Les rues étroites…

Récemment, je me suis rendu compte qu’un des villages voisins était composé de nombreuses rues étroites. Quand je dis étroites, je parle des rues qui sont à double sens, mais où les voitures ne peuvent pas se croiser la moitié du temps. Reculer dans ce genre d’endroit pour laisser la voiture qui arrive en face n’est pas toujours des plus plaisants… surtout que la ligne droite n’existe pas vraiment. En réfléchissant pour aborder un lieu dans ce village, je me suis rendu compte qu’il était impossible de ne pas parcourir au moins une rue étroite. Ça m’a fait réaliser que je ne connais qu’un croisement où il y a ce problème dans le village où je vis. Je ne vais pas m’en plaindre. Par contre, les rues étroites du village voisin, je risque encore de les parcourir quelques fois… L’un des rares affûteurs de la région habite dans ce village! Cette fois, j’ai eu de la chance et je n’ai pas trop rencontré de voitures dans ces passages.

Dans un autre registre, je vous propose une recette de meringuettes. C’est la première fois que j’obtenais une texture qui me plait dans mes meringues maisons. J’ai pris cette recette dans le livre Noël et ses Friandises de Betty Bossi.

Meringuettes
Meringuettes
Pour 35 meringuettes*

2 blancs d’oeufs
1 pincée de sel
½ tasse ou 100 g de sucre

Meringuettes à la vanille
1 cuillère à thé d’extrait de vanille

Meringuettes aux noisettes
3 cuillères à soupe de noisettes moulues
1 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena

Préchauffer le four à 100°C (215°F).

Dans un bol, fouetter les blancs d’oeufs avec le sel jusqu’à la formation de pics mous. Ajouter la moitié du sucre et fouetter jusqu’à ce que le mélange brille. Incorporer le sucre restant. Ajouter à ce moment l’extrait de vanille pour des meringuettes à la vanille. Fouetter de nouveau pendant quelques minutes.

Pour des meringuettes aux noisettes, omettre l’extrait de vanille. Mélanger les noisettes moulues et la fécule de maïs. À l’aide d’une spatule, incorporer délicatement ce mélange à la meringue.

Verser la meringue dans une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse ou cannelée d’environ 8 mm (⅜ de pouce) de diamètre. Dresser selon l’envie sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Enfourner et cuire pendant 2 heures dans la partie inférieure du four en entrouvrant la porte à l’aide du manche d’une spatule en bois. À la sortie du four, glisser les meringuettes avec le papier parchemin sur une grille pour les laisser refroidir totalement. Conserver dans une boîte qui ferme hermétiquement et déguster avec gourmandise dans les 3 semaines.

Et vous, êtes-vous un habitué des rues étroites?

Les champignons du hasard…

Lorsque je vais à l’épicerie, la seule certitude que j’ai à propos des champignons, c’est que je vais trouver des champignons blancs. D’un autre côté, il est rare que j’en achète une autre variété. Pour mes paniers gourmands, j’ai décidé de réaliser des pleurotes marinés. C’est aussi des champignons que je vois régulièrement. En relisant la recette, je me suis rendu compte qu’il utilisait deux variétés de ce champignons. Je me suis dit que j’allais réaliser la recette qu’avec une seule variété. À ma grande surprise, les deux variétés étaient disponibles à l’épicerie! Depuis, je n’ai plus revu la variété de pleurotes panicaut sur les étalages.

Je vous propose donc une recette de pleurotes marinés. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 21, numéro 4.

Pleurotes marinés
Pleurotes marinés
Pour 1 pot de 250 ml

170 g (6 onces) de pleurotes du panicaut*
170 g (6 onces) de pleurotes
⅓ de tasse ou 70 g d’huile de pépin de raisin**
2 gousses d’ail
3 branches de thym
4 cuillères à thé de vinaigre de cidre
1 cuillère à thé de miel
¼ de cuillère à thé de flocons de piment broyé
Sel et poivre

Trancher les pleurotes du panicaut sur la longueur et émincer les pleurotes. Couper les gousses d’ail en deux.

Verser 2 cuillères à soupe d’huile dans une grande poêle. Ajouter les champignons et les faire revenir pendant 5 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Saler et poivrer. Ajouter l’ail et le thym, puis poursuivre la cuisson pendant 1 minute.

Dans un bol, mélanger le restant d’huile avec le vinaigre de cidre, le miel et les flocons de piment. Saler et poivrer.

Déposer les champignons dans un pot en verre d’une contenance d’environ 250 ml. Verser la préparation d’huile et presser les champignons avec une cuillère pour s’assurer qu’ils soient submergés. Laisser tiédir pendant 1 heure. Couvrir le pot hermétiquement. Agiter légèrement et réfrigérer pendant au moins 8 heures. Déguster avec plaisir dans le mois qui suit.

*Si vous ne trouvez pas les deux variétés de pleurotes, réalisez la recette avec une seule.
**Il est possible d’utiliser une autre sorte d’huile, mais elle peut réagir au froid en devenant partiellement ou complètement solide et blanchir. Cela n’affecte pas la qualité de la marinade, juste son apparence.

Et vous, voyez-vous beaucoup de variétés de champignons dans vos épiceries?

Elles sont égarées…

Elles sont attendues dans mes paniers gourmands et parfois, elles ne sont pas partagées : mes madeleines! Je ne suis pas fan de Proust, mais les madeleines, c’est toujours gourmand. Chaque année, j’essaie de les parfumer autrement. Cette fois, j’ai eu envie d’y mettre des canneberges. J’avais un peu calculer au hasard et au final, j’aurai pu en mettre davantage. Sur mes étiquettes, j’ai hésité à écrire « Madeleines au chocolat et aux canneberges égarées »!

Je vous propose donc une recette de madeleines au chocolat et aux canneberges qui ne devraient pas être égarées dans cette version. Pour la recette de base, j’utilise toujours celle de Valérie du joli blog C’est ma fournée!

Madeleines au chocolat et aux canneberges
Madeleines au chocolat et aux canneberges
Pour 18 à 21 madeleines

6½ cuillères à soupe ou 90 g de beurre non salé
2¼ cuillères à thé ou 15 g de miel
2 oeufs
5½ cuillères à soupe ou 70 g de sucre
½ tasse ou 70 g de farine
2½ cuillères à soupe ou 17 g de cacao
¾ de cuillère à thé ou 4 g de poudre à pâte ou de levure
  chimique
2 pincées de fleurs de sel
50 g (1¾ onces) de chocolat
⅓ de tasse ou 85 g de canneberges séchées

Glaçage
⅓ de tasse ou 50 g de sucre glace
2½ cuillères à thé ou 12 g de jus d’orange
1½ cuillère à thé ou 6 g d’huile végétale*

Madeleines
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre avec le miel. Quand le beurre est totalement fondu, retirer du feu et laisser tiédir. Ajouter la fleur de sel et réserver.

Hacher finement le chocolat noir et les canneberges**. Réserver.

Dans un bol, mélanger la farine, le cacao et la poudre à pâte.

Dans un autre bol, casser les oeufs. Ajouter le sucre. Fouetter le tout jusqu’à ce que le mélange palisse. Incorporer la préparation de farine, puis le beurre fondu. Incorporer le chocolat et les canneberges. Verser la pâte dans une poche à pâtisserie et bien fermer les deux extrémités. Réfrigérer pendant 12 heures.

Préchauffer le four à 240°C (465°F)*** et laisser chauffer au moins 5 minutes.

Si votre moule à madeleines est en métal, le beurrer et l’enfariner. Pocher la pâte dans les empreintes du moule. Au besoin, remettre le moule au réfrigérateur le temps que le four soit bien chaud.

Enfourner les madeleines et réduire la température du four à 150°C (300°F). Laisser cuire pendant 11 minutes.

Glaçage
Pendant que les madeleines cuisent, préparer le glaçage. Dans un bol, mélanger le sucre glace, le jus d’orange et l’huile.

Après les 11 minutes de cuisson des madeleines, les sortir du four et les badigeonner de glaçage. Enfourner de nouveau les madeleines et cuire pendant 4 minutes.

Après ce temps, sortir les madeleines du four et les laisser tiédir pendant 5 minutes. Démouler les madeleines et les placer sur le côté dans les cavités du moule pour les laisser totalement refroidir. Déguster avec gourmandise.

*J’ai utilisé une huile végétale neutre (colza, canola, tournesol, etc.), mais n’hésitez pas à essayer la recette avec de l’huile d’olive ou une autre huile de votre choix.
**Vous pouvez omettre cette étape, mais dans ce cas, il faudra remplir le moule à madeleine avec une cuillère.
***Si la température maximale de votre four est plus basse, ce n’est pas grave : utilisez la température maximale de votre four.

À votre avis, quelle pourrait être le prochain parfum?

Le biscuit salé…

Chaque année, j’essaye d’inclure quelques éléments salés dans mes paniers gourmands. Le biscuit salé semble une bonne option et pourtant, c’est souvent la recette qui me donne souvent le plus de fil à retordre. J’en ai jeté des fournées de craquelins qui étaient mauvais et j’ai hurlé sur des recettes qui étaient juste correctes. C’est une bête noire!

Cette année, je me suis penchée sur les craquelins dit « The Life-Changing » que je me promettais de tester depuis un bon moment. Je trouve toujours ce nom un peu trop hardi mais justifié. Ces craquelins sont facile à faire, sans gluten, sans oeuf, sans produit laitier et ils sont vraiment excellent. Bref, difficile de faire mieux. J’ai pris cette recette sur le site My New Roots.

Craquelins aux grains
Craquelins aux grains
Pour 60 craquelins

1 tasse ou 135 g de graines de tournesol
½ tasse ou 90 g de graines de lin moulues
⅓ de tasse ou 50 g de graines de courge
¼ de tasse ou 40 g de graines de sésame
1½ tasse ou 150 g de flocons d’avoine
2 cuillères à soupe de graines de chia
¼ de tasse de psyllium moulu
1½ cuillère à thé de sel
1 cuillère à soupe de sirop d’érable
3 cuillères à soupe d’huile de coco, fondu
1⅓ tasse et 1 cuillère à soupe ou 350 g d’eau
2 cuillères à soupe d’un mélange d’herbes séchées*
1 cuillère à thé de poudre d’oignon*

Dans un bol, mélanger les graines de tournesol, les graines de lin, les graines de courge, les graines de sésame, les flocons d’avoine, les graines de chia, le psyllium, le sel, les herbes séchées et la poudre d’oignon.

Dans un petit bol, mélanger le sirop d’érable, l’huile de coco et l’eau. Verser ce mélange sur les graines et brasser jusqu’à ce que le tout soit difficile à remuer. Diviser la pâte en deux.

Placer une des deux portions de pâte entre deux papiers parchemin. Abaisser la pâte le plus finement possible. Retirer le papier parchemin du dessus. Répéter l’opération avec la seconde portion de pâte. Déposer les pâtes avec le papier parchemin sur des plaques de cuisson. À l’aide d’un couteau, marquer la pâte former les craquelins. Laisser reposer au moins 2 heures, voire toute une nuit.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Enfourner une ou les deux plaques contenant les craquelins et cuire pendant 20 minutes. Retirer la plaque de cuisson et retourner les craquelins sur la plaque. Il est possible que les craquelins se brisent, ce n’est pas grave. Retirer le papier parchemin. Enfourner à nouveau et cuire pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que les craquelins soient dorés sur les bords. Laisser totalement refroidir, puis briser les craquelins à l’aide des lignes marquées. Conserver dans un contenant hermétique et déguster avec plaisir pendant 3 semaines… ou moins.

*Vous pouvez parfumer autrement vos craquelins en ajoutant dans la pâte des fruits séchés, des herbes fraîches finement hachées, des graines d’anises ou de pavots, des épices, etc.

Et vous, avez-vous des bonnes recettes de craquelins?

On débute avec…

Lorsque j’ai eu fini de réaliser mes gourmandises pour mes paniers gourmands, j’étais plutôt déçue du résultat. J’avais l’impression que plusieurs recettes étaient bonnes mais sans plus. Quelques jours plus tard en dégustant ce que j’avais mis de côté pour nous, je me suis rendu compte que l’assortiment était plutôt agréable et intéressant.

Pour commencer, je vous propose une recette de biscottis où j’ai marié les pépites de caramel et les noisettes. J’ai eu l’idée en voyant une recette de bâtonnets au caramel et aux noisettes (à essayer une autre fois)… qui a sans doute été assez populaire, car il y avait une pénurie de pépites au caramel dans plusieurs épiceries de la région! La base de la recette des biscottis est celle d’Isabelle, Les gourmandises d’Isa, tirée de son dernier livre Citron.

Biscottis au caramel et aux noisettes
Biscottis au caramel et aux noisettes
Pour 100 biscottis

2¾ tasses ou 360 g de farine
1½ cuillère à thé ou 7 g de poudre à pâte
  ou de levure chimique
¼ cuillère à thé de sel
½ tasse ou 110 g de beurre non salé, fondu
1 tasse ou 200 g de sucre
3 oeufs
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
⅔ de tasse ou 110 g de pépites ou cubes de caramel
⅔ de tasse ou 105 g de noiettes entières

Préchauffer le four à 160°C (325°F). Chemiser une plaque de cuisson de papier parchemin.

Dans un bol, mélanger la farine, la levure chimique et le sel.

Dans un second bol, fouetter le beurre avec le sucre jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Ajouter les oeufs un à la fois, en les incorporant bien entre chaque addition. Incorporer la vanille. Ajouter petit à petit le mélange de farine, une pâte molle va se former. Incorporer les pépites de caramel et les noisettes.

Diviser la pâte en trois parts égales. Enfariner légèrement vos mains pour façonner chaque part de pâte en un rouleau de 30 cm (12 pouces) de long et 5 cm (2 pouces) de large. Déposer les rouleaux de pâte sur la plaque de cuisson en les espaçant de 10 cm (4 pouces). Enfourner et cuire pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit ferme et commence à dorer.

Retirer du four et laisser tiédir sur une grille pendant 10 minutes. Déposer un des rouleaux de pâte sur une planche à découper. À l’aide d’un couteau dentelé, couper la pâte légèrement en biais pour réaliser de fines tranches. Les biscuits ne doivent pas faire plus de 5 mm (¼ de pouce) d’épaisseur. Déposer les biscottis sur des plaques de cuisson.

Baisser la température du four à 150°C (300°F)*. Enfourner une plaque recouverte de biscuits à la fois et cuire pendant 15 minutes. À mi-cuisson, retourner la plaque de cuisson. Idéalement les biscottis doivent devenir secs sans brunir. Laisser les biscottis refroidir sur les plaques de cuisson. Ces biscottis se conservent au moins deux semaines dans une boîte en métal.

*Si la première fournée de vos biscottis a un peu trop bruni, réduisez la température du four à 140°C (285°F).

Et vous, cuisinez-vous souvent avec des pépites au caramel?