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Belles idées, l’exécution à revoir…

Cette année pour Pâques, j’ai proposé de recevoir. Évidemment, j’ai choisi de réaliser des recettes que je n’avais jamais exécutées. Mon plus gros problème a été de coordonner ces recettes : j’avais besoins d’un four pour garder au chaud, un autre pour cuire la viande et un troisième aurait été agréable pour griller mes légumes. Au final, c’est ces derniers qui ont finis dans l’eau plutôt qu’au four. D’un autre côté, j’aurais eu de la peine avec toutes les plaques de cuisson pour servir. Au final, mon problème a été le service. Je n’ai pas été assez rapide, donc certains éléments n’étaient pas assez chaud à mon goût. Heureusement, c’était bon et j’ai fait de belles découvertes.

Pour une recette qui reste chaude, je vous propose une épaule de porc effilochée aux épices à la mijoteuse. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 23, numéro 1.

Épaule de porc effilochée aux épices à la mijoteuse
Épaule de porc effilochée aux épices à la mijoteuse
Pour 8 personnes

1 kg d’épaule de porc désossée
1 cuillère à soupe de beurre
1 oignon
2 gousses d’ail
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
½ tasse ou 125 g de bouillon de boeuf
1 cuillère à soupe de farine grillée
1 cuillère à soupe de ketchup
¼ de cuillère à thé de cannelle moulue
2 pincées de muscade moulue
2 pincées de clou de girofle moulu
Sel et poivre

Émincer l’oignon et hacher l’ail.

Dans une poêle, chauffer le beurre. Quand le corps gras est bien chaud, déposer la viande et la dorer sur tous les côtés. Saler et poivrer. Placer la viande dans la mijoteuse.

Dans la même poêle, ajouter l’oignon et l’ail. Cuire jusqu’à ce qu’ils commencent à dorer. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf, la farine grillée, le ketchup, la cannelle, la muscade et le clou de girofle. Saler et poivrer. Porter à ébullition. Retirer du feu et verser sur la viande dans la mijoteuse.

Couvrir la mijoteuse et cuire à haute température (high) pendant 6 heures.

Si désiré, dégraisser le bouillon. Effilocher la viande et la mélanger au bouillon. Saler et poivrer au besoin. Servir et déguster avec plaisir.

*Pour réaliser de la farine grillée, il suffit de la faire revenir dans une poêle jusqu’à ce qu’elle commence à dorer.

Et vous, comment s’est déroulé votre repas de Pâques?

Une impression de déjà lu…

J’ai quelques livres qui attendent d’être lu. Certains ont atterris un peu par hasard et ne correspondent pas à mon genre préféré. Cependant, je suis curieuse et je lis un peu de tout, il faut juste que j’ai un état d’esprit qui corresponde. Récemment, j’ai pris un livre dans cette pile. Je n’ai aucun souvenir de l’histoire, mais il y a des éléments sur le personnage qui me laisse une impression de déjà vu. Plus j’avance dans l’histoire, plus cette impression et forte. Ça m’a troublée un bon moment, car habituellement, j’ai un peu plus de réminiscence quand je relis un livre. À la fin de livre, je peux vous affirmer que je l’avais déjà lu. Il me reste à comprendre pourquoi il était avec mes livres à lire…

Dans un contexte qui n’a rien à voir, je vous propose une recette de feuilletés à la saucisse et à la moutarde. Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 23, numéro 2.

Feuilletés à la saucisse et à la moutarde
Feuilletés à la saucisse et à la moutarde
Pour 36 bouchées

Feuilletés
1 oignon
2 cuillères à soupe de beurre
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
450 g de chair à saucisse de porc (nature, de Toulouse, etc.)
2 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
1 cuillère à soupe de feuilles de sauge fraîche ciselées
1 cuillère à thé de feuilles de romarin ciselées
1 cuillère à thé de graines de fenouil ou de coriandre moulues
½ cuillère à thé de sel
Poivre
2 abaisses de pâte feuilletée de 200 g
1 oeuf

Sauce (facultatif)
3 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
3 cuillères à soupe de miel
2 cuillères à thé de moutarde jaune ou douce

Feuilletés
Hacher finement l’oignon.

Dans une poêle, faire fondre le beurre et ajouter l’oignon. Cuire l’oignon pendant 8 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit légèrement doré. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire totalement. Transvider l’oignon dans un grand bol et réfrigérer pendant 10 minutes.

Dans le bol contenant l’oignon, ajouter la chair à saucisse, la moutarde à l’ancienne, la sauge, le romarin, les graines de fenouil et le sel. Poivrer et bien mélanger.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser les pâtes en deux carrés de 25 (10 pouces) de côté. Couper chaque carré en 3 bandes.

Dans un petit bol, fouetter l’oeuf et réserver.

Sur chaque bande de pâte, répartir un sixième de la chair à saucisse sur un des longs côtés. À l’aide d’un pinceau, badigeonner la seconde moitié de pâte avec l’oeuf. Rouler la pâte pour emprisonner la garniture. Déposer les boudins de pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Badigeonner les rouleaux d’oeuf. Réfrigérer pendant 1 heure.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Sur un plan de travail, couper chaque rouleau en 6 morceaux. Déposer les morceaux sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les feuilletés soient dorés. Laisser tiédir 5 minutes.

Sauce (facultatif)
Si désiré, réaliser la sauce en mélangeant les moutardes et le miel. Servir avec les feuilletés et déguster avec plaisir.

Et vous, avez-vous déjà relu un livre en croyant ne l’avoir jamais lu?

Invasion rigolote…

Pendant les vacances de Carnaval, nous avons profité avec mon chéri pour déplacer une bibliothèque du bureau dans le salon. J’aime bien ce changement autant dans le salon que dans le bureau. Cependant dans le bureau, cette bibliothèque était légèrement avancée et il y avait un plateau pour exposer une « collection » de mon chéri. Dans le salon, nous ne l’avons pas placé de la même manière, donc la collection de mon chéri n’a plus autant de surface pour être exposée. En attendant de remédier à la situation, les éléments ont migré au-dessus de nos armoires de cuisine! Je trouve la décoration rigolote, en espérant que le temporaire ne deviennent pas permanent…

Dans un registre qui n’a rien à voir, je vous propose une recette de sauce à l’oignon. J’ai réalisé cette sauce pour accompagner des saucisses de veau pour rendre ce plat un peu plus travaillé, mais libre à vous de la servir avec d’autres protéines.

Sauce à l'oignon
Sauce à l’oignon
Pour 4 personnes

1½ cuillère à soupe de beurre
3 oignons
½ tasse ou 125 g de vin blanc
1 tasse ou 250 g de demi-glace ou de sauce à rôti liée
½ cuillère à thé de thym séché ou 2 brins de thym frais
½ cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillère à soupe d’eau
Sel et poivre

Éplucher et ciseler les oignons.

Dans une poêle, déposer le beurre et le faire fondre. Ajouter l’oignon et faire revenir pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que les oignons soient tendres et colorés. Déglacer avec le vin et ajouter le thym. Laisser réduire de moitié.

Ajouter la demi-glace et laisser mijoter 5 minutes.

Délayer la fécule de maïs dans l’eau. Ajouter le mélange dans la sauce en brassant. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce épaississe*. Saler et poivrer au goût. Servir avec la viande de votre choix (saucisses de veau, poulet, tranches de porc, etc.). Déguster avec plaisir.

*Si la sauce est trop acide, vous pouvez ajouter un peu de sucre, de sirop d’érable ou de miel.

Et chez vous, est-ce qu’il y a des réorganisations qui ne se passent pas tout à fait comme prévues?

Vallées latérales

La vallée du Rhône offre des paysages assez variés, mais il y a encore plus avec les vallées latérales. Je suis toujours surprise de découvrir les différences entre chacune d’elle et l’impression qu’elles laissent. En fin de semaine, nous nous sommes rendu à Champéry et mon constat est toujours le même : une vallée n’est pas une autre et chacune à son charme. Cette fois, c’est les paysages bien verts qui ont retenus mon attention (en automne la région doit aussi être spectaculaire) ainsi que les Dents du Midi que je n’avais jamais vues d’aussi près. Ces montagnes sont assez particulières pour moi puisque je les ai peinte alors que j’habitais encore au Québec. Je les reconnais sous tous les angles… Par contre, je suis incapable de donner le nom de chacun sommet!

Dans une idée de repas qui pourrait être sympatique à déguster dans un chalet, je vous propose une recette de pennes au fromage bleu et aux pacanes. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 6, numéro 2.

Pennes au fromage bleu et aux pacanes
Pennes au fromage bleu et aux pacanes
Pour 2 personnes

2 portions ou 150 g de pennes
1 échalote
1 gousse d’ail
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
¼ de tasse ou 62 g de crème à cuisson ou de crème entière
60 g de fromage bleu, coupé en cubes
½ tasse ou 70 g de pacanes ou de noix de pécan*
¼ de tasse ou 20 g de parmesan râpé
2 cuillères à soupe de ciboulette ciselée (facultatif)
Sel et poivre

Hacher finement l’échalote et la gousse d’ail. Concasser assez finement les pacanes.

Dans une casserole, porter l’eau à ébullition pour cuire les pennes. Saler l’eau et cuire les pâtes selon le temps indiqué par le fabricant. Égoutter les pâtes quand elles sont cuites et réserver.

En parallèle dans une casserole ou une poêle, chauffer l’huile d’olive. Ajouter l’échalote et l’ail pour les faire dorer. Saler et poivrer.

Déglacer avec du vin blanc et laisser mijoter pendant 1 minute. Ajouter la crème et le fromage bleu. Laisser mijoter jusqu’à ce que le fromage soit fondu.

Incorporer les pennes et pacanes. Retirer du feu et bien mélanger. Saler et poivrer au goût. Servir, saupoudrer de parmesan et de ciboulette selon l’envie. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de remplacer les pacanes par des noix de Grenoble.

Et vous, connaissez-vous des vallées latérales?

Prendre le grand air…

Cette semaine, il y a eu quelques belles journées et j’ai décidé d’essayer de m’occuper du jardin avec Petit-coeur. À ma grande surprise, Petit-coeur est resté à proximité et j’ai pu effectuer les tâches sans trop de difficulté. Après ce passage au grand air, je pensais qu’il serait facile de coucher Petit-coeur pour la sieste… Et bien non, Petit-coeur n’a pas fait de sieste cette journée-là! Qui a dit que le grand air aidait à dormir?

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de risotto au poulet haché et aux morilles. Une petite improvisation pour utiliser autrement du poulet haché qu’en râgù ou en boulettes.

Risotto au poulet haché et aux morilles
Risotto au poulet haché et aux morilles
Pour 3 personnes

300 g de poulet haché*
1 oignon
1 cuillère à soupe de beurre
1 cuillère à soupe d’huile végétale
⅓ de tasse ou 13 g de morilles séchées
½ tasse ou 125 g d’eau
⅔ tasse ou 140 g de riz à grain rond
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
2 tasses ou 500 g de bouillon de légumes ou de poulet
3 cuillères à soupe de crème à cuisson ou entière
Sel et poivre

Déposer les morilles dans un verre et verser l’eau dessus. Déposer un objet plus lourd (par exemple, un autre verre) sur les morilles pour les maintenir submergées. Laisser tremper les morilles pendant un minimum de 30 minutes.

Filter l’eau des morilles pour retirer les grains de sable et réserver. Hacher grossièrement les morilles. Hacher l’oignon.

Dans une poêle, chauffer le beurre avec l’huile, lorsque le corps gras est bien chaud, ajouter l’oignon et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit translucide. Ajouter le poulet haché et le faire doré. Saler et poivrer. Ajouter le riz et brasser pendant 1 minute. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire presque à sec.

Ajouter l’eau des morilles, puis un peu de bouillon en brassant continuellement le riz. Quand le liquide est presque totalement absorbé, rajouter du bouillon et ainsi de suite jusqu’à ce que le riz soit tendre. Quand le riz à la texture désirée, verser la crème. Saler et poivrer au besoin. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous pourriez réaliser cette recette avec du poulet coupé en dés.

Et vous, est-ce que vous trouvez que le grand air aide à faire dormir?