Catégorie : Biscuits et gâteaux

C’était au menu…

Nous sommes récemment allés dans un restaurant suisse de burger. Mon chéri et Mini-nous y étaient déjà allés, alors que pour moi, c’était mon premier passage. En attendant pour commander à la caisse, j’ai eu amplement le temps de parcourir le menu au mur. Il y a un élément qui a retenu mon attention : un « cookie » à la double crème, chocolat et noix de pécan (pacanes). Je n’ai pas résisté et j’en ai commandé un… Le goût de la double crème était bien présent, mais la texture : un vrai sablé!

Je me suis mis en tête de faire des biscuits avec ce goût de double crème et une texture moelleuse. Pour mon premier teste, le goût de la double crème n’est pas marqué, par contre, vous obtenez des biscuits très moelleux. Je me suis inspirée d’une recette du livre Le cookie de nos rêves.

Biscuits à la double crème, noix de Grenoble et chocolat
Biscuits à la double crème, noix de Grenoble et chocolat
Pour 20 biscuits

1 tasse et 3 cuillères à soupe ou 165 g de farine
1 cuillère à thé de poudre à pâte
1 pincée de sel
⅓ de tasse et 3½ cuillères à thé ou 100 g de double crème*
½ tasse moins 2 cuillères à thé ou 100 g de beurre non salé,
  tempéré
6 cuillères à soupe ou 75 g de cassonade
6 cuillères à soupe ou 75 g de sucre
1 oeuf
1 tasse ou 100 g de noix de Grenoble, haché grossièrement
100 g (3,5 onces) de chocolat noir, haché grossièrement

Préchauffer le four à 180°C (350°F)

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel.

Dans un second bol, fouetter la crème avec le beurre, la cassonade et le sucre pendant 2 à 3 minutes. Incorporer l’oeuf, puis la préparation de farine. Ajouter les noix et le chocolat.

Prélever environ 2 cuillères à soupe de pâte pour façonner chaque biscuit. Déposer la portion de pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Enfourner et cuire pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que les biscuits soient légèrement dorés. Laisser tiédir les biscuits sur la plaque de cuisson. Déguster avec gourmandise.

*Si vous n’avez pas de double crème, il est possible de la remplacer par de la crème fraîche, du yogourt grec, de la crème sucre ou de la demi-crème acidulée.

Bon mercredi!

Blanc versus jaune

Dans les ingrédients qui peuvent parfois se montrer pénible, nous appelons l’oeuf. La plupart du temps dans les recettes, il permet de lier un ensemble et reste discret avec son entièreté. Cependant, l’oeuf se divise facilement et il y a des recettes qui exploitent cette facette. Dans ces moments, l’oeuf peut être horripilant. L’utilisation du blanc ou du jaune, n’est pas vraiment un problème, c’est la partie qui reste de côté quand l’autre est exploité. Il faut trouver une idée pour cuisiner cette moitié oublié et parfois, pour pas dire toujours, l’inspiration n’est jamais au rendez-vous. Pour les blancs, il est possible de réaliser des meringues, des macarons, des financiers et des gâteaux des anges. Pour les jaunes, c’est plutôt la crème anglaise, les crèmes brûlée, la dorure et certains biscuits. Même s’il y a de l’idée, ce n’est jamais quand vous avez une tonne de l’un ou de l’autre que ces recettes vous inspirent.

Bref, cette fois, ce sont les jaunes d’oeufs qui se sont cumulé et pour les écouler, j’ai fait des sablés bretons. J’ai pris cette recette sur le site d’Un déjeuner de soleil.

Sablés breton
Sablés breton (pour écouler les jaune d’oeufs)
Pour 20 biscuits

1¾ tasse ou 250 g de farine
1 cuillère à soupe de poudre à pâte ou de levure chimique
¾ de tasse ou 150 g de sucre
1 tasse moins 1½ cuillère à soupe ou 200 g de beurre
  non salé*, tempéré
4 jaunes d’oeufs
1 gousse de vanille
1 pincée de sel

Dans un bol, mélanger la farine et la poudre à pâte. Réserver.

Couper la gousse de vanille de deux et prélever les graines. Déposer dans un bol avec les jaunes d’oeufs et le sucre. Fouetter jusqu’à ce que le mélange palisse. Incorporer le beurre et le sel. Quand le mélange est homogène, incorporer graduellement la préparation de farine. Verser la pâte sur une pellicule plastique et façonner un boudin** d’environ 30 cm (12 pouces) de long. Réfrigérer le boudin de pâte au moins 3 heures, voire toute une nuit.

Préchauffer le four à 160°C (325°F).

Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson.

Déballer la pâte et la couper en tranche d’environ 1,5 cm (⅝ de pouce) d’épaisseur. Déposer les biscuits sur la plaque préparée et enfourner. Cuire pendant 15 à 25 minutes ou jusqu’à ce que les sablés soient dorés. Laisser refroidir et déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez remplacer la moitié du beurre non salé par du beurre demi-sel ou salé et omettre le sel dans la recette.
**Il est possible d’abaisser la pâte sur un plan de travail légèrement fariné et de la découper à l’emporte-pièce.

Et vous, est-ce que vous avez des idées originales pour écouler les jaunes ou les blancs d’oeufs?

Un défi qui donne des sueurs froides…

Il y a quelques temps nous étions chez des amis et au fil d’un conversation, on m’a demandé si je connaissais dans la région une adresse où trouver des beignes. La réponse était clairement non pour quelque chose d’artisanale. La demande m’a surprise et puis j’ai compris que c’était pour la fête d’anniversaire de sa fille. Je me suis proposée pour les réaliser et ça me donnait une occasion de tester la friture. J’ai rassemblé quelques recettes donc certaines cuites aussi au four. Est-ce que vous savez que c’est difficile de trouver une bonne recette de beignes? À ma première tentative, j’ai appris qu’il était plus difficile qui n’y paraît d’avoir de jolis anneaux et que la pâte tourne plus rapidement au brun que au doré dans un bain d’huile. Le goût ne me plaisait pas trop non plus. J’ai essayé des recettes cuites au four pour assurer mes arrières : j’ai eu droit à des gâteaux et des pains, mais pas une impression de beigne. Il ne me restait plus beaucoup de temps et finalement, j’ai eu l’idée d’utiliser une pâte à gâteau un peu dense. À mon premier test avec cette recette, j’ai aussi eu droit à un bel échec : la pâte a collé dans le moule… oui, il est anti-adhésif! La seconde fois, j’ai obtenu de bons et de beaux anneaux qui se sont démoulés sans souci.

Je vous propose donc ma recette de beignes cuits au four pour des anneaux parfaits et réguliers. Pour la pâte, je me suis inspirée de la recette de mon gâteau marbré infernal.

Beignes cuits au four
Beignes cuits au four
Pour 12 beignes

Beignes

1 tasse ou 140 g de farine
½ cuillère à thé ou 3 g de poudre à pâte
  ou de levure chimique
⅓ de tasse ou 75 g de beurre non salé, tempéré
¾ de tasse et 1 cuillère à thé ou 155 g de sucre
1 oeuf
1 pincée de vanille en poudre ou ¼ de cuillère à thé
  d’extrait de vanille
1 pincée de muscade moulue
3 pincées ou 1,5 g de sel
⅓ de tasse et 2 cuillères à soupe ou 110 g de crème 35 %


Glaçage

1 tasse et 3 cuillères à soupe ou 150 g de sucre à glacer
2 cuillères à soupe de lait
Colorants alimentaires (facultatif)
Décoration en sucre (facultatif)


Beignes

Beurrer et enfariner le moule à beignes. Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger la farine avec la poudre à pâte.

Dans un autre bol, déposer le beurre avec le sucre, la vanille, la muscade et le sel. Fouetter jusqu’à ce que la préparation soit homogène et crémeuse. Ajouter l’oeuf et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Incorporer en alternance le mélange de farine et la crème. Verser la pâte à gâteau dans une poche à pâtisserie et répartir la pâte dans le moule.

Enfourner et cuire pendant 12 minutes ou jusqu’à ce qu’une cure-dent insérée dans la pâte en ressorte propre. Démouler à la sortie du four et laisser refroidir avant de les glacer.


Glaçage

Dans un bol, mélanger le sucre à glacer avec le lait. Si désiré, diviser le mélange et colorer selon les envies. Tremper chaque beigne dans le glaçage et les déposer sur une grille ou un papier parchemin. Ajouter des décorations en sucre si désiré. Conserver dans une boîte en fer et déguster avec gourmandise.

J’ai aussi trouvé une bonne recette de beignes cuits dans l’huile, par contre, la forme n’est pas aussi uniforme que ce que l’on trouve dans les grandes chaînes.

Sauter un jour…

Quelle drôle d’impression de se croire plus avancé dans la semaine qu’il n’en est en réalité. Même si je savais pertinemment que nous étions mercredi, ce matin, j’avais l’impression d’être la veille de vendredi. Je n’ai aucune explication pour que mon esprit ait envie de sauter le jeudi… D’un autre côté, les nuits peu reposantes dues aux mauvais rêves de Petit-coeur expliquent sans doute mon envie que la fin de semaine arrive vite.

Dans un autre contexte, je vous propose un dessert pour profiter des fraises : une tourte fraise-japonais. J’ai pris cette recette sur le site de Betty Bossi que j’ai légèrement modifié en m’inspirant de cette recette de Volg.

Tourte fraise-japonais
Tourte fraise-japonais
Pour 4 à 6 personnes

Meringue
2 blancs d’oeufs
⅓ de tasse ou 65 g de sucre
1 pincée de sel
70 g (2,5 onces) de chocolat noir
⅓ de tasse ou 50 g de noix de macadamia

Garniture
1⅔ tasse ou 250 g de fraise
1 cuillère à soupe de sucre glace
½ cuillère à soupe de jus de citron
¾ tasse ou 187 g de crème à fouetter ou entière
1 cuillère à soupe de sucre
½ cuillère à thé d’extrait de vanille

Meringue
À l’aide d’un robot culinaire muni d’une lame en « s », hacher finement les noix de macadamia et le chocolat noir.

Sur une feuille de papier parchemin, tracer trois cercles d’environ 15 cm (6 pouces) de diamètre. Retourner la feuille et la placer sur une plaque de cuisson.

Dans un bol, fouetter les blancs d’oeufs avec le sel jusqu’à la formation de pics mous. Toujours en fouettant, incorporer le sucre. Fouetter jusqu’à ce que le mélange forme des pics fermes. À l’aide d’une spatule, incorporer les noix de macadamia et le chocolat hachés. Verser le mélange dans une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse d’environ 1 cm (⅜ de pouce) de diamètre. Pocher le mélange à l’intérieur des cercles sur la plaque de cuisson. Lisser la surface des meringues à l’aide d’une spatule ou du dos d’une cuillère.

Préchauffer le four à 120°C (250°F).

Enfourner les meringues et cuire pendant 1 heures. À la sortie du four, si possible, les laisser refroidir sur une grille à pâtisserie.

Garniture
Couper ⅔ tasse ou 100 g de fraises. Mixer à l’aide d’un robot culinaire muni d’une lame en « s » ou d’un pied-mélangeur cette portion de fraises avec le jus de citron et le sucre glace. Trancher les fraises restantes et les déposer dans le coulis de fraises. Laisser macérer au moins 30 minutes au réfrigérateur.

Dans un bol, fouetter la crème avec le sucre et l’extrait de vanille jusqu’à la formation de pics mi-fermes.

Sur une assiette de présentation, déposer un disque de meringue. Verser un tiers de la crème fouettée, puis un tiers des fraises macérées. Couvrir d’un second disque de meringue, répartir un tiers de la crème fouettée, puis un tiers des fraises macérées. Ajouter le dernier disque de meringue et couvrir avec le restant de crème fouettée, puis les frises. Servir sans attendre et déguster avec gourmandise.

Et vous, est-ce que ce mercredi vous a semblé long?

Dans les fraises

J’ai la chance d’avoir des fraises dans mon jardin. Je ne sais pas à combien de kilo j’aurai d’ici la fin du mois, mais de mon point de vue, il n’y en a jamais assez. Actuellement, je me concentre surtout sur la confiture. L’étape d’équeutage représente un certain temps et chaque fois je me fait la même réflexion : pourquoi les gens laissent autant de fruits après les queues de fraise? C’est bête, mais quand je pense aux chefs qui suggèrent de faire du jus de fraises avec les queues, je suis bien embêtée, car mon équeutage de donne une masse bien verte. Bref, je ne cuisine pas mes queues de fraises et elles finissent au composte.

Aujourd’hui, je vous propose un gâteau à la vanille fraises- rhubarbe qui me fait de l’oeil depuis quelques années. Ce gâteau est léger et bien équilibré. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 14, numéro 6. Je vous propose la demi-recette, car même s’il se mange bien, j’ai rarement besoin d’un gâteau pour 12 personnes. J’ai également oublié de faire une photo de la découpe, il n’a pas été dégusté chez moi…

Gâteau à la vanille fraises-rhubarbe
Gâteau à la vanille fraises-rhubarbe
Pour 8 personnes

Compote fraises-rhubarbe
½ tasse ou 100 g de sucre
1 cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillère à soupe de jus de citron
1 tasse ou 135 g de fraises coupées en morceaux
1 tasse ou 130 g de rhubarbe coupée en tronçons d’environ
  1 cm (½ pouce)

Génoise
½ tasse ou 70 g de farine
¼ de cuillère à thé de poudre à pâte
3 oeufs
½ tasse ou 100 g de sucre
½ cuillère à thé d’extrait de vanille
1 cuillère à soupe d’huile végétale

Crème chantilly
¾ de tasse ou 187 g de crème à fouetter ou entière
1½ cuillère à soupe de sucre
¼ de cuillère à thé d’extrait de vanille

Compote fraises-rhubarbe
Dans une casserole, mélanger le sucre, la fécule de maïs, le jus de citron, les fraises et la rhubarbe. Porter à ébullition en brassant continuellement. Laisser mijoter pendant 5 minutes. Verser dans un bol, couvrir et réfrigérer pendant 4 heures ou jusqu’à ce que la compote soit bien froide.

Génoise
Préchauffer le four à 180°C (350°F). Beurre un moule d’environ 20 cm (8 pouces) de diamètre et chemiser le fond de papier parchemin.

Dans un bol, mélanger la farine et la poudre à pâte.

Dans un autre bol, fouetter les oeufs avec le sucre et l’extrait de vanille jusqu’à ce que le mélange triple de volume, soit environ 10 minutes. Incorporer l’huile, puis la préparation de farine en mélangeant délicatement. Verser la pâte dans le moule et enfourner pendant 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.

Crème chantilly
Dans un bol, verser la crème avec le sucre et l’extrait de vanille. Fouetter le mélange jusqu’à ce qu’il forme des pics fermes. Réserver au frais.

Montage
Couper le gâteau en deux à l’horizontale. Déposer une tranche de gâteau dans une assiette de service. Répartir la compote sur le gâteau. Couvrir avec l’autre tranche de gâteau. Glacer entièrement le gâteau avec la crème chantilly. Réserver au réfrigérateur au moins 2 heures avant de servir. Déguster avec gourandise.

Une autre solution pour ne pas les gaspiller les queues des fraises, c’est de les manger…