Catégorie : Viandes

Osez le rose…

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours préféré la viande aux légumes, sauf pour la viande de porc. Omis le bacon et le jambon, je trouvais la viande de porc sèche. Il faut dire que chez mes parents, j’ai rarement vu du filet (filet mignon) de porc à table. Ma mère l’apprêtait en émincé avec une sauce aux champignons et aux oignons verts… Ce n’était pas vraiment un plat que j’appréciais et à l’époque, j’aurais été incapable de vous dire qu’il s’agissait de filet de porc. C’est beaucoup plus tard que j’ai découvert le filet de porc cuit en entier… Sans doute un essai de mon père sur le barbecue. Depuis, la cuisson de la viande est devenue problématique entre ma mère et moi : moi, je privilégie une cuisson rosée comme le conseil la Fédération des producteurs de porc du Québec et ma mère, elle préfère la viande bien cuite. Il faut dire qu’avec le porc la ligne est mince entre une viande rosée et bien cuite.

Avec le temps, j’ai réapprivoisé la viande de porc. Maintenant, certains plats que j’aimais plus ou moins sont devenus des petits plaisirs que j’aime retrouver à ma table. J’ai quand même un faible pour le filet de porc cuit en entier : il existe tellement de recettes et de manières différentes de l’apprêter que je ne risque pas de me lasser. Aujourd’hui, je vous propose une recette que j’ai trouvée sur le blog La casserole carrée de Vibi. La sauce est mon ajout personnel et elle est facultative. Cependant, c’est une très belle recette pour se gâter ou pour recevoir sans se compliquer la vie puisqu’elle se prépare facilement à l’avance.

Filet de porc croustillant aux pommes et sauce légère au porto
Filet de porc croustillant aux pommes
Pour 4 ou 5 personnes

Viande
1 filet de porc d’environ 450 g*
2 pommes**
¼ de tasse ou 40 g de raisins secs
1 cuillère à soupe de beurre
1½ cuillère à soupe de cassonade
¼ de tasse ou 60 g de porto
1 cuillère à thé de thym séché
7 à 8 tranches fines de prosciutto ou de jambon cru

Sauce
1 cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique***
¼ de tasse ou 60 g de porto
1¼ de tasse ou 375 g de bouillon de poulet
1 cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena

Viande
Éplucher et détailler les pommes en petits cubes d’environ 5 mm (¼ de pouce) de côté. Réserver.

Dans une poêle, faire fondre le beurre et y faire revenir les cubes de pommes avec les raisins secs. Ajouter la cassonade et bien mélanger. Laisser cuire pendant 5 minutes en brassant fréquemment avant de déglacer avec le porto. Laisser réduire jusqu’à ce qu’il ne reste presque plus de liquide et retirer du feu. Ajouter le thym et laisser refroidir complètement.

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Déposer le filet de porc sur un plan de travail et ouvrir le filet en portefeuille : le couper également sur la longueur sans le détacher complètement. L’ouvrir comme un livre, répartir la farce aux pommes (réserver ce qu’il y a en trop pour la sauce) sur toute la longueur du filet. Refermer le filet en le roulant sur lui-même. Étaler les tranches de prosciutto une à côté de l’autre en les chevauchant légèrement. Déposer le filet de porc sur les tranches de jambon cru et enrouler les tranches de prosciutto sur le filet pour le recouvrir entièrement (à l’exception des extrémités). Ficeler le filet ou le refermer à l’aide de cure-dents****. Déposer le filet sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et l’enfourner pendant 17 minutes.

Sauce
Dans une poêle, verser le sucre et le faire fondre. Quand le sucre commence à se colorer et a une belle couleur dorée, ajouter le vinaigre et brasser. Ajouter le porto et laisser réduire de moitié. Incorporer ensuite une tasse (ou 250 g) du bouillon de poulet ainsi que le restant de farce aux pommes et laisser réduire pendant environ 5 minutes.

Dans un bol, mélanger le restant du bouillon de poulet avec la fécule de maïs. Ajouter à la sauce et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Laisser mijoter jusqu’à ce que le filet de porc soit prêt à servir.

Quand le filet de porc est cuit, le sortir du four et le couvrir d’un papier d’aluminium. Laisser la viande reposer pendant 5 à 7 minutes. Trancher la viande et la servir avec la sauce au porto.

*Adapter la cuisson selon le poids de votre viande. Pour une cuisson rosée, comptez 17 minutes par livre de viande ou 18 minutes par 500 g.
**Choisissez des pommes qui supportent bien la cuisson comme la cortland ou la gala.
***Il est possible de remplacer le vinaigre balsamique par un vinaigre de vin rouge. Vous pouvez également utiliser un autre vinaigre, mais privilégiez un vinaigre qui a un bon goût.
****Si vous préparez la viande à l’avance, après que la viande soit enrobée de prosciutto, emballez-la dans une pellicule plastique et réserver-la au réfrigérateur. Au moment de la cuire, retirer la pellicule plastique et enfourner comme indiqué dans la recette.

Êtes-vous du style rosé ou blanc (bien cuit) avec le porc?

Il y a des jours… tous les jours

Je ne sais pas ce qui se passe ces temps-ci, mais je suis un peu plus distraite. Il m’arrive fréquemment de me tromper avec la monnaie suisse… je confonds les pièces de 10 et de 20 centimes ou les 1 franc avec les 2 francs. Je vous l’accorde, je n’utilise pas un porte-monnaie qui me permet de bien voir les pièces… ni de les sortir aisément… Mais bon, la Confédération Helvétique aurait pu faire un effort et donner des épaisseurs et des couleurs différentes à ces pièces de monnaie. Étrangement, la seule pièce qui est moins épaisse, c’est la pièce de 5 centimes… en plus, c’est la seule qui est colorée! Cependant, je dois reconnaître que l’absence de pièce de 1 centime est une riche idée. Ce qui est rassurant dans toute cette histoire, c’est quand nous allons au Québec, mon chéri est tout perturbé par la monnaie canadienne, alors que moi, je retrouve mes repères.

Ces jours-ci, je suis assez occupée. Je vous propose donc une petite recette rapide à préparer et délicieuse. J’ai trouvé cette recette sur le site Le palais gourmand d’Isabelle.

Côtelettes de porc avec une sauce à l'orange
Côtelettes de porc à la Cendrillon
Pour 3 personnes

300 g ou 3 côtelettes de porc désossées
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
½ sachet de soupe à l’oignon ou de sauce à l’oignon*
½ tasse ou 125 g de jus d’orange
Poivre au goût

Dans une poêle munie d’un couvercle ou un chaudron, verser l’huile d’olive et la faire chauffer. Quand l’huile est chaude, faire saisir les côtelettes de porc sur les deux côtés. Poivrer la viande. Saupoudrer la soupe (ou la sauce) à l’oignon sur la viande et ajouter le jus d’orange. Porter à ébullition, couvrir et baisser le feu.

Laisser mijoter pendant 30 à 45 minutes. Goûter la sauce et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Servir avec des pommes de terre et un légume. Décorer l’assiette d’une tranche d’orange si désiré.

*J’ai essayé avec diverses recettes avec des enveloppes de sauces ou de soupe à l’oignon, le résultat est toujours satisfaisant. Donc, utilisez ce que vous trouvez dans votre épicerie.

Et vous, quel est l’objet de vos étourderies?

Un lapin, mais pas en chocolat…

Je ne sais plus quand j’ai goûté mon premier lapin. Je suis certaine que ce n’était pas quand j’habitais chez mes parents. Je me rappelle, cependant, que ma mère avait déjà préparé du lièvre en disant à mon frère que c’était du coq… Et oui, les expérimentations culinaires n’ont jamais été facile pour ma mère : mon frère et moi qui étions plus que difficile et pas pour les mêmes aliments pour compliquer les choses.

Bref, comment est atterri le lapin dans nos assiettes : je n’en ai aucune idée, mais j’aime bien cuisiner cette viande qui est très tendre. En plus, elle n’est pas difficile à préparer, il suffit de la saisir et de la laisser mijoter dans un liquide comme pour un ragoût. La recette la plus connue est sans doute le lapin à la moutarde, mais puisque c’est la saison des sucres au Québec, je préfère vous proposer une recette de lapin au sirop d’érable. Cette recette est tirée d’une des premières revues des Saisons de Clodine (aujourd’hui, l’émission s’appelle Tout simplement Clodine).

Une patte ou une cuisse de lapin?
Lapin à l’érable de Clodine
Pour 3 personnes

½ lapin, coupé en morceaux*
3 cuillères à soupe de farine
2 cuillères à soupe de beurre
1 cuillère à soupe d’huile végétale au choix
5 tranches de bacon ou de lard à griller**
2 échalotes
½ cuillère à thé d’ail en poudre
½ cuillère à thé de romarin séché
½ cuillère à thé de thym séché
1 feuille de laurier
2 tasses ou 500 g de bouillon de poulet
½ tasse ou 125 g de vin blanc
½ tasse ou 160 g de sirop d’érable ou de miel***
Sel et poivre

Dans un premier temps, couper le bacon en lardons et hacher les échalotes.

Dans un bol, déposer la farine et enfariner les morceaux de lapin.

Dans un grand chaudron, faire cuire doucement les morceaux de bacon. Quand les lardons sont cuits, retirer les morceaux de bacon du chaudron en laissant la matière grasse pour faire revenir la viande. Réserver les lardons.

Dans le même chaudron, ajouter l’huile et le beurre selon les besoins. Dans les corps gras bien chauds, faire dorer la viande sur toutes les faces. Saler et poivrer la viande pendant la cuisson. Quand la viande est dorée, retirer du chaudron et réserver. Déposer les échalotes dans le chaudron et les faire revenir. Remettre le lapin et les morceaux de bacon dans le chaudron, ajouter l’ail en poudre, le romarin, le thym, la feuille de laurier, le vin et le bouillon de poulet. Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant 1 heure à 1 heure et demi ou jusqu’à ce que la viande se détache facilement des os.

Retirer les morceaux de lapin du chaudron et les réserver au chaud en les couvrant d’un papier d’aluminium.

Ajouter le sirop d’érable au jus de cuisson et à feu élevé, faire réduire la préparation pour obtenir une sauce sirupeuse. Goûter et rectifier l’assaisonnement au besoin. Servir les morceaux de lapin nappés de sauce.

*Il est possible de réaliser la recette en utilisant un lapin entier sans modifier les proportions des autres ingrédients. En Suisse, je trouve facilement des demi-lapins découpés en morceaux. Si vous avez des difficultés à trouver du lapin ou du lapin découpé, pensez à contacter un boucher de votre région : il pourra vous en commander un et le découper pour vous.
**Il est possible de remplacer le bacon ou le lard à griller par un morceau de lard (environ 50 g) découpé en dés.
***Dans la recette originale, il utilisait ¾ de tasse (180 g) de sirop d’érable. Personnellement, je trouvais le plat un peu trop sucré, j’ai donc réduit la portion. Il est toujours possible de remplacer en partie ou en totalité le sirop d’érable par du miel ou de la mélasse.

En cette période des sucres, j’aimerais vraiment être au Québec pour me sucrer le bec dans une de ces jolies érablières. Pour les Européens, c’est le seul moment (pour la plupart des gens) et endroit (la cabane à sucre) dans l’année où l’on met du sirop d’érable partout. Sinon, est-ce que vous avez déjà mangé du lapin? Comment l’apprêtez-vous?

Nouvelle pièce de viande

En allant à l’épicerie avec mon chéri, ce dernier a été attiré par un paquet de viande de porc. Évidemment, nous l’avons mis dans notre panier. L’intitulé sur le paquet était : steaks de porc quasi. Certains connaissent peut-être, mais moi, je n’en avais jamais entendu parler. Je connaissais les tranches dans le cou qui sont entrecoupées par des lanières de gras, mais ce n’était pas tout à fait ça. Visuellement, les steaks étaient parcourus par de mince filaments de gras, un peu plus comme le persillage sur le boeuf.

Pour découvrir cette viande, j’ai opté pour un plat asiatique. Comme souvent dans ces plats, j’ai fait griller ma viande et je l’ai réservée pendant un petit moment. À ma grande surprise, la viande était restée très tendre et ne s’était pas asséchée. Bref, une pièce de viande à se rappeler.

Je dois avouer qu’au départ, j’hésitais entre un émincé de porc et un pad thaï. Au final, j’ai combiné les deux! J’ai mélangé la recette de Sauté de boeuf de Philippe issue du magasine Ricardo (volume 8, numéro 3) et le pad thaï de Tuky Chanhda présenté à Curieux Bégin.

Un bol de pad thaï
Pah thaï de porc
Pour 2 personnes

200 g de steak ou de filet de porc
1½ cuillère à thé d’épices de Montréal*
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
2 portions ou 180 g de nouilles de riz
  d’environ 3 mm d’épaisseur
3 cuillères à soupe d’huile végétale
¼ de tasse ou 50 g de sucre
¼ cuillère à thé d’ail en poudre ou plus au goût
1¼ tasse ou 310 g de bouillon de poulet
1 cuillère à soupe de sauce de poisson
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de sauce aux huîtres

Dans un bol, verser de l’eau froide et faire tremper les nouilles de riz pendant 2 ou 3 heures**.

Préparer la viande en la coupant en lamelles d’environ 1 cm (moins de ½ po) d’épaisseur. Dans un bol, mélanger l’huile d’olive et les épices de Montréal. Ajouter la viande et laisser macérer à température ambiante pendant 15 minutes.

Dans un wok ou une grande poêle, verser un peu d’huile et chauffer. Déposer la viande et la faire saisir de tous les côtés. Retirer la viande du wok et réserver.

À l’aide d’un essuie-tout ou d’un papier ménage, essuyer le work pour retirer les épices et l’huile excédentaire. Verser l’huile végétale et ajouter le sucre quand cette dernière est chaude. Laisser le sucre se colorer pour obtenir un caramel. Ajouter l’ail en poudre et retirer le wok du feu. Verser, en faisant couler sur la paroi, le bouillon de poulet. Remettre sur le feu et ajouter la sauce de poisson, la sauce soja et la sauce aux huîtres.

Quand le tout est bien mélangé, ajouter les nouilles de riz égouttées. Poursuivre la cuisson en brassant régulièrement jusqu’à ce qu’il ne reste presque plus de liquide. Ajouter la viande et cuire encore de 2 ou 3 minutes avant de servir.

*Les épices de Montréal sont habituellement un mélange de poivres utilisé sur les viandes rouges. Personnellement, j’utilise la recette de Vibi de la Casserole carrée. Il suffit de mélanger 1 cuillère à soupe de poivre noir, 1 cuillère à soupe de paprika, ½ cuillère à soupe de sel, ½ cuillère à soupe d’ail en poudre, ½ cuillère à soupe de poudre de chili (ou de piment de Cayenne), ½ cuillère à soupe de coriandre moulue, ½ cuillère à soupe d’aneth séché, ¾ de cuillère à thé de thym et ¾ de cuillère à thé de romarin.
**J’ai décidé un peu tard de faire des pah thaï. Si vous êtes pressés, laisser tremper les nouilles de riz pendant que vous préparer vos autres ingrédients et l’accompagnement, environ 30 minutes. Dans un chaudron, porter de l’eau à ébullition, plonger les nouilles de riz et cuire 2 minutes. Égoutter les nouilles et les ajouter rapidement à la sauce. Poursuivre la recette comme indiquée.

Est-ce que vous connaissiez le steak de porc? Et comment le cuisinez-vous?

Ça peut aussi se manger avec une fourchette…

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais je vous ai déjà parlé d’une recette à s’en lécher les doigts ici. Cette fois, j’ai trouvé son équivalant qu’on peut manger à à l’aide d’une fourchette. La viande se détache toute seule des os et elle est vraiment savoureuse. Et oui, une autre recette de côtes levées! Je dois avouer que c’est très difficile de dire quelle recette est la meilleure. À vous de juger!

Cette recette est, encore une fois, tirée du livre de Centraide : 100 vedettes, 100 recettes. C’est celle proposée par Peter Miller.

Côtes levées de Peter Miller
Côtes levées à la bière
Pour 2 ou 3 personnes

600 g à 700 g (1,5 lb) de côtes levées*
½ tasse ou 125 g de sauce chili
⅓ de tasse ou 60 g de cassonade non tassée
½ tasse de bière blonde ou blanche**
½ cuillère à thé d’ail en poudre
2 cuillères à thé de moutarde de Dijon
2 cuillères à thé de sauce worcestershire
1 cuillère à thé de gingembre moulu
¼ de cuillère à thé de poivre***
¼ de cuillère à thé de poudre de chili
½ cuillère à thé de sel

Déposer les côtes levées dans un grand chaudron et couvrir d’eau froide. Porter à ébullition. Écumer la mousse grisâtre. Couvrir et laisser mijoter pendant 45 minutes.

Pendant ce temps, préparer la marinade. Dans un autre chaudron, verser la sauce chili, la cassonade, la bière, l’ail en poudre, la moutarde de Dijon, la sauce worcestershire, le gingembre, le poivre, la poudre de chili et le sel. Porter ce mélange à ébullition et laisser mijoter pendant 8 minutes à feu doux. Retirer du feu et laisser tiédir.

Lorsque les côtes levées ont fini de bouillir, les égoutter et les déposer dans un grand plat ou un sac de congélation. Verser la marinade, couvrir, réfrigérer et laisser macérer pendant 2 heures au minimum.

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Sur une plaque de cuisson couverte de papier d’aluminium, déposer les côtes levées et les badigeonner avec la marinade. Avec un second papier d’aluminum, couvrir les côtes levées et enfourner pendant 40 minutes. Retirer le papier d’aluminium, rebadigeonner les côtes levées et poursuivre la cuisson pendant 20 à 30 minutes. Au besoin, badigeonner les côtes levées pendant les dernières minutes de cuisson.

*Avec cette quantité de sauce, vous pouvez faire mariner jusqu’à 2 kg (4lb) de côtes levées.
**À mon avis, la bière rousse pourrait être intéressante dans cette recette, à tester.
***Je n’ai pas de poivre de Cayenne dans mes épices, alors je l’ai remplacé par du poivre et de la poudre de chili. Si vous voulez suivre la recette originale, remplacer le poivre et la poudre de chili par ½ cuillère à thé de poivre de Cayenne.

Alors, allez-vous les manger élégamment avec une fourchette ou allez-vous craquer et les manger avec les doigts?