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Solution de rechange…

C’est au Salon du blog culinaire, comme plusieurs personnes, que j’ai découvert le smoked meat de canard, un produit québécois. J’ai adoré! C’est pourquoi, lors de mon dernier passage au Québec, je tenais absolument à faire déguster ce produit à mes parents. D’autre part, j’ai également découvert la difficulté à s’en procurer. De plus, ne soyons pas naïf, même si j’aurais fait une réserve, une fois épuisée, difficile, voire impossible de s’en constituer une nouvelle. Heureusement, mes parents ont trouvé la solution, par le plus grand des hasards, en m’offrant le livre Bistro de Jean-François Plante : il y a une recette de smoked meat de canard dans ce livre!

Je n’ai pas résisté à la tentation et j’ai essayé cette recette dès la première occasion… ou plutôt, dès que j’ai eu tous les ingrédients sous la main. Un petit régal, à refaire. Avant que j’oublie : pour ceux et celles qui ne connaissent pas le smoked meat, c’est une sorte de pastrami.

Canard en smoked meat
Smoked meat de canard
Pour 4 à 6 personnes

2 magrets de canard*
1 cuillère à soupe de cassonade ou de sucre roux
1 cuillère à thé de fleur de sel
1 cuillère à soupe d’épices pour bifteck ou à steak**
1 cuillère à soupe d’épices à marinade***
2 cuillères à soupe de poivre vert en saumure
2 cuillères à soupe de 4 poivres concassés grossièrement
2 cuillères à thé de thym frais
2 cuillères à thé de romarin frais
2 cuillères à soupe de poudre d’ail
1 cuillère à thé de nitrate de potassium (salpêtre)****

Hacher le poivre vert. Réserver.

Dans un bol, mélanger la cassonade (le sucre roux), la fleur de sel, les épices pour bifteck (ou à steak), les épices à marinade, le poivre vert haché, les 4 poivres concassés, le thym, le romarin, la poudre d’ail et le nitrate de potassium (salpêtre).

Sur un plan de travail ou sur une plaque de cuisson, étaler 1 feuille de papier d’aluminium. Saupoudrer la moitié du mélange d’épices. Déposer les magrets de canard sur le lit d’épices et les couvrir avec le restant d’épices. Appuyer avec les mains pour bien faire adhérer les épices aux magrets de canard. Superposer les magrets l’un sur l’autre de manière à ce que la chair soit collé et que le gras du canard soit à l’extérieur. Emballer les magrets de canard avec la feuille de papier d’aluminium. Au besoin, ajouter une seconde feuille de papier d’aluminium. Laisser mariner pendant 3 jours au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 120°C (250°F).

Enfourner les magrets de canard sans les déballer du papier d’aluminium et cuire pendant 3 heures.

À la sortie du four, déballer les magrets de canard et les couper en tranches minces*****. Servir chaud, tiède ou froid accompagné de moutarde (douce, américaine ou de Dijon) ou de mayonnaise.

*Choisissez deux magrets de taille similaire pour avoir une cuisson plus uniforme.
**Si vous n’avez pas d’épices pour bifteck ou à steak, il est possible de réaliser votre propre mélange : les recettes varient beaucoup de l’une à l’autre. Voici deux recettes : ici et .
***Les épices à marinade contiennent habituellement de la coriandre, des grains de moutarde (jaune ou blanc), du piment et de la cannelle, entre autres. Pour faire votre propre mélange, je vous invite à consulter cette recette et celle-ci.
****On trouve le nitrate de potassium (ou salpêtre) dans les pharmacies au Québec et dans les drogueries en Europe. Ce produit est souvent utilisé dans la charcuterie pour la conservation.
*****Il est possible de laisser tiédir le smoked meat de canard et de l’effilocher plutôt que de le trancher. On peut également utiliser le smoked meat pour faire des sandwichs.

Et vous, est-ce que vous allez craquer pour le smoked meat de canard?

C’est raté… peut-être pas

Comme souvent, j’ai acheté des poitrines de poulet sans savoir ce que j’allais en faire. Pour trouver une idée, je me suis mise à feuilleter le livre Bistro de Jean-François Plante (il faut bien que j’explore mes cadeaux de Noël) et j’ai vu une recette où les poitrines de poulet étaient farcies d’une duxelles de champignons. Vous le savez peut-être, mais je n’aime pas vraiment les champignons, donc évidemment, les probabilités qu’il y en ait dans mon réfrigérateur sont minces. J’ai donc eu l’idée de remplacer les champignons par un mélange de légumes. J’ai suivi mon idée et quand j’ai goûté ma farce, je me suis dit que j’avais raté mon coup : le vin était trop acide et j’avais même oublié de mettre l’échalote! À ce moment, j’avais décidé de ne pas noter la recette et j’ai poursuivi en improvisant une sauce : bien oui, il fallait bien utiliser cette échalote esseulée. Puis, par je ne sais quel mariage et hasard, c’est devenu un délice. Je prends alors mon carnet et je note rapidement ce que j’ai fait, il faut que je puisse refaire ce truc : c’était tellement gourmand!

Je vous propose donc une recette de poitrines de poulet en robe de prosciutto farcies aux légumes et sa sauce au Cognac, inspiré de la méthodologie des blancs de volaille en robe de prosciutto farcies à la duxelles de portobellos du livre Bistro de Jean-François Plante.

Poitrines de poulet en robe de prosciutto
Poitrines de poulet en robe de prosciutto farcies
aux légumes et sa sauce au Cognac

Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet
6 tranches de prosciutto ou de jambon cru*
1½ cuillère à soupe d’huile végétale neutre

Farce
2 moyennes carottes
2 branches de céleri**
4 cm ou 1½ pouce de poireau
¼ de tasse ou 60 g de vin blanc
¼ de cuillère à thé de thym séché
2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Sauce au Cognac***
1 échalote
¼ de tasse ou 60 g de Cognac
½ tasse ou 125 g de bouillon de poulet
¼ de tasse ou 60 g de crème à cuisson à 15 %
  ou de demi-crème
¼ de cuillère à thé de poudre d’oignon
Sel et poivre

Farce
Laver et éplucher les légumes au besoin. Couper grossièrement les carottes, les branches de céleri et le poireau. Déposer les morceaux de légumes dans le bol d’un robot muni d’une lame en « s » et mixer jusqu’à ce que les légumes soient finement hachés.

Dans une poêle ou un petit chaudron, faire chauffer l’huile d’olive. Ajouter les légumes et les faire revenir pendant 5 minutes à feu moyen-vif. Saler et poivrer, puis incorporer le thym. Déglacer avec le vin et laisser réduire presqu’à sec à feu moyen. Retirer les légumes de la poêle (ou du chaudron) et laisser tiédir.

Préparation de la viande
Préchauffer le four à 220°C (425°F).

Ouvrir les poitrines de poulet en portefeuille : couper les poitrines de poulet sur l’épaisseur sans les séparer complètement, puis les ouvrir à la manière d’un livre. Sur une planche à découper ou une assiette, déposer 2 tranches de prosciutto une à côté de l’autre en les faisant se chevaucher légèrement. Déposer la poitrine de poulet ouverte et la répartir 1½ cuillère à soupe (ou plus selon la taille des poitrines) de farce aux légumes. Refermer les poitrines et les enrouler de prosciutto. Répéter l’opération avec les autres poitrines de poulet.

Dans une poêle, faire chauffer l’huile végétale. Quand l’huile est bien chaude, saisir les poitrines de poulet en robe de prosciutto sur tous les côtés. Poivrer. Déposer les poitrines de poulet sur un papier d’aluminium et refermer grossièrement : il ne faut pas faire une papillote fermée hermétiquement. Enfourner pendant 12 minutes.

Sauce au Cognac
Hacher finement l’échalote.

Dans la poêle qui a servi à colorer la viande, faire revenir l’échalote jusqu’à ce qu’elle soit translucide. Remettre de l’huile au besoin. Ajouter le restant de farce et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes. Déglacer avec le Cognac et laisser réduire à feu moyen jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un peu de liquide dans la poêle. Ajouter le bouillon de poulet et porter à ébullition. Incorporer la crème et la poudre d’oignon. Saler et poivrer au besoin.

Pour servir, couper les poitrines de poulet en biseaux ou en rondelles. Déposer sur un lit de pâte et arroser de sauce. Déguster.

*Selon la taille des tranches de prosciutto et de vos poitrines de poulet, il vous faudra peut-être moins ou plus de tranches de jambon cru.
**Selon la taille et la longueur des branches de céleri, il en faudra peut-être que 1 ou 1½ branche. Idéalement, la quantité de céleri et de carottes devrait être similaire.
***Je vous encourage fortement à faire cette sauce. Si vous êtes d’humeur plus paresseuse : omettez de farcir les poitrines de poulet avec les légumes et simplement les enrouler dans du prosciutto, préparer la sauce en augmentant les quantités de liquide si nécessaire. Une autre idée pour un repas végétarien : préparer les légumes comme pour la farce et réaliser la sauce en doublant les quantités des ingrédients, servir sur des pâtes et agrémenter, si désiré, de pacanes (noix de pécan) ou de pignons de pin légèrement grillés à la poêle.

Et vous, est-ce que ça vous est déjà arrivé de croire qu’un plat était raté?

Pâtes ou pommes de terre

Depuis que je connais mon chéri, j’ai appris à déguster les ragoûts et les autres plats mijotés avec des pâtes. Au début, j’étais un peu récalcitrante, mais maintenant, je trouve que ça se marie vraiment bien… Il y a quand même des fois où je fais des pommes de terres, on ne renie pas ses habitudes familiales!

Quand j’ai vu cette recette dans le magazine Ricardo (volume 9, numéro 8), je n’ai pas pu résister. Il s’agit d’une recette de lapin braisée qui deviendra une sauce pour des pâtes. Un goût doux et différent des traditionnelles pâtes à la tomate.

Mijoté de lapin sur des pâtes
Pâtes au lapin braisé
Pour 3 personnes

3 portions ou 300 g de pâtes longues
2 cuisses de lapin*
2 cuillères à soupe de beurre
2 carottes
1 oignon
½ cuillère à soupe de farine
¼ de tasse ou 60 g de vin blanc
2 tasse ou 500 g de bouillon de poulet
1 feuille de laurier
½ cuillère à thé de thym séché**
1 cuillère à soupe de persil plat ciselé
Sel et poivre

Éplucher et détailler les carottes en petits dès. Hacher l’oignon. Réserver.

Dans un grand chaudron, faire fondre le beurre. Quand le beurre est bien chaud, faire colorer les cuisses de lapin de tous les côtés. Saler et poivrer. Retirer les cuisses de lapin du chaudron et les réserver sur une assiette.

Dans le même chaudron, attendrir les carottes et l’oignon. Saupoudrer de farine et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Déglacer avec le vin blanc et porter à ébullition. Ajouter le bouillon de poulet, la feuille de laurier, le thym et les cuisses de lapin. Couvrir et laisser mijoter pendant 1 h 30.

Retirer la viande du chaudron, laisser refroidir et désosser la viande. Remettre la viande dans le jus de cuisson.

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les pâtes. Cuire les pâtes selon les indications du fabricant. Égoutter les pâtes et les ajouter à la sauce au lapin avec le persil plat. Mélanger, rectifier l’assaisonnement et réchauffer si nécessaire. Servir sans attendre.

*Il est possible d’utiliser un demi lapin coupé en morceaux.
**Vous pouvez remplacer le thym séché par 1 cuillère à thé de romarin frais et 1 cuillère à thé de thym frais ciselés que vous ajouterez à la fin en même temps que le persil plat.

Et vous avec les plats mijotés, préférez-vous les pâtes ou les pommes de terre?

Note : Suite aux fêtes et au décalage horaire, j’ai totalement oublié de publier mon article mercredi. Oups! Mercredi prochain, je reviens avec une recette sucrée.

Bonne année 2012!

Je ne crois pas qu’en ce premier jour de l’année vous serez nombreux à lire ce billet. J’attendais ce changement d’année avec impatience : bien que 2011 ait été riche en événements et d’heureuses rencontres, elle a été, pour moi, très éprouvante du point de vue émotionnel. J’espère repartir du bon pied avec une année remplie de belles promesses et de joies. Je ne peux pas faire autrement pour vous qui me lisez que de vous souhaiter une très heureuse année 2012, de l’amour, de l’amitié et la santé. Que vos voeux s’exaucent, que cette année soit douce et parsemée de bonheurs de toutes sortes.

Pour commencer l’année, je vous propose une recette de recette de soupe. Comme les années précédentes, j’aime bien vous présenter un repas léger pour vous remettre des excès. Je me suis largement inspirée d’une recette de Madame Carrée, La casserole carrée. C’est assez rare que je fasse autant de modifications dans une recette, mais j’ai quand même conservé l’esprit sa recette.

Courge et échalote
Potage à la courge et crème d’échalote
Pour 2 personnes*

Potage de courge**
½ courge ou un morceau d’environ 300 g de courge
  avec la pelure***
¼ de tasse ou 50 g de poireau
1 cuillère à soupe de beurre
¼ de cuillère à thé de thym séché
1 pincée de curry doux
1¾ tasse ou 438 g de bouillon de poulet ou plus au besoin

Crème d’échalote
2 ou 3 échalotes, selon leur taille
½ cuillère à soupe de beurre
2 ou 3 cuillères à soupe de bouillon de poulet****
3 cuillères à soupe ou 45 g de crème à cuisson
   ou de demi-crème

Graines de courges grillées ou non pour décorer (facultatif)
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Retirer les graines de la courge au besoin. Déposer le morceau de courge, la chair vers le bas, sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 40 minutes ou jusqu’à ce que la lame d’un couteau s’enfonce facilement dans la courge. Sortir du four et laisser tiédir pour pouvoir la manipuler avec les mains*****. Retirer la peau de la courge et réserver la chair.

Couper en fines demi-rondelles le poireau.

Dans un chaudron, faire fondre le beurre à feu moyen. Ajouter le poireau et le faire revenir environ 5 minutes pour l’attendrir. Ajouter la chair de la courge (environ 1½ tasse ou 250 g) et poursuivre la cuisson 1 minutes en remuant fréquemment. Verser le bouillon pour couvrir à hauteur. Ajouter le thym et le curry. Porter à ébullition et laisser mijoter 20 minutes. Verser le potage dans un mélangeur (blender) et mélanger pour le rendre lisse. Reverser dans le chaudron, saler et poivrer. Réchauffer au besoin, goûter et rectifier l’assaisonnement.

Crème d’échalote
Hacher finement les échalotes.

Dans une poêle, faire fondre le beurre à feu doux. Ajouter les échalotes et les attendrir doucement pendant 5 à 8 minutes ou jusqu’à ce que les échalotes soient translucides et prennent une teinte rosée. Verser le bouillon de poulet juste pour couvrir le fond de la poêle. Augmenter légèrement le feu et laisser réduire presque à sec. Mettre la préparation d’échalotes dans un robot (ou dans un contenant étroit pour utiliser un pied mélangeur) avec la crème et réduire en purée. Ajouter de la crème si la préparation est trop épaisse. Saler et poivrer. Réserver au chaud jusqu’au moment de servir******.

Servir le potage et répartir la crème d’ail à l’aide d’un contenant muni qu’un petit bec verseur, d’une seringue ou d’une cuillère pour créer des motifs (pois, spirale, etc.). Parsemer de graines de courge et déguster sans attendre.

*Il est possible de doubler, tripler cette recette selon vos besoins.
**Plutôt qu’un potage de courge, vous pouvez réaliser un autre potage avec les légumes de votre choix selon cette méthode et l’accompagner de la crème d’échalote.
***Selon la taille de la courge que vous utilisez, vous aurez peut-être un peu trop de chaire après la cuisson au four. Réduisez le surplus en purée et l’utiliser pour faire un dessert ou des galettes cuitent à la poêle en ajoutant de la farine et 1 oeuf.
****Si vous le désirez, il est possible d’utiliser du vin blanc, du cognac, de la bière… pour déglacer la poêle plutôt que du bouillon de poulet.
*****Vous pouvez cuire la courge quelques jours avant et la conserver au réfrigérateur dans un sac ou un plat qui ferme hermétiquement.
******Il est possible de réaliser la crème d’échalote une journée plus tôt, la conserver au réfrigérateur et de la réchauffer qu’au moment de servir.

Bon début d’année!

Tout est dans le beurre…

Je ne sais pas si vous connaissez les « café de Paris ». Je ne vous parle pas des établissements parisiens qui servent du café, mais d’un beurre aux herbes qui porte le nom de « Café de Paris » et qui accompagne parfois les steaks de boeuf. Personnellement, je ne connaissais pas du tout ce truc avant d’arriver en Suisse. C’est mon chéri qui m’a fait découvrir ce produit. J’étais un peu récalcitrante : je suis vendue depuis toute petite à l’association de la sauce aux poivres et du steak. De plus, n’oublions pas que j’adore accompagner ou faire baigner (en exagérant un peu) la viande rouge dans une sauce. J’ai essayé, puis je me suis dit que ça changeait et que ce n’était pas si mauvais. Par la suite, j’ai goûté à d’autres beurres aromatisés et j’ai eu envie d’expérimenter.

C’est en allant sur le site de Ricardo cuisine que je suis tombée une recette de steak servi avec deux sauces faites avec du beurre. Plutôt que du steak, j’ai préféré préparer les deux sauces pour accompagner une côte de boeuf.

Deux sauces
Côte de boeuf et ses deux sauces rapides
Pour 3 personnes

1 côte de boeuf* d’environ 400 g
1 cuillère à soupe d’huile
1 cuillère à soupe de beurre

Beurre marchand de vin
1 échalotes
¼ de tasse ou 55 g de beurre salé, à température ambiante
½ cuillère à soupe de vinaigre de vin rouge**
2 cuillères à soupe de vin rouge
¼ cuillère à thé de thym séché

Beurre noisette au vinaigre balsamique et à la crème
¼ de tasse ou 55 g de beurre
¼ de tasse ou 60 g de crème à cuisson
2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
1 cuillère à thé de sauce soja

Sel et poivre

Beurre marchand de vin
Hacher finement l’échalote. La déposer dans un chaudron avec ½ cuillère à soupe de beurre. Faire revenir l’échalote jusqu’à ce qu’elle soit tendre et translucide. Déglacer avec le vinaigre et laisser réduire presque jusqu’à sec (il doit rester à peine un peu de liquide). Ajouter le vin rouge et laisser aussi réduire presque à sec. Retirer du feu et laisser refroidir totalement ou placer au réfrigérateur pendant 15 minutes.

Dans un bol, mélanger le restant de beurre, le thym et la préparation d’échalote. Couvrir le plan de travail d’une pellicule plastique et verser le beurre. À l’aide de la pellicule plastique, façonner un boudin de beurre de 3 à 4 cm (1¼ à 1½ pouce) de diamètre. Refermer le cylindre et réfrigérer pendant au moins 2 heures.

Beurre noisette au vinaigre balsamique et à la crème
Dans un chaudron***, déposer le beurre et le faire fondre à feu doux. Poursuivre la cuisson du beurre, en remuant fréquemment, jusqu’à ce qu’il prenne une couleur ambrée et dégage une légère odeur de noisette (beurre noisette). Ajouter la crème, le vinaigre balsamique et la sauce soja. Poursuivre la cuisson 2 minutes en brassant constamment. Réserver au chaud.

Sortir la côte de boeuf du réfrigérateur environ 30 minutes avant de la cuire.

Dans une poêle, mettre le beurre et l’huile. Faire chauffer les corps gras. Quand les corps gras sont bien chauds, saler et poivrer la viande puis la déposer dans la poêle. Cuire la côte pendant environ 5 à 7 minutes de chaque côté, selon la cuisson désirée. Retirer la pièce de viande de la poêle, la poser sur une assiette et la couvrir d’un papier d’aluminium. Laisser la viande reposer pendant 5 à 10 minutes.

Rincer la lame d’un couteau sous l’eau très chaude, l’essuyer et couper des rondelles de beurre marchand de vin, préalablement déballé, à l’épaisseur désirée.

Découper la viande puis la servir avec une rondelle de beurre marchand de vin et le beurre noisette au vinaigre balsamique et à la crème.

*Plutôt que de servir une côte de boeuf, vous pouvez préparer des steaks de boeuf.
**Il est possible de remplacer le vinaigre de vin rouge par un autre vinaigre parfumé (vinaigre de framboise, vinaigre de cidre, etc.). Vous pouvez également substituer le vinaigre de vin rouge par ¾ de cuillère à thé de vinaigre blanc et ¾ de cuillère à thé de vin rouge.
***Pour réaliser le beurre noisette, je vous conseille d’utiliser un chaudron à fond clair (éviter les revêtements anti-adhésif) pour bien voir la coloration du beurre. Au besoin, retirer le chaudron du feu pour le laisser tempérer et le sentir. Il vaut mieux avoir un beurre moins coloré (noisette) qu’un beurre brûlé.

Et vous, est-ce que vous avez déjà fait des beurres aromatisés pour accompagner une viande?