Catégorie : Pain et viennoiserie

Tournoi des 6 Nations

En fin de semaine, il y a des matchs du tournoi des 6 Nations (un tournoi de ruby, si vous ne connaissez pas). En regardant les matchs et en voyait les stades vides, j’ai repensé à notre passage à Twickenham. Les habitants du coin doivent trouver les soirs de matchs bien calme : en général, il y a 82 000 spectateurs dont plus de 80 % qui prennent le train pour rentrer chez eux. Twickenham est situé dans un quartier résidentiel ce qui m’avait surprise : on circule dans des rues bordées de jolies maisons individuelles en brique avant d’arrivée devant un immense stade. Bien sûr quand l’on arrive, il suffit de suivre le mouvement de gens sur place pour trouver le stade, mais le plus impressionnant, c’est de repartir : on se retrouve dans un véritable bain de foule! Il faut de la patience pour quitter le site et rejoindre la gare. Il y a des gens qui gèrent le nombre de personnes qui se rendent sur les quais et il y a des trains toutes les 5 minutes. Mon chéri et moi sommes arrivé sur le quai et en voyant le nombre de personnes dans le train, nous avons reculé et avons préféré attendre le suivant. Nous n’étions pas nombreux à ce moment sur le quai, mais il y a une personne qui voulait absolument embarquer dans ce train qui était au maximum de sa capacité : résultat, les portes refusaient de se fermer. Un responsable sur le quai l’a prié de descendre et l’a bien sermonné. Je peux vous dire que cette personne est repartie avec un air maussade. Quand cette personne fut loin de nous, le responsable s’est dirigé vers nous et avec une grande gentillesse, il nous a invité à se placer à tel endroit pour être vis-à-vis des portes et pouvoir embarquer dans le prochain train sans encombre. Bref, je garde un agréable souvenir de mon passage à Twickenham et j’adorais y retourner… Mais y être allé un fois, c’est déjà une chance incroyable.

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette qui n’a rien à voir avec le rugby ni l’Angleterre : il s’agit de pain. J’en cuisine de plus en plus fréquemment. Cette fois, j’ai opté pour des petits pains individuelles dit de table. J’ai pris cette recette sur le blog de J’en reprendrai bien un bout.

Petits pains de table
Petits pains de table
Pour 6 pains*

3½ tasse moins 1 cuillère à soupe ou 480 g de farine
½ tasse ou 70 g de farine de blé complet**
1¼ tasse moins 2 cuillères à thé ou 300 g d’eau tiède
2½ cuillères à soupe ou 30 g d’huile d’olive
5 cuillères à thé ou 20 g de sucre
2 cuillères à thé ou 10 g de sel
1 cuillère à soupe ou 8 g de levure sèche

Dans un bol, verser le sucre, le sel et les deux farines. Creuser un puit et verser la levure. Ajouter l’eau et l’huile d’olive. Mélanger le tout pour obtenir une pâte. Pétrir pendant 10 minutes. Déposer la pâte dans un bol légèrement huilé et couvrir d’un linge humide. Laisser la pâte lever pendant 2 heures dans un endroit à l’abri des courant d’air.

Donner un coup de poing à la pâte pour la dégazer. Verser la pâte sur un plan de travail légèrement fariné et la diviser en 6 parts égales. Façonner chaque portion de pâte en une boule, puis les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Saupoudrer les pains d’un peu de farine. Sur le dessus des pains, avec un couteau bien coupant ou une lame de rasoir, entailler le pain sur une profondeur d’environ 1,5 cm (½ pouce). Laisser les pains reposer pendant 15 à 20 minutes.

Remplir un ramequin ou un autre plat allant au four avec de l’eau. Déposer le plat dans le four et le préchauffer à 210°C (410°F).

Enfourner les pains et cuire pendant 20 minutes. Idéalement, à la sortie du four, déplacer les pains sur une grille pour les laisser totalement refroidir. Déguster avec plaisir.

*Vous pouvez réaliser de plus petits pains et pour en obtenir une dizaine.
**Vous pouvez remplacer la farine de blé complète par une autre farine complète de votre choix : épeautre, froment, seigle, etc.

Et vous, quel souvenir vous revient en tête en ce moment?

Retour sur le gâteau…

Je vous avais parlé la semaine dernière que j’ai accepté de réaliser un gâteau à la dernière minute. J’ai enfin eu des retours! J’avoue que je ne m’inquiétais pas tant des éléments qui composaient le gâteau : un gâteau à la vanille, un praliné croustillant, une gélification de poires, une mousse au chocolat et un glaçage au chocolat. Par contre, je me demandais si l’équilibre en bouche était bien : sur le papier, le chocolat semble prendre un peu trop de place. Après comme mon glaçage présentait des défauts, j’ai ajouté une bordure de ganache montée à la Williamine… un peu pour cacher la misère. Au final, tous ont apprécié le gâteau et il y a même une personne qui m’a demandé la recette de la ganache montée! Bref, j’ai été bien contente d’apprendre cette nouvelle.

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette totalement dans un autre registre : une pâte à pizza. J’adore la recette de Ricardo, mais lorsque j’ai vu la recette de James Martin, je n’ai pas résisté à l’envie de l’essayer. Cette pâte lève un peu plus à la cuisson et à un goût qui rappelle le pain.

Pâte à pizza de James Martin
Pâte à pizza de James Martin
Pour 2 personnes

1½ tasse moins 1 cuillère à soupe ou 200 g de farine
¼ de tasse ou 50 g de semoule de blé
¼ de cuillère à thé de sel
¼ de cuillère à thé de sucre
¾ de cuillère à thé de levure instantané ou 4 g de levure
  fraîche
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
⅔ de tasse moins 1 cuillère à thé ou 162 g d’eau

Dans le bol d’un robot culinaire muni d’un crochet pour pétrir, mélanger la farine, la semoule, le sel, le sucre, la levure, l’huile d’olive et l’eau jusqu’à ce que le tout forme une pâte. Pétrir pendant 5 minutes*. La pâte sera collante, mais elle se travaille tout de même assez facilement.

Former un boule avec la pâte et la déposer dans un bol légèrement huilé. Couvrir d’une pellicule plastique et laisser lever pendant 2 heures à température ambiante ou laisser lever toute une nuit au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 220°C (430°F), en veillant à ce que l’élément du bas soit allumé, avec une plaque de cuisson placée dans le bas du four**.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte à pizza en un grand rectangle ou en deux cercles de 20 à 25 cm de diamètre. Déposer la pâte sur un papier parchemin et glisser le tout sur une plaque de cuisson tenue à l’envers.

Garnir la pizza selon l’envie.

Pour enfourner, glisser à l’aide du papier parchemin la pizza sur la plaque de cuisson préchauffée en même temps que le four. Cuire pendant 12 à 15 minutes ou jusqu’à ce que la pâte à pizza soit bien cuite : le dessus de la pizza doit être dorée et elle se tient quand on la soulève. Servir et déguster avec plaisir.

*Il est possible de pétrir la pâte à la main. Dans ce cas, il faut pétrir la pâte pendant 10 minutes.
**Avec cette méthode de cuisson, j’obtiens de très bons résultats et elle se rapproche de la cuisson sur une pierre à pizza.

Joyeuse Saint-Valenetin!

Clémentine en cuisine…

Cette année encore, j’ai eu la lubie de cuisiner des clémentines. J’aime bien cet agrume sucré et savoureux, par contre à cuisiner, c’est une horreur. En voyant une recette avec des clémentines confites, je me suis dit que je devrais essayer. La recette que j’avais sous les yeux utilisait un micro-ondes, appareil qui n’est pas et ne sera probablement jamais dans ma cuisine. Ayant déjà confit des oranges et des citrons, je me suis lancée en veillant bien à blanchir les fruits plusieurs fois… Le résultat : des trucs amers! Pourquoi la clémentine qui est aussi douce et sucrée devient une bombe d’amertume quand elle est cuite? Vous me direz que je peux enlever la peau, mais la membrane blanche qui enveloppe les suprêmes donne également un goût amer. Lever en suprême semble la solution, mais la clémentine n’a plus de goût dans ce cas. Utiliser le jus de clémentine, il perd vite son parfum et s’oxide. La meilleure option pour travailler la clémentine, c’est d’employer le zeste! Cependant, le zeste ne fait que parfumer, ce qui limite un peu les possibilité. Un jour, je trouverais une idée, mais en attendant, je vais juste m’éplucher des clémentines et les manger à la main.

Dans un tout autre registre, je vais vous proposer une recette de pain toute simple : une baguette sans pétrissage. J’étais un peu sceptique, mais le résultat m’a grandement étonnée et c’est une recette que je n’hésiterais pas à refaire. J’ai pris cette recette chez Armelle, Les gourmands disent d’Armelle.

Baguette rustique sans pétrissage
Baguette rustique sans pétrissage
Pour 1 baguette

1¾ tasse et ½ cuillère à soupe ou 250 g de farine
¾ de cuillère à thé ou 4 g de sel
1¼ cuillère à thé ou 3 g de levure instantanée
⅔ de tasse moins 1 cuillère à soupe ou 150 g d’eau tiède

Dans un bol, diluer le levure dans un peu d’eau tiède. Verser le restant d’eau. Ajouter la farine et le sel. Mélanger brièvement, la pâte n’a pas besoin d’être homogène. Couvrir le bol d’un linge humide. Laisser la pâte lever dans un endroit à l’abri des courants d’air pendant 2 heures.

Sur un plan de travail bien enfariné, verser la pâte et replier la pâte sur elle-même en ramenant les quatre côtés vers le centre. Former un boudin sans trop travailler la pâte. Déposer la pâte sur un papier parchemin qui est idéalement sur une gouttière à baguette.

Avec un couteau bien tranchant, effectuer quelques entailles sur le dessus de la baguette.

Remplir un plat de cuisson allant au four d’eau et le déposer dans le bas du four. Préchauffer le four à 240°C (465°F).

Enfourner la baguette au milieu du four et cuire pendant 25 à 30 minutes. À la sortie du four, déplacer la baguette, si possible, sur une grille pour la laisser refroidir. Déguster avec plaisir.

Bonne fin de journée!

Pourquoi de la noix de coco?

Au cours de la semaine dernière, j’ai eu envie de scones, mais pas des scones natures : des scones au chocolat! Je ne sais pas d’où m’est venu cette idée, surtout que je n’en avais jamais dégusté. J’avais une idée précise de ce que je voulais : une pâte cacaotée et ne contenant pas nécessairement de pépites de chocolat. En cherchant, j’ai été surprise de constater que j’obtenais surtout des scones natures avec des pépites de chocolat. En modifiant ma recherche pour des scones au cacao, j’ai trouvé des recettes qui correspondaient plus à mon envie… Pourtant en lisant les recettes, j’ai vite constaté qu’il y avait très souvent de la noix de coco! Pourquoi? Je ne vois pas pourquoi je devrais mettre de la noix de coco dans mes scones.

Bref, malgré cette originalité, j’ai trouvé une recette qui correspondait à mon envie. J’ai trouvé cette recette sur le site de Betty Bossi.

Scones au chocolat
Scones au chocolat
Pour 8 personnes

2 tasses et 2½ cuillères à soupe ou 300 g de farine*
¼ de tasse ou 50 g de sucre
1 cuillère à soupe de cacao
2 cuillères à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ cuillère à thé de sel
⅓ de tasse ou 70 g de beurre non salé, froid
55 g (2 onces) de chocolat noir**
⅓ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 100 g de lait
  ou de lait de beurre
1 oeuf

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans un bol, mélanger la farine, le sucre, le cacao, la poudre à pâte et le sel. Couper le beurre en petits morceaux et à l’aide des mains, l’incorporer aux ingrédients secs.

Hacher grossièrement le chocolat et l’ajouter à la préparation de farine. Ajouter l’oeuf et le lait. Mélanger juste assez pour que la pâte se tienne. Si la pâte a du mal à s’amalgamer, ajouter un peu de lait.

Façonner la pâte en un disque d’environ 18 cm (7 pouces) de diamètre. Déposer le disque de pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. À l’aide d’un couteau ou d’une corne à pâtisserie, couper la pâte en huit sans déplacer les morceaux. Enfourner et cuire pendant 25 minutes. Laisser tiédir et déguster garni de confiture ou de crème.

*Pour un goût plus chocolaté, je diminuerai la farine de 2½ cuillères à soupe et je mettrai 3½ cuillères à soupe de cacao en tout (soit 280 g de farine et 23 g de cacao).
**Il est possible de mettre plus de chocolat et n’hésitez pas à varier les chocolats.

Et vous, avez-vous déjà goûté des scones entièrement chocolatés?

La raison du levain…

En juillet dernier, lorsque je vous ai proposé des recettes de levain, celle-ci avait pour but de vous proposer ma recette favorite avec du levain : des croissants! Si vous devez tenter une seule fois le levain, je vous recommande fortement d’essayer ces croissants : oui, c’est long, il faut de la patience. Cependant, le résultat est tellement gourmand, satisfaisant que je me vois mal refaire une autre recette de croissants…

Voilà ma recette préférée de croissants, du moins pour le moment. J’ai pris cette recette sur le blog RDV aux Mignardises.

Croissants au levain
Croissants au levain
Pour 12 gros croissants

Pâte à croissant
3½ tasse et 1½ cuillère à soupe ou 500 g de farine
¾ de tasse ou 200 g de levain
1¼ cuillère à thé ou 3 g de levure sèche instantanée
¼ de tasse et 1 cuillère à thé ou 55 g sucre
1½ cuillère à thé ou 10 g de sel
3 cuillères à soupe ou 40 g de beurre non salé, tempéré
½ tasse moins 1 cuillère à thé ou 120 g de lait
½ tasse moins 1 cuillère à thé ou 120 g d’eau tiède

Feuilletage
1⅓ tasse et 1¾ cuillère à thé ou 300 g de beurre non salé

Dorure
1 oeuf
1 cuillère à soupe d’eau

Dans un bol, mélanger la farine, la levure, le sucre et le sel. Incorporer le levain, le lait et l’eau. Lorsque la pâte commence à se former, incorporer le beurre. Pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle soit lisse. Emballer la pâte dans une pellicule plastique et réfrigérer au moins 2 heures*, voire toute une nuit.

Étaler le beurre entre deux feuilles de papier parchemin pour lui donner une forme carré. Réserver le beurre au réfrigérateur.

Sur une surface de travail légèrement enfariné, étaler la pâte pour former un carré plus grand que celui du beurre. Déposer le beurre au centre de la pâte et rabattre la pâte pour emprisonner le beurre.

Abaisser la pâte en un rectangle 3 fois plus long que large. Replier la pâte sur elle même en trois comme pour une lettre ou un porte-feuille. Tourner la pâte d’un quart de tour et la réfrigérer pendant au minimum 1 heure. Répéter l’opération deux autre fois. Après la dernière manipulation, envelopper la pâte dans une pellicule plastique et la réfrigérer pendant au moins 1h30.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte en un rectangle plus étroit. Découper la pâte en 12 triangles. Entailler la base des triangles et rouler (sans trop serrer) chaque triangle de pâte sur lui-même en tirant sur la pointe pour l’étirer légèrement. Déposer les croissants sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Laisser les croissant lever pendant 2 à 3 heures ou jusqu’à ce qu’ils aient doublé de volume.

Dans un bol, fouetter l’oeuf et l’eau. Dorer les croissants une première fois.

Préchauffer le four à 220°C (430°F).

Pendant que le four préchauffe, dorer une deuxième fois les croissants. Quand le four est à température, enfourner les croissants et cuire pendant 10 minutes. Après ce temps, réduire la température du four à 180°C (350°F) et poursuivre la cuisson pendant 15 minutes. À la sortie du four, les croissants doivent être bien dorés. Servir et déguster avec gourmandise.

*Dans les recettes de croissants, les temps d’attente sont très important pour la réussite de la recette : respectez-les!