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Le nouveau couteau suisse électronique…

Je crois que bon nombre de gens connaissent le couteau suisse : un couteau muni de plusieurs lames rétractables comptant entre autre un couteau et, souvent, un tire-bouchon. Maintenant, on en trouve même qui contienne une clé USB, mais connaissez-vous ce nouveau couteau suisse totalement électronique? D’accord, ce nouveau joujou transportable ne contient pas de couteau, mais il fait tout ou presque selon certains. Avez-vous deviné de quoi je parle? Pourtant plusieurs d’entre vous en possèdent un. Il sert de montre, de jouet, d’agenda, d’appareil photo, pour aller sur internet, pour envoyer des messages… et à l’origine, il sert à téléphoner! Vous ne trouvez pas que le cellulaire, téléphone portable ou natel sont les couteaux suisses modernes.

Personnellement, j’ai rarement besoin d’autre chose qu’un outil pour téléphoner ou pour être contactée, mais j’ai été « dépannée » par mon nouveau cellulaire. Et oui, si j’avais eu l’ancien, vous auriez pu oublier les photos pour cette recette. Je n’avais pas pris mon appareil photo et j’ai terminé d’assembler ce gâteau chez ma belle-famille. Voici la recette d’un gâteau aux carottes issue du livre de Ricardo : « Parce qu’on a tous de la visite… ».

Carottes confites à l'orange
Gâteau aux carottes et au chocolat
Pour 12 personnes

Gâteau
1½ tasse ou 180 g de farine
1½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ cuillère à thé de cannelle moulue
¼ de cuillère à thé de sel
4 oeufs
1½ tasse ou 300 g de sucre
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
¾ de tasse ou 165 g de beurre non salé, fondu et tempéré
2 tasse ou 500 g de carottes râpées*
110 g (4 onces) de chocolat mi-sucré ou à 50 %
  et moins de cacao**

Ganache au chocolat blanc
335 g (12 onces) de chocolat blanc
½ tasse ou 125 g de crème sure ou de demi-crème acidulée

Carottes confites
½ tasse ou 125 g de jus d’orange
½ tasse ou 100 g de sucre
2 petites carottes

Gâteau
Préchauffer le four à 180°C (350°F) et beurrer, si nécessaire, deux moules*** de 20 cm (8 po) de diamètre.

Hacher grossièrement le chocolat et réserver.

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte (levure chimique), la cannelle et le sel. Réserver.

Dans un autre bol, fouetter les oeufs avec le sucre et l’extrait de vanille jusqu’à ce que la préparation blanchisse et double de volume. Incorporer délicatement le beurre fondu à l’aide d’une spatule. Ajouter le mélange de farine de la même manière ainsi que les carottes et le chocolat haché. Répartir la pâte dans les moules préparés plus tôt et enfourner. Cuire les gâteaux pendant 35 à 45 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre des gâteaux en ressorte propre. À la sortie du four, démouler les gâteaux et les laisser refroidir totalement.

Ganache au chocolat blanc
Hacher le chocolat blanc le plus finement possible et le déposer dans un bain-marie. Faire fondre le chocolat. Dès que le chocolat est totalement fondu, le retirer du bain-marie et ajouter la crème sure (ou la demi-crème acidulée). Mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Laisser refroidir à température ambiante pendant 2 heures.

À l’aide d’un batteur électrique, fouetter la ganache pendant environ 2 minute, elle devrait se raffermir légèrement. Si le mélange a de la difficulté à se raffermir, entreposer la ganache quelques minutes au réfrigérateur. Glacer le dessus d’un des gâteaux et déposer le second pardessus. Répartir la ganache sur le dessus du second gâteau et glacer l’ensemble des gâteaux, si désiré. Conserver le gâteau à la température ambiante ou dans une cloche à gâteau.

Carottes confites
Laver ou éplucher les carottes. À l’aide d’un économe (ou éplucheur à légume) ou d’une mandoline, prélever de fines tranches de carottes sur la longueur, environ 12 à 20 lamelles.

Dans un chaudron, verser le jus d’orange et le sucre. Porter à ébullition et ajouter les carottes. Laisser mijoter pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que les tranches de carottes soient translucides. Retirer du feu et laisser les carottes refroidir dans le sirop d’orange. Égoutter les lamelles de carotte et les rouler sur elle-même. Décorer le gâteau avec les tranches de carottes roulées.

Le gâteau se conserve très bien et il peut facilement être préparé à l’avance. De préférence, déposer les lamelles de carottes 1 heure avant de servir, s’il reste un peu de sirop dans les carottes, il coulera sur le gâteau et sera un peu moins esthétique.

*Râper les carottes de taille moyenne comme pour une salade de carottes. Si vous râpez trop finement les carottes vous ne les sentirez pas dans le gâteau.
**Il est également possible de prendre des pépites de chocolat, comptez ⅔ de tasse (110 g).
***Personnellement, j’ai utilisé un moule de 18 cm (7 po) et un autre de 20 cm (8 po) de diamètre. Ce sont les deux seuls moules ronds que je possède.

Alors, que trimballez-vous le plus avec vous : un couteau suisse ou un cellulaire?

Le pain qui devient du béton…

Le pain, un aliment qui prend de multiples formes et qui varie de culture en culture. Cependant, cet aliment, des plus indispensables pour certains, n’est que rarement présent dans ma cuisine. Mon chéri et moi ne consommons pas des tartines chaque matin, donc son absence s’explique aisément. Quand on a besoin de pain pour accompagner un repas, le plus souvent nous le faisons nous même et parfois, par paresse ou manque de temps, nous l’achetons à une petite boulangerie. Nous nous arrangeons également pour avoir une portion raisonnable de pain et éviter de le laisser sécher. Mais parfois, l’évitable devient inévitable et nous nous retrouvons avec un morceau de béton armé. Comment un truc assez souple devient aussi rigide qu’une pierre en moins de 24 heures? Heureusement ou malheureusement, la quantité de pain oubliée ne représente même pas 1 portion; donc aucun regrêt à l’éliminer, surtout si l’on a cassé un couteau en essayant de le trancher!

Pourtant, il y a tellement de choses à faire avec un pain délaissé : des croûtes au beurre à l’ail et au fromage, du pain doré (toast doré ou pain perdu), du pudding au pain, des croûtons, etc. Et la dernière fois que j’ai eu un restant de pain considérable, j’ai opté pour un pudding au pain. La recette que je vous propose est celle de Louis-François Marcotte présentée dans l’émission Le goût de Louis.

C'était du pain sec...
Pudding au pain et au chocolat de Louis
Pour 4 personnes

1½ à 2 tasses ou 150 g de pain défraîchi*
2 oeufs
1 tasse ou 230 g de crème à 15% de matière grasse
  ou de demi-crème**
¼ de cuillère à thé de muscade moulue
  ou de cannelle moulue
¼ de tasse ou 50 g de miel
¾ de tasse ou 125 g de pépites de chocolat noir, si possible

Préchauffer le four 180°C (350°F).

Découper le pain en petits cubes de 2 cm (¾ de pouce) de côté ou moins. Réserver.

Dans un chaudron ou une bouilloire, faire chauffer de l’eau qui servira ensuite pour la cuisson des puddings.

Dans un bol, mélanger les oeufs, la crème, la muscade et le miel. Fouetter la préparation jusqu’à ce qu’elle soit homogène. Ajouter le pain et le laisser absorber le liquide. Incorporer les pépites de chocolat et bien mélanger.

Répartir la pâte dans des petits moules ou des ramequins et les couvrir individuellement d’un papier d’aluminium. Déposer les ramequins sur une plaque de cuisson à haut rebord. Verser l’eau chaude à mi-hauteur pour créer un bain-marie et enfourner. Cuire pendant 30 minutes.

*Les quantités données pour le pain sont à titre indiquatif. Utiliser ce que vous avez sous la main. Il est également possible d’utiliser un restant de brioche, de croissants, etc.
**Il est toujours possible de remplacer une partie de la crème par du lait.

Il faudra que je m’achète un pain juste pour le laisser veillir un peu avant d’expérimenter une nouvelle recette. Et vous, qu’est-ce que vous faites avec vos restants de pain?

Joyeuses Pâques!

Une approche vers la pastilla

Certains d’entre vous connaissent certainement les pastillas, mais pour les autres, les pastillas sont généralement composées de feuilles de brick, de volaille, d’amandes et de sucre. C’est un classique de la cuisine marocaine et peut-être d’autres pays de l’Afrique du Nord. La pastilla est, à mon avis, le meilleur exemple de la cuisine sucrée-salée… et peut-être l’extrême de ce style de cuisine. J’avoue, j’aimerais bien expérimenter la vraie pastilla, mais quand je songe qu’on saupoudre du sucre glace… j’ai peur que ce soit vraiment trop pour mon chéri et moi. De plus, on ne va pas le nier, la cuisine marocaine est généreuse…

Pour m’initier à ce plat, j’ai opté pour une recette de Ricardo : pastillas de boeuf braisé aux figues. Je l’ai servi comme entrée avec un peu de salade et elles ont été grandement appréciées. La recette est tirée du magasine Ricardo, volume 8, numéro 2.

Pastilla individuelle
Pastillas de boeuf braisé aux figues
Pour 6 personnes

450 g (1lb) de bavette de boeuf
  ou de cubes de boeuf à ragoût*
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 échalote
¼ de cuillère à thé de curcuma moulu
¼ de cuillère à thé de cannelle moulue
¼ de cuillère à thé de cumin moulu
¼ de cuillère à thé de coriandre moulue
1 pincée de poudre de chili ou de poivre de Cayenne
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
¼ de tasse ou 60 g de sauce tomate
3 ou 4 figues séchées
½ cuillère à soupe de miel
6 feuilles de brick**
3 cuillères à soupe de beurre fondu
Sel et poivre

Hacher l’échalote et découper en petits cubes les figues. Réserver.

Détailler la viande de boeuf en cubes et retirer l’excédent de gras si nécessaire. Verser l’huile d’olive dans un chaudron et la chauffer. Ajouter la viande et la dorer de tous les côtés. Saler et poivrer. Retirer du chaudron et réserver.

Dans le même chaudron, faire revenir l’échalote. Au besoin, ajouter de l’huile. Remettre la viande dans le chaudron et ajouter le curcuma, la cannelle, le cumin, la coriandre et la poudre de chili (ou le poivre de Cayenne). Brasser la viande pour bien l’enrober des épices et verser le bouillon de poulet et la sauce tomate. Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter doucement pendant 2 h 30. Brasser quelques fois pendant la cuisson.

Découvrir avant d’ajouter les figues découpées et le miel. Laisser réduire pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le bouillon soit sirupeux***. Goûter et rectifier l’assaissonnement si nécesssaire. Laisser tiédir au moins 30 minutes et réfrigérer.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans un chaudron, faire fondre le beurre et réserver.

Séparer la viande du bouillon et conserver le bouillon de côté. Effilocher la viande, ajouter les morceaux de figues et du bouillon pour bien lier la préparation, mais pas trop pour ne pas détremper la pâte lors du montage.

Badigeonner une feuille de brick de beurre et la couper en deux. Superposer les deux bandes en croix et déposer un sixième de la préparation au centre. Rabattre la feuille sur la garniture de façon à donner une forme ronde. Déposer la pastilla, côté pilé en dessous, sur une plaque de cuisson. Répéter l’opération avec les autres feuilles de brick****. Enfourner et cuire environ 20 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.

*Il est également possible d’utiliser de la palette de boeuf. Il faut prendre une viande qui demande une longue cuisson, sans os et qui ne contient pas trop de gras.
**Il est possible de remplacer les feuilles de brick par de la pâte phyllo, mais elles n’ont pas la même texture. La pâte phyllo peut prendre un peu plus de temps à cuire.
***Si vous ne voulez pas faire les pastillas, vous pouvez le servir en ragoût avec un couscous. Vous obtiendrez entre 3 et 4 portions selon les mangeurs.
****Il est possible de congeler les pastillas à cette étape.

Et vous, est-ce que vous avez déjà réalisé une pastilla?

Un petit cadeau gourmand

Les fêtes sont une période propice à la préparation de toutes sortes de biscuits. Il existe une multitude de recettes, plusieurs techniques de façonnage et tellements de textures : tout celà pour satisfaire les papilles de tous. De plus, ces petites gourmandises font toujours plaisirs, alors pourquoi ne pas préparer un joli assortiment?

Je vous propose aujourd’hui, une recette de biscuits à la vanille tirée de la revue Coup de pouce cuisine spécial Biscuits. Contrairement à la recette originale, j’ai omis le chocolat. Selon mon chéri, le chocolat aurait masqué le goût des biscuits. Cependant, ça ne veut pas dire que ces biscuits ne méritent pas d’être accompagnés d’un morceau de chocolat…

Des sablés moelleux
Biscuits à la vanille
Pour 36 biscuits

2¼ tasses ou 270 g de farine
½ cuillère à thé de cannelle moulue
½ cuillère à thé de sel
¾ de tasse ou 165 g de beurre non salé, tempéré
¾ de tasse ou 150 g de sucre
2 jaunes d’oeufs
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
250 g (8 onces) de chocolat mi-amer
ou à 60 % de cacao (facultatif)

Dans un bol, mélanger la farine, la cannelle et le sel, réserver.

Dans un second bol, crémer le beurre avec le sucre. Incorporer les jaunes d’oeufs et la vanille. Fouetter jusqu’à ce que la pâte soit homogène et lisse. À l’aide d’une cuillère en bois ou d’une spatule, ajouter les ingrédients secs.

Diviser la pâte en deux et façonner deux rouleaux de 15 cm (6 pouces) de long. Les envelopper individuellement dans un film plastique et aplatir légèrement les côtés pour donné une forme carrée. Réfrigérer au moins 2 heures ou jusqu’à ce que la pâte soit ferme. À cette étape, il est possible de congeler la pâte pour l’utiliser ultérieurement.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

À l’aide d’un couteau, couper la pâte refroidie en tranches de 8 mm (⅓ de pouces) d’épaisseur. Déposer les biscuits sur une plaque (ou deux) couverte de papier parchemin. Enfourner une plaque à la fois, pendant 15 à 18 minutes ou jusqu’à ce que les biscuits soient légèrement dorés.

À la sortie du four, laisser refroidir les biscuits pendant 5 minutes. Si désiré, préparer le chocolat pour les décorer. Au bain-marie, faire fondre le chocolat. Étendre une cuillère à thé de chocolat sur le dessus de chaque biscuit. Laisser figer pendant 30 minutes. À l’aide d’une poche à pâtisserie ou d’un sac en plastique, tracer des filets de chocolat sur la seconde face des biscuits. Laisser reposer jusqu’à ce que le chocolat soit ferme.

Il ne reste plus qu’à emballer et offrir.