Catégorie : Divers

Drôle d’association

C’est drôle comme certaines associations ne nous semblent pas étrange au premier abord, mais elles le deviennent par la suite. J’aurais dû le réaliser que le mariage de la poire et de l’ananas était inusité. Alors que la saison des poires est bien entamée, le choix d’ananas dans les épiceries est plutôt limité : il n’y avait que trois fruits! Cependant, c’est vraiment quand mon chéri m’a dit que l’idée était bizarre que j’ai réalisé l’étrangeté de la chose. Pourtant au goût, c’est un petit délice et aucun des fruits n’est effacé par l’autre.

Je vous propose de découvrir le mariage de la poire et de l’ananas dans une confiture. J’ai trouvé cette recette chez Kim, Les aventures culinaires de Kiki.

Poire et ananas
Confiture de poires et d’ananas à la vanille
Pour environ 3 pots de 150 ml

½ ananas de gros calibre ou 250 g d’ananas
4 poires ou 500 g de poires
1¾ tasse ou 350 g de sucre
3 cuillères à soupe ou 40 g de jus de citron
1 gousse de vanille

Éplucher l’ananas, retirer le coeur dur et le découper en morceaux de moyenne taille. Déposer les morceaux d’ananas dans un robot muni d’une lame et le broyer en activant l’appareil à 4 ou 5 reprises pour obtenir un mélange inégal et non pas une purée. Verser ce mélange dans un tamis au dessus d’un chaudron et laisser s’égoutter. Réserver les morceaux d’ananas.

Éplucher, retirer le coeur et couper en dès d’environ 5 mm (¼ pouce) les poires. Ajouter les dès de poires au chaudron contenant le jus d’ananas, porter à ébullition à feu moyen en brassant régulièrement. Réduire le feu et laisser cuire jusqu’à ce que les poires aient ramolli, soit environ 10 à 15 minutes. Si désiré, verser les poires dans un robot muni d’une lame et réduire en purée*. Remettre la purée de poires dans le chaudron. Ajouter l’ananas broyer, le jus de citron, le sucre et la gousse de vanille fendue en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Remettre sur le feu et laisser mijoter en brassant régulièrement jusqu’à ce que la confiture épaississe, soit environ 20 à 25 minutes.

Pour vérifier la cuisson de la confiture : placer 2 ou 3 petites assiettes en verre ou en porcelaine au congélateur avant de commencer la cuisson, verser une cuillère à thé de confiture sur l’assiette bien froide et remettre au congélateur pendant 2 minutes. Après ce temps de repos, sortir l’assiette et l’incliner : si la confiture est épaisse et coule doucement, elle est prête.

Retirer la gousse de vanille et verser dans des pots stérilisés**, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 15 minutes à couvert dans de l’eau bouillante. Éteindre le feu et laisser les pots dans l’eau chaude encore 5 minutes avant de les retirer. Déguster au moment désiré.

*Je préfère les confitures qui ne contiennent pas de gros morceaux de fruit. C’est pourquoi je broie les poires, mais vous n’êtes pas obligé de faire cette étape, c’est à votre choix. Il est également possible d’utiliser un pied-mélangeur, directement dans le chaudron, pour cette étape.
**Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, quelle association étrange aimez-vous?

L’auto cueillette… ça n’a pas que du bon!

Près de chez moi, j’ai découvert une ferme où l’on peut faire de l’auto cueillette. La première fois, j’ai été récolter des fraises. Puis dans mon enthousiasme, j’ai été cueillir des framboises… 3,6 kilos! Le problème, c’est que je n’aime pas plus que tant les framboises fraîches et mon chéri les aime beaucoup moins que moi. J’en ai congelé une partie (étrangement, je trouve toujours le moyen de faire un dessert avec des framboises en hiver), une autre a été transformée en jus selon cette idée et j’ai fait un peu de confiture avec le reste.

C’est la confiture à la rhubarbe et aux framboises de Mélanie, La tête dans le chaudron, qui m’a interpellée. Je n’avais pas relu la liste des ingrédients avant d’aller cueillir les framboises… il y a beaucoup plus de rhubarbe que de framboises dans sa recette! Vu que je devais écouler ma réserve de framboises, je n’ai pas fait sa recette comme je le souhaitais. De plus, je n’avais pas de jus de pommes sous la main… Bref, il faut toujours relire les recettes avant d’aller à l’épicerie ou d’aller cueillir des fruits! La confiture que je vous propose est finalement une recette que j’ai improvisée en utilisant la méthode traditionnelle : il faut toujours un peu plus que la moitié du poids des fruits en sucre pour avoir une confiture qui se conserve bien.

Rouge framboise
Confiture à la rhubarbe et aux framboises
Pour 3 pots de 150 ml*

2¾ tasses ou 400 g de rhubarbe
1¾ tasse ou 300 g de framboises
2 tasses ou 400 g de sucre
1 citron

Découper la rhubarbe, sans l’éplucher, en tronçon de moins de 1 cm (½ pouce) et la déposer dans un chaudron. Ajouter les framboises et le sucre. Mélanger, couvrir et laisser macérer pendant 3 heures au minimum. Cette étape permet à la rhubarbe de se ramollir et de se défaire plus aisément à la cuisson.

Presser le citron pour en extrait le jus et l’ajouter au mélange de rhubarbe et de framboises. Mettre le chaudron sur le feu, porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter en remuant régulièrement jusqu’à ce que la température atteigne 104°C (219°F), soit environ 45 minutes.

Pour vérifier la cuisson sans thermomètre : placer 2 ou 3 petites assiettes en verre ou en porcelaine au congélateur avant de commencer la cuisson, verser une cuillère à thé de confiture sur l’assiette bien froide et remettre au congélateur pendant 2 minutes. Après ce temps de repos, sortir l’assiette et l’incliner : si la confiture est épaisse et coule doucement, elle est prête.

Mettre dans des pots stérilisés**, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 15 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Il est possible d’obtenir 2 pots de 250 ml, tout dépend si vous préférez une confiture plus ou moins prise et de l’évaporation pendant la cuisson. Moi, je crois que je cuis un peu trop mes confitures.
**Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, est-ce que vous allez cueillir des framboises et qu’est ce que vous en faites?

Pas de pots…

Au sens littéral, sans jeu de mot : en fin de semaine, j’ai manqué de pots! Depuis qu’Isabelle, Les gourmandises d’Isa, a lancé son défi culinaire sur la confiture, gelée, coulis et sirop, j’avais mon idée pour participer et je cherchais du temps pour la concrétiser.

Accaparée par d’autres projets, j’attendais la fin de semaine dernière avec impatience pour faire ma confiture. Évidemment, il y a toujours des imprévus : j’avais quelques kilos de fraises qui dépérissaient à vu d’oeil, impossible de les conserver pour réaliser un fraisier (snif!), une opération « Confiture de fraises » s’imposait. Le problème survient après le sauvetage des fraises : il ne me restait aucun pot pour tester ma nouvelle confiture et pour améliorer les choses, le dimanche les magasins sont fermés et lundi était férié. Il m’a fallu attendre mardi pour pouvoir me procurer l’objet de convoitise.

Les pots en mains, je n’ai pas perdu mon temps et je me suis mise à la préparation d’une confiture aux fraises et au melon. J’avais goûté ce mélange dans un jus qui m’avait bien séduite et je voulais retrouver ces saveurs. Au final, une confiture avec un goût inhabituel qui est délicieuse avec un bon morceau de pain.

Fraises et melon
Confiture aux fraises et au melon
Pour 2 pots de 150 ml

1⅔ tasses ou 250 g de fraises
1¼ tasse ou 250 g de melon de type charentais
  ou de cantaloup*
1¾ tasse ou 350 g de sucre
1 gousse de vanille (facultatif)
1 citron
½ orange

Presser l’orange et le citron pour récupérer le jus. Réserver.

Laver, équeuter et couper en quatre ou huit morceaux les fraises. Détailler en moyens cubes le melon (ou le cantaloup). Déposer les fruits dans un chaudron à fond épais (de préférence) et ajouter le sucre, la gousse de vanille fendue en deux avec les grains de vanille, le jus d’orange et le jus de citron.

Mettre le chaudron sur le feu, porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter en remuant régulièrement jusqu’à ce que la température atteigne 104°C (219°F), soit environ 45 minutes.

Pour vérifier la cuisson sans thermomètre : placer 2 ou 3 petites assiettes en verre ou en porcelaine au congélateur avant de commencer la cuisson, verser une cuillère à thé de confiture sur l’assiette bien froide et remettre au congélateur pendant 2 minutes. Après ce temps de repos, sortir l’assiette et l’incliner : si la confiture est épaisse et coule doucement, elle est prête.

Mettre dans des pots stérilisés**, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 15 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Goûter le melon ou le cantaloup pour vous assurer qu’il est bien mûr et qu’il a un bon goût : un bon melon (ou cantaloup) fera une bonne confiture.
**Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, est-ce que vous avez déjà dégusté une confiture au melon ou au cantaloup?

Bonne Année!

Une année de terminée, une autre qui commence! J’entame cette année sous le signe du repos : ces derniers temps, j’ai besoin de récupérer… ou plutôt de dormir! Ce ne sont pas les soirées ni les soupers qui m’ont épuisée, mais bien les petits préparatifs ici et là de mes paniers gourmands. J’ai décidé, un peu tardivement, d’offrir des gourmandises. J’ai choisi de réaliser des petites choses qui se conservaient bien, mais je ne voulais pas congeler mes préparations pour laisser la possibilité aux gens de congeler les produits s’ils le voulaient…

Dans mes paniers, il y avait : de la gelée de pomme, de la confiture de poire au chocolat, des gâteaux aux fruits confits, des saucissons au chocolat, des biscottis aux arachides et au chocolat, des madeleines pain d’épices (toujours indécollables!), des rochers à la noix de coco, des biscuits damier, des biscuits empreinte, des sablés à la noisette, du fudge aux pacanes et des carrés de gianduja aux trois chocolats.

Mon plus gros défi dans ces paniers était les confitures… ou plutôt la stérilisation! Cette étape me rebutait et m’a contraint d’acheter un nouveau chaudron… les miens n’étaient pas assez profonds! Au final, ce n’est pas si compliqué et ça demande qu’un peu plus de temps dans la préparation. Je vous propose donc la recette de confiture de poire au chocolat. J’ai bien aimé cette confiture et je l’imagine très bien pour garnir un gâteau ou accompagner une crème glacée. Cette recette est issue du blog de Jasmine.

La confiture belle Hélène
Confiture de poire au chocolat
Pour 4 pots* de 150 ml

800 g de poires (environ 8 poires)
2⅔ tasses ou 525 g de sucre
1 petite orange
1 petit citron
175 g (6 onces) de chocolat noir**

Hacher le chocolat en petits morceaux. Presser l’orange et le citron pour récupérer le jus. Réserver.

Éplucher, épépiner et tailler les poires en dès. Déposer les fruits dans un chaudron. Ajouter le sucre, le jus d’orange et le jus de citron. Porter à ébullition en brassant à quelques reprises. Laisser bouillir pendant 1 minute.

Retirer le chaudron du feu et incorporer le chocolat. Brasser doucement jusqu’à ce que le chocolat soit fondu. Laisser refroidir à température ambiante puis couvrir et réfrigérer pendant 24 heures.

Le lendemain, faire chauffer la préparation à feu moyen en remuant régulièrement jusqu’à ce que la température atteigne 105°C (221°F). Pour vérifier la cuisson sans thermomètre : déposer 2 ou 3 petites assiettes en verre ou en porcelaine au congélateur avant de commencer la cuisson, verser une cuillère à thé de confiture sur l’assiette bien froide et remettre au congélateur pendant 2 minutes. Après ce temps de repos, sortir l’assiette et l’incliner : si la confiture est épaisse et coule doucement, elle est prête. Mettre dans des pots stérilisés***, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 15 minutes dans de l’eau bouillante.

*En théorie, la recette devrait donner 4 pots de 250 ml, mais j’ai peut-être trop cuit ma confiture et je n’ai obtenu qu’un peu plus que 4 pots de 150 ml.
**Utiliser de préférence un bon chocolat. J’ai utilisé un chocolat à 66% de cacao, mais un chocolat à 50 % (ou plus) de cacao serait également approprié.
***Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence sur le goût et la texture de la confiture.

Pour l’instant, je ne me suis pas encore fixé d’objectif culinaire pour 2011 ni de résolutions. Et vous, est-ce que vous avez déjà pris des résolutions ou planifié des projets pour 2011?

Parce qu’il y a longtemps…

Je ne sais pas si c’est la nouvelle tempéreuse de Katia ou l’approche de Noël et des paniers cadeaux, mais j’ai envie de vous parler du tempérage du chocolat. Celles et ceux qui s’en souviennent, j’avais déjà promis de vous parler ici. Je pensais réaliser cet article après Pâques… mais la motivation n’était pas au rendez-vous et puis le temps s’est écoulé sans faire de bruit, mais à vive allure.

C’est ma belle-soeur qui m’a initiée à l’art chocolaté. Elle a suivi un cours à Sherbrooke et pour Pâques, elle a décidé d’en faire pour la famille et les amis. Les volontaires étaient les bienvenus pour réaliser quelques kilos de chocolats fourrés. Nous avons perpétué cette tradition pendant plusieurs années. Maintenant avec 6 000 kilomètres de distance, la tâche est plus difficile. Cependant, j’ai voulu faire déguster à ma belle-famille les chocolats maisons et je m’y suis remise. Suite à quelques déconvenues, j’ai décidé de tempérer mon chocolat pour améliorer la qualité de mon travail. Le chocolat tempéré a une texture incroyable : il est cassant (croquant) et brillant. À la dégustation, c’est un réel bonheur : tempérer le chocolat fait vraiment une différence.

Pour cette article, je me suis inspirée de mes lectures sur divers sites et des livres suivants : La décoration en pâtisserie de Christophe Felder, Le Larousse du chocolat de Pierre Hermé et La chimie des desserts de Christina Blais et de Ricardo Larrivée.

Chocolat bien brillant
Techniques pour tempérer du chocolat
Matériel nécessaire

200 g* ou plus de chocolat noir, au lait ou blanc
1 thermomètre précis et à lecture directe de préférence
1 bain-marie
1 bol rempli d’eau froide
Quelques glaçons
1 linge propre

Dans un premier temps, hacher le chocolat s’il n’est pas en pastilles. Plus le chocolat est haché finement, plus rapidement il fondra : ainsi, on évite de le surchauffer ou de le brûler. Déposer le chocolat dans le bol du bain-marie et le faire fondre. L’eau du bain-marie doit être frémissante, elle ne doit jamais bouillir. La température du chocolat** noir ne doit jamais dépasser 55°C (131°F)***, pour le chocolat au lait et blanc, il ne faut pas dépasser 48°C (118°F). Quand tout le chocolat est fondu, retirer le chocolat du bain-marie.

Après avoir fait fondre le chocolat, il existe plusieurs méthodes pour tempérer le chocolat en voici quelques unes :

Technique professionnelle
Verser ¾ du chocolat fondu sur un plan de travail (de préférence en marbre ou en acier inoxydable) et réserver le ¼ de chocolat fondu au chaud.

À l’aide d’une ou deux maryses (spatules, cornes, etc.) travailler le chocolat en l’étalant sur la surface de travail et en ramenant les côtés de la masse vers le centre pour ainsi refroidir le chocolat. La température du chocolat noir doit descendre à 28-29°C (82-84°F), le chocolat au lait à 27-28°C (80-82°F) et le chocolat blanc à 26-27°C (79-80°F). Quand le chocolat a atteint la bonne température, il faut verser une partie du chocolat réservé au chaud (essuyer le fond du bol avec le linge pour éviter qu’une goutte d’eau n’entre en contact le chocolat) pour faire remonter sa température en continuant de le travailler. Le chocolat noir doit atteindre 32-33°C (90-91°F), le chocolat au lait et le chocolat blanc doivent atteindre 29-30°C (84-86°F). Après cette étape, le chocolat est prêt pour enrober ou être moulé.

Mon opinion : Cette technique de tempérage est plutôt longue, surtout si le plan de travail ne reste pas frais (d’où l’intérêt du marbre et de l’acier inoxydable). Il faut de la patience et une certaine habileté pour remettre le chocolat tempéré dans un bol ou un autre contenant… De plus, il y a le plan de travail à nettoyer. Cependant cette technique est amusante et permet d’observer les différentes textures que prend le chocolat.


Technique avec du chocolat non fondu
Au bain-marie, faire fondre ¾ du chocolat. La température du chocolat noir ne doit jamais dépasser 55°C (131°F), pour le chocolat au lait et blanc, il ne faut pas dépasser 48°C (118°F). Quand tout le chocolat est fondu, retirer le chocolat du bain-marie et ajouter peu à peu le chocolat restant jusqu’à ce que la température atteigne 28-29°C (82-84°F) pour le chocolat noir, 27-28°C (80-82°F) pour le chocolat au lait et 26-27°C (79-80°F) pour le chocolat blanc. Remettre le bol de chocolat sur le bain-marie et amener le chocolat à la température idéale, soit 32-33°C (90-91°F) pour le chocolat noir et 29-30°C (84-86°F) pour le chocolat au lait et le chocolat blanc.

Mon opinion : Je n’ai jamais essayé cette méthode, mais on la voit fréquemment.

Technique avec de l’eau froide
Faire fondre le chocolat au bain-marie. Le retirer du bain-marie quand il est totalement fondu. Déposer le bol du bain-marie dans un second bol plus grand et rempli d’eau froide. Selon la matière de votre bol (acier, verre, aluminium, etc.), le chocolat refroidira plus ou moins rapidement. Au besoin, ajouter des glaçons dans l’eau. Brasser régulièrement le chocolat, car il refroidit plus vite sur les côtés et le fond. La température doit descendre à 28-29°C (82-84°F) pour le chocolat noir, 27-28°C (80-82°F) pour le chocolat au lait et 26-27°C (79-80°F) pour le chocolat blanc. Remettre le bol de chocolat sur le bain-marie et amener le chocolat à la température de travail en le brassant régulièrement, soit 32-33°C (90-91°F) pour le chocolat noir et 29-30°C (84-86°F) pour le chocolat au lait et le chocolat blanc. Essuyer le fond du bol avec un linge avant de manipuler le chocolat ou de le verser dans un autre contenant pour être certain que l’eau n’entre jamais en contact avec le chocolat.


Mon opinion : C’est la technique que j’emploie habituellement. Par contre, il faut être attentif à quelques points.
– Quand on place le bol de chocolat fondu dans le bol d’eau froide, il faut surveiller le thermomètre et parfois sortir le bol de l’eau pour ne pas descendre en dessous de la température désirée.
– Il faut faire attention quand on est au-dessus du bol d’eau froide. Il m’est arrivé d’envoyer de l’eau dans mon chocolat. Dans le meilleur des cas, on retire l’eau avec le chocolat autour sans le mélanger et on poursuit; au pire, il faut le mettre de côté (La texture du chocolat va devenir granuleuse et il est irrécupérable. Au mieux, on peut l’utiliser dans un gâteau) et recommencer depuis de début avec d’autre chocolat.
– Pour amener le chocolat à la température de travail, je préfère travailler sur un bain-marie hors du feu. L’eau demeure habituellement assez chaude et on a un meilleur contrôle sur la température du chocolat.

Il ne vous reste qu’à essayer les techniques et à adopter celle qui vous convient le mieux. Vous pouvez également mélanger les étapes des différentes techniques pour créer la méthode qui vous convient le mieux.

*La quantité est à titre indicatif. Il est préférable de faire tempérer une quantité plus importante de chocolat (400-500 g ou 14-17,5 onces) : car une fois tempérée, le chocolat maintiendra plus longtemps sa température idéale et ainsi, vous aurez plus de temps pour le travailler.
**Sur l’emballage de certain chocolat, vous retrouverez un graphique avec des températures. Il s’agit de la courbe de cristallisation (ou de tempérage). Suivez ces températures pour un résultat optimum.
***Les températures sont très importantes lorsqu’on tempère le chocolat. À chaque étape, un degré en moins ou en plus peut modifier la cristallisation de votre chocolat et faire que votre chocolat ne soit pas brillant ni cassant comme il se doit. C’est pourquoi il faut un thermomètre précis et prendre son temps.

Pour plus d’information sur le tempérage du chocolat (quand tempérer le chocolat, pourquoi tempérer, etc.), je vous invite à consulter cet article de Mercotte et aussi cet extrait sur Wikipédia qui apporte quelques informations complémentaires.