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Papeterie et compagnie…

De nos jours, nous trouvons de plus en plus de variations dans la papeterie. Les bloc-notes demeurent toujours et sont sans doute dans les plus populaires, mais on aperçoit aussi des listes à cocher ou des semainiers. J’en achète très rarement, voire jamais. Cependant, lorsque je me suis procuré mon dernier agenda, il venait avec un bloc-notes et un semainier. Autant le bloc-notes sera utilisé en temps et en lieu, mais le semainier me laisse un peu perplexe. Mon agenda me suffit amplement pour gérer ma semaine, donc ce bloc de papier traîne depuis plusieurs mois. Je vais peut-être l’utiliser pour faire une planification des repas en listant des idées de recettes selon les contraintes des différents jours de la semaine. Ça reste à voir… je n’ai jamais réussi à planifier mes repas.

Dans un tout autre ordre d’idée, je vous propose une recette de pain. J’ai pris cette recette dans le livre Le pain de Christina de Christina Blais.

Pain 2 x 5 minutes
Pain 2 x 5 minutes
Pour 1 gros pain

2⅓ tasses ou 325 g de farine
⅔ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 100 g de farine de blé
  entier
½ cuillère à thé de levure instantanée
1⅓ tasse moins ½ cuillère à soupe ou 325 g d’eau tiède
1½ cuillère à thé ou ou 10 g de sel
½ cuillère à soupe ou 10 g de miel

Dans un bol, mélanger les farine et la levure.

Dans un petit bol, mélanger l’eau, le sel et le miel. Mélanger jusqu’à ce que le sel soit dissous. Verser sur la préparation de farine et mélanger pendant environ 3 minutes. Couvrir le bol de manière hermétique et laisser la pâte lever toute la journée ou toute la nuit à température ambiante. Si désiré, après 30 à 45 minutes de lever, rabattre la pâte 8 à 15 fois : mouiller légèrement les mains, tirer un côté de la pâte et la rabattre vers le milieu, tourner le bol d’un quart de tour et recommencer.

Mouiller légèrement les mains et rabattre la pâte pour la dégonfler. Couvrir la pâte avec une pellicule plastique. Percer la pellicule plastique avec la pointe d’un couteau. Réfrigérer la pâte au moins 8 heures ou jusqu’à 4 jours.

Mouiller légèrement les mains et rabattre 4 à 5 fois la pâte pour la dégonfler. Renverser la pâte sur un plan de travail. Si désiré, placer les mains de part et d’autre de la pâte puis la faire glisser sur le comptoir en effectuant de petit cercle pour que la pâte ait une forme bien ronde.

Déposer la pâte sur un papier parchemin et la saupoudrer légèrement de farine. Laisser la pâte lever à température ambiante pendant 1h30 ou jusqu’à ce que la pâte semble avoir doublé de volume.

Environ 30 minutes avant la cuisson du pain, placer une cocotte dans le four et préchauffer le four à 260°C (500°F).

Entailler le dessus du pain selon l’envie. Avec le papier parchemin, déposer la pâte dans la cocotte préchauffer. Couvrir avec le couvercle et enfourner. Baisser la température à 230°C (450°F). Cuire pendant 20 minutes. Retirer le couvercle et poursuivre la cuisson pendant 15 à 18 minutes.

Retirer le pain de la cocotte et le laisser refroidir, si possible, sur une grille. Patienter au moins 1 heure avant de le trancher. Déguster avec plaisir.

Et vous, qu’utilisez-vous comme papeterie?

Cuisson approximative…

Ma belle-mère m’a donné des citrons récemment et j’ai choisi d’en faire un gâteau. Je voulais une recette avec un sirop et qui contienne de la poudre d’amandes. Je n’ai pas trouvé de recette qui correspondait à ces critères, donc j’ai opté pour une recette que je connais qui utilise de l’orange. Même si la recette propose d’utiliser un moule rond, je préfère utiliser un moule rectangulaire pour ce genre de gâteau. Changer de moule, influence sur la cuisson, mais ça ne devrait pas être problématique, puisque ce n’est pas la première fois que je procède ainsi. Je lance ma cuisson et lorsque je repasse plus tard devant le four, celui-ci est éteint! Je ne vous dis pas ma tête quand je m’en suis aperçu… J’ai rallumé le four et relancer la cuisson. Soyons honnête, la cuisson a été légèrement laborieuse.

En contraste, je vous propose une recette dans prise de tête ; un vinaigrette à l’échalote confite. J’ai pris cette recette sur le site de Mordu.

Vinaigrette à l'échalote confite
Vinaigrette à l’échalote confite
Pour 1 pot de moins de 250 ml

6 à 8 d’échalotes
½ tasse ou 105 g d’huile végétale
¾ de cuillère à thé de moutarde de Dijon
½ cuillère à thé de miel
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
Sel

Éplucher et couper en quatre les échalotes. Les déposer dans une petite casserole avec l’huile. Faire cuire à feu doux pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les échalotes soient confites et légèrement colorées. Filtrer et laisser tiédir les éléments pendant 30 minutes.

À l’aide d’un pied mélangeur, mixer les échalotes confites avec la moutarde de Dijon, le miel et le vinaigre de cidre pour obtenir une purée lisse.

Toujours en mixant, incorporer en filet l’huile. Saler et réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir. La vinaigrette se conserve pendant 2 semaines au frais.

Bon dimanche!

Nez pas là…

Depuis le début de la semaine, je suis enrhumée. En général, je guéris assez rapidement, mais pas cette fois. C’est la première fois depuis longtemps que mon sens du goût est affecté par mon nez congestionné. Bref, mon nez n’est pas là, il est hors service… J’ai hâte que ça se rétablisse, car la nourriture se résume en peu de saveur actuellement.

Aujourd’hui, je vous propose une autre recette avec des noix assaisonnées. J’ai hésité à mettre cette version dans mes paniers gourmands. Le résultat est assez original, mais le côté sucré-salé ne plait pas nécessairement à tout le monde. J’ai pris cette recette sur le site de Michèle Rousseau Dt. P.

Noix sucré-salé au ras el hanout
Noix sucré-salé au ras el hanout
Pour 2 pots de 500 ml

1 blanc d’oeuf
3 cuillères à soupe de cassonade ou de sucre roux
2 cuillères à soupe de miel
2 cuillères à soupe de ras el hanout*
1½ cuillère à thé de cannelle moulue
1½ cuillère à thé de gingembre moulu
1 cuillère à thé de sel
1 tasse ou 200 g d’amandes**
2 tasses ou 400 g de noix de cajou

Préchauffer le four à 140°C (285°F). Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin.

Dans un bol, fouetter le blanc d’oeuf jusqu’à la formation de piques fermes. Ajouter la cassonade, le miel, le ras el hanout, la cannelle, le gingembre et le sel. Mélanger pour bien répartir les ingrédients dans le blanc d’oeuf. Ajouter les noix de cajou et les amandes. Mélanger délicatement pour bien enrober toutes les noix du mélange assaisonné.

Verser les noix sur une plaque de cuisson et les étaler sur une seule couche. Enfourner et cuire pendant 40 minutes. À mi-cuisson, remuer les noix. Laisser totalement refroidir. Conserver les noix dans un pot muni d’un couvercle. Déguster avec plaisir.

*Le ras el hanout est un mélange d’épices originaire du Maroc. Vous pouvez le remplacer par un autre mélange d’épices comme le garam masala, le goût sera cependant différent.
**J’aime bien le mélange d’amandes et de noix de cajou, mais libre à vous d’utiliser d’autres noix de votre choix. Il faut seulement vous assurez que vous utilisez 3 tasses ou 600 g de noix.

Et vous, êtes-vous souvent victime d’un nez absent?

Chamboulement et café…

Il y a quelques matins, je prévoyais ma journée en me disant que ma matinée serait bien productive. Évidemment, les choses ne se sont pas passé comme prévues. Un petit incident est venu chambouler mes projets et j’ai poursuivi ma matinée dans la même veine. J’ai rencontré une personne qui m’a dit qu’il faudrait qu’on se retrouve pour prendre un café. Un peu plus tard, alors que je suis sérieusement en retard sur mon programme, je croise une autre personne qui me dit que nous devrions nous voir pour un café. Et bien, même si ce n’était pas ce que j’avais prévu, je n’aurais certainement pas eu ces discutions et ces rencontres si ma journée avait commencé comme anticipé. Comme quoi, les chamboulements invitent au café!

Aujourd’hui, je vous propose la recette dont j’ai eu le plus de retour dans mes paniers gourmands : des pavés à la noix de coco. J’ai pris cette recette dans le livre La pâtisserie chez soi 8 d’Oetker.

Pavés à la noix de coco
Pavés à la noix de coco
Pour 24 carrés*

Pâte
½ tasse ou 30 g de flocons de maïs nature (Corn Flakes)
3 cuillères à soupe ou 20 g de noix de coco râpée
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 180 g de beurre non salé,
  tempéré
5½ cuillères à soupe ou 70 g de sucre
1 cuillère à soupe de sucre vanillé
1 pincée de sel
¾ de tasse moins ½ cuillère à soupe ou 100 g de farine
⅔ de tasse moins 1 cuillère à soupe ou 90 g de fécule de
  froment ou de maïs
1 cuillère à soupe de cacao

Garniture
½ tasse et 2 cuillères à thé ou 180 g de miel
4½ cuillères à soupe ou 60 g de beurre non salé
1½ tasse ou 180 g de noix de coco râpée

Glaçage
2 cuillères à soupe ou 30 g de beurre non salé, tempéré**
200 g (7 onces) de chocolat blanc

Pâte
Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson ou un moule rectangulaire d’environ 20 cm par 30 cm (8 pouces par 12 pouces).

Chauffer une poêle en fonte ou en acier à blanc. Ajouter les flocons de maïs et les faire griller pendant 3 minutes en brassant continuellement. Retirer les flocons de la poêle et griller la noix de coco jusqu’à ce qu’elle commence à dorer. Retirer de la poêle et laisser refroidir. Verser dans un sac en plastique et à l’aide d’un rouleau à pâtisserie émietter finement.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, fouetter le beurre avec le sucre, le sucre vanillé et le sel. Incorporer la farine, la fécule de froment et le cacao. Ajouter les flocons de maïs et la noix de coco. Étaler la préparation sur la plaque de cuisson ou dans le moule. Enfourner et cuire pendant 20 minutes.


Garniture
Pendant que la pâte cuit, préparer la garniture. Dans une casserole, mélanger le miel et le beurre. Chauffer le mélange à feu doux en brassant régulièrement pour faire fondre le beurre. Incorporer la noix de coco et poursuivre la cuisson pendant 3 minutes en remuant continuellement. Réserver au chaud.

Verser ce mélange sur la pâte cuite et enfourner. Cuire pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que la surface soit dorée. Laisser refroidir à température ambiante.

Glaçage
Hacher le chocolat blanc et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat au bain-marie. Retirer le chocolat quand il est totalement fondu. Incorporer graduellement le beurre.

Verser le glaçage sur le pavé et étaler en une couche régulière. Laisser sécher le glaçage et découper en carré. Conserver dans un contenant qui ferme hermétiquement. Déguster avec plaisir dans les deux semaines qui suivent.

*Le nombre de portion dépendra de leur taille.
**La recette originale utilisait 6 cuillères à soupe ou 90 g de beurre. Mon glaçage a tranché et je l’ai refait en réduisant la quantité de beurre.

Et vous, est-ce qu’on vous propose souvent des cafés?

Les champignons du hasard…

Lorsque je vais à l’épicerie, la seule certitude que j’ai à propos des champignons, c’est que je vais trouver des champignons blancs. D’un autre côté, il est rare que j’en achète une autre variété. Pour mes paniers gourmands, j’ai décidé de réaliser des pleurotes marinés. C’est aussi des champignons que je vois régulièrement. En relisant la recette, je me suis rendu compte qu’il utilisait deux variétés de ce champignons. Je me suis dit que j’allais réaliser la recette qu’avec une seule variété. À ma grande surprise, les deux variétés étaient disponibles à l’épicerie! Depuis, je n’ai plus revu la variété de pleurotes panicaut sur les étalages.

Je vous propose donc une recette de pleurotes marinés. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 21, numéro 4.

Pleurotes marinés
Pleurotes marinés
Pour 1 pot de 250 ml

170 g (6 onces) de pleurotes du panicaut*
170 g (6 onces) de pleurotes
⅓ de tasse ou 70 g d’huile de pépin de raisin**
2 gousses d’ail
3 branches de thym
4 cuillères à thé de vinaigre de cidre
1 cuillère à thé de miel
¼ de cuillère à thé de flocons de piment broyé
Sel et poivre

Trancher les pleurotes du panicaut sur la longueur et émincer les pleurotes. Couper les gousses d’ail en deux.

Verser 2 cuillères à soupe d’huile dans une grande poêle. Ajouter les champignons et les faire revenir pendant 5 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Saler et poivrer. Ajouter l’ail et le thym, puis poursuivre la cuisson pendant 1 minute.

Dans un bol, mélanger le restant d’huile avec le vinaigre de cidre, le miel et les flocons de piment. Saler et poivrer.

Déposer les champignons dans un pot en verre d’une contenance d’environ 250 ml. Verser la préparation d’huile et presser les champignons avec une cuillère pour s’assurer qu’ils soient submergés. Laisser tiédir pendant 1 heure. Couvrir le pot hermétiquement. Agiter légèrement et réfrigérer pendant au moins 8 heures. Déguster avec plaisir dans le mois qui suit.

*Si vous ne trouvez pas les deux variétés de pleurotes, réalisez la recette avec une seule.
**Il est possible d’utiliser une autre sorte d’huile, mais elle peut réagir au froid en devenant partiellement ou complètement solide et blanchir. Cela n’affecte pas la qualité de la marinade, juste son apparence.

Et vous, voyez-vous beaucoup de variétés de champignons dans vos épiceries?