Mot-clé : sauce soja

Désertion…

Cette semaine, je me suis tenue loin de la cuisine. Finalement, je n’ai pas joué de créativité. Il faut dire que j’ai eu un peu d’aide : repas chez la famille, au restaurant et pique-nique. Je n’ai même pas fait de dessert ni de sucrerie. Bref, des vacances… peut-être.

En attendant que je me remettre plus activement au fourneau, voici une recette de côtés levées. J’ai trouvé cette recette chez Les gourmandises d’Isa. La photo de ses côtes levées est trop alléchante.

À grignoter avec plaisir
Côtes levées à la bière et au sirop d’érable
Pour 3 personnes

600 à 700 g (1,5 lb) de côtes levées
⅔ de tasse ou 165 g de bière blonde*
½ tasse ou 125 g de ketchup
¼ de tasse ou 60 g de jus d’orange
Le jus d’une lime (citron vert)
2 cuillères à soupe de sauce soja
½ cuillère à thé de gingembre moulue
1 cuillère à soupe de poudre d’oignon ou de flocons d’oignons
¼ de tasse ou 80 g de sirop d’érable**
2 cuillères à soupe de ciboulette fraîches (facultatif)
Poivre
Tabasco au goût

Déposer les côtes levées dans un grand chaudron et couvrir d’eau froide. Porter à ébullition. Écumer la mousse grisâtre. Couvrir et laisser mijoter pendant 45 minutes.

Pendant ce temps, préparer la marinade. Dans un autre chaudron, verser la bière, le ketchup, le jus d’orange, le jus de la lime, la sauce soja, le gingembre moulu, la poudre d’oignon, le poivre et le tabasco. Porter ce mélange à ébullition et laisser mijoter pendant 7 minutes à feu doux. Ajouter le sirop d’érable et la ciboulette et poursuivre la cuisson pendant 7 à 10 minutes. Retirer du feu et laisser tiédir.

Lorsque les côtes levées ont fini de bouillir, les égoutter et les déposer dans un grand plat ou un sac de congélation. Verser la marinade, couvrir, réfrigérer et laisser macérer pendant 4 heures au minimum.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Sur une plaque de cuisson couverte de papier d’aluminium, déposer les côtes levées et les badigeonner avec la marinade. Enfourner pendant 10 minutes. Badigeonner la viande avec le restant de marinade. Laisser cuire encore 10 minutes et badigeonner la viande de nouveau. Laisser cuire une dernière fois pendant 10 minutes. Pendant les 10 dernières minutes de cuisson, baisser la température du four à 190°C (375°F) si la marinade semble sur le point de brûler (si elle est très noire et qu’elle ne bouillonne plus). Servir et déguster.

*Dans la recette originale, Isabelle utilise de la bière d’épinette… Est-ce possible d’en trouver à l’extérieur du Québec? Bref, je l’ai remplacé par de la bière blonde. Une bière rousse serait également un bon choix à mon avis. Sachez que la bière d’épinette est une boisson pétillante au goût de sapin qui, contrairement à ce que son nom laisse croire, ne contient pas d’alcool. Plus d’information ici.
**Comme toujours, il est possible de remplacer le sirop d’érable par du miel ou de la mélasse. Cependant, le goût sera différent.

Alors pendant les vacances, est-ce que vous faites une pause culinaire?

Ce qu’on nomme à la grecque…

Qu’est-ce qu’un restaurant grec? Certains penseront peut-être au gyros et autres aux brochettes de poulet. Je dois reconnaître que la notion de cuisine grecque au Québec est peut-être déformée. Je ne crois pas que ce que nous appelons « restaurant grec » correspondent parfaitement à la cuisine de ce pays. Je pense que cette dénomination est apparue, car les propriétaires étaient Grecs.

Cependant, cette façon de parler définit un style de cuisine auquel correspond la recette que je vous propose. Cette recette est issue du site Les mille et uns délices de Lexibule.

Et pourquoi pas en brochette?
Poitrines de poulet grecques
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées et sans peau
⅓ de tasse ou 80 g d’huile végétale*
1½ cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de jus de citron
1 cuillère à soupe de bouillon de poulet en poudre
  ou concentré
½ cuillère à soupe de sauce worcestershire
½ cuillère à thé de thym séché
½ cuillère à thé d’ail en poudre
1 feuille de laurier
Poivre**

Dans un bol, mélanger l’huile, la sauce soja, le jus de citron, le bouillon de poulet, la sauce worcestershire, le thym, l’ail et la feuille de laurier. Poivrer les poitrines de poulet et les déposer dans la marinade. Couvrir et réfrigérer pendant 12 à 24 heures.

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Sur une plaque de cuisson légèrement huilée ou recouverte de papier d’aluminium, étaler les poitrines de poulet. Enfourner et cuire pendant 20 à 25 minutes. Servir et déguster.

*Si vous êtes pressés, omettez l’huile et faites mariner la viande pendant 30 minutes. Le goût sera moins prononcé, mais la sauce soja et le jus de citron parfumeront rapidement la viande.
**Il est également possible de saler la marinade. Personnellement, je ne mets pas de sel dans les marinades. Je préfère saler les viandes à la cuisson ou l’omettre totalement quand il y a de la sauce soja comme dans cette recette.

Et pour vous, quel plat évoque la Grèce?

Je n’en raffole pas, mais des fois…

Sans raison, vous avez une envie irrésistible d’un aliment qui, en général, vous plaît plus ou moins. Un jour, j’ai eu envie de crevettes… les grosses et grillées! J’adore les petites crevettes nordiques (ou de Matane) cuites tout simplement dans de l’eau avec un bon riz… Cependant, pour les grosses crevettes, c’est une autre histoire. À la cuisson, elles deviennent facilement caoutchouteuses. De plus, je n’aime pas le goût qu’elles transmettent aux aliments quand elles sont cuites avec un riz, par exemple. Je préfère les cuire dans de l’eau avant de les intégrer à la préparation finale.

Pour répondre à cette envie surgit de nul part et incompréhensible, j’ai décidé de les faire mariner et de les cuire à la poêle. Je dois admettre que j’ai beaucoup aimé… et qu’il y aura peut-être un début de réconciliation. La recette originale se trouve sur le site de Recettes du Québec.

Crevettes en brochette
Crevettes thaïlandaises
Pour 2 personnes

250 g de crevettes crues, décortiquées
½ cuillère à thé de cinq-épices*
¼ cuillère à thé d’ail en poudre
  ou 1 gousse d’ail haché finement
1 cuillère à soupe de gingembre frais, haché
2 cuillères à soupe de sauce chili**
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe d’huile de sésame
1 cuillère à soupe d’huile végétale au choix

Dans un bol, mélanger les cinq-épices, l’ail en poudre, le gingembre, la sauce chili, la sauce soja et l’huile de sésame. Mélanger et ajouter les crevettes. Couvrir le bol d’une pellicule plastique et laisser mariner les crevettes pendant 2 à 4 heures au frais.

Rincer sous l’eau froide des piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Enfiler quatre crevettes par pique en bois.

Dans une poêle, verser l’huile végétale. Quand l’huile est assez chaude, faire cuire les crevettes jusqu’à ce qu’elles soient roses (environ 1 à 2 minutes par côté). Le pique en bois permet de retourner plus facilement les crevettes pendant la cuisson. Servir sans attendre.

*Les cinq-épices est un mélange d’épices régulièrement employé dans la cuisine asiatique. Ce mélange est souvent composé de cannelle, de coriandre, de girofle, de fenouil et d’anis. Il peut également contenir d’autres épices tels que le gingembre, le poivre noir, le laurier, la cardamome, etc. Si vous n’avez pas de cinq-épices, mélangez les épices énumérées ci-dessus que vous avez dans vos placards.
**Dans la recette originale, il utilise de la sauce thaïlandaise sucrée aux piments. J’ai utilisé de la sauce chili, mais vous pouvez utiliser du ketchup mélangé avec un peu de sambal oelek ou de tabasco.

Et vous, est-ce que vous avez des aliments qui ne vous font envie qu’occasionnellement?

La ronde des manteaux

Un parfum de printemps flotte dans l’air. Pour confirmer cette sensation, l’équinoxe du printemps a eu lieu pendant la dernière fin de semaine. Je suis toujours déconcertée par le printemps en Suisse : ce qu’il arrive tôt! Je suis déjà à la période où le matin, je mets un manteau léger; l’après-midi, je me promène en t-shirt (je crois que c’est quand même un peu tôt pour plusieurs Suisses et Suissesses…); le soir, un pull suffit amplement avant de reprendre un manteau léger pour la nuit. De plus, les commerçants offrent déjà des pots de fleurs et des herbes fraîches. J’ai quand même une petite réserve pour l’instant : on n’est jamais à l’abri d’une vague de froid… J’espère toutefois que les gens du Québec puissent avoir une belle saison estivale hâtive comme en Suisse. Pour les Européens et Européennes (je parle dans gens qui habitent sur le continent et non pas seulement des gens de l’Union européenne) qui l’ignorent, les deux derniers étés ont été très humide au Québec… Espérons que cette année soit plus clémente.

Comme dans le voisinage, il y a parfois des odeurs de grillade (l’équivalent du barbecue au Québec), je vous propose une recette de brochettes de poulet qui vient du site Recettes du Québec.

Une brochette tendre
Brochettes de poulet de Sonia
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
¼ de tasse ou 60 g d’huile de canola ou de colza
  (une huile neutre)
2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
1 cuillère à soupe de sirop d’érable ou de miel
¼ de tasse ou 60 g de sauce soja
2 gosses d’ail hachées ou une tête d’ail confit*
6 tranches de bacon ou de lard à griller**

Dans un bol, mélanger l’huile, le vinaigre balsamique, le sirop d’érable, la sauce soja et l’ail. Réserver la marinade.

Découper les poitrines de poulet en cubes et les ajouter à la marinade. Mélanger pour arroser tous les morceaux de poulet de la préparation. Couvrir le bol d’un film plastique et laisser macérer au réfrigérateur au moins 2 heures.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Couper en deux les tranches de bacon et réserver.

Rincer sous l’eau froide les piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Enfiler sur les piques à brochette un morceau de bacon en premier puis les morceaux de poulet marinés et terminer par un morceau de bacon. Déposer les brochette sur une plaque de cuisson légèrement huilé et enfourner pendant 18 à 25 minutes.

*Pour confire de l’ail, prendre une tête d’ail et couper le dessus. La déposer sur un papier d’aluminium, verser de l’huile d’olive sur la partie tranchée et emballer la tête d’ail dans le papier d’aluminium. Enfourner dans un four préchauffé à 190°C (375°F) pendant 45 minutes. Laisser tiédir et presser la tête d’ail entre vos mains pour faire sortir la chair.
**J’aime bien rajouter des morceaux de bacon aux extrémités des brochettes, mais il est également possible d’ajouter des morceaux de poivron et d’oignon que vous aurez fait ou non mariner.

C’est vrai, il manque encore les asperges blanches du Valais pour vraiment confirmer le début de la saison estivale. Et vous, qu’est-ce qui vous annonce la saison estivale ou le printemps?

Nouvelle pièce de viande

En allant à l’épicerie avec mon chéri, ce dernier a été attiré par un paquet de viande de porc. Évidemment, nous l’avons mis dans notre panier. L’intitulé sur le paquet était : steaks de porc quasi. Certains connaissent peut-être, mais moi, je n’en avais jamais entendu parler. Je connaissais les tranches dans le cou qui sont entrecoupées par des lanières de gras, mais ce n’était pas tout à fait ça. Visuellement, les steaks étaient parcourus par de mince filaments de gras, un peu plus comme le persillage sur le boeuf.

Pour découvrir cette viande, j’ai opté pour un plat asiatique. Comme souvent dans ces plats, j’ai fait griller ma viande et je l’ai réservée pendant un petit moment. À ma grande surprise, la viande était restée très tendre et ne s’était pas asséchée. Bref, une pièce de viande à se rappeler.

Je dois avouer qu’au départ, j’hésitais entre un émincé de porc et un pad thaï. Au final, j’ai combiné les deux! J’ai mélangé la recette de Sauté de boeuf de Philippe issue du magasine Ricardo (volume 8, numéro 3) et le pad thaï de Tuky Chanhda présenté à Curieux Bégin.

Un bol de pad thaï
Pah thaï de porc
Pour 2 personnes

200 g de steak ou de filet de porc
1½ cuillère à thé d’épices de Montréal*
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
2 portions ou 180 g de nouilles de riz
  d’environ 3 mm d’épaisseur
3 cuillères à soupe d’huile végétale
¼ de tasse ou 50 g de sucre
¼ cuillère à thé d’ail en poudre ou plus au goût
1¼ tasse ou 310 g de bouillon de poulet
1 cuillère à soupe de sauce de poisson
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de sauce aux huîtres

Dans un bol, verser de l’eau froide et faire tremper les nouilles de riz pendant 2 ou 3 heures**.

Préparer la viande en la coupant en lamelles d’environ 1 cm (moins de ½ po) d’épaisseur. Dans un bol, mélanger l’huile d’olive et les épices de Montréal. Ajouter la viande et laisser macérer à température ambiante pendant 15 minutes.

Dans un wok ou une grande poêle, verser un peu d’huile et chauffer. Déposer la viande et la faire saisir de tous les côtés. Retirer la viande du wok et réserver.

À l’aide d’un essuie-tout ou d’un papier ménage, essuyer le work pour retirer les épices et l’huile excédentaire. Verser l’huile végétale et ajouter le sucre quand cette dernière est chaude. Laisser le sucre se colorer pour obtenir un caramel. Ajouter l’ail en poudre et retirer le wok du feu. Verser, en faisant couler sur la paroi, le bouillon de poulet. Remettre sur le feu et ajouter la sauce de poisson, la sauce soja et la sauce aux huîtres.

Quand le tout est bien mélangé, ajouter les nouilles de riz égouttées. Poursuivre la cuisson en brassant régulièrement jusqu’à ce qu’il ne reste presque plus de liquide. Ajouter la viande et cuire encore de 2 ou 3 minutes avant de servir.

*Les épices de Montréal sont habituellement un mélange de poivres utilisé sur les viandes rouges. Personnellement, j’utilise la recette de Vibi de la Casserole carrée. Il suffit de mélanger 1 cuillère à soupe de poivre noir, 1 cuillère à soupe de paprika, ½ cuillère à soupe de sel, ½ cuillère à soupe d’ail en poudre, ½ cuillère à soupe de poudre de chili (ou de piment de Cayenne), ½ cuillère à soupe de coriandre moulue, ½ cuillère à soupe d’aneth séché, ¾ de cuillère à thé de thym et ¾ de cuillère à thé de romarin.
**J’ai décidé un peu tard de faire des pah thaï. Si vous êtes pressés, laisser tremper les nouilles de riz pendant que vous préparer vos autres ingrédients et l’accompagnement, environ 30 minutes. Dans un chaudron, porter de l’eau à ébullition, plonger les nouilles de riz et cuire 2 minutes. Égoutter les nouilles et les ajouter rapidement à la sauce. Poursuivre la recette comme indiquée.

Est-ce que vous connaissiez le steak de porc? Et comment le cuisinez-vous?