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Début de la mise en pot…

Comme chaque année, je mets un peu d’été (ou de printemps…) en pots. Et comme chaque fois, je peste contre le chaudron que j’utilise pour stériliser mes pots qui déborde dès que l’eau bout un peu trop fort. De plus, pour bien commencer la mise en pot, j’ai du transvaser une confiture pendant la cuisson dans mon wok pour réduire à zéro le risque de débordement. Bref, la préparation de confiture, de gelée et autres conserves nous réserve toujours plein de surprises et de petites aventures.

Cette année, j’ai déjà décidé quelles seront les confitures que je vais préparer. Habituellement, je me laisse porter par les envies et les idées du moment, mais cette fois, je suis totalement tombée dans le livre Les conserves selon Camilla de Camilla Wynne. J’adore ce livre plein d’idées que je ne me lasse pas de le feuilleter et de le refeuilleter. Pour commencer, je vous propose sa confiture Révolution française 1789.

Confiture Révolution française 1789
Confiture Révolution française 1789
Pour 5 pots de 250 ml

2½ tasses ou 500 g de groseilles
4 tasses ou 500 g de cerises*, dénoyautées
2¾ tasses ou 500 g de fraises
3½ tasse ou 675 g de sucre
5 cuillères à soupe ou 75 g de jus de citron
2 gousses de vanille
2 cuillères à thé d’eau de rose**
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g de vin mousseux

Placer au congélateur deux ou trois petites assiettes.

Équeuter les fraises et les couper en deux ou en quatre selon leur taille. Couper les cerises en deux si désiré. Déposer les groseilles (sans les queues), les fraises, les cerises, le sucre et le jus de citron. Ajouter les gousses de vanille fendues en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Ajouter également la moitié du vin mousseux (100 ml ou 100 g). Porter le mélange à ébullition en remuant régulièrement. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’écume retombe et que les bulles formées par l’ébullition ressemblent à des yeux de poisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides***, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Retirer la confiture du feu et remuer pendant deux minutes. Ajouter l’eau de rose et mélanger. Incorporer ensuite le restant de vin mousseux. Laisser reposer encore 3 minutes en brassant de temps en temps. Cette étape empêche la confiture de se séparer, soit la formation d’une couche de fruits superposée sur une couche de gelée.

Retirer les gousses de vanille et mettre dans des pots stérilisés****, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Camilla Wynne suggère d’utiliser des griottes (des cerises acides). N’en ayant pas trouvé, j’ai utilisé des cerises plutôt sucrées et le résultat me plaît beaucoup.
**Vous pouvez remplacer l’eau de rose par une poignée de pétales de roses rouges comestibles. Dans ce cas, ajoutez-les en même temps que les fruits.
***En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
****Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, avez-vous commencé à préparer vos confitures?

On y songe…

Noël approchant à grand pas, certains d’entre vous doivent se demander ce qu’ils vont proposer à leurs invités. Cette année encore, je fais partie des chanceux qui se font recevoir, donc ce casse-tête, je ne le connais pas trop. Cependant en cette période, j’aime vous proposer des petites idées pour recevoir ou pour offrir.

Aujourd’hui, je vous propose une idée d’entrée ou d’amuse-bouche : une quiche! On n’y pense peut-être pas, mais ça se déguste aussi bien chaud que froid, c’est simple à préparer et c’est toujours bon. Je vous suggère donc la recette de Ricardo issue de son magazine volume 11, numéro .

Quiche aux oignons rouges et aux lardons
Quiche aux oignons rouges et aux lardons
Pour 8 personnes

Pâte à tarte
1¼ tasse ou 150 g de farine
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ cuillère à thé de sel*
6 cuillères à soupe ou 82 g de beurre froid non salé
¼ de tasse ou 60 g d’eau froide

Garniture
4 petits oignons rouge
6 tranches de bacon découpé en petit morceau
  ou 75 g de lardons**
3 cuillères à soupe ou 40 g de beurre
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
6 oeufs
½ tasse ou 125 g de lait
½ tasse ou 125 g de crème 35 % ou entière
½ cuillère à thé de thym frais ciselé***
Sel et poivre

Pâte à tarte
Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte (ou la levure chimique) et le sel. Ajouter le beurre coupé en petits cubes et l’incorporer à l’aide d’un coupe-pâte ou de deux couteaux afin d’obtenir une texture granuleuse. Ajouter l’eau froide. Mélanger jusqu’à ce que la pâte se tienne lorsqu’elle est pressée entre les doigts. Façonner un disque avec la pâte.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte et la foncer dans un moule de 25 cm (10 pouces)**** de diamètre. Réfrigérer la pâte pendant 30 minutes ou la réserver au congélateur pendant 15 minutes.

Garniture
Préchauffer le four à 200°C (400°F)

Éplucher et émincer les oignons rouges en demi-rondelles.

Dans une poêle, déposer le bacon (ou les lardons) et les faire griller jusqu’à ce qu’il soit croustillant. Déposer sur une assiette recouverte de papier absorbant. Réserver.

Dans la même poêle, ajouter le beurre. Quand le corps gras est fondu, ajouter les oignons et cuire jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Déglacer avec le vinaigre et poursuivre la cuisson encore 2 minutes ou jusqu’à ce que le vinaigre soit totalement évaporé. Retirer de la poêle et laisser tiédir*****.

Dans un bol, fouetter les oeufs avec de le lait, la crème et le thym. Saler légèrement et poivrer.

Déposer les oignons sur la pâte à tarte et y répartir les lardons. Verser la préparation d’oeufs et enfourner. Cuire pendant 40 minutes ou jusqu’à ce que la quiche soit bien dorée. Déguster chaud, tiède ou froid!

*Cette pâte à tarte est assez salée, si vous le voulez, vous pouvez de réduire le sel à ¼ de cuillère à thé.
**Changer la garniture, en déposant simplement du jambon cuit dans la pâte à tarte pour réaliser une quiche plus classique.
***Je n’avais pas de thym frais, alors j’ai simplement saupoudrer un peu de thym séché sur ma quiche avant de l’enfourner.
****Vous pouvez utiliser un moule à tarte plus petit ou faire deux quiches et varier les garnitures.
*****Préparer la garniture bien à l’avance et conserver-là au réfrigérateur jusqu’au moment de finaliser la quiche.

Et vous à Noël, quel rôle aurez-vous : invité ou hôte?

L’élan granola…

Il s’est un peu essoufflé. J’ai recommencé à varier mes plaisirs du matin, mais il y a toujours un pot de granola dans ma cuisine et ça ne risque pas de changer. Une de mes dernières découvertes est le granola au beurre d’arachide. Je ne suis pas une grande amatrice de beurre d’arachide sur une tranche de pain, mais je l’adore quand il est cuisiné.

La recette que je vous propose aujourd’hui est issue du site Flavor the Moments.

Granola aux arachides
Granola au beurre d’arachide
Pour 550 g ou 4½ tasses

2 tasses ou 250 g de flocons d’avoine*
1 tasses ou 35 g de riz soufflé (style Rice Krispies)
2 cuillères à soupe de germe de blé (facultatif)
1 cuillère à soupe de cacao non sucré
½ cuillère à thé de cannelle moulue
¼ cuillère à thé de sel**
2½ cuillères à soupe d’huile de colza (ou de canola)
¼ de tasse ou 82 g de miel
¼ de tasse ou 60 g de beurre d’arachide croquant ou non
1 cuillère à soupe de sirop d’érable
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
½ tasse ou 90 g de raisins secs***

Préchauffer le four à 160°C (325°F).

Dans un grand bol, mélanger les flocons d’avoine, le riz soufflé, les germes de blé, le cacao, la cannelle et le sel. Réserver.

Dans un chaudron, verser l’huile, le miel, le beurre d’arachide et le sirop d’érable. Chauffer à feu moyen pendant 3 minutes ou jusqu’à ce que le mélange bouillonne. Retirer du feu et ajouter l’extrait de vanille. Verser la préparation liquide sur les ingrédients secs et bien mélanger.

Étaler le granola sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que le granola soit doré. Pendant la cuisson, mélanger doucement à trois reprises le granola. Laisser totalement refroidir sur la plaque de cuisson.

Incorporer des raisins secs et conserver le granola dans des pots en verre ou une boîte métallique. Déguster avec gourmandise.

*Il est possible d’utiliser un mélange de divers flocons de céréales.
**Utilisez le sel de votre choix : fleur de sel, gros sel, etc.
***Remplacez les raisins par des canneberges séchées, des pépites de chocolat, etc.

Et vous, êtes-vous amateur de beurre d’arachide?

Un peu de bleu

Il est rare que je pense à cuisiner les bleuets (les myrtilles). Ici, je suis la seule qui les apprécie, pour l’instant… je l’espère du moins. J’ai eu une envie subite de cuisiner ces petits fruits bleuets et j’ai opté pour une confiture. Misère! Je n’aurais jamais pensé que j’aimerais autant une confiture contenant des bleuets.

J’ai pris l’idée de cette confiture sur le blog de Choupikyky, Ma cuisine de tous les jours.

Bleuets et rhubarbe
Confiture aux bleuets et à la rhubarbe
Pour 2 pots de 170 ml

3 tasses ou 480 g de bleuets ou de myrtilles
1½ tasse ou 220 g de rhubarbe
2 tasses et 2 cuillères à soupe ou 430 g de sucre
1 citron

Découper la rhubarbe, sans l’éplucher, en tronçon de moins de 1 cm (½ pouce) et la déposer dans un chaudron. Ajouter le sucre. Mélanger, couvrir et laisser macérer pendant 1 à 3 heures. Cette étape permet à la rhubarbe de se ramollir et de se défaire plus aisément à la cuisson.

Ajouter les bleuets (ou les myrtilles) à la rhubarbe. Presser le citron pour en extrait le jus et l’ajouter au mélange de rhubarbe et de bleuets. Mettre le chaudron sur le feu, porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter en remuant régulièrement jusqu’à ce que la température atteigne 104°C (219°F), soit environ 45 minutes.

Pour vérifier la cuisson sans thermomètre : placer 2 ou 3 petites assiettes en verre ou en porcelaine au congélateur avant de commencer la cuisson, verser une cuillère à thé de confiture sur l’assiette bien froide et remettre au congélateur pendant 2 minutes. Après ce temps de repos, sortir l’assiette et l’incliner : si la confiture est épaisse et coule doucement, elle est prête.

Mettre dans des pots stérilisés*, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 15 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

N’oubliez pas le concours pour gagner le dernier livre d’Isabelle, Citron!

Encore de la confiture

L’idée de la confiture que je vous propose aujourd’hui m’est venu suite à une discussion avec la mère de mon chéri. Cette année, elle a essayé une nouvelle recette de confiture de fraises où en fin de cuisson, elle ajoutait des morceaux de chocolat blanc. J’ai repris ce principe avec ma confiture d’abricots et le résultat m’a bien séduite. Je vais certainement reprendre l’idée en variant les fruits et le chocolat pour créer d’autres confitures bien gourmandes.

Abricots et chocolat blanc
Confiture d’abricots au chocolat blanc
Pour 1 pot de 300 ml et 2 pots de 170 ml

6 tasses ou 900 g d’abricots
2¼ tasses ou 540 g de sucre
1 gousse de vanille
1 citron
90 g (3 onces) de chocolat blanc*

Découper les abricots en petits morceaux et les déposer dans un chaudron. Ajouter le sucre et la gousse de vanille fendue en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Presser le citron pour en extrait le jus et l’ajouter dans le chaudron avec les abricots.

Mettre le chaudron sur le feu, porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter en remuant régulièrement jusqu’à ce que la température atteigne 104°C (219°F), soit environ 45 minutes.

Hacher grossièrement le chocolat blanc. Réserver.

Pour vérifier la cuisson sans thermomètre : placer 2 ou 3 petites assiettes en verre ou en porcelaine au congélateur avant de commencer la cuisson, verser une cuillère à thé de confiture sur l’assiette bien froide et remettre au congélateur pendant 2 minutes. Après ce temps de repos, sortir l’assiette et l’incliner : si la confiture est épaisse et coule doucement, elle est prête.

Quand la confiture est prête, la retirer du feu et ajouter le chocolat blanc. Mélanger pour faire fondre en partie le chocolat et laisser quelques morceaux. Retirer la gousse de vanille et mettre dans des pots stérilisés**, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 15 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Il est possible de remplacer le chocolat blanc par du chocolat au lait ou noir.
**Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, quelle confiture préparez-vous cet été?