Une souris dans ma cuisine

Cette année, je n’étais pas à la maison pour célébrer le 1er août. Quelqu’un dans la famille de mon chéri a quand même élaboré un repas pour que la famille se réunisse. Comme quoi, j’ai bel et bien créé une tradition. De mon côté, je n’ai donc pas pu expérimenter de nouvelles recettes à foison. J’avoue, c’est un des éléments qui me plait dans l’organisation de mon buffet du premier août. Il y aura d’autre occasion.

En attendant, je vous propose une recette de biscuits façon madeleine à la tonka. J’ai pris cette recette dans le livre Cookies de Christophe Felder et Camille Lesecq.

Biscuits façon madeleine à la tonka
Pour 24 biscuits*

½ tasse et 1 cuillère à soupe ou 125 g de beurre non salé,
  tempéré
⅔ de tasse et ½ cuillère à soupe ou 140 g de cassonade
  ou de sucre roux
½ cuillère à thé ou 2,5 g de sel
½ fève tonka râpée
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
1 oeuf
1½ tasse moins 1 cuillère à soupe ou 200 g de farine
¾ de cuillère à thé ou 2,5 g de poudre à pâte ou de levure
  chimique
150 g (5 onces) de chocolat au lait, haché
3 cuillères à soupe ou 30 g de noisettes, concassées
225 g (8 onces) de chocolat noir, haché
½ tasse ou 50 g de pacanes ou de noix de pécan, concassées

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger le beurre avec la cassonade, le sel, la fève tonka et la vanille. Incorporer l’oeuf. Ajouter la farine et la poudre à pâte. Incorporer le chocolat au lait, les noisettes, le chocolat noir et les pacanes.

Beurrer et enfariner un moule à madeleines*. Dans chaque empreinte du moule, déposer une grosse cuillère à soupe de pâte et la façonner en ovale pour qu’elle épouse la forme du moule.

Enfourner et cuire pendant 10 minutes. Le centre des biscuits doit rester souple. Démouler et laisser tiédir. Déguster avec plaisir.

*Vous pouvez réaliser la recette et cuire les biscuits sur une plaque recouverte de papier parchemin. La texture sera légèrement différente.

Et vous, avez-vous beaucoup cuisiné pendant la belle saison?

J’aimerais dire que j’ai toujours aimé les livres, mais ce n’est pas vrai. J’ai commencé à aimer la lecture seulement au début de mon secondaire, soit vers 12 ou 13 ans. En observant les nouveautés dans les librairies, on remarque qu’il y a de plus en plus de romans proposés en reliés (des livres avec une couverture rigide). Ce sont de beaux objets, mais pour le moment, je me tourne rarement vers cette option : ils sont plus cher et souvent je préfère les couvertures des versions brochées ou de poche. Après entre les versions brochés (grand format) et de poche (petit format), je me rends compte que je préfère la version de poche. Je me demande si ce n’est pas une influence des premiers livres que j’ai aimé lire. Les romans jeunesses que j’ai lu étaient tous des formats de poche, la majorité des romans dans la bibliothèque du secondaire étaient des formats de poche, j’ai pris l’habitude de lire des mangas qui se rapprochent du format de poche. Ceci explique peut-être pourquoi je me tourne davantage vers les livres de poches. D’un autre côté, ils prennent aussi moins de place dans une bibliothèque…

Pour accompagner votre prochaine lecture, pourquoi ne pas préparer un gâteau marbré à la pâte à tartiner. J’ai trouvé cette recette sur le site de Bonne Maman.

Gâteau marbré à la pâte à tartiner
Pour 8 à 10 personnes

½ tasse et 1 cuillère à soupe ou 125 g de beurre non salé,
  fondu
⅓ de tasse et ½ cuillère à soupe ou 80 g de sucre
3 oeufs
½ tasse ou 125 g de lait
2 cuillères à soupe ou 30 g de crème à 35 % ou entière
1 tasse moins ½ cuillère à soupe ou 135 g de farine
1 tasse ou 135 g de poudre de noisette
⅓ de tasse et 1 cuillère à thé ou 130 g de pâte à tartiner
1 cuillère à thé de bicarbonate de soude ou de sodium
¼ de cuillère à thé de sel

Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser de papier parchemin un moule rectangulaire d’environ 10 cm par 23 cm (4 pouces par 9 pouces).

Dans un bol, mélanger le beurre fondu et le sucre. Incorporer un à un les oeufs, puis le lait et la crème. Ajouter la farine, la poudre de noisette, le bicarbonate de soude et le sel.

Diviser la pâte en deux. Dans l’une des pâtes, incorporer la pâte à tartiner.

Verser les deux pâtes en alternance dans le moule. Enfourner et cuire pendant 40 à 45 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Laisser tiédir, démouler et déguster avec gourmandise.

Et vous, quelle format de livre préférez-vous?

J’ai noté quelques idées pour mes paniers gourmands et depuis, j’ai repéré des recettes qui correspondent exactement à ce que j’ai en tête. Par contre, avant de me lancer plus en avant dans mes paniers gourmands, je devrais tout d’abord faire l’inventaire de mes boîtes… Je sais qu’il y a une personne, comme chaque année, à qui je dois rappeler de me transmettre sa boîte et j’ai l’impression qu’il m’en manque une autre. Cependant sans prendre les 2 minutes qu’il me faut pour contrôler, je reste dans l’incertitude.

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de panna cotta aux noisettes. J’ai pris cette recette sur le site de Swissmilk.

Panna cotta aux noisettes*
Pour 4 à 6 personnes

3 cuillères à soupe de noisettes moulues
2 tasses ou 500 g de crème 35 % ou entière**
3 cuillères à soupe ou 37 g de sucre
2½ de cuillères à thé de gélatine en poudre ou 3 feuilles
  de gélatine (6 g)
2 cuillère à thé d’huile de noisette ou de liqueur de noisette

Verser les noisettes moulues dans une casserole et les mettre sur le feu pour les dorer. Retirer de la casserole et réserver.

Hydrater la gélatine : si elle est en poudre, verser 2 cuillères à soupe d’eau froide dans un petit bol puis saupoudrer la gélatine, mélanger et laisser gonfler; si elle est en feuille, la déposer dans un bol rempli d’eau froide et la laisser tremper pendant 5 minutes.

Verser la crème dans une casserole et ajouter la moitié des noisettes moulues. Porter à ébullition. Quand la crème bout, retirer du feu et ajouter la gélatine (bien l’essorer si elle est en feuilles).

Ajouter l’huile ou la liqueur de noisette et bien mélanger. Laisser tiédir 15 minutes. Mélanger à nouveau et verser dans des verrines ou des ramequins. Répartir le restant de noisettes moulues sur les panna cotta. Réfrigérer 4 heures ou toute une nuit. Servir et déguster avec gourmandise.

*Sur les photos, j’ai superposé la panna cotta aux noisettes sur une panna cotta au chocolat. Vous pouvez faire de même avec un autre panna cotta de votre choix, cela vous donnera 12 portions selon la taille de vos verrines.
**Il est possible de remplacer la crème par de la crème à cuisson ou de la demi-crème. Ou encore de remplacer ⅔ de tasse ou 167 g de crème par du lait.

Et vous, est-ce que vos journées sont tellement remplies que vous négligez des tâches qui vous prennent que quelques minutes?

J’ai toujours eu un faible pour les desserts avec des flocons d’avoine. Il faut dire que deux de mes biscuits préférés pendant l’enfance en contenaient. J’ai également toujours préféré, et de loin, les crumbles qui contiennent des flocons d’avoine. J’adore aussi le granola. On pourrait croire que j’aime les flocons d’avoine sous toutes ces formes et pourtant, j’ai eu en horreur le gruau pendant de nombreuses années. J’ai longtemps cru que je n’aimais pas le gruau, puisqu’à chaque fois que j’essayais une recette, ça ne me plaisait pas. Récemment, j’ai retenté une recette de gruau et là, surprise, j’ai aimé!

Je vous propose donc la recette qui m’a permis d’apprivoiser le gruau. Il s’agit d’un gruau choco-noisette qui peut se décliner de multiples façons. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 22, numéro 4.

Gruau choco-noisettes
Pour 1 personnes

⅓ de tasse ou 35 g de flocons d’avoine
⅔ de tasse ou 167 g de lait ou de boisson végétale
1 cuillère à soupe de sirop d’érable
1 cuillère à soupe de purée de noisettes*
2 dattes dénoyautées
1 cuillère à soupe de noisettes hachées grossièrement**
1 cuillère à soupe de pépites de chocolat noir ou au lait
1 pincée de cannelle moulue (facultatif)

Dans une petite casserole, verser les flocons d’avoine, le lait, le sirop d’érable et la purée de noisettes. Porter à ébullition en brassant continuellement. Lorsque le mélange bout, poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Verser dans un bol et laisser reposer 2 minutes.

Couper les dates en dés puis les déposer sur le gruau. Ajouter les noisettes hachées, les pépites de chocolat et la cannelle. Déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez réaliser la même recette en remplaçant la purée de noisettes par du beurre d’arachide ou une autre purée de noix.
**N’hésitez pas à remplacer les noisettes par des pacanes (noix de pécan), des noix ou des amandes.

Et vous, aimez-vous le gruau?

Mes parents sont venus passer quelques jours en Suisse. Le jour de leur départ, nous nous sommes organisés pour aller les reconduire à l’aéroport. Le vol était annoncé à l’heure et mes parents ont rapidement pu passer la sécurité. De retour à la maison, mon mari regarde l’état du vol et à ce moment, nous apprenons que le vol a été annulé. Mes parents n’ont pas de natel (ou de cellulaire) et nous ne savons pas s’ils ont nos numéros de téléphone avec eux. Nous ne pouvons pas les joindre. Heureusement, j’avais fait l’enregistrement en ligne pour mes parents et je me souvenais du numéro de réservation que j’avais trouvé rigolo. En entrant le numéro de réservation, nous avons pu voir qu’ils prendraient un vol le lendemain. Nous avons envoyé un message à la famille de mon frère et ensuite, je me suis mise à la recherche du numéro de téléphone de l’ami de mes parents qui devaient aller les chercher à l’aéroport de Montréal. Vive les gens qui ont encore le téléphone fixe et qui ont leur numéro de disponible sur Canada 411! Malheureusement, il s’est révélé que la ligne fixe avait un problème ce jour là… Finalement, mes parents ont pu nous téléphoner et ils m’ont transmis le numéro de cellulaire de la personne qui devait aller les chercher. J’ai pu joindre cette personne et lui expliquer la situation… ainsi que de lui éviter un long trajet pour rien. Bref, même quand l’on ne prend pas l’avion et qu’un vol est annulé, nous pouvons quand même être impacté.

Pour poursuivre avec les périodes d’attente, je vous proposer une recette de pain à l’épeautre et aux noisettes. J’ai pris cette recette dans le livre L’atelier Pain de Cécile et Guillaume Decaux.

Pain à l’épeautre et aux noisettes
Pour 1 gros pain

2 tasses et 2½ cuillères à soupe ou 300 g de farine
  d’épeautre*
1⅓ tasse et 1½ cuillère à soupe ou 200 g de farine
1½ cuillère à thé de levure instantanée
1⅓ tasse et 4 cuillères à thé ou 350 g d’eau tiède
1½ cuillère à thé de sel
¾ de tasse ou 125 g de noisettes entières

Dans le bol d’un robot pâtissier muni d’un crochet, mélanger les farines, la levure et le sel. Ajouter l’eau et pétrir la pâte pendant 8 à 10 minutes. Incorporer les noisettes et pétrir le temps de bien les répartir. Couvrir le bol et laisser lever pendant 1 h 30 ou jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, déposer la pâte et la façonner en boule. Placer la pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Couvrir avec un linge légèrement humide et laisser lever pendant 45 minutes.

Placer une lèchefrite dans le bas du four et le préchauffer à 220°C (430°F).

Enfariner légèrement le dessus du pain et inciser en spirale. Enfourner le pain et verser ¼ de tasse ou 60 g dans la lèchefrite chaude. Cuire pendant 30 minutes. Sortir du four et laisser tiédir sur une grille si possible. Trancher et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez remplacer la farine d’épeautre par de la farine de froment ou de kamut.

Malgré le nombre de fois que j’ai pris l’avion, je n’ai jamais eu de vol annulé et vous?