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Plein de voitures…

Hier, Mini-nous participait à un anniversaire qui avait lieu près d’une zone commerciale assez achalandée. Il y avait bien longtemps que je n’étais pas aller un samedi après-midi dans ce lieu. J’ai eu de la chance de trouver une place de stationnement près de l’établissement : il y avait des fils de voitures à perte de vue! Une fois stationnée, j’ai quand même profité d’être sur place pour effectuer quelques courses en me déplaçant à pieds… et avec raison. J’ai visité tous les commerces que je voulais sans avoir de soucis pour circuler entre les commerces. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas vue autant de voitures dans les rues. Est-ce qu’il y a toujours autant de voiture le samedi? J’en doute, je crois plutôt que le weekend du « Black Friday » explique ce phénomène.

Pour aujourd’hui, je vous propose un petit braisé. Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 6, numéro 1.

Jarrets de veau braisés dans le porto
Jarrets de veau braisés dans le porto
Pour 3 personnes

3 tranches de jarrets de veau, environ 700 à 900 g
Farine en quantité suffisante
1½ cuillère à soupe d’huile d’olive
¾ de tasse ou 185 g de carottes coupées en dés
¾ de tasse ou 185 g de céleri branche coupées en dés
1 oignon
1 gousse d’ail
½ cuillère à soupe de miel
1 tasse ou 250 g de porto
2 branches de thym frais
Sel et poivre

Préchauffer le four à 140°C (275°F).

Saler et poivrer les jarrets de veau, puis les enfariner. Hacher l’oignon et l’ail.

Verser l’huile dans une casserole et la faire chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, dorer les jarrets de tous les côtés. Retirer de la casserole les jarrets une fois qu’ils sont bien dorés.

Dans la même casserole, faire revenir l’oignon, l’ail, les carottes et le céleri jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Ajouter le miel et déglacer avec le porto. Remettre la viande dans la casserole et ajouter le thym. Porter à ébullition.

Quand le porto bout, couvrir la casserole et enfourner pendant 2 heures ou jusqu’à ce que la viande se détache facilement. Servir et déguster avec plaisir.

Et vous, avez-vous osé approcher les magasins en fin de semaine?

1er août : les plats de viande

Je continue avec mes recettes du 1er août. Il me reste deux recettes à base de viande à vous faire découvrir : pour les autres préparations, je n’ai pas eu l’occasion de les photographier. Pour commencer, je vous propose une recette de terrine au poulet. J’adore la terrine et il y avait un moment que je n’en avais pas cuisinée. Celle-ci est délicieuse et je compte bien la refaire en la déclinant autrement… J’ai pris cette recette sur le site de Cécile, Torchons & Serviettes.

Terrine de poulet
Terrine de poulet aux pistaches
Pour 4 à 6 personnes

300 g de poitrines de poulet
300 g de saucisses
½ tasse ou 125 g de Porto*
1 échalote
2 cuillères à thé de beurre
3 cuillères à soupe ou 45 g de Cognac
1 oeuf
1 cuillère à soupe de ciboulette fraîche, ciselée
2 cuillères à soupe de persil frais, ciselé
2 cuillères à soupe ou 20 g de pistaches entières non salées
Tranches de bacon ou de lard à griller en quantité suffisante
Piment d’Espelette ou piment d’Alep au goût
Sel et poivre

Détailler les poitrines de poulet en languettes. Saler et déposer le poulet dans un sac en plastique. Arroser la viande avec le Porto. Réfrigérer et laisser mariner pendant 8 heures.

Hacher finement l’échalote. Dans une poêle, faire fondre le beurre et ajouter l’échalote. Faire revenir l’échalote jusqu’à ce qu’elle soit translucide. Déglacer avec le Cognac et laisser réduire presque à sec. Laisser tiédir.

Préchauffer le four à 180°C (375°F).

Tapisser les parois d’un moule à terrine ou d’un petit moule rectangulaire de tranches de bacon (ou de lard à griller).

Retirer la viande de la marinade. Réserver la moitié des languettes de poulet dans un bol. Déposer le restant de volaille dans un robot muni d’une lame (ou d’un hachoir à viande) et mixer la viande en actionnant le robot par intermittence. Les morceaux de viandes hachées doivent mesurer moins de 1 cm (³⁄₈ pouce). Déposer le poulet haché dans le bol contenant les languettes de poulet.

Retirer la chair à saucisse des boyaux et l’ajouter au poulet. Incorporer l’oeuf, l’échalote, les pistaches et le piment d’Espelette (ou d’Alep). Poivrer et saler. Bien mélanger la préparation. Garnir la terrine chemiser de bacon de la préparation de viande en pressant bien. Couvrir le dessus de la terrine avec des tranches de bacon (ou de lard à griller).

Placer la terrine dans un plat allant au four et verser de l’eau chaude jusqu’au deux tiers de la hauteur du moule. Enfourner et cuire pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la surface soit colorée. Baisser la température du four à 140°C (285°F) et poursuivre la cuisson pendant 1 heure ou jusqu’à ce qu’un thermomètre inséré au centre de la terrine atteigne 75°C (167°F).

Quand la terrine est cuite, la sortir du four et la retirer du bain-marie. Laisser tiédir pendant 10 à 15 minutes. Si désiré, égoutter le liquide dans lequel baigne la terrine (ce liquide est principalement composé de gras). Déposer ensuite une petite planchette (ou un morceau de carton rigide) de la forme du moule à terrine et recouvert de papier d’aluminium sur la terrine. Installer un poids pour presser la terrine et l’entreposer au réfrigérateur pendant 24 à 48 heures avant de la déguster. Cette terrine se conserve pendant une semaine au réfrigérateur.

*Il est possible d’utiliser un autre alcool et de modifier les assaisonnements de cette terrine. Soyez créatif.

Et vous, que mettez-vous dans vos terrines?

Fête des mères…

Je ne sais pas trop comment vous dire, mais je sens au cours des prochaines semaines le rythme de mon blog va subir des changements. Ceux et celles qui m’ont côtoyée savent ce que j’attendais avec impatience en fin avril : devenir maman! Nous sommes finalement trois à la maison et ce petit être qui s’est joint à nous nous pique une quantité d’énergie et de temps incroyable. C’est pourquoi pour le moment, je ne sais pas trop comment je vais tout gérer. Je crois qu’il faut donner du temps au temps pour apprendre à s’apprivoiser, s’organiser et reprendre tranquillement ses repères.

Au cours de ma grossesse, il y a qu’une seule chose qui m’a vraiment manqué : le foie gras à Noël! Pour compenser, j’ai fait des crèmes brûlées en veillant à bien cuire la mienne, mais rien ne vaut un « toast » tartiné de foie gras. Peu après ma sortie de l’hôpital, nous sommes allez manger chez mes beaux-parents et nous avions apporté deux morceaux de foie gras… Mes beaux-parents avaient également eu la même idée. Donc nous sommes revenus à la maison avec une bonne partie de notre foie gras et bien que j’adore ça, nous n’allions pas en faire trois repas. Pour écouler ce surplus, j’en ai fait une sauce pour accompagner un magret de canard. Ce fût une belle improvisation très gourmande.

Canard et foie gras
Magret de canard et sa sauce au foie gras
Pour 3 personnes

1 magret de canard d’environ 350 g
3 cuillères à soupe de porto*
⅓ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 90 g de crème à cuisson
  ou entière
70 g (2,5 onces) de foie gras**
Sel et Poivre

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Avec un couteau, quadriller la peau du magret de canard en évitant de toucher la chair. Déposer le magret, côté peau en-dessous, dans une poêle. Griller pendant 5 à 6 minutes du côté peau et 2 à 3 minutes de l’autre côté. Saler et poivrer. Déposer le magret sur une plaque de cuisson et enfourner pendant 8 à 12 minutes. Sortir la viande du four et la laisser reposer pendant 2 minutes.

Pendant ce temps, préparer la sauce. Retirer l’excédent de gras de la poêle (ou mettre de côté pour une utilisation ultérieure) et déglacer avec le porto. Laisser réduire presque à sec. Ajouter la crème et porter à ébullition. Quand la crème est bien chaude, retirer la poêle du feu et incorporer le foie gras coupé en petits morceaux. Brasser jusqu’à ce que le foie gras soit totalement fondu. Si désiré, émulsionner la sauce à l’aide d’un mélangeur à main (pied-plongeant ou girafe) pour obtenir une texture bien lisse. Trancher le magret de canard et le servir sur un lit de sauce. Déguster sans attendre.

*Il est possible d’omettre le porto ou de le remplacer par du cognac ou un autre alcool de votre choix.
**Vous pouvez réduire la quantité de foie gras pour obtenir une sauce avec un goût plus délicat.

Et vous, de quel aliment avez-vous du mal à vous priver?

Une joyeuse fêtes des mères!

Demi-recette…

Il m’arrive souvent de faire des demi-recettes : soit pour m’adapter à la quantité de viande que nous consommons, soit pour avoir une portion raisonnable de dessert et les renouveler plus rapidement. Cependant depuis quelques temps, j’ai une autre manière de faire les demi-recettes : je ne fait qu’une partie des étapes.

C’est ce qui est arrivé avec la recette que je vous propose aujourd’hui. À l’origine, il s’agit de plat de pâtes avec du boeuf braisé. J’ai fait le braisé de boeuf puis je l’ai servi tel quel : pas de pappardelle, pas de roquette, pas de fromage et pas de beurre pour allonger la sauce. Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 10, numéro 8.

Boeuf au porto
Boeuf braisé au porto
Pour 4 personnes

454 g de palette de boeuf sans os
2 cuillères à soupe ou 28 g de beurre
1 oignon
1 tasse ou 250 g de porto
2 tasses ou 500 g de bouillon de boeuf
3 dattes séchées, dénoyautées
3 cuillères à soupe ou 20 g de noix de Grenoble concassées
Sel et poivre

Hacher l’oignon. Couper en petits dés les dattes. Réserver.

Découper la viande en petits cubes de moins de 2 cm (¾ de pouce) de côté.

Dans un chaudron, faire fondre le beurre. Quand le beurre est bien chaud faire dorer la viande de tous les côtés. Saler et poivrer. Quand la viande est colorée, la réserver sur une assiette.

Dans le même chaudron, faire revenir l’oignon. Au besoin, ajouter du beurre. Quand l’oignon commence à dorer, remettre la viande dans le chaudron et ajouter le porto. Porter à ébullition et laisser mijoter à feu doux pendant 5 minutes.

Ajouter le bouillon de boeuf et les dattes, puis porter de nouveau à ébullition. Couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant 1 h 30 ou jusqu’à ce que la viande soit tendre. Saler et poivrer au goût. Au moment de servir, ajouter les noix de Grenoble sur la viande. Servir accompagné de pâtes ou d’une purée de pommes de terre.

Et vous, est-ce que vous faites souvent des demi-recettes?

Pas exactement ça…

On a tous des livres ou des blog de références où l’on suit les recettes les yeux fermés, mais est-ce que vous avez des références où vous faites souvent des modifications? Étrangement, j’ai constaté que ce genre de chose m’arrivait régulièrement avec les recettes de Jean-François Plante. Ce n’est pas que les recettes originales me déplaisent, mais la plupart du temps, j’avais déjà acheté la viande avant de savoir quelle recette j’allais réaliser.

Dans ce cas, j’ai remplacé la viande : il proposait d’utiliser un carré de veau… Je ne sais pas pour le Québec, mais en Suisse, ce n’est pas la pièce de viande la plus facile à trouver et je ne veux pas imaginer le prix (la viande de veau est l’une des plus chères en Suisse)! Cette recette est tirée de son livre Bistro.

Agneau et morilles
Carré d’agneau avec crémeuse de morilles et porto blanc
Pour 3 personnes

1 carré d’agneau d’environ 350 g
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à thé de beurre
1 échalote
¼ de tasse ou 10 g de morilles séchées
¼ de tasse ou 60 g d’eau
¼ de tasse ou 60 g de porto blanc
½ tasse de fond de veau ou de bouillon de boeuf
¼ de tasse ou 60 g de crème 35 % ou de crème entière
Sel et poivre
1 pincée de sucre (facultatif)

Déposer les morilles dans un petit verre et verser l’eau dessus. Déposer un objet plus lourd (par exemple, un autre verre) sur les morilles pour les maintenir submergées. Laisser tremper les morilles pendant un minimum de 30 minutes.

Déposer sur un contenant une passoire. Couvrir la passoire d’une étamine (coton à fromage) ou d’un mouchoir en tissu. Filtrer le mélange d’eau et de morilles pour retirer le sable. Réserver l’eau qui a servi à réhydrater les morilles. Couper les morilles en deux et les rincer sous un filet d’eau froide pour retirer le sable qui est à l’intérieur des champignons.

Hacher finement l’échalote et réserver.

Préchauffer le four à 230°C (450°F).

Dans une poêle, faire chauffer l’huile. Quand le corps gras est bien chaud, saisir rapidement la viande de tous les côtés. Déposer le carré d’agneau sur une plaque de cuisson. Saler et poivrer la viande avant de l’enfourner pendant 10 minutes. Retirer la viande du four, et la couvrir d’un papier d’aluminium pour la laisser reposer.

Pendant ce temps, préparer la sauce. Dans la poêle qui a servi à saisir la viande, ajouter le beurre et le laisser fondre. Faire revenir l’échalote jusqu’à ce qu’elle soit translucide. Ajouter les morilles et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Déglacer avec le porto et laisser réduire presque à sec. Ajouter le fond de veau (ou le bouillon de boeuf) et l’eau qui a servi à réhydrater les morilles. Laisser réduire de moitié, soit environ 5 minutes. Incorporer la crème et cuire pendant 2 à 3 minutes. Saler, poivrer et ajouter au besoin la pincée de sucre.

Servir 2 ou 3 côtes d’agneau par personnes et napper de sauce. Déguster sans attendre.

Et vous, de qui modifiez-vous régulièrement les recettes?