Catégorie : Divers

Le casse-tête…

Hier, nous sommes allés manger au restaurant pour un anniversaire. À cette occasion, j’ai pu croiser une amie que j’apprécie grandement. Elle nous a appris qu’elle avait fait quelques examens chez un médecin. Vu les résultats, le médecin lui proposait un traitement d’anti-biotique pendant 3 mois et, idéalement, de suivre un régime sans gluten, sans produits laitiers, sans oeufs et sans levure de bière pendant un an. Et oui, ces analyses ont montrées qu’elle réagissait à tous ces éléments. Cette amie souffre déjà de plusieurs allergies alimentaires (surtout des fruits et légumes crus), alors cette nouvelle ne lui a vraiment pas fait plaisir. D’un autre côté, ce médecin est bien réputé et pense qu’après ce régime elle pourrait peut-être réintroduire petit à petit des aliments qui lui étaient interdit depuis des années! Pour l’instant, elle se fixe un objectif de trois mois et pour la suite, elle verra.

Déjà, une intolérance alimentaire est souvent difficile à accepter, deux intolérances alimentaires donnent souvent envie de s’arracher les cheveux, alors quand il y en a plus (et surtout les oeufs, il y en a partout), je crois qu’on a carrément envie de s’arracher la tête face à ce casse-tête. Heureusement, il y a de plus en plus de produits offerts sur le marché, mais rares sont ceux qui sont totalement adaptés aux multiples intolérances. Je vais essayer de me pencher sur la question et de vous proposer des recettes qui sont sans produits laitiers, sans gluten, sans oeufs, sans levure de bière et probablement sans soja… Et oui, mon amie a essayé de remplacer le lait par du lait de soja et elle a eu une légère réaction allergique.

Aujourd’hui, je vous propose une recette de confiture de fraises et d’ananas. Ce mariage me hantait depuis le début de la saison des fraises et je n’ai aucune idée d’où m’est venu cette association. Bon, je cherche toujours sur quoi mon amie pourrait tartiner cette confiture : des galettes de sarrasin, un sorbet de noix de coco, etc.

Confiture de fraises et d'ananas
Confiture de fraises et d’ananas
Pour 2 pots de 250 ml

4 tasses ou 600 g de fraises
1½ tasse ou 250 g d’ananas frais en cubes*
1 gousse de vanille (facultatif)
2¼ tasses ou 450 g de sucre
½ citron

Éplucher l’ananas, retirer le coeur dur et le découper en morceaux de moyenne taille. Déposer les morceaux d’ananas dans un robot muni d’une lame en « s » et le broyer en activant l’appareil à 4 ou 5 reprises pour obtenir un mélange inégal et non pas une purée. Verser ce mélange dans un grand chaudron.

Laver, équeuter et couper en deux ou quatre** les fraises. Ajouter les fraises dans le chaudron contenant l’ananas. Extraire le jus du citron et le verser sur les fruits. Ajouter le sucre et la gousse de vanille fendue en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Mettre le chaudron sur le feu et porter le mélange à ébullition en remuant régulièrement. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’écume retombe et que les bulles formées par l’ébullition ressemblent à des yeux de poisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides***, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Retirer la confiture du feu et laisser reposer encore 5 minutes en brassant de temps en temps. Cette étape empêche la confiture de se séparer, soit la formation d’une couche de fruits superposée sur une couche de gelée.

Retirer les gousses de vanille et mettre dans des pots stérilisés****, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Dans cette confiture, le goût de l’ananas est très discret. Pour un goût plus marqué, augmentez la quantité d’ananas à 2½ tasses ou 400 g et réduisez la quantité de fraises à 3 tasses ou 450 g.
**Plutôt que de couper les fraises, vous pourriez également les mixer brièvement à l’aide d’un robot muni d’une lame en « s ».
***En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
****Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Au fait, une bonne St-Jean!

Panne d’idée…

Dernièrement, c’était l’anniversaire de mon chéri et je lui ai préparé un gâteau aux clémentines recouvert d’une ganache au chocolat. Il n’était pas si gros, mais après le repas avec la belle-famille, il en restait plus de la moitié. Trônant dans la cuisine, j’avais hâte qu’on termine de le manger pour pouvoir préparer une autre gourmandise qui n’avait rien avoir avec un gâteau. Le gâteau terminé, j’ai fait quelques fournées de biscuits pour apporter chez une amie et là, plus rien… Je ne sais pas quoi préparer alors que quand il y avait le gâteau, j’avais des tonnes et des tonnes d’envies.

Bref, en attendant que je trouve quelque chose (et que je prenne le temps de le cuisiner), je vous présente une recette de marmelade que j’ai préparé avant les fêtes. La recette est tirée du livre Les conserves selon Camilla de Camilla Wynne.

Marmelade creamsicle (clémentines et chocolat blanc)
Marmelade creamsicle (clémentines et chocolat blanc)
Pour 3 pots de 250 ml

500 g de clémentines (environ 8 clémentines)
5 tasses ou 1,25 litre d’eau
2½ tasses ou 500 g de sucre
3½ cuillères à soupe ou 50 g de jus de citron
1 gousse de vanille
75 g de chocolat blanc*

Laver les clémentines et les couper en quatres. Presser les quartiers de clémentines pour récolter le jus et le réserver. Couper en tranches fines les quartiers de clémentines. Au besoin, retirer les extrémités et les pépins. Déposer les clémentines dans un bol avec le jus récolté plus tôt et l’eau. Laisser reposer pendant toute une nuit ou au moins 12 heures.

Après ce temps de repos, verser le tout dans un grand chaudron et porter à ébullition. Quand le mélange bout, réduire le feu et laisser mijoter jusqu’à ce que les écorces soient tendres et qu’il n’y ait presque plus de liquide.

Ajouter le sucre et le jus de citron. Couper la gousse de vanille en deux et gratter les grains, puis l’ajouter dans le chaudron. Porter le tout à ébullition. Quand la préparation est à ébullition et que le sucre est totalement dissous, retirer le chaudron du feu.

Hacher le chocolat blanc et le déposer dans un grand bol pouvant contenir toute la préparation de clémentines. Verser la préparation de clémentines sur le chocolat. Patienter pendant 30 secondes, puis mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit totalement fondu. Couvrir la préparation d’un morceau de papier parchemin appliquer directement sur les fruits. Réfrigérer pendant toute une nuit ou au moins 12 heures.

Le lendemain, verser la marmelade dans un grand chaudron et porter à ébullition en remuant régulièrement. Laisser mijoter jusqu’à ce que les bulles formées par l’ébullition ressemblent à des yeux de poisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de marmelade dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la marmelade avec un doigt et si elle forme des rides**, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la marmelade atteigne le point de gélification.

Retirer la marmelade du feu et remuer pendant trois minutes***. Retirer les gousses de vanille et mettre dans des pots stérilisés****, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Pour une version différente, remplacez le chocolat blanc par du chocolat au lait.
**En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la marmelade, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la marmelade aura des « rides » et sera prête.
***Si vous n’aimez pas les marmelades ou les morceaux dans la confiture, à ce moment, il est possible de mixer la confiture à l’aide d’un pied-mélanger ou d’un mixer de type « blender ».
****Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la marmelade.

Et vous, qu’est-ce que vous avez envie de cuisiner en ce moment?

Soirée cinéma…

Les soirées cinémas reviennent assez régulièrement, mais je dois bien reconnaître qu’elles sont rarement accompagnées de grinotines. Ce n’est sans doute pas plus mal comme ça, mais je me suis rendu compte que je n’avais pas mangé de popcorn depuis déjà quelques années. Pourtant, c’est simple et rapide à préparer. De surcroit, la version maison est bien meilleur pour la santé et pour le goût, tous les assaisonnements sont possibles.

Cette fois, je vous propose une recette de popcorn cajun issue du magazine Ricardo volume 13, numéro 1. Ce popcorn est parfait pour égayer vos soirées ou vos apéros.

Popcorn cajun
Popcorn cajun
Pour 5 à 6 tasses ou 1,5 litre de popcorn

1 cuillère à soupe d’huile végétale
¼ de tasse ou 50 g de grains de maïs à éclater
3 cuillères à soupe ou 41 g de beurre non salé*
¼ de cuillère à thé de sel
¼ de cuillère à thé de poudre d’oignon
¼ de cuillère à thé de poudre d’ail
¼ de cuillère à thé de cassonade
¼ de cuillère à thé de cumin moulu
¼ de cuillère à thé de paprika
¼ de cuillère à thé de poudre de chili
1 pincée de piment de Cayenne

Préchauffer le four à 180°C (350°F). Chemiser de papier parchemin une plaque de cuisson.

Dans un petit bol, mélanger le sel, la poudre d’oignon, la poudre d’ail, la cassonade, le cumin, le paprika, la poudre de chili et le piment de Cayenne.

Dans un grand chaudron, chauffer l’huile. Ajouter les grains de maïs et mélanger pour bien les enrober d’huile. Couvrir et attendre que les grains éclatent. Quand les grains commencent à éclater, secouer régulièrement le chaudron pour aider à faire éclater les grains de maïs. Retirer du feu dès qu’on n’entend plus les grains éclater. Verser le maïs éclaté dans un grand bol et réserver.

Dans le même chaudron, faire fondre le beurre. Quand le beurre est totalement liquéfié, retirer du feu et ajouter le mélange d’épices. Verser le beurre assaisonné sur le maïs et bien mélanger**.

Répartir le popcorn sur la plaque de cuisson. Enfourner et cuire pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que le beurre soit totalement absorbé par le maïs. Remuer le popcorn au moins une fois pendant la cuisson. Laisser refroidir avant de déposer le popcorn dans des pots qui ferment hermétiquement. Déguster avec gourmandises dans les 2 semaines suivant sa préparation.

*J’aime le popcorn un peu plus salé, donc la prochaine fois, j’utiliserais du beurre salé.
**Il est déjà possible de déguster le popcorn à ce moment, mais il ne se conservera pas et il tachera légèrement les mains.

Et vous, de quand date votre dernière soirée popcorn?

Conserver les petits fruits

Il y a quelques jours, j’ai reçu un coup de fil de ma belle-mère. Elle me demandait si je ne voulais pas quelques framboises. Je ne me suis pas fait prier très longtemps avant d’accepter l’offre : surtout que je savais exactement comment j’allais les employer. La recette que je voulais expérimenter est un moyen de conserver ces petits fruits sans avoir à les placer au congélateur… Surtout que le mien déborde et qu’il faut que je refasse l’inventaire (une histoire à suivre).

Je vous propose donc des framboises dans le sirop. Cette belle idée est tirée du livre Les conserves selon Camilla de Camilla Wynne. Merci Kim de m’avoir fait découvrir cet ouvrage!

Framboises dans le sirop
Framboises dans le sirop
Pour 5 pots de 500 ml

10 tasses ou 1,2 kg de framboises
5 tasses ou 1250 g d’eau
3 tasses et 2 cuillères à soupe ou 625 g de sucre
1 gousse de vanille* (facultatif)

Déposer les pots dans un grand chaudron, couvrir d’eau et porter à ébullition. Quand l’eau bout, compter 10 minutes pour la stérilisation. Sortir les pots et les laisser refroidir sur un linge propre.

Dans un grand chaudron, verser l’eau et le sucre. Couper la gousse de vanille en deux et gratter les grains, puis l’ajouter dans le chaudron. Porter le tout à ébullition.

Pendant ce temps, entasser délicatement les framboises dans les pots en laissant un espace libre d’au moins 1 cm (½ pouce) au sommet. Entrer autant de framboises que possible dans chaque bocal sans les écraser.

Verser le sirop bouillant sur les framboises. Remplir les bocaux jusqu’à 1 cm (½ pouce) du rebord. À l’aide d’une baguette ou d’un autre petit ustensile, chasser les bulles d’air. Fermer les bocaux à l’aide des couvercles. Déposer les bocaux dans un grand chaudron remplit d’eau chaude, porter à ébullition et compter 15 minutes pour les soumettre au traitement thermique. Retirer le chaudron du feu et patienter 5 minutes avant de retirer les pots de l’eau chaude. Conserver à l’abri de la lumière et dans un lieu où la température est constante, de préférence. Déguster avec plaisir : nature, avec de la crème glacée ou un gâteau.

*Il est possible d’omettre la vanille comme il est possible de la remplacer par de la cannelle ou d’autres épices de votre choix.

Et vous, comment conservez-vous vos petits fruits?

Début de la mise en pot…

Comme chaque année, je mets un peu d’été (ou de printemps…) en pots. Et comme chaque fois, je peste contre le chaudron que j’utilise pour stériliser mes pots qui déborde dès que l’eau bout un peu trop fort. De plus, pour bien commencer la mise en pot, j’ai du transvaser une confiture pendant la cuisson dans mon wok pour réduire à zéro le risque de débordement. Bref, la préparation de confiture, de gelée et autres conserves nous réserve toujours plein de surprises et de petites aventures.

Cette année, j’ai déjà décidé quelles seront les confitures que je vais préparer. Habituellement, je me laisse porter par les envies et les idées du moment, mais cette fois, je suis totalement tombée dans le livre Les conserves selon Camilla de Camilla Wynne. J’adore ce livre plein d’idées que je ne me lasse pas de le feuilleter et de le refeuilleter. Pour commencer, je vous propose sa confiture Révolution française 1789.

Confiture Révolution française 1789
Confiture Révolution française 1789
Pour 5 pots de 250 ml

2½ tasses ou 500 g de groseilles
4 tasses ou 500 g de cerises*, dénoyautées
2¾ tasses ou 500 g de fraises
3½ tasse ou 675 g de sucre
5 cuillères à soupe ou 75 g de jus de citron
2 gousses de vanille
2 cuillères à thé d’eau de rose**
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g de vin mousseux

Placer au congélateur deux ou trois petites assiettes.

Équeuter les fraises et les couper en deux ou en quatre selon leur taille. Couper les cerises en deux si désiré. Déposer les groseilles (sans les queues), les fraises, les cerises, le sucre et le jus de citron. Ajouter les gousses de vanille fendues en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Ajouter également la moitié du vin mousseux (100 ml ou 100 g). Porter le mélange à ébullition en remuant régulièrement. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’écume retombe et que les bulles formées par l’ébullition ressemblent à des yeux de poisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides***, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Retirer la confiture du feu et remuer pendant deux minutes. Ajouter l’eau de rose et mélanger. Incorporer ensuite le restant de vin mousseux. Laisser reposer encore 3 minutes en brassant de temps en temps. Cette étape empêche la confiture de se séparer, soit la formation d’une couche de fruits superposée sur une couche de gelée.

Retirer les gousses de vanille et mettre dans des pots stérilisés****, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Camilla Wynne suggère d’utiliser des griottes (des cerises acides). N’en ayant pas trouvé, j’ai utilisé des cerises plutôt sucrées et le résultat me plaît beaucoup.
**Vous pouvez remplacer l’eau de rose par une poignée de pétales de roses rouges comestibles. Dans ce cas, ajoutez-les en même temps que les fruits.
***En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
****Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, avez-vous commencé à préparer vos confitures?