter l’eau à ébullition pour cuire les pennes. Saler l’eau et cuire les pâtes selon le temps indiqué par le fabricant. Égoutter les pâtes quand elles sont cuites et réserver.

En parallèle dans une casserole ou une poêle, chauffer l’huile d’olive. Ajouter l’échalote et l’ail pour les faire dorer. Saler et poivrer.

Déglacer avec du vin blanc et laisser mijoter pendant 1 minute. Ajouter la crème et le fromage bleu. Laisser mijoter jusqu’à ce que le fromage soit fondu.

Incorporer les pennes et pacanes. Retirer du feu et bien mélanger. Saler et poivrer au goût. Servir, saupoudrer de parmesan et de ciboulette selon l’envie. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de remplacer les pacanes par des noix de Grenoble.

Et vous, connaissez-vous des vallées latérales?