Mot-clé : whisky

L’autre…

Voilà les compagnons des Garibaldi : les brunsli! Pour ces biscuits, j’ai oublié par moment d’écrire le « r » et d’autre fois, le « s ». Il faut dire que ces biscuits se nomment également « bruns de Bâle ». Je ne sais pas pourquoi je me suis tant embrouillée avec ce nom. Même si j’avais les deux noms en tête, l’orthographe des mots reste similaire.

Pour cette recette, je vous propose deux méthodes pour les préparer ainsi que deux saveurs. Vous pouvez intervertir les méthodes à votre convenance. J’ai trouvé cette recette sur le site de Swissmilk.

Brunsli
Brunsli
Pour 60 biscuits de chaque couleur

Brunsli traditionnel
1½ tasses et 2 cuillères à soupe ou 250 g de poudre
  d’amandes
1½ tasses à soupe ou 250 g de poudre de noisettes
2 tasses ou 400 g de sucre
200 g (7 onces) de chocolat noir
¼ de tasse ou 35 g de farine
¼ de tasse ou 26 g de cacao en poudre
2 pincées de cannelle moulue
4 blancs d’oeufs
2 ou 3 cuillères à soupe de kirsch*

Brunsli blancs
3 tasses et 2 cuillères à soupe ou 500 g de poudre d’amandes
2 tasses ou 400 g de sucre
200 g (7 onces) de chocolat blanc
6 cuillère à soupe ou 52 g de farine
4 blancs d’oeufs
2 ou 3 cuillères à soupe de Williamine ou de whisky**

Sucre supplémentaire

Brunsli traditionnel
Dans un bol, mélanger la poudre d’amandes, la poudre de noisettes, le sucre, la farine, le cacao et la cannelle.

Hacher le chocolat noir et le déposer dans un bol. Au bain-marie, faire fondre le chocolat. Lorsque le chocolat est totalement fondu, retirer le bol du bain-marie et réserver.

Dans un autre bol, fouetter les blancs d’oeufs jusqu’à ce qu’ils forment des pics fermes. Incorporer le mélange de poudre d’amandes et de poudre de noisettes. Ajouter le chocolat fondu, puis le kirsch.

Sur un plan de travail saupoudré de sucre***, abaisser la pâte sur une épaisseur d’environ 1 cm (⅜ de pouce). Découper la pâte à l’aide d’un emporte-pièce ou d’un couteau. Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et laisser sécher à température ambiante pendant toute une nuit, soit environ 12 heures.

Brunsli blancs
Râper le chocolat blanc et le déposer dans un bol. Ajouter la poudre d’amandes, le sucre et la farine. Former un puits au centre des ingrédients et y verser les blancs d’oeufs ainsi que la Williamine. Mélanger le tout pour former une pâte qui se tient. Emballer dans une pellicule plastique et réfrigérer pendant au moins 1 heure.

Sur un plan de travail saupoudré de sucre***, abaisser la pâte sur une épaisseur d’environ 1 cm (⅜ de pouce). Découper la pâte à l’aide d’un emporte-pièce ou d’un couteau. Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et laisser sécher à température ambiante pendant toute une nuit, soit environ 12 heures.

Cuisson

Préchauffer le four à 220°C (430°F).

Enfourner une plaque de biscuits à la fois et cuire pendant 4 à 6 minutes. Si désiré, saupoudrer les biscuits de sucre. Déposer les biscuits sur une grille et les laisser totalement refroidir. Conserver dans une boîte qui ferme hermétiquement, ces biscuits peuvent se conserver 1 mois. Déguster avec gourmandise.

*Il est possible de remplacer le kirsch par un autre alcool ou de l’eau.
**Pour les brunsli blancs, il est également possible de remplacer l’alcool par de l’eau. Si vous utilisez de l’eau, ajouter un peu d’extrait de vanille ou des épices de votre choix à la pâte pour la parfumer.
***Il est possible d’abaisser la pâte entre deux feuilles de papier parchemin… c’est moins salissant de cette manière.

Et vous, connaissiez-vous les brunsli?

Ski, fait!

Cette année, nous pouvons comptabiliser un passage pour aller luger et un autre pour aller skier! J’espère bien poursuivre sur cette lancée : le temps est agréable, les pistes sont jolies et devraient le rester pendant un moment. Par contre, en discutant avec d’autres parents à l’école, il faut bien choisir sa journée. Par exemple, demain ne devrait pas être idéale, mais l’on ne sait jamais avant d’être la journée même. Les joies des prévisions météo!

Après une journée de ski, rien ne vaut une petite touche sucrée… D’accord, un chocolat chaud aurait été une meilleure proposition, mais je n’en prépare presque jamais : mon excuse, c’est qu’il ne fait jamais assez froid en Suisse! Je vous présente donc une tarte butterscotch. Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 15, numéro 8.

Tarte butterscotch au bourbon en croûte de pacanes
Tarte butterscotch au bourbon en croûte de pacanes
Pour 8 à 10 personnes

Croûte
2 tasses ou 200 g de pacanes ou de noix de pécan
2 cuillères à soupe de cassonade ou de sucre roux
2 cuillères à soupe de beurre non salé, fondu

Crème butterscotch
1¼ tasse ou 250 g de cassonade ou de sucre roux
¼ de tasse ou 35 g de fécule de maïs
3 jaunes d’oeufs
1 tasse ou 250 g de lait
1 tasse ou 250 g de crème 35 % ou entière
3 cuillères à soupe de bourbon*
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
2 cuillère à soupe de beurre non salé
Fleur de sel au goût (facultatif)

Croûte
Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser le fond d’un moule à charnière de 20 cm (8 pouces) de diamètre de papier parchemin.

Dans un robot culinaire munit d’une lame en « s », hacher les pacanes avec la cassonade. Ajouter le beurre fondu et mélanger jusqu’à ce que le mélange de tienne quand il est pressé entre les doigts. Presser le mélange dans le fond du moule à charnière et sur les côtés, jusqu’au deux tiers de la hauteur du moule. Enfourner et cuire pendant 18 minutes ou jusqu’à ce que la croûte commence à dorer. Sortir du four et laisser totalement refroidir.

Crème butterscotch
Dans une casserole, mélanger la fécule de maïs et la cassonade. Ajouter les jaunes d’oeufs et la moitié du lait. Quand le mélange est bien homogène, ajouter le restant du lait et la crème. À feu moyen, porter le mélange à ébullition en brassant continuellement. Cuire jusqu’à ce que le mélange épaississe et compter 1 minute de plus. Retirer du feu, incorporer le bourbon et l’extrait de vanille. Si désiré, filtrer la crème dans un tamis. Incorporer le beurre.

Verser la crème dans la croûte de pacanes. Couvrir d’une pellicule plastique directement appliquée sur la crème. Laisser tiédir au moins 30 minutes, puis réfrigérer pendant 6 heures. Au moment de servir, démouler la tarte et saupoudrer d’un peu de fleur de sel. Déguster avec gourmandise.

*Il est possible de réduire la quantité de bourbon ou de le remplacer par un autre alcool : whisky, rhum brun, etc.

Et vous, est-ce que vous allez skier cet hiver?

Fin de semaine sportive

Samedi, mon chéri participait à un tournoi de badminton et aujourd’hui, c’est moi qui participais à un évènement sportif : une course de 10 km. Depuis que j’ai commencé à courir, j’avais pour objectif de faire cette épreuve. J’avoue que ce matin, je ne me sentais pas vraiment à ma place. J’ai aussi eu un petit moment de déprime au début de la course : je n’arrêtais pas de me faire dépassér… et même des gens du groupe suivant m’ont rattrapée. C’est dans ces moments qu’il faut se connaître : je sais que je démarre lentement, mais une fois que j’ai mon rythme, je cours de manière très régulière. Ma façon de faire était la meilleure pour moi : j’ai rattrapé des gens, je maintenais mon rythme et j’avais assez d’énergie en fin de course pour piquer un joli sprint. Le résultat : mon meilleur temps! Le petit bonus : j’ai aussi les jambes courbaturées comme jamais!

Dans un autre registre, je vous présente une recette tirée du livre Escalopes & steaks de Betty Bossi, soit des escalopes de porc accompagnées d’une sauce au poivre et aux herbes.

Escalopes de porc sauce poivre et herbes
Escalopes de porc sauce poivre et herbes
Pour 4 personnes

400 g d’escalopes de porc*
1½ cuillère à soupe de beurre
1 oignon
1 tasse ou 250 g de crème à cuisson ou entière
¼ de tasse ou 60 g de whisky
¼ de tasse ou 60 g d’eau
½ à 1 cuillère à soupe de grains de poivre noir,
  finement concassés
3 cuillères à soupe de persil frais**
3 cuillères à soupe de ciboulette fraîche
Sel

Hacher finement l’oignon. Ciseler le persil et la ciboulette. Réserver.

Préchauffer le four à 60°C (140°F).

Dans une poêle, faire fondre 1 cuillère à soupe de beurre. Quand le beurre est bien chaud et qu’il ne crépite plus, déposer les escalopes de porc. Saler et poivrer. Cuire les escalopes pendant 2 à 3 minutes par côté. Quand les escalopes sont cuites, les retirer de la poêle et les déposer dans un plat allant au four. Réserver les escalopes dans le four préchauffé.

Dans la poêle qui a servi à cuire la viande, ajouter le restant de beurre et l’oignon haché. Cuire l’oignon jusqu’à ce qu’il soit translucide. Verser la crème, le whisky, l’eau et le poivre. Porter à ébullition et laisser réduire pendant 5 minutes. Saler au goût. Ajouter le persil et la ciboulette. Rectifier l’assaisonnement au besoin. Napper la viande de sauce et servir accompagné de pâte ainsi qu’un légume de votre choix. Déguster avec plaisir.

*Vous pourriez prendre une autre viande : veau, poulet, boeuf, etc. Vous avez aussi la possibilité de choisir une autre coupe de viande : steak, tranches plus épaisses, etc.
**Utilisez les herbes de votre choix ou à votre disposition.

Et vous, participez-vous à des évènements sportifs?

Une leçon de l’été…

Dans la commune où je réside, j’ai la chance d’avoir accès à deux gelateria. Avec les belles chaleurs de la saison estivale, j’y suis allée deux fois. La première fois, par habitude, j’ai pris une gelato dans une petite coupelle en carton. En sortant de la boutique, je me suis demandé pourquoi je ne prenais jamais de cornet dans les gelateria. Je me suis donc dit qu’à ma prochaine visite, je prendrais ma glace dans un cornet. La fois suivante, je n’ai pas hésité et j’ai pris un cornet… J’ai compris pourquoi je ne prenais jamais un cornet dans une gelateria. Les glaces que j’avais choisies étaient très bonnes, mais le cornet, une véritable horreur! Autant manger la coupelle cartonnée, au moins elle, je sais à l’avance qu’elle va goûter le carton pâte. Bref, le plaisir de la glace s’est dissipé brutalement en découvrant le goût du cornet. La morale de l’histoire, ne jamais prendre de cornet dans une gelateria à moins d’être certaine que les cornets sont de bonnes qualités.

J’aimerais bien vous proposer une recette de gelato, mais je n’ai pas encore investi dans une sorbetière et je n’ai pas non plus emprunté l’appareil de ma belle-mère. Alors en attendant, je vous propose une recette qui compose toujours bien avec la chaleur : des côtes levées! Je vous présente une recette que j’ai dénichée chez Caroline B., Tomates cerises et basilic.

Côtes levées Artis
Côtes levées Artis
Pour 4 personnes

Bouillon
1,200 kg (3 lb) de côtes levée
4 tasses ou 1000 g d’eau
2 cuillères à soupe ou 30 g de vinaigre
2 cuillères à soupe ou 25 g de cassonade ou de sucre roux
1 feuille de laurier
1 pincée de piment moulu
1 gousse d’ail, hachée
¼ de cuillère à thé de sel
¼ de cuillère à thé de poivre moulu

Sauce
1½ tasse ou 375 g de ketchup
2 gousses d’ail, hachées
½ cuillère à soupe de sauce Worcestershire
¾ de cuillère à thé de cumin moulu
½ tasse et 2 cuillères à soupe ou 125 g de cassonade
  ou de sucre roux
2 cuillères à soupe ou 30 g de whisky
2 cuillères à soupe ou 30 g de vinaigre
1 pincée de piment de Cayenne
½ cuillère à thé de sel
¾ de cuillère à thé de poivre moulu
¾ de cuillère à thé de piment moulu

Bouillon
Dans une grande casserole, verser l’eau, le vinaigre, la cassonade (ou le sucre roux), la feuille de laurier, le piment, l’ail, le sel et le poivre. Mélanger et ajouter les côtes levées. Porter à ébullition et laisser mijoter pendant 2 heures. Laisser tiédir pendant 30 minutes avant de retirer les côtes levées du bouillon.

Sauce
Dans un bol, mélanger le ketchup, l’ail, la sauce Worcestershire, le cumin, la cassonade (ou le sucre roux), le whisky, le vinaigre, le piment ce Cayenne, le piment, le sel et le poivre. Verser la sauce sur les côtes levées et laisser mariner pendant 24 heures* au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Déposer les côtes levées sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Badigeonner la viande avec la sauce et enfourner pendant 30 minutes. Pendant la cuisson, badigeonner à deux reprises les côtes levées de sauce. Servir et déguster.

*Il est possible de faire mariner les côtes levées moins longtemps.

Et vous, comment préférez-vous votre gelato : dans un cornet ou une coupelle?

Symphonie de la page blanche…

C’est frustrant, il n’y a pas d’autre mot pour décrire ce qu’on ressent quand on regarde l’écran de notre ordinateur et qu’on fixe le petit curseur de texte clignotant sans savoir quoi écrire. Le supplice de la page blanche, il n’y a rien de pire surtout quand on n’a aucune idée de la manière d’introduire une recette. Il y a toujours la possibilité de faire court, mais personnellement, j’aime bien lire les petites divagations, les histoires, le comment du pourquoi de cette recette. Le pire, c’est qu’en réalisant une autre recette, il y a toujours mille et une idées qui surgissent : je pourrais parler de ceci, écrire cela, « patati et patata ». Alors pourquoi, quand on a une bonne recette, on ne sait pas quoi écrire pour vous inciter à la faire. De plus, la recette du jour est composée des mêmes ingrédients qu’une autre sur ce blog, ici. Certes, c’est différent, la préparation n’est pas la même, le goût non plus, mais ça reste la même association.

Bref, pour un soir de semaine, pour recevoir ou simplement parce que vous aimez les morilles, voici une recette de cuisses de poulet cuits dans une sauce aux morilles. Cette recette est tirée du livre de Ricardo : « Parce qu’on a tous de la visite… ».

Poulet, morilles et whisky
Cuisses de poulet aux morilles
Pour 4 personnes

4 cuisses de poulet*
1½ tasse ou 375 g de bouillon de poulet
15 g ou 1 paquet de 15 g de morilles séchées**
2 cuillères à thé de fécule de maïs ou de maïzena
2 cuillères à soupe d’eau
2 cuillères à soupe de beurre
1 cuillère à thé d’huile végétale au choix*** (facultatif)
1 oignon ou 2 échalotes
¼ de tasse ou 60 g de whisky
½ tasse de crème à cuisson ou de demi-crème****
2 cuillères à thé de moutarde de Dijon
Sel et poivre

Déposer les morilles dans un verre et verser le bouillon de poulet tiède dessus. Déposer un objet plus lourd (par exemple, un autre verre) sur les morilles pour les maintenir submergées. Laisser tremper les morilles pendant un minimum de 30 minutes.

Hacher l’oignon ou les échalotes et réserver

Déposer sur un contenant une passoire. Couvrir la passoire d’une étamine (coton à fromage) ou d’un mouchoir en tissu. Filtrer le mélange de bouillon et de morilles pour retirer le sable. Réserver le bouillon qui a servi à réhydrater les morilles. Couper les morilles en deux et les rincer sous un filet d’eau froide pour retirer le sable qui est à l’intérieur du champignon. Remettre les morilles dans le bouillon filtré.

Dans un bol, délayer la fécule de maïs dans les 2 cuillères à soupe d’eau et ajouter ce mélange au bouillon garni de morilles.

Dans une grande poêle, faire chauffer le beurre avec l’huile. Quand les corps gras sont chaud, faire dorer les cuisses de poulet. Saler et poivrer la viande. Ajouter l’oignon ou les échalotes et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes. Déglacer la poêle avec le whisky. Ajouter le mélange de bouillon et de champignons, la crème et la moutarde de Dijon. Porter à ébullition, couvrir et réduire le feu. Laisser mijoter doucement pendant 45 minutes.

Retirer le couvercle et retourner les morceaux de poulet et poursuivre la cuisson à découvert pendant 15 minutes ou jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Servir et déguster.

*Il est possible d’utiliser un poulet découpé en morceaux.
**Vous pouvez doubler la quantité de morilles. Si vous n’avez pas de morilles, utilisez d’autres champignons séchés ou faites un mélange de champignons séchés. Évidemment, le goût sera différent.
***J’ai rajouté de l’huile pour que le beurre ne brûle pas.
****Choisissez la crème que vous voulez : 35%, 15%, 5 %, entière, demi-crème, légère… tant que votre crème est adaptée à la cuisson.

Et vous, êtes-vous des victimes de la page blanche?