Mot-clé : sirop d’érable

« Miso » point

La cuisine japonaise est loin de se limiter aux sushis. Ceux et celles qui connaissent « Cooking with dog » peuvent le confirmer. Il en est de même pour le miso qui ne sert pas uniquement à faire de la soupe. Je dois reconnaître que je ne suis pas une grande adepte du miso : c’est beaucoup trop salé pour moi… du moins, celui que j’ai à la maison. Le miso est une pâte principalement composée de fèves de soja fermentées. Sa couleur varie du caramel au brun foncé. Pour ses valeurs nutritives je vous propose ces articles ici, et celui-ci. Idéalement, si vous voulez intégrer le miso à votre alimentation, il faut éviter de le cuire pour conserver ses nutriments.

La recette qui m’a convaincue de redonner une chance à la pâte de miso, qui séjourne dans mon réfrigérateur, est celle de Ricardo. Il s’agit d’une laque qu’on peut utiliser sur du poisson (truite, saumon et compagnie), du porc ou du poulet. J’ai pris cette recette dans le magasine Ricardo volume 8, numéro 4.

Un morceau de saumon tout lustré
Saumon laqué au miso et au sirop d’érable
Pour 2 personnes

300 g de saumon avec la peau*
¼ de tasse ou 80 g de sirop d’érable
2 cuillères à soupe de miso**
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de sambal oelek ou d’une autre
  pâte de piment
1 cuillère à thé de curry doux ou fort
½ cuillère à thé de poivre de Sichuan*** (facultatif)

Placer la grille du four au centre et préchauffer le four à grill (broil).

Dans un bol, mélanger le sirop d’érable, le miso, l’huile d’olive, le sambal oelek, le curry et le poivre. Réserver.

Découper en deux le filet de saumon pour avoir deux morceaux de même taille. Déposer les morceaux de poisson sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Badigeonner généreusement le poisson du mélange de sirop d’érable et de miso.

Enfourner et cuire pendant 8 à 10 minutes ou jusqu’à ce que le saumon soit cuit. Après 5 minutes de cuisson, rebadigeonner le poisson avec la préparation de sirop d’érable et de miso. Servir et déguster.

*Il est possible d’utiliser un autre poisson. Le temps de cuisson varie en fonction de l’épaisseur du filet de poisson. Il est également possible d’augmenter la quantité de poisson sans augmenter les autres ingrédients qui servent au laquage.
**Personnellement, je ne connais pas d’aliment qui pourrait remplacer le miso. Au Québec, il existe quelques entreprises qui en produisent de très bonne qualité. Il est possible d’en retrouver dans les épiceries fines ou les boutiques d’aliments bio.
***Il est possible de remplacer le poivre de Sichuan par du poivre noir ou de l’omettre (la laque contient déjà un condiment épicé, le sambal oelek). Cependant, le poivre de Sichuan est plus parfumé que le poivre noir.

Et vous, est-ce que vous cuisinez le miso? Si vous avez des recettes à me suggérer, laissez-moi un petit mot!

Un lapin, mais pas en chocolat…

Je ne sais plus quand j’ai goûté mon premier lapin. Je suis certaine que ce n’était pas quand j’habitais chez mes parents. Je me rappelle, cependant, que ma mère avait déjà préparé du lièvre en disant à mon frère que c’était du coq… Et oui, les expérimentations culinaires n’ont jamais été facile pour ma mère : mon frère et moi qui étions plus que difficile et pas pour les mêmes aliments pour compliquer les choses.

Bref, comment est atterri le lapin dans nos assiettes : je n’en ai aucune idée, mais j’aime bien cuisiner cette viande qui est très tendre. En plus, elle n’est pas difficile à préparer, il suffit de la saisir et de la laisser mijoter dans un liquide comme pour un ragoût. La recette la plus connue est sans doute le lapin à la moutarde, mais puisque c’est la saison des sucres au Québec, je préfère vous proposer une recette de lapin au sirop d’érable. Cette recette est tirée d’une des premières revues des Saisons de Clodine (aujourd’hui, l’émission s’appelle Tout simplement Clodine).

Une patte ou une cuisse de lapin?
Lapin à l’érable de Clodine
Pour 3 personnes

½ lapin, coupé en morceaux*
3 cuillères à soupe de farine
2 cuillères à soupe de beurre
1 cuillère à soupe d’huile végétale au choix
5 tranches de bacon ou de lard à griller**
2 échalotes
½ cuillère à thé d’ail en poudre
½ cuillère à thé de romarin séché
½ cuillère à thé de thym séché
1 feuille de laurier
2 tasses ou 500 g de bouillon de poulet
½ tasse ou 125 g de vin blanc
½ tasse ou 160 g de sirop d’érable ou de miel***
Sel et poivre

Dans un premier temps, couper le bacon en lardons et hacher les échalotes.

Dans un bol, déposer la farine et enfariner les morceaux de lapin.

Dans un grand chaudron, faire cuire doucement les morceaux de bacon. Quand les lardons sont cuits, retirer les morceaux de bacon du chaudron en laissant la matière grasse pour faire revenir la viande. Réserver les lardons.

Dans le même chaudron, ajouter l’huile et le beurre selon les besoins. Dans les corps gras bien chauds, faire dorer la viande sur toutes les faces. Saler et poivrer la viande pendant la cuisson. Quand la viande est dorée, retirer du chaudron et réserver. Déposer les échalotes dans le chaudron et les faire revenir. Remettre le lapin et les morceaux de bacon dans le chaudron, ajouter l’ail en poudre, le romarin, le thym, la feuille de laurier, le vin et le bouillon de poulet. Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant 1 heure à 1 heure et demi ou jusqu’à ce que la viande se détache facilement des os.

Retirer les morceaux de lapin du chaudron et les réserver au chaud en les couvrant d’un papier d’aluminium.

Ajouter le sirop d’érable au jus de cuisson et à feu élevé, faire réduire la préparation pour obtenir une sauce sirupeuse. Goûter et rectifier l’assaisonnement au besoin. Servir les morceaux de lapin nappés de sauce.

*Il est possible de réaliser la recette en utilisant un lapin entier sans modifier les proportions des autres ingrédients. En Suisse, je trouve facilement des demi-lapins découpés en morceaux. Si vous avez des difficultés à trouver du lapin ou du lapin découpé, pensez à contacter un boucher de votre région : il pourra vous en commander un et le découper pour vous.
**Il est possible de remplacer le bacon ou le lard à griller par un morceau de lard (environ 50 g) découpé en dés.
***Dans la recette originale, il utilisait ¾ de tasse (180 g) de sirop d’érable. Personnellement, je trouvais le plat un peu trop sucré, j’ai donc réduit la portion. Il est toujours possible de remplacer en partie ou en totalité le sirop d’érable par du miel ou de la mélasse.

En cette période des sucres, j’aimerais vraiment être au Québec pour me sucrer le bec dans une de ces jolies érablières. Pour les Européens, c’est le seul moment (pour la plupart des gens) et endroit (la cabane à sucre) dans l’année où l’on met du sirop d’érable partout. Sinon, est-ce que vous avez déjà mangé du lapin? Comment l’apprêtez-vous?

La ronde des manteaux

Un parfum de printemps flotte dans l’air. Pour confirmer cette sensation, l’équinoxe du printemps a eu lieu pendant la dernière fin de semaine. Je suis toujours déconcertée par le printemps en Suisse : ce qu’il arrive tôt! Je suis déjà à la période où le matin, je mets un manteau léger; l’après-midi, je me promène en t-shirt (je crois que c’est quand même un peu tôt pour plusieurs Suisses et Suissesses…); le soir, un pull suffit amplement avant de reprendre un manteau léger pour la nuit. De plus, les commerçants offrent déjà des pots de fleurs et des herbes fraîches. J’ai quand même une petite réserve pour l’instant : on n’est jamais à l’abri d’une vague de froid… J’espère toutefois que les gens du Québec puissent avoir une belle saison estivale hâtive comme en Suisse. Pour les Européens et Européennes (je parle dans gens qui habitent sur le continent et non pas seulement des gens de l’Union européenne) qui l’ignorent, les deux derniers étés ont été très humide au Québec… Espérons que cette année soit plus clémente.

Comme dans le voisinage, il y a parfois des odeurs de grillade (l’équivalent du barbecue au Québec), je vous propose une recette de brochettes de poulet qui vient du site Recettes du Québec.

Une brochette tendre
Brochettes de poulet de Sonia
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
¼ de tasse ou 60 g d’huile de canola ou de colza
  (une huile neutre)
2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
1 cuillère à soupe de sirop d’érable ou de miel
¼ de tasse ou 60 g de sauce soja
2 gosses d’ail hachées ou une tête d’ail confit*
6 tranches de bacon ou de lard à griller**

Dans un bol, mélanger l’huile, le vinaigre balsamique, le sirop d’érable, la sauce soja et l’ail. Réserver la marinade.

Découper les poitrines de poulet en cubes et les ajouter à la marinade. Mélanger pour arroser tous les morceaux de poulet de la préparation. Couvrir le bol d’un film plastique et laisser macérer au réfrigérateur au moins 2 heures.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Couper en deux les tranches de bacon et réserver.

Rincer sous l’eau froide les piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Enfiler sur les piques à brochette un morceau de bacon en premier puis les morceaux de poulet marinés et terminer par un morceau de bacon. Déposer les brochette sur une plaque de cuisson légèrement huilé et enfourner pendant 18 à 25 minutes.

*Pour confire de l’ail, prendre une tête d’ail et couper le dessus. La déposer sur un papier d’aluminium, verser de l’huile d’olive sur la partie tranchée et emballer la tête d’ail dans le papier d’aluminium. Enfourner dans un four préchauffé à 190°C (375°F) pendant 45 minutes. Laisser tiédir et presser la tête d’ail entre vos mains pour faire sortir la chair.
**J’aime bien rajouter des morceaux de bacon aux extrémités des brochettes, mais il est également possible d’ajouter des morceaux de poivron et d’oignon que vous aurez fait ou non mariner.

C’est vrai, il manque encore les asperges blanches du Valais pour vraiment confirmer le début de la saison estivale. Et vous, qu’est-ce qui vous annonce la saison estivale ou le printemps?

Whisky

Même si je n’aime pas particulièrement l’alcool, j’adore cuisiner avec cet ingrédient. Que ce soit dans les sauces, le risotto ou les desserts, j’ai appris que l’alcool apportait des parfums et rehaussait certaines saveurs.

Pour changer du vin, j’ai eu envie d’expérimenter des sauces avec des alcools forts. Malheureusement, mon bar est un peu dégarni de ce côté là, mais on parvient toujours à se procurer quelques bouteilles à bon prix (et par la même occasion à se faire carter… j’ai vraiment l’air si jeune que ça?). Cette fois, j’ai craqué pour du whisky. Je m’attendais à un goût puissant et fort, mais avec le sirop d’érable, c’est tout doux en bouche, très fin même.

Bref, je vous conseille vivement cette recette de Ricardo parue dans son magasine, le volume 4 numéro 3. Vous pouvez également consulter la recette sur le site de Ricardo cuisine en cliquant ici. Ma petite touche personnelle : j’ai ajouté des pommes dans la recette, mais vous pouvez également les omettre.

Côtelettes de porc à l'érable et au whisky
Côtelettes de porc à l’érable et au whisky
Pour 4 personnes

400 g de côtelettes de porc papillon (sans os)
ou 600 g de côtelettes de porc avec l’os
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
3 cuillères à soupe de beurre
1 échalote ou ½ oignon
2 cuillères à thé de farine
⅓ de tasse ou 80 g de Sortilège*
ou par un mélange de whisky et de sirop d’érable**
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
1 cuillère à thé de sauce worcestershire
¼ de tasse ou 60 g de crème 35 % ou à cuisson
2 pommes
1 cuillère à soupe de sirop d’érable ou de miel
Sel et poivre

Hacher l’échalote finement, réserver. Couper en quartier les pommes et les épépiner, réserver.

Dans une casserole, attendrir l’échalote dans un peu de beurre jusqu’à ce qu’elle soit translucide. Saupoudrer la farine et déglacer avec le Sortilège (ou le mélange de whisky et de sirop d’érable). Laisser mijoter quelques minutes. Ajouter le bouillon de poulet, la sauce worcestershire et la crème. Porter à ébullition à feu moyen et laisser réduire de moitié, environ 5 à 10 minutes.

Pendant que la sauce réduit, dans une poêle, verser l’huile et le restant de beurre. Quand l’huile est chaude, faire dorer les côtelettes 3 minutes de chaque côté. Ajouter les pommes en même temps pour les faire cuire. Saler et poivrer. Retirer les tranches de viande de la poêle une fois qu’elles sont cuites. Sur les quartiers de pommes, verser le sirop d’érable, mélanger et laisser caraméliser 1 minutes. Servir la viande nappée de sauce accompagnée des quartiers de pommes, de riz et d’un légume au choix.

*Le Sortilège est une liqueur à base de whisky canadien et de sirop d’érable. Pour le remplacer vous pouvez faire un mélange de ⅓ de tasse ou 80 g de whisky et de 1½ cuillère à soupe de sirop d’érable. Dans mon cas, j’ai fait un mélange à part égale entre le whisky et le sirop d’érable. C’est à vous de voir.
**Sachez que vous pouvez toujours remplacer le sirop d’érable par du miel.

En prime, pour les gens pressés, cette recette se réalise en moins de 30 minutes. Sinon, est-ce que vous cuisinez souvent avec des alcools?

Parfois, il faut de la simplicité

C’est dernier temps, j’ai un peu de mal à trouver du temps pour écrire et quand j’en ai… c’est mon navigateur qui me joue des tours. J’espère reprendre mes bonnes habitudes dans des délais raisonnables. En attendant, je vous propose une recette qui se prépare rapidement : des pilons de poulet à l’érable (ou au miel). Cette recette est tirée du site Recettes du Québec, un bon site de références.

Pilons de poulet à l'érable
Pilons de poulet à l’érable (ou au miel)
Pour 4 personnes

8 à 12 pilons de poulet*
1 cuillère à soupe de sauce worcestershire
½ tasse ou 160 g de sirop d’érable ou de miel**
1½ tasse ou 375 g de ketchup
4 gousses d’ail hachées ou 1 cuillère à thé d’ail en poudre
2 cuillères à thé de thym séché
1 cuillère à soupe de jus de citron
Sel et poivre

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Déposer les pilons de poulet dans un plat allant au four.

Mélanger le reste des ingrédients ensemble et verser sur les pilons de poulet. Enfourner pendant 55 minutes.

*Selon vos habitudes et vos convives, calculer 2 ou 3 pilons de poulet par personne.
**Le miel et le sirop d’érable se substituent sans problème, cependant, le goût sera légèrement différent.

Le jour où j’ai essayé cette recette, ce n’est pas la préparation du plat qui m’a pris le plus de temps, mais bien la préparation des accompagnements…