Catégorie : Viandes

Au four et c’est tout… ou presque

Ces temps-ci, j’expérimente des recettes « sans prises de tête » : facile à faire et qui demande peu d’effort. Je suis toujours surprise de voir des recettes où l’on n’a pas besoin de saisir la viande. Est-ce qu’il y a beaucoup de pièces de viande qu’on peut traiter ainsi? Je crois que je vais devoir faire quelques recherches pour répondre à cette question.

Aujourd’hui, je vous propose le rôti de palette de Janette Bertrand qui a été présenté à l’émission À la di Stasio (il y a quelques années déjà, vive les reprises!).

Une viande fondante et tendre
Rôti de palette de Janette Bertrand
Pour 3 ou 4 personnes

454 g ou 1 lb de rôti de palette de boeuf
1 sachet de soupe (ou de sauce) à l’oignon

Préchauffer le four à 100°C (200°F)*.

Poser sur le plan de travail une feuille de papier d’aluminium, puis surperposer une deuxième. Déposer la viande et saupoudrer de la soupe à l’oignon. Emballer la viande dans la première feuille d’aluminuim et puis dans la seconde pour que l’emballage soit bien hermétique.

Enfourner pendant 1 h 45 : compter 1 h 45 par livre de viande ou 1 h 55 par 500 g. Arroser la viande avec le bouillon et servir avec des pommes de terre et des légumes au choix.

*Vous pouvez cuire la viande à plus haute température si vous êtes moins patient. À 150°C (300°F), compter 36 minutes par livre de viande ou 45 minutes par 500 g de viande. Vous pouvez également augmenter la quantité de viande pour avoir des restes. Ça se mange réchauffé ou froid sans problème, idéal pour les lunchs.

Alors, est-ce que vous avez des recettes plus simple que celle-là?

Le temps des mijotés

Depuis quelques temps, je me laisse aller au petit plat qui demande peu de préparation, mais une longue cuisson. Je suis dans une phase ragoût. Heureusement pour moi, ces mijotés ne sont pas pour déplaire à mon chéri. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais au moins, ce n’est ni les viandes ni les recettes qui manquent pour varier les plaisirs.

Cette fois, je me suis retrouvée avec un morceau d’épaule de veau (oui, j’achète aussi des viandes sans savoir comment les cuisiner). Après quelques repérages, j’ai opté pour la recette de veau Stroganoff de Ricardo. Excellent choix, même si j’ai fait quelques petits changements par rapport à la recette originale.

Veau en cubes
Veau Stroganoff
Pour 3 personnes

300 g de cubes de veau à ragoût (ou de boeuf)
1 cuillère à soupe de beurre
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
2 échalotes
2 ou 3 carottes
2 cuillères à thé de champignons séchés moulus*
10-12 morilles séchées (facultatif)
¼ de tasse ou 60 g d’eau (à utiliser pour les morilles)
1 cuillère à soupe de farine
¼ de tasse ou 60 g de cognac
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
¾ de tasse ou 180 g de crème sure
ou de demi-crème acidulée**
Persil frais ou séché au goût
Sel et poivre

Préparer les légumes : hacher les échalotes, couper les carottes en bâtonnets ou en rondelles et déposer les morilles dans l’eau pour les réhydrater (pendant environ 20 minutes). Filtrer l’eau qui a accueilli les morilles, réserver. Couper en morceaux les morilles (même si elles sont petites) et les nettoyer pour retirer les résidus de sable. Réserver.

Dans un chaudron, déposer le beurre et l’huile. Quand les corps gras sont assez chauds, y dorer la viande. Une fois la viande colorée de tous les côtés, saler et poivrer avant de la retirer de la casserole. Réserver la viande sur une assiette.

Dans le même chaudron, faire revenir les échalotes. Ajouter de l’huile si nécessaire. Saler et poivrer. Verser la farine et brasser pour qu’elle enrobe les échalotes. Ajouter le cognac, le bouillon de poulet et l’eau des morilles. Porter à ébullition et ajouter la viande, les carottes, les champignons moulus et les morilles.

Couvrir et laisser mijoter doucement pendant 1 h 30. Enlever le couvercle et poursuivre la cuisson 30 minutes de plus. À la fin de la cuisson, ajouter la crème sure et le persil. Goûter et rectifier l’assaisonnement au besoin. Servir.

*Je l’ai déjà mentionné, je ne suis pas friande des champignons. J’ai donc remplacer les 225 g (½ lb) de champignons blancs (ou de paris) par des bolets séchés réduits en poudre et des morilles. Vous pouvez revenir à la recette originale en utilisant que des champignons blancs.
**Vous pouvez omettre la crème sure (demi-crème acidulée ou crème aigre) si vous le désirez, évidemment le goût sera totalement différent.

Et pour vous, est-ce déjà la saison des mijotés?

Tête à tête

Je savais que ce tête à tête serait long, pénible, fatiguant et éreintant. Je l’ai retardé autant que possible. Des jours, des semaines et des mois sont passés. Je savais que plus j’attendais, plus ce serait ennuyant. Et voilà, je me suis enfin décidée : je me suis lancée dans le nettoyage de mon four!

Le four suisse (et européen) présente des avantages et des inconvénients comparativement à son cousin québécois (ou canadien et américain). Il est plus petit, donc moins de surface à nettoyer et aussi moins de place pour se retourner. L’élément du fond est caché, donc une surface de plus à nettoyer au lieu de glisser un papier d’aluminium qu’on retire quand il est trop sale. Le seul point commun des deux, c’est que le nettoyage est toujours aussi désagréable…

Après avoir fini cette tâche, il fallait bien que j’utilise mon four tout propre. J’ai fait un osso buco selon une recette de Ricardo. Je sais encore lui, mais avec ses recettes, on se trompe rarement. J’ai testé plusieurs de ses recettes et je n’en ai raté qu’une seule sur tout le lot. En plus, je suis sûre que c’est ma faute et non celle de la recette (rire).

Osso buco et brunoise de légumes
Osso buco selon Ricardo
Pour 3 personnes

3 tranches de jarret de veau (plus de 450 g)
3 cuillères à soupe de farine ou plus si nécessaire
2 échalotes ou 1 oignon*
1½ tasse ou 375 g de vin blanc
1½ tasse ou 375 g de sauce tomate**
1 courgette
2 ou 3 carottes
2 cuillères à soupe de pâte de tomate
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf
2 feuilles de laurier
1 cuillère à thé de thym séché
Huile d’olive
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Couper en dès, les carottes, la courgette et les échalotes, réserver.

Dans un bol, mettre la farine et enfariner les jarrets de veau. Verser un peu d’huile dans un chaudron allant au four. Déposer les jarrets de veau et les faire dorer. Saler et poivrer. Quand les jarrets sont dorés sur les deux faces, les retirer du chaudron et les garder de côté. Essuyer le chaudron avec un papier absorbant, verser un peu d’huile et faire revenir les échalotes jusqu’à ce qu’ils soient transparents. Déglacer avec le vin. Ajouter la sauce tomate, la viande, la courgette, les carottes, la pâte de tomate, le bouillon de boeuf, les feuilles de laurier et le thym. Saler et poivrer.

Porter le tout à ébullition, couvrir et cuire 45 minutes. Après ce temps, réduire la température du four à 160°C (325°F) et poursuivre la cuisson 1 heure. Avant de servir, goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.

*Je vous propose souvent d’utiliser des échalotes, mais vous pouvez les remplacer par des oignons. Je ne suis pas encore une grande adepte des oignons (j’y travaille, avant je ne mangeais même pas d’échalote).
**Vous pouvez remplacer la sauce tomate par une boîte de tomates de 540 ml (19 oz ou d’environ 450 g).

Avant d’enfourner mon plat, j’ai quand même glissé une feuille d’aluminium dans le fond du four. Il n’y a pas eu de dégât, ouf! Je l’ai laissé en place, c’est drôle de voir la feuille voleter quand j’utilise la chaleur tournante. Et vous, comment nettoyez-vous votre four : avec l’auto-nettoyant de votre four, c’est quelqu’un autre qui s’en charge ou hélas vous devez le faire vous même?

Entre le pâté chinois et le parmentier

Je n’aime pas le pâté chinois, ce plat typique des familles québécoises. Pourtant, j’aime la viande hachée, le maïs et la purée (extrêment lisse) de pommes de terre : mais le mélange des trois, ça ne passe pas. On supprime l’étage de maïs et on obtient grosso modo un parmentier.

J’ai vu cette recette de pâté chinois sur le site d’À la di Stasio et j’ai tout de suite imaginé sa version en parmentier. Voici donc ma recette de parmentier tex-mex. Je l’ai réalisée sans mesure précise, alors goûtez et rectifiez à votre goût.

Deux étages
Parmentier tex-mex
Pour 4 personnes

350 g à 400 g de boeuf haché ou de porc haché
2 échalotes
2 ou 3 carottes
3 ou 4 pomme de terre
½ courge butternut
1 boîte d’environ 200 ml ou 145 g de haricots rouges
3 ou 4 cuillères à soupe de sauce tomate
1 cuillère à soupe de sauce chili
4 ou 5 cuillères à thé de sauce worcestershire
2 cuillères à soupe de beurre ou plus au goût
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
½ tasse ou 125 g de vin rouge
1 cuillère à thé de cumin ou plus au goût
Tabasco au goût
Poudre d’ail au goût
Poudre de chili au goût
Cannelle en poudre au goût
Muscade moulue au goût
Lait ou crème en quantité suffisante
Sel et poivre

Éplucher les carottes, les échalotes, la courge et les pommes de terre. Couper les carottes en petits dés et hacher les échalotes, réserver. Couper en gros cube la courge et les pommes de terre en deux. Dans un chaudron, déposer les pommes de terre et couvrir d’eau froide. Porter à ébullition et ajouter la courge quand l’eau bout. Laisser cuire 20 minutes.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans une poêle, verser 1 cuillère à soupe d’huile d’olive et faire revenir les échalotes. Quand elles sont translucides, les retirer du feu. Rincer les haricots rouges et les mélanger avec les échalotes, la sauce tomate, le sauce chili, la sauce worcestershire, le cumin, la poudre de chili, l’ail en poudre et la sauce tabasco. Réduire ce mélange en purée avec un robot ou un mixeur plongeant*, réserver.

Dans la poêle qui a servi à cuire les échalotes, verser 2 cuillères à soupe d’huile d’olive et faire revenir les carottes. Quand les carottes ont changé de couleur, ajouter la viande hachée. Rajouter de l’huile au besoin. Quand la viande est cuite, déglacer avec le vin rouge, laisser réduire de moitié. Ajouter la purée d’haricots et bien mélanger. Saler, poivrer et rectifier l’assaisonnement. Verser cette préparation dans un plat** allant au four.

Quand les pommes de terre et la courge sont cuites, les égoutter. Ajouter le beurre et le lait ou la crème et réduire en purée lisse. Ajouter de la cannelle et de la muscade en poudre. Saler, poivrer et rectifier l’assaisonnement. Étaler la purée sur l’étage de viande et enfourner pendant 20 à 25 minutes.

*Vous n’êtes pas obligés de réduire les haricots rouges et les échalotes en purée, c’est une question de texture et de goût.
**Préférer un plat en pyrex. Dans le four, vous verrez le rang de viande bouillonner sous la purée quand le parmentier tex-mex sera prêt à manger.

La prochaine fois, je vous reviens avec une recette un peu moins improvisée. On ne peut pas cuisiner comme un gars tous les jours!

Du salé pour changer

Ces derniers temps, j’ai l’impression de ne pas vous avoir proposé beaucoup de recettes salées. Je dois vous avouer que j’ai testé quelques recettes qui ne m’ont pas vraiment plu, mais pas du tout. Avec les chaleurs des précédentes semaines, je me suis aussi rabattue sur des recettes plus estivales: jambon-melon, saucisses grillées, etc. Bref, je n’avais pas vraiment de recettes salées à vous proposer.

En écoutant, l’émission de Ricardo via Internet, il a mentionné une recette d’entrecôte et c’est cette recette que je vous présente aujourd’hui. Cette recette est issue du magasine Ricardo : volume 7, numéro 3. J’ai omis de mettre la moelle dans la recette, ce n’est pas quelques choses que nous apprécions, mais vous pouvez retrouver la recette originale d’entrecôte à la bordelaise ici.

Entrecôte avec des pâtes
Entrecôte à la bordelaise
Pour 3 personnes

300 g d’entrecôte de boeuf ou de cheval (ou de steaks)
2 échalotes
2 cuillères à soupe de beurre
1 cuillère à soupe de sucre brun ou de cassonade
1 tasse ou 250 g de vin rouge
1 cuillère à thé de thym séché ou 1 branche de thym frais
1 tasse ou 250 g de demi-glace ou de bouillon de boeuf
1 cuillère à soupe de cognac ou de brandy
Sel et poivre

Hacher les échalotes et les déposer dans un petit chaudron, ajouter 1 cuillère à soupe de beurre et les attendir. Ajouter le sucre brun ou la cassonade et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Déglacer avec le vin rouge et ajouter le thym. Porter à ébullition et laisser réduire de moitié. Verser la demi-glace et laisser mijoter pendant 10 minutes. Ajouter le cognac, saler et poivrer. Réserver.

Dans une poêle, faire fondre le restant de beurre. Quand le beurre est assez chaud y faire dorer la viande jusqu’à la cuisson désirée. Servir avec la sauce et des pâtes.

Je me demande quelle sera la prochaine recette de salée que je vais vous proposer…