Catégorie : Pâtes et riz

Vallées latérales

La vallée du Rhône offre des paysages assez variés, mais il y a encore plus avec les vallées latérales. Je suis toujours surprise de découvrir les différences entre chacune d’elle et l’impression qu’elles laissent. En fin de semaine, nous nous sommes rendu à Champéry et mon constat est toujours le même : une vallée n’est pas une autre et chacune à son charme. Cette fois, c’est les paysages bien verts qui ont retenus mon attention (en automne la région doit aussi être spectaculaire) ainsi que les Dents du Midi que je n’avais jamais vues d’aussi près. Ces montagnes sont assez particulières pour moi puisque je les ai peinte alors que j’habitais encore au Québec. Je les reconnais sous tous les angles… Par contre, je suis incapable de donner le nom de chacun sommet!

Dans une idée de repas qui pourrait être sympatique à déguster dans un chalet, je vous propose une recette de pennes au fromage bleu et aux pacanes. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 6, numéro 2.

Pennes au fromage bleu et aux pacanes
Pennes au fromage bleu et aux pacanes
Pour 2 personnes

2 portions ou 150 g de pennes
1 échalote
1 gousse d’ail
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
¼ de tasse ou 62 g de crème à cuisson ou de crème entière
60 g de fromage bleu, coupé en cubes
½ tasse ou 70 g de pacanes ou de noix de pécan*
¼ de tasse ou 20 g de parmesan râpé
2 cuillères à soupe de ciboulette ciselée (facultatif)
Sel et poivre

Hacher finement l’échalote et la gousse d’ail. Concasser assez finement les pacanes.

Dans une casserole, porter l’eau à ébullition pour cuire les pennes. Saler l’eau et cuire les pâtes selon le temps indiqué par le fabricant. Égoutter les pâtes quand elles sont cuites et réserver.

En parallèle dans une casserole ou une poêle, chauffer l’huile d’olive. Ajouter l’échalote et l’ail pour les faire dorer. Saler et poivrer.

Déglacer avec du vin blanc et laisser mijoter pendant 1 minute. Ajouter la crème et le fromage bleu. Laisser mijoter jusqu’à ce que le fromage soit fondu.

Incorporer les pennes et pacanes. Retirer du feu et bien mélanger. Saler et poivrer au goût. Servir, saupoudrer de parmesan et de ciboulette selon l’envie. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de remplacer les pacanes par des noix de Grenoble.

Et vous, connaissez-vous des vallées latérales?

Encore un essai…

Il m’est arrivée à quelques reprises de réaliser des gnocchis maisons. À chaque fois, le résultat ne m’a pas plu et il a encore moins plu aux autres membres de ma famille. Dernièrement, j’avais un restant de ricotta et pour l’utiliser, j’ai décidé d’en faire des gnocchis. Une idée saugrenue quand l’on sait qu’il n’y a pas de grand amateur ici de gnocchis qu’ils soient maison ou du commerce. Résultat, les gnocchis à la ricotta sont plus facile à réaliser et leur texture est sublime!

Pour cette recette, je me suis basée sur une de Ricardo issue du magazine 19, numéro 8. J’ai servi mes gnocchis dans un beurre de sauge selon une autre recette de Ricardo issue du magazine volume 14, numéro 7.

Gnocchis à la ricotta et beurre à la sauge
Gnocchis à la ricotta et beurre à la sauge
Pour 2 personnes

Gnocchis
¾ de tasse ou 200 g de ricotta
½ tasse ou 35 g de parmesan frais râpé
2 jaunes d’oeufs
½ tasse et 1 cuillère à soupe ou 80 g de farine
¼ de cuillère à thé de sel

Beurre à la sauge
2 tiges de sauge fraîche
¼ de tasse ou 55 g de beurre
Sel et poivre

Parmesan frais râpé pour servir (facultatif)

Gnocchis
Dans un bol, mélanger la ricotta avec le parmesan, les jaunes d’oeufs et le sel. Ajouter graduellement la farine jusqu’à la formation d’une pâte*. Façonner une boule, emballer dans une pellicule plastique et réfrigérer pendant au moins 30 minutes.

Sur une surface de travail légèrement enfariné, diviser la pâte en quatre et rouler chaque morceau pour obtenir un cylindre d’environ 1 cm (⅜ de pouce) de diamètre. Couper les cylindres en tronçons d’environ 1 cm (⅜ de pouce). Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de le cuire ou les congeler à cette étape.

Porter une casserole remplie d’eau à ébullition. Saler généreusement l’eau et ajouter les gnocchis. Cuire les gnocchis pendant 2 à 3 minutes.

Beurre à la sauge
Pendant la cuisson des gnocchis, préparer le beurre à la sauge. Dans une poêle, faire fondre le beurre. Quand le corps gras est bien chaud, ajouter les tiges de sauge et les faire revenir jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes. Retirer la sauge et réserver. Saler et poivrer.

Ajouter les gnocchis égouttés dans le beurre et bien mélanger. Servir, saupoudrer un peu de parmesan frais et ajouter une ou plusieurs feuilles de sauge**. Déguster avec plaisir.

*Au besoin, ajouter un peu de farine si la pâte est très collante.
**Vous pouvez également émietter les feuilles de sauge sur les gnocchis.

Personnellement, je ne pense pas que je vais me réessayer aux gnocchis avec de la pomme de terre.

Du temps perdu…

La dernière fois que j’ai connecté mon appareil photos à mon ordinateur pour transférer mes photos, j’ai perdu près d’une heure! Il faut dire que j’ai souvent des petites variantes où mon ordinateur ne détecte pas mon appareil, donc je n’étais pas plus surprise que tant… Cependant, perdre autant de temps pour un tel truc, c’est décourageant. J’y suis parvenue et pour une fois, j’ai trié en moins de 10 minutes mes photos.

Pour éviter de vous faire prendre du temps, je vous propose une petite recette rapide de nouilles à l’ail et aux sésames. J’ai vu cette recette dans une vidéo de Carl is cooking.

Nouilles à l'ail et aux sésames
Nouilles à l’ail et aux sésames
Pour 1 ou 2 personnes

1 paquet ou 100 g de nouille ramen sèche
1 ou 2 gousses d’ail
1 blanc de poireau
1 cuillère à soupe d’huile de sésame ou d’huile végétale
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à thé de cassonade ou de sucre roux
Sauce sriracha, au goût
Graines de sésame, au goût

Hacher finement l’ail et émincer le poireau.

Dans une poêle, chauffer l’huile de sésame. Quand le corps gras est bien chaud, ajouter le poireau et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit tendre*.

En parallèle, porter de l’eau à ébullition. Quand l’eau bout, verser sur les nouilles ramen et laisser reposer pendant 3 minutes. Égoutter et réserver.

Ajouter l’ail à la poêle et faire revenir pendant 1 minutes sans le colorer. Ajouter la sauce soja. Retirer du feu, puis ajouter la cassonade et la sauce sriracha. Ajouter 2 cuillères à soupe d’eau chaude. Incorporer les nouilles et bien mélanger. Remettre sur le feu au besoin et servir. Saupoudrer de graines de sésame et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez agrémenter la recette en ajoutant une protéine (poulet cuit, oeuf, tofu, etc.) ou d’autres légumes de votre choix.

Et vous, quel est la dernière petite tâche qui vous a fait perdre un monstre de temps?

Prendre le grand air…

Cette semaine, il y a eu quelques belles journées et j’ai décidé d’essayer de m’occuper du jardin avec Petit-coeur. À ma grande surprise, Petit-coeur est resté à proximité et j’ai pu effectuer les tâches sans trop de difficulté. Après ce passage au grand air, je pensais qu’il serait facile de coucher Petit-coeur pour la sieste… Et bien non, Petit-coeur n’a pas fait de sieste cette journée-là! Qui a dit que le grand air aidait à dormir?

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de risotto au poulet haché et aux morilles. Une petite improvisation pour utiliser autrement du poulet haché qu’en râgù ou en boulettes.

Risotto au poulet haché et aux morilles
Risotto au poulet haché et aux morilles
Pour 3 personnes

300 g de poulet haché*
1 oignon
1 cuillère à soupe de beurre
1 cuillère à soupe d’huile végétale
⅓ de tasse ou 13 g de morilles séchées
½ tasse ou 125 g d’eau
⅔ tasse ou 140 g de riz à grain rond
¼ de tasse ou 62 g de vin blanc
2 tasses ou 500 g de bouillon de légumes ou de poulet
3 cuillères à soupe de crème à cuisson ou entière
Sel et poivre

Déposer les morilles dans un verre et verser l’eau dessus. Déposer un objet plus lourd (par exemple, un autre verre) sur les morilles pour les maintenir submergées. Laisser tremper les morilles pendant un minimum de 30 minutes.

Filter l’eau des morilles pour retirer les grains de sable et réserver. Hacher grossièrement les morilles. Hacher l’oignon.

Dans une poêle, chauffer le beurre avec l’huile, lorsque le corps gras est bien chaud, ajouter l’oignon et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit translucide. Ajouter le poulet haché et le faire doré. Saler et poivrer. Ajouter le riz et brasser pendant 1 minute. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire presque à sec.

Ajouter l’eau des morilles, puis un peu de bouillon en brassant continuellement le riz. Quand le liquide est presque totalement absorbé, rajouter du bouillon et ainsi de suite jusqu’à ce que le riz soit tendre. Quand le riz à la texture désirée, verser la crème. Saler et poivrer au besoin. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous pourriez réaliser cette recette avec du poulet coupé en dés.

Et vous, est-ce que vous trouvez que le grand air aide à faire dormir?

Les effets du changement d’heure…

Samedi dernier, mon chéri m’a parlé d’un article qui soulignait qu’il y avait une augmentation des incidents cardio-vasculaires lors des changements d’heure. Sur le coup, je me suis dit que c’était un autre argument pour abolir le changement d’heure et que je n’étais pas vraiment à risque pour le moment. Sauf que dimanche dernier, jour du changement d’heure en Europe, je me suis ramassée aux Urgences! Non, je n’ai pas eu un problème cardio-vasculaire, mais un problème de santé bénin, imprévisible et extrêmement douloureux. Je me suis retrouvée sous perfusion assez rapidement avec des anti-douleurs dont de la morphine. Après de multiples prises de sang (oui, j’ai découvert l’existence de la prise de sang dans l’artère), quelques analyses, quelques heures, quelques examens et des douleurs sacrément persistantes, mon diagnostic a été établi et ce fût un soulagement de connaître la cause. Après un peu plus de 6 heures à l’hôpital, j’ai pu rentrer chez moi avec la consigne de me ménager. J’ai respecté les consignes, mais je pensais qu’après 48 heures, je me sentirai beaucoup mieux comme souvent quand je suis malade. À mon grand étonnement, j’ai traîné de la fatigue toute la semaine. J’ai revu le médecin et il m’a informé que c’était normal que j’avais vécu un des trucs les plus douloureux à sa connaissances. Bref, on en apprend tous les jours et c’est pourquoi dimanche dernier, je n’ai pas écrit cet article.

Je vous propose une recette de pâtes aux crevettes. J’ai pris cette recette sur le site Foodette.

Pâtes marinières aux crevettes
Pâtes marinières aux crevettes
Pour 2 personnes

220 g de crevettes crues décortiquées
2 portions ou 160 g de pâtes longues
⅓ de tasse ou 90 g de vin blanc
1 ou 2 échalotes
1 gousse d’ail
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Persil au goût
2 pincées de piment de Cayenne
Sel et poivre

Éplucher et couper finement l’échalote ainsi que l’ail.

Dans une casserole, porter l’eau à ébullition pour cuire les pâtes. Saler l’eau et cuire les pâtes selon le temps indiqué par le fabricant.

En parallèle dans une poêle, chauffer l’huile d’olive. Ajouter l’ail et l’échalote, puis faire revenir pendant 2 à 3 minutes. Ajouter les crevettes et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Saler et poivrer. Déglacer avec le vin. Ajouter du persil dans la poêle et poursuivre la cuisson pendant 2 à 3 minutes. Baisser le feu.

Égoutter les pâtes en conservant un peu d’eau de cuisson. Ajouter les pâtes à la poêle, le piment de Cayenne et mélanger. Au besoin, ajouter un peu d’eau de cuisson allonger la sauce. Ajouter du persil si désiré et servir. Déguster avec plaisir.

Et vous, est-ce que vous pensez qu’il y a plus de gens qui se présentent aux Urgences lors des changements d’heure?