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Pourquoi pas Murphy?

En discutant ce matin avec mon chéri, nous nous sommes mis à parler de la loi de Murphy. Suite à une affirmation, je me suis demandée en quelle année cet adage était apparu. Évidemment ayant un ordinateur sous la main, nous nous sommes mis à la recherche de cette information. Après avoir pris connaissance de la date (entre 1947 et 1949), nous aurions pu simplement passer à d’autre chose, mais la lecture de l’article s’est avérée plutôt amusante. Saviez-vous qu’il existe de nombreux corollaires et extensions de cette loi? Je ne peux que vous inviter à aller les lire : il y en a certainement une qui vous interpellera et vous fera sourire.

Pour les jours où vous serez victime de la loi de l’emmerdement maximal (ou même les autres), je vous propose une recette simple de saumon glacé au miel et aux pacanes… Soyez tout de même attentif à la cuisson : quand les choses vont mal, mieux vaut être prévenant. J’ai pris cette recette Dans la cuisine de Blanc-manger.

Saumon glacé
Saumon glacé au miel et aux pacanes
Pour 2 personnes

250 g de filet de saumon avec la peau
¼ de tasse ou 85 g de miel*
4 cuillères à thé de pacanes ou noix de pécan
  hachées finement
1 cuillère à soupe de sauce soja
¼ de cuillère à thé de poivre

Dans un bol, mélanger le miel, les pacanes (ou noix de pécan) et la sauce soja. Couper le filet de saumon en deux, si désiré. Poivrer le poisson et le déposer dans la marinade. Laisser macérer pendant 15 minutes au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 220°C (425°F).

Déposer les morceaux de saumon sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Filtrer la marinade pour récupérer les noix et réserver le liquide. Répartir les pacanes sur le saumon.

Enfourner et cuire pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que la peau se détache facilement du poisson. Pendant la cuisson, arroser le saumon à deux reprises avec la marinade réservée. Servir sans attendre avec du riz et un légume au choix.

*Il est possible de remplacer le miel par du sirop d’érable ou de la mélasse.

Et vous, êtes-vous souvent victime de la loi de Murphy?

Comparaison des prix…

Ce matin, je me suis amusée à compter le prix de notre souper d’hier. Ne craignez rien, je ne deviens pas séraphine (avare)… Ok, pour certaines choses, j’ai un côté économe mais pas sur la nourriture. Et puis, qui peut dire qu’il n’est pas soucieux du bon usage de ses sous dans au moins un aspect de sa vie? Cette lubie m’est venue en regardant le dernier Ricardo où le prix par portion est indiqué pour chaque recette. Je me demandais qu’elle était la différence de prix pour un même repas des deux côtés de l’Atlantique. J’ai été surprise : la différence me semblait minime en regardant la différence en argent, mais quand j’ai converti en pourcentage, j’ai constaté une augmentation de 50%. Bien qu’il s’agisse d’un repas végétarien, on sent déjà bien la différence de coût entre le Québec et la Suisse. Il faudra que je réitère l’expérience avec un plat contenant de la viande : s’il y a bien quelque chose d’onéreux à l’épicerie en Suisse, c’est la viande!

La recette que je vous propose aujourd’hui est un tofu Général Tao. Et oui, le tofu vient de s’intégrer à ma cuisine et je risque d’en refaire. Mon chéri n’y voit pas d’inconvénient, tant qu’il n’a pas de portion supplémentaire pour un lunch. Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 11, numéro 2. Au Québec, la portion revient à environ 2,16$ (1,99 CHF) en suivant la recette de Ricardo. En Suisse, j’estime la portion à 2,92 CHF (3,18$) en utilisant les ingrédients les moins chers. Mon coût est de 3,32 CHF (3,61$) la portion : j’ai apporté quelques modifications à la recette et j’ai utilisé les produits que j’avais qui ne sont pas nécessairement du premier prix. Bref, que vous soyez au Québec ou en Suisse, il s’agit dans les deux cas d’un repas complet à moins de 5$ ou 5 CHF par personne, ce qui est raisonnable.

Tofu à l'asiatique
Tofu Général Tao
Pour 2 personnes

Sauce
¼ de tasse ou 60 g de bouillon de poulet ou de légumes
¼ de tasse ou 50 g de cassonade ou de sucre roux
2 cuillères à soupe ou 30 g de sauce soja
2 cuillères à soupe ou 30 g de vinaigre de riz*
2 cuillères à soupe ou 30 g de ketchup
1 cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillère à thé de sambal oelek

Sauté
200 g de tofu ferme
2 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
¼ de tasse ou 52 g d’huile végétale
2 cuillères à thé de gingembre frais râpé
1 gousse d’ail, hachée finement
1 carotte
10 petits fleurons de brocoli**
Sel

Sauce
Dans un bol, mélanger le bouillon de poulet (ou de légumes), la cassonade (ou le sucre roux), la sauce soja, le vinaigre de riz, le ketchup, la fécule de maïs (ou la maïzena), et le sambal oelek. Réserver.

Sauté
Éponger le tofu puis l’enrober d’un essuie-tout ou d’un papier ménage et le couvrir d’une assiette et d’un poids pour retirer le plus d’eau possible.

Pendant ce temps, remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir les légumes. Couper les carottes en rondelles et détailler le brocoli en petits bouquets de même taille. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les carottes, faire cuire 3 minutes. Retirer les carottes et les rincer sous l’eau froide pour arrêter la cuisson. Ajouter les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson***. Réserver.

Retirer le tofu de l’essuie-tout et le couper en petits cubes ou en rectangles pas trop épais. Déposer le tofu dans un bol, ajouter la fécule de maïs (ou la maïzena) et bien l’enrober.

Dans un wok ou une grande poêle, faire chauffer l’huile. Quand le corps gras est bien chaud, frire le tofu de tous les côtés pour qu’il soit doré et croustillant. Retirer le tofu du wok (ou de la poêle) et le réserver sur une assiette recouverte de papier absorbant.

Dans le même wok (ou poêle), faire revenir les carottes et les brocolis pendant 3 à 4 minutes. Ajouter le gingembre et l’ail, poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Ajouter la sauce et porter à ébullition. Ajouter le tofu et poursuivre la cuisson pour l’enrober de sauce et le réchauffer. Servir sans attendre avec du riz blanc, parfumé ou basmati.

*Si vous ne trouvez pas de vinaigre de riz, il est possible de le remplacer par du vinaigre de cidre ou du vinaigre de vin blanc.
**Il est aussi possible d’utiliser la tige du brocoli. Il suffit de l’éplucher et de la couper en rondelles.
***Vous pouvez blanchir vos légumes en avance et les conserver au frais jusqu’au moment de les utiliser.

Et vous, est-ce que vous calculez le coût de vos repas?

À la conquête du tofu…

Face au tofu, on ne sait jamais à quelle réaction on va avoir droit : il y en a qui aiment, d’autres qui détestent et certains qui disent « pas trop souvent ». Il y a également la ritournelle : « La prochaine fois, essaye une autre recette. ». Bref, il y a toujours une incertitude quand on cuisine du tofu. J’ai mis à quelques reprises le tofu au menu, mais aucun de ces plats n’est devenu un classique à la maison. La dernière fois que j’ai préparé du tofu, pour être certaine que ce plat soit apprécié, je l’ai accompagné de fausse viande… Ce n’était peut-être pas la meilleure idée. Nous avons enfin compris ce qui nous gênait avec le tofu : la texture! Le tofu contrairement à la fausse viande ou à la viande manque de texture (à notre goût) : il offre très peu de résistance sous la dent et demande peu de mastication. Sachant cela, je pourrais mieux choisir les recettes et je ne perds pas espoir de voir le tofu s’inviter plus souvent à notre table.

Il y a cependant une recette que je tiens à vous proposer, il s’agit d’un sauté qui est parfait pour s’initier au tofu : comme preuve, je peux le remettre à mon menu sans soucis. De plus, cette recette a circulé sur plusieurs blogs québécois (il y a presque 1 an, déjà?!). J’ai vu cette recette pour la première fois sur le site de Kim, Les aventures culinaires de Kiki, mais elle m’a aussi fait envie ici, , par-ici, par-là et j’en oublie!

Tofu et orange
Sauté végétarien à l’orange et aux cajous
Pour 4 personnes

1 tasse ou 250 g de jus d’orange, le jus de 4 à 5 oranges
1 cuillère à soupe de sauce tamari
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
3 cuillères à soupe d’huile végétale
200 g de tofu ferme
200 g d’émincée de fausse viande*
1 oignon
2 carottes
⅓ de tasse ou 67 g de noix de cajou
Coriandre fraîche (facultatif)

Éponger le tofu et le découper en bâtonnets d’environ 5 cm (2 pouces) de longueur, 1,5 cm (⁵⁄₈ pouce) de largeur et 1 cm (³⁄₈ pouce) d’épaisseur.

Dans un bol, mélanger le jus d’orange, la sauce tamari, la sauce soja et la fécule de maïs (ou la maïzena). Ajouter le tofu et laisser mariner pendant 1 heure à température ambiante.

Pendant ce temps, éplucher et tailler les carottes en julienne (petits bâtonnets). Émincer l’oignon en demi-rondelles. Réserver.

Faire chauffer une poêle à sec (sans matière grasse) et ajouter les noix de cajou. Faire griller** les noix de cajou en les remuant régulièrement. Quand les noix sont dorées, les retirer de la poêle et réserver.

Égoutter le tofu et réserver la marinade qui servira de sauce. Dans un wok, faire chauffer l’huile à feu moyen. Déposer les languettes de tofu et les faire griller pendant 2 à 3 minutes. Retirer de la poêle et réserver.

Sauté végétarien à l'orange et aux cajous

Dans le même wok, faire revenir l’oignon pendant 2 minutes. Ajouter les carottes et la fausse viande, puis poursuivre la cuisson 3 à 4 minutes. Augmenter la température du feu. Verser la marinade réservée et bien mélanger pour enrober les légumes et la fausse viande de sauce. Ajouter le tofu et poursuivre la cuisson 1 minute pour le réchauffer.

Ajouter les noix de cajou et saupoudre de coriandre fraîche, si désiré. Servir sur un lit de nouilles asiatiques ou sur un riz.

*Vous pourriez n’utiliser que du tofu ou que de la fausse viande. À vous de voir.
**J’ai pris l’habitude de griller les noix, cela apporte un petit croquant. Vous pouvez également omettre cette étape.

Et vous, est-ce que le tofu est le bienvenue à votre table?

Une journée en cuisine…

Ces derniers temps, je passe beaucoup de temps en cuisine pour cuisiner des desserts ou d’autres gourmandises, mais très peu pour les plats salés. Je ne planifie pas assez mes repas… C’est sans doute le coeur du problème. Cependant aujourd’hui, j’avais envie de vous proposer une recette qui demande un peu plus de temps.

En cherchant dans mes photos, je suis tombée sur une recette de raviolis chinois style pot stickers. En revoyant les images, j’ai juste envie d’en refaire! Cette recette est issue du blog de Malorie, Il faut jouer avec sa nourriture. Pour accompagner ces raviolis, je vous propose une sauce de Ricardo tirée de son magazine (volume 7, numéro 2) ainsi que ma recette de sauce pour les rouleaux impériaux.

Raviolis cuits
Raviolis chinois style pot stickers
Pour environ 30 raviolis

Raviolis
1¾ de tasse ou 150 g de chou chinois ou nappa
  haché finement
½ cuillère à thé de sel
225 g de porc haché*
⅓ de tasse ou 15 g de ciboulettes ciselées
1 cuillère à soupe de sauce soja
½ cuillère à soupe de mirin ou de vin de riz chinois
1 cuillère à soupe d’huile de sésame grillé
½ cuillère à soupe de gingembre frais haché finement
½ cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 paquet de pâtes à raviolis chinois**
Huile végétale pour la cuisson

Sauce à raviolis de Ricardo
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
2 cuillères à soupe de sucre
1 de cuillère à thé de gingembre frais coupé en petits dès
2¼ cuillères à thé de sauce soja
¼ de cuillère à thé d’huile de sésame grillé

Sauce pour rouleaux impériaux
1 cuillère à soupe d’eau
½ cuillère à soupe de vinaigre blanc ou de cidre
½ cuillère à soupe de sucre
½ cuillère à soupe de sauce de poisson
Sambal oelek ou une autre sauce de piment, au goût
Miel, au goût

Préparer les sauces.

Sauce à raviolis de Ricardo
Dans une petite casserole, porter à ébullition le vinaigre, le sucre et le gingembre. Cuire jusqu’à ce que le sucre soit dissous. Retirer du feu et ajouter la sauce soja et l’huile de sésame grillé. Réserver au frais.

Sauce pour rouleaux impériaux
Dans un petit chaudron, faire chauffer l’eau, le sucre, le vinaigre et la sauce de poisson. Cuire jusqu’à ce que le sucre soit dissous sans porter à ébullition. Ajouter le sambal oelek (ou la sauce de piment) et le miel au goût. Réserver au frais.

Raviolis
Dans un bol, mélanger le chou chinois ou nappa avec le sel. Laisser dégorger pendant 30 minutes. Bien égoutter le chou. Ajouter le porc, la ciboulette, la sauce soja, le mirin (ou le vin de riz chinois), l’huile de sésame grillé, le gingembre et la fécule de maïs (ou la maïzena).

Déposer 2 à 3 cuillères à thé de farce au centre de chaque pâte. Humidifier le contour de la pâte avec un peu d’eau. Replier la pâte sur la farce pour obtenir une demi-lune sans sceller les bords. Pincer le centre pour faire adhérer les deux parties de la pâte, puis façonner des plis en repliant la pâte sur elle-même avant de sceller le ravioli****. Façonner tous les raviolis et les déposer sur une feuille de papier parchemin saupoudrer de fécule de maïs (ou de maïzena). À ce moment, il est possible de congeler les raviolis.

Pour cuire les raviolis, il existe plusieurs méthodes. L’une d’elle consiste à porter un chaudron rempli d’eau à ébullition. Plonger les raviolis dans l’eau, reporter à ébullition et laisser cuire pendant 4 minutes. Retirer les raviolis de l’eau et les égoutter. Éventuellement, cuire les raviolis en plusieurs fois pour éviter qu’ils s’abiment. Ensuite dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile, déposer les raviolis et cuire pendant 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que la base soit dorée. Plutôt que de cuire les raviolis dans l’eau, il est possible de les cuire à la vapeur pendant 5 à 6 minutes avant de les dorer à la poêle.

La méthode classique pour cuire les raviolis style pot stickers consiste à verser de l’huile dans une poêle, juste assez pour couvrir légèrement le fond. Faire chauffer, déposer les raviolis et cuire pendant 3 à 4 minutes, ou jusqu’à la coloration désirée, sans les toucher. Verser environ ½ tasse ou 125 g d’eau chaude : attention aux éclaboussures! Couvrir et cuire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau, soit de 5 à 10 minutes. Les raviolis doivent être tendre, si la pâte est dure, remettre de l’eau chaude et prolonger la cuisson. Servir sans attendre les raviolis avec les sauces.

*Il est possible de remplacer une partie du porc par du poulet, des crevettes ou du veau.
**On trouve ces pâtes sous plusieurs noms : pâtes à sui-mai, pâtes à jiaozi ou gyoza. Vous pouvez également utiliser des pâtes à won-ton et les découper en cercle.
***Pour vous aider à comprendre le façonnage des raviolis pot stickers, je vous propose d’aller voir le pas à pas de ce site ou de consulter cette vidéo ou celle-ci.

Et vous ces temps-ci, est-ce que vous consacrez plus de temps à cuisiner du salé ou du sucré?

Plat préféré…

Maintenant, il me serait impossible de vous dire quel est mon plat préféré : il y en a tellement que j’aime que c’est impossible de choisir! Cependant, quand j’habitais chez mes parents, il y avait un plat que j’adorais et que je réclamais régulièrement à ma mère : les brochettes de boeuf. D’aussi loin que je me souvienne ma mère à toujours fait la même recette : il faut dire que ma mère et moi étions les seules à apprécier les brochettes, donc elle les faisait surtout quand nous n’étions que toutes les deux. C’est sans doute pour ça que cette marinade pour le boeuf reste dans mes préférées.

Vous l’avez sans doute compris, aujourd’hui, je vous propose donc la recette de brochettes de boeuf de ma mère.

Brochettes de boeuf d'enfance
Brochettes de boeuf de ma mère
Pour 4 personnes

400 g de cubes de boeuf à brochette*
¼ de tasse ou 60 g de sauce soja
¼ de tasse ou 52 g d’huile végétale
¼ de tasse ou 60 g de vinaigre blanc ou de cidre
1 cuillère à thé de thym séché
1 cuillère à thé de moutarde douce ou jaune
Champignons blanc, poivron rouge ou oignon** (facultatif)

Découper le poivron et l’oignon en carrés, réserver.

Dans un bol, mélanger la sauce soja, l’huile, le vinaigre, le thym et la moutarde. Ajouter les cubes de viande et les légumes. Couvrir d’une pellicule plastique et laisser mariner pendant 3 heures à toutes une nuit au réfrigérateur. Si possible, brasser 2 ou 3 fois la viande et les légumes pendant la macération.

Préchauffer le four à 190°C.

Rincer sous l’eau froide les piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Enfiler les morceaux de boeuf marinés sur les piques à brochette en alternant avec les légumes. Déposer les brochettes sur une plaque de cuisson légèrement huilée. Enfourner et cuire pendant 15 minutes en les retournant à mi-cuisson. Servir sans attendre avec un riz.

*Pour réaliser des brochettes de boeuf, il est possible de choisir entre plusieurs pièces de viande : steak, intérieur de ronde, bavette, contre-filet (faux-filet), surlonge, etc. À vous de choisir.
**Je ne mets jamais ou rarement des légumes sur mes brochettes. À vous de voir.

Et vous, est-ce que vous avez une recette préférée?