Mot-clé : sauce soja

Quand on n’a pas le temps ou qu’on n’a pas relu une recette

Il y a des jours où l’on prévoit un repas et on se rend compte, un peu tard, qu’il fallait faire mariner la viande… Ce genre de chose arrive toujours quand on a eu une grosse journée et qu’on a faim plus tôt que d’habitude. Selon les recettes, il est possible d’accélérer le processus. C’est ce que j’ai fait avec une recette de poulet aux 4 C (coriandre, cannelle, cumin et citron). J’ai trouvé cette recette sur Une-Recette.

En assiette
Poulet aux 4 C
Pour 4 personnes

400 g de poitrines de poulet désossées
1 poivron orange ou rouge*
1 cuillère à soupe de sucre
1½ tasse ou 375 g de bouillon de poulet
Le jus d’un citron
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à thé de coriandre en poudre
1 cuillère à thé d’ail en poudre
1 cuillère à thé de cannelle
1 cuillère à soupe de cumin
2 cuillères à soupe d’huile végétale au choix

Dans un bol, mélanger la coriandre, l’ail, la cannelle et le cumin. Couper le poulet en lanières et le rouler dans le mélange d’épices. Couvrir avec le jus de citron et la sauce soja. Réserver.

Couper le poivron en lanières.

Verser une cuillère à soupe d’huile dans une grande poêle. Quand elle est chaude, ajouter le poivron. Quand le poivron a légèrement ramolli, ajouter le sucre. Le sucre va fondre et prendre une couleur caramel. Retirer de la poêle le caramel et le poivron, réserver dans une assiette.

Verser le restant d’huile dans la poêle. Ajouter le poulet. Quand le poulet est devenu blanc, ajouter la marinade et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de poulet et laisser frémir environ 15 minutes. Servir avec du riz.

*Vous pouvez omettre le poivron. Si vous le souhaitez, ajoutez un oignon ou d’autres légumes.

Si vous avez du temps devant vous, vous pouvez essayer la recette originale en faisant mariner le poulet pendant au moins deux heures. C’est à vous de voir.

Riz, patates et pâtes…

Ces trois comparses accompagnent presque l’ensemble de mes repas. Il y a aussi le pain qui vient se greffer une fois de temps en temps, mais rien n’empêchent le riz, les pommes de terre et les pâtes de revenir dans l’assiette semaine après semaine. Heureusement, ces accompagnements se déclinent un peu, beaucoup, assez pour ne pas m’ennuyer : riz aux légumes, riz au jasmin, risotto, purée de pomme de terre, frites, patates au four, pâtes longues, pâtes courtes, etc. Est-ce qu’il y a d’autre possibilité omis les quatre mentionnés plus haut? Sans doute, mais aucun autre féculant ou produit céréalier me vient à l’esprit. Il y a peut-être les nouilles croustillantes… mais je crois qu’elle rentre dans la catégorie des pâtes. C’est un point à débattre.

Les nouilles croustillantes étant un accompagnement, elles accompagneront ici une recette de boulettes chinoises. Une autre recette extraite du site Recette du Québec et l’idée des nouilles croustillantes provient de la revue Ricardo, volume 7, numéro 2. Pour découvrir d’autres textures ou simplement pour surprendre vos papilles, essayez-les.

Nouilles croustillantes
Boulettes chinoises et nouilles croustillantes
Pour 3 personnes

300 g de boeuf haché
1 oeuf battu, facultatif
2 cuillères à soupe de chapelure
2 cuillères à soupe ou 30 g de lait
½ cuillère à soupe de sauce soja
½ tasse ou 125 g de bouillon de boeuf
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 tasse ou 250 g de sauce aux prunes*
3 portions** ou 160 g de nouilles aux oeufs ou de ramen
Sel et poivre

Dans un bol, mélanger le lait, la chapelure, le boeuf haché, l’oeuf et
½ cuillère à soupe de sauce soja. Saler et poivrer au goût. Façonner des boulettes de 2 cm de diamètre (1 pouce).

Dans une poêle, ajouter un peu d’huile et du beurre*** et griller les boulettes de viande.

Quand les boulettes sont bien colorées, retirer le surplus de gras, si désiré, et ajouter le bouillon de boeuf, la sauce aux prunes et 2 cuillères à soupe de sauce soja. Laisser mijoter à feu doux pendant 15 à 20 minutes.

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition. Quand l’eau bout, plonger-s’y les nouilles et retirer du feu. Laisser reposer 4 minutes. Égoutter et rincer à l’eau froide.

Dans une poêle, verser un peu d’huile**** et faire revenir les nouilles jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées et croustillantes (environ 3 à 5 minutes). Servir avec les boulettes.

*La sauce aux prunes peut être remplacée par une autre sauce sucrée, par exemple, une sauce du commerce à l’ananas.
**Il est difficile de définir une portion sans donner de poids, car la contenance d’un paquet de nouilles aux oeufs varie d’une compagnie à l’autre. Mesurer la quantité de nouilles comme s’il s’agissait de pâtes longues.
***Vous pouvez utiliser seulement de l’huile ou du beurre selon votre envie.
****Suggestion : utiliser un peu d’huile de sésame grillé pour parfumer les nouilles si vous en possédez dans vos armoires.

Peut-être n’y a-t-il pas assez de légumes pour vous? N’hésiter pas à ajouter un poivron, des courgettes dans la sauce et un oignon dans les boulettes. Cependant, pour certains, le meilleur légume est la viande!

Chacun ses envies…

Mon chéri a toujours une petite hésitation au moment de choisir un menu dans un restaurant asiatique. Il a souvent envie de commander que des entrées plutôt qu’un seul plat. C’est vrai qu’il y a souvent des tonnes de choses appétissantes sur les menus et bien souvent un plat est bien suffisant comme repas; prendre que des entrées permettraient de découvrir de nouvelles saveurs. C’est cette petite idée qui m’a inspiré un repas composé que de petites bouchées. J’ai sorti du congélateur mes carrés de légumes et des rouleaux impérieux. Il manquait quelque chose pour avoir un repas complet et varié : des raviolis!

J’avais les pâtes, il ne me restait plus qu’à choisir la garniture. Les crevettes de l’épicerie ne m’inspiraient pas, alors j’ai opté pour le porc. Je regarde quelques livres et une revue : je dresse un liste des ingrédients utilisés et je crée ma composition. Arrive le moment du façonnage, je fais des raviolis destinés à une cuisson à la vapeur et là, j’ai un doute : est-ce que ça va être bon? Je plie un autre ravioli en le sellant pour essayer la friture. En plein milieu de la recette, je teste les deux modes de cuisson! Le ravioli cuit dans l’huile est excellent, j’attends que celui à la vapeur termine de cuire… et c’est bien meilleur que je ne l’avais imaginé. Au final, j’ai préparé les deux types de raviolis : c’est bien d’offrir du choix.

Dans les références consultées, on peut citer la recette de dumplings au porc et aux crevettes de Ricardo dans le volume 7 numéro 2, une autre recette venant du livre Le tour du monde de la cuisine Chine et ainsi qu’une du livre Cuisine chinoise. La sauce d’accompagnement à l’huile de sésame que je vous propose est, quant à elle, tiré de la revue Ricardo cité ci-dessus.

Raviolis chinois
Raviolis chinois à la vapeur et frits*
Pour 25 raviolis

300 g de porc haché**
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à thé de mirin ou de vin blanc sec
1 cuillère à thé de gingembre en poudre ou ½ cuillère à thé de gingembre frais rapé
2 cuillères à soupe de sauce aux huîtres
1 cuillère à soupe de sauce au poisson
½ à 1 cuillère à thé de sambal oeleck
1 paquet de pâtes à raviolis chinois ou de pâtes Wonton
½ tasse ou 125 g d’huile végétale pour la friture

Sauce d’accompagnement au sésame
1 cuillère à soupe de vinaigre
1 cuillère à soupe de sucre
½ cuillère à thé de gingembre en poudre
2 cuillères à thé de sauce soja
¼ de cuillère à thé d’huile de sésames grillés**

Dans un chaudron de petite taille, préparer la sauce d’accompagnement en portant à ébullition le vinaigre, le sucre et le gingembre. Lorsque le sucre est dissous, retirer le chaudron du feu et ajouter la sauce soja et l’huile de sésame. Réserver au frais.

Pour préparer les raviolis, mélanger dans un bol la sauce soja, le mirin, le gingembre, la sauce aux huîtres, la sauce de poisson et le sambal oelek. Incorporer la viandes hachés et bien mélanger jusqu’à ce que le mélange soit homogène.

Pour les raviolis cuits à la vapeur, déposer une cuillère à soupe au centre d’un carré de pâte et ramener la pâte vers le haut tout autour de la farce sans le fermer complètement, on doit entrevoir la farce à l’intérieur. Presser bien pour faire adhérer la pâte sur la garniture. Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de la cuisson.

Pour les raviolis frits, déposer une cuillère à soupe de farce sur l’un des deux côtés. Humidifier le contour de la pâte avec un peu d’eau. Replier la pâte sur la farce pour obtenir un rectangle. Presser la pâte tout autour de la farce pour retirer le plus d’air possible du raviolis et le sceller. Réserver au frais jusqu’au moment de la friture.

Pour la cuisson des raviolis à la vapeur, déposer une feuille de papier parchemin légèrement huilée dans une étuveuse en bambou ou dans une marguerite et déposer le nombre de raviolis que vous voulez cuire. Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition. Déposer l’étuveuse en bambou ou la marguerite sur le chaudron et cuire 10 minutes. Servir ou réserver les raviolis dans l’étuveuse en bambou sans l’ouvrir jusqu’au moment de les manger.

Pour les raviolis frits, verser l’huile dans un wok (ou utiliser une friteuse). Quand l’huile est chaude, presque fumante, déposer quelques raviolis et frire 1 minute et demi de chaque côté. Égoutter les raviolis sur un papier absorbant et servir.

Accompagner les raviolis de la sauce à l’huile de sésame ou d’une sauce du commerce comme de la sauce aux prunes.

*Je vous propose deux méthodes pour préparer et faire cuire les raviolis, mais vous pouvez bien sûr ne réaliser qu’une seule des deux variétés.
**Il est possible de remplacer le porc en partie ou en totalité par du poulet, des crevettes ou du crabe. Dans ce cas, passer les crustacés ou le poulet dans un robot pour les hacher et ajouter un oeuf à la garniture pour que la farce se tienne bien.

J’ai fait fort : j’ai servi ce style de repas alors que mon mari devrait repartir rapidement. J’oublie toujours ses activités du mardi…

Une recette au air asiatique

Je suis une grande fan de la nourriture asiatique, surtout la vietnamienne. À l’occasion, j’essaie de nouvelles recettes, mais je reviens toujours à ma recette de poulet Général Tao. On croit que le poulet Général Tao est international… si c’est le cas, il a oublié de passer en Suisse. J’ai regardé plusieurs cartes de restaurants asiatiques, mais je n’ai jamais vu l’intitulé tant apprécié. Au mieux, je vois
« poulet aigre-doux ». Ce n’est pas la même chose : le poulet Général Tao est non seulement sucré et vinaigré, il est aussi épicé et pimenté.

Bref, la question est : est-ce que le poulet Général Tao est vraiment un plat asiatique sachant que c’est à New York qu’il a été présenté au public pour la première fois?

Je suis tombée en amour avec ce plat au restaurant le Pacifique à Montréal, il était situé juste en face du théâtre Saint-Denis… malheureusement, lors de ma dernière visite sur l’île métropolitaine, le restaurant semblait fermé.

Quand j’ai envie de poulet Général Tao, je fais cette recette qui vient du site Recette du Québec. J’ai un peu modifié la recette, ce n’est pas encore le parfait Général Tao, mais selon moi, il vaut largement plusieurs poulet aigre-doux que l’on retrouve au restaurant.

Général Tao
Poulet Général Tao
Pour 4 personnes

300 g de poitrine de poulet
2 cuillères à soupe de fécule de maïs (maizena)
1 oeuf
3 cuillères à soupe de farine
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ cuillère à thé de sel
¼ de tasse ou 60 g d’huile végétale
3 carottes*
1 brocoli*
2 cuillères à thé d’huile de sésame ou d’huile végétale
1 cuillère à thé de gingembre en poudre ou plus si désiré
½ cuillère à thé de sambal oelek ou d’une autre sauce de piment**
½ tasse ou 125 g d’eau
4 cuillères à soupe de vinaigre blanc ou de vinaigre de pomme
½ tasse ou 100 g de sucre
1 cuillère à soupe de fécule de maïs (maizena)
2 cuillères à soupe de sauce soja
4 cuillères à soupe de ketchup
4 cuillères à soupe de sauce de poisson ou de sauce aux huîtres

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir les légumes. Pendant ce temps, couper les carottes en rondelles, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les carottes, faire cuire 3 minutes. Retirer les carottes et les rincer sous l’eau froide pour arrêter la cuisson. Ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson***. Réserver.

Couper le poulet en cubes de la taille d’une bouchée. Ensuite, enrober le poulet de fécule de maïs avec les 2 cuillères à soupe. Réserver.

Dans un bol, mélanger l’oeuf, la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le poulet et bien enrober ce dernier.

Dans un wok ou une grande poêle, chauffer le ¼ de tasse ou les 60 g d’huile végétale. Quand l’huile est bien chaude, ajouter le poulet et frire pendant 10 minutes en remuant souvent pour que le poulet soit doré à l’extérieur et qu’il perde sa teinte rosée à l’intérieure. Mettre le poulet dans une assiette recouverte d’un papier absorbant et réserver. Jeter le restant d’huile de friture.

Ajouter dans le wok les deux cuillères à thé d’huile de sésame (ou d’huile végétale). Quand l’huile est chaude ajouter les carottes et le brocoli. Faire cuire à feu moyen-vif pendant 3 à 4 minutes. Ajouter le gingembre en poudre et le sambal oelek sur les légumes. Verser l’eau, le sucre et le vinaigre. Laisser mijoter jusqu’à ce que le sucre soit complètement dissous.

En attendant, mélanger la sauce soja et la fécule de maïs restante (1 cuillère à soupe). Ajouter le mélange de sauce soja, le ketchup et la sauce de poisson dans le wok. Laisser mijoter jusqu’à ce que la sauce épaississe. Remettre le poulet dans la sauce et mélanger pour le réchauffer.

Servir avec un riz basmati, au jasmin ou un riz cuit dans du bouillon de poulet.

*Il est possible de remplacer les carottes et le brocoli par du poivron, de l’oignon, de la courgette… Dans ce cas, vous n’avez pas à blanchir les légumes.
**La sauce de piment est facultative : si vous aimez moins épicé, diminuer la quantité ou au contraire augmenter la quantité si vous aimez plus épicé.
***Il est possible de blanchir vos légumes en avance et de les conserver au frais jusqu’au moment de s’en servir.

Cette recette peut être prête en trente minutes, si vous êtes organisé… mais il y aura un peu, beaucoup de vaisselles à faire. N’hésiter pas, cette recette en vaut le coût. Et vous, quel est votre recette asiatique préférée?

Quand les bricks me narguent – acte 2

La variété a bien meilleur goût, donc mon paquet de lamentations… pardon, de brick a également fini en produit salé. C’était également le moment d’utiliser certains légumes avant qu’ils ne soient oubliés sur la tablette. Dans mon cas, c’est du chou chinois et du poireau qui sont passés à la casserole. Je ne suis pas friande de ces aliments, mais dans une petite feuille brick, c’est une toute autre histoire.

Cette recette vient en partie de l’imagination de mon chéri et des recettes de rouleaux impériaux. Une façon amusante de manger des légumes en entrée ou même pour accompagner un repas.

Garniture
Carrés de légumes
Pour 10 carrés

5 feuilles de brick*
5 à 6 feuilles de chou chinois ou de chou napa
1 carotte
1 blanc de poireau
¾ de tasse ou 50 g de vermicelles de riz
2 cuillères à thé de sauce soja
Poivre
Huile de colza ou une autre huile végétale

Éplucher la carotte et la couper en julienne (des petits bâtonnets). Hacher les feuilles de choux grossièrement. Laver et couper en julienne le blanc de poireau.

Dans une poêle, verser un peu d’huile et chauffer. Ajouter les carottes et faire revenir 3 à 5 minutes, réserver dans un bol. Faire suer le chou chinois 2 à 3 minutes et réserver avec les carottes. Remettre un peu d’huile dans la poêle si nécessaire pour faire revenir le poireau 3 à 4 minutes et réserver avec les autres légumes.

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition. Plonger les vermicelles de riz pendant 4 minutes. Égoutter les vermicelles et les mélanger avec les légumes. Assaisonner avec la sauce soja et le poivre.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Couper les feuilles de brick en deux. Déposer un peu de farce sur une feuilles de brick et plier en forme de carré** (au un autre pliage de votre choix). Déposer les carrés sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et enfourner pendant 15 minutes ou jusqu’à ce que les carrés soient dorés.

*Il est possible de remplacer les feuilles de brick par de la pâte phyllo.
**Une fois que les carrés sont façonnés, vous pouvez les congeler sans problème. Pour les cuire, il n’y a pas besoin de les dégeler, il suffit de les enfourner à 200°C (400°F) pendant 15 à 20 minutes.

Essayer avec d’autres légumes, je suis certaine qu’il n’y a pas de limite à votre imagination.