Mot-clé : moutarde de dijon

Mélange classique

Il n’y a rien à faire, il y a des associations incontournables qui séduisent nos papilles à tous les coups. On peut aimer des mariages originaux, marginaux, intrigants ou innovants, mais quand vient le temps de préparer le souper et qu’on n’a pas beaucoup de temps de réflexion, les mélanges classiques s’imposent.

J’avais un morceau de filet de porc et j’avais envie de le marier avec de la moutarde. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas fait une telle association. Pour changer, j’ai découpé ma viande et j’en ai fait un plat en sauce. Rien de très original, mais un délice à la dégustation et une recette à refaire.

Porc moutardé
Tranches de porc aux moutardes
Pour 3 personnes

1 filet de porc d’environ 350 g
2 échalotes
½ oignon
1 cuillère à soupe d’huile végétale
1 cuillère à soupe de beurre
½ tasse ou 125 g de vin blanc*
1 cuillère à thé de moutarde jaune (préparée ou douce)
2 cuillères à thé de moutarde de Dijon
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
½ tasse ou 125 g de crème à cuisson ou de crème entière
½ cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena
Eau en quantité suffisante
Sel et poivre

Préchauffer le four à 60°C (150°F).

Hacher finement l’oignon et les échalotes, réserver.

Couper le filet de porc en tranches de 1 à 2 cm (½ pouce) d’épaisseur.

Verser l’huile et le beurre dans une poêle et chauffer les matières grasses. Quand les corps gras sont bien chauds, griller les tranches de viandes. Saler et poivrer. Une fois cuite, les déposer dans un plat de cuisson et réserver dans le four préchauffé.

Dans la même poêle, faire revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il soit tendre. Au besoin, ajouter un peu de beurre ou d’huile. Ajouter les échalotes et poursuivre la cuisson encore 1 minute. Ajouter les moutardes, puis déglacer avec le vin. Laisser réduire presque à sec.

Verser le bouillon de poulet et laisser mijoter pendant 5 minutes. Ajouter la crème et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes.

Dans un bol, délayer la fécule de maïs (ou la maïzena) dans un peu d’eau. Ajouter à la sauce et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce ait épaissi. Poivrer généreusement et rectifier l’assaisonnement au besoin.

Si la sauce devient trop dense, l’allonger avec un peu d’eau. Remettre la viande dans la sauce. Attendre 1 ou 2 minutes, puis servir avec du riz et un légume au choix.

*Si le vin blanc est acide et que ce goût persiste dans la sauce, ajouter un peu de sucre pour rectifier le goût.

Et vous, quel association classique vous vient en tête ces derniers temps?

Retour au blanc

Je pourrais vous parler des paysages enneigés de ces derniers jours. J’ai presque l’impression d’être au Québec avec ces chutes de neiges régulières, si ce n’est de l’accumulation de neige au sol qui ne dépasse les 20 centimètres, de l’architecture qui est différente et surtout, de la présence des montagnes! Cependant, quand j’ai écrit le « retour au blanc », je ne songeais nullement à la blancheur hivernale, je pensais plutôt au poisson. Je ne crois pas que le lien soit des plus évidement pour tout le monde. Il s’agit tout simplement que depuis quelques semaines, je cuisine du poisson à chair blanche le vendredi. Je délaisse volontiers les poissons à chair rosée pour des poissons blancs qui ont des goûts plus doux. Il s’agit probablement d’un retournement de situation : ces dernières années, j’ai souvent boudé le poisson à chair blanche et privilégié les poissons à chair rosée plus riche en oméga 3, qui sont tant recommandés pour la santé.

Je vous propose donc des filets de poisson panés au panko et aux noisettes. Cette recette vient de chez Libellule et ses spatules. Elle a attiré mon regard dès que je l’ai vue et je n’ai pas résisté à l’envie de vous la proposer à mon tour.

Poisson pané au panko et aux noisettes
Filets de poisson blanc panés au panko et aux noisettes
Pour 2 personnes

200 g de poisson à chair blanche
  (limande, sole, cabillaud, etc.)
½ tasse ou 40 g de panko*
¼ de cuillère à thé de paprika
2 cuillères à soupes ou 15 g de noisettes haché finement
  ou moulues
¼ de tasse ou 30 g de farine
1 oeuf
1 cuillère à soupe d’huile végétale
1 ou 2 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
Sel et poivre

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans un bol, mélanger le panko, le paprika et les noisettes. Dans un second bol, verser la farine. Dans un troisième bol, fouetter l’oeuf avec l’huile végétale.

Badigeonner les filets de poisson, des deux côtés, avec la moutarde de Dijon. Saler et poivrer. Rouler les filets de poisson dans la farine, puis les passer dans la préparation d’oeuf et terminer en les enrobant de panko aux noisettes.

Déposer les filets de poisson sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin ou légèrement huilée. Enfourner et cuire pendant 8 à 12 minutes selon l’épaisseur des filets de poisson.

*Le panko est une chapelure de pain japonaise. Elle est plus légère que la chapelure traditionnelle et elle a une texture plus croustillante. On la trouve en général dans les épiceries asiatiques; au Québec, elle peut également se retrouver dans certaines épiceries. Il est possible de remplacer le panko par des céréales de riz soufflées (style Rice Krispies) légèrement concassées.

Et vous, qu’est-ce que vous préférez en ce moment : le poisson blanc ou rosé?

Il y avait…

En fin de semaine se déroulait le cinquième Salon du blog culinaire de Soissons. Pour diverses raisons, je ne pouvais m’y rendre cette année. Je me doutais que la cinquième année réserverait de belles surprises, mais pas à un tel point! Sur les lieux, il y avait deux chefs pâtissiers de renom : Christophe Felder et Philippe Conticini! Je peux vous dire que je m’en mords les doigts. Pour me consoler, je me suis acheté le dernier livre de Philippe Conticini La pâtisserie des rêves. Je peux vous dire que mes yeux s’illuminent à chaque page et que je n’aurais pas de regret pour cette acquisition.

Malgré ce préambule, je ne vous propose pas une recette d’un de ces deux chefs pâtissiers… Dans mon dernier billet, je vous proposais une recette sucrée et il faut bien que je laisse de la place au salé. Je vous présente donc une recette d’émincé de poulet à la moutarde que j’ai trouvé dans Ma cuisine de tous les jours de Sara.

Poulet et légumes à la moutarde
Émincé de poulet à la moutarde
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 branche de céleri
1 petit oignon
1 carotte
¼ de cuillère à thé de poudre d’oignon ou d’ail
1½ cuillère à soupe de moutarde de Dijon
1½ tasse ou 375 g de bouillon de poulet
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Couper en petits dés la carotte et le céleri. Hacher finement l’oignon. Émincer les poitrines de poulet.

Dans un poêle, verser l’huile et la faire chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, ajouter les morceaux de poulet et les faire revenir quelques minutes. Saler et poivrer. Retirer le poulet de la poêle et le réserver dans un plat de cuisson allant au four.

Dans la même poêle, faire revenir pendant 2 minutes la carotte, le céleri et l’oignon. Ajouter la poudre d’oignon (ou d’ail) et la moutarde de Dijon. Ajouter le bouillon de poulet et porter à ébullition. Verser la préparation sur le poulet et enfourner pendant 35 minutes. Servir sans attendre avec du riz ou des pommes de terre.

Et vous, quels chefs cuisiniers ou pâtissiers aimeriez-vous rencontrer?

Choisir une recette…

Ma liste de recettes à essayer commence à être excessive… j’ai assez de recettes à tester pour les deux ou trois prochaines années. Cependant, il m’arrive quand même de dire que je ne sais pas quoi cuisiner. Pour remédier à la situation, j’ai décidé d’utiliser le hasard pour m’aider à sélectionner des recettes. Toutes mes recettes sont numérotées, il me suffit donc de tirer au sort un numéro qui correspond à une recette. Selon mon envie ou mes besoins, je peux plus ou moins restreindre ma sélection. J’avais besoin d’une recette qui se prépare et cuit rapidement, j’ai donc dû effectuer plusieurs tirages avant de tomber sur une recette qui comblait mes attentes. Néanmoins, cette façon de faire me plaît bien et je perds un peu moins de temps à chercher des recettes et je m’imagine très bien procéder ainsi pour établir les repas de la semaine.

C’est donc de cette façon que je suis tombée sur cette recette de Libellule et ses spatules que je vous propose aujourd’hui.

Émincée de poulet à la moutarde
Poulet sauce à la moutarde et au vin blanc
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon*
½ cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne
¼ de tasse ou 60 g de vin blanc
½ tasse ou 125 g de crème à cuisson ou de demi-crème
½ cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena
1 oignon
1 cuillère à soupe de ciboulette fraîche ciselée**
1 cuillère à soupe de beurre
1 cuillère à soupe d’huile végétale
Sel et poivre

Hacher finement l’oignon. Couper les poitrines de poulet en dés d’environ 1,5 cm (½ pouce).

Verser un peu de crème dans un bol et y délayer la fécule de maïs (maïzena). Dans le restant de crème ajouter la moutarde de Dijon et la moutarde à l’ancienne.

Dans une poêle, verser l’huile et la faire chauffer. Quand l’huile est bien chaude, faire revenir les dés de poulet pendant environ 5 minutes. Saler et poivrer. Retirer le poulet de la poêle et réserver. Dans la même poêle faire fondre le beurre et attendrir l’oignon, jusqu’à ce qu’il soit translucide. Remettre le poulet dans la poêle et déglacer avec le vin blanc. Laisser réduire de moitié.

Ajouter la préparation de crème et de moutardes. Laisser mijoter pendant 5 minutes. Ajouter la fécule de maïs (ou maïzena) délayée dans la crème et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce épaississe. Rectifier l’assaisonnement au besoin et ajouter la ciboulette. Servir sans attendre avec un riz ou une purée de pommes de terre.

*Il est possible de varier les moutardes dans cette recette. Vous pourriez employer une moutarde aromatisée ou tout simplement, utiliser de la moutarde jaune (douce ou américaine).
**Maintenant quand j’achète de la ciboulette, je la lave, je la hache et je congèle le surplus. De cette manière, je peux facilement utiliser ma ciboulette et éviter le gaspillage.

Et vous, est-ce que vous utilisez le hasard en cuisine?

Marché contre boucher…

S’il y a bien quelque chose qui me manque depuis mon déménagement, c’est le marché! Certes, il y a bel et bien un marché dans ma nouvelle localité, mais il n’y a que deux étales de fruits et légumes… qui ne sont pas nécessairement issus de la région. J’ai été voir d’autres marchés de la région et le constat est le même. Bref, je reste sur ma faim, mais peut-être que la situation va s’améliorer cet été. En attendant, la bonne nouvelle, c’est qu’il y a un boucher pas trop loin de chez moi. Je suis encore en train de découvrir son étalage. J’ai été agréablement surprise de découvrir des jarrets d’agneau : je n’en avais jamais vu jusqu’à présent. L’occasion était trop belle pour découvrir cette pièce de viande.

C’est une recette de Jean-François Plante tirée de son livre Plaisirs coupables qui a retenu mon attention pour découvrir les jarrets d’agneau.

Jarrets d'agneau braisés
Jarrets d’agneau braisés et glacés au caramel d’érable
Pour 2 personnes

1 ou 2 jarrets d’agneau*
4 tasses ou 1000 g de bouillon de boeuf
1 branche de romarin frais
1 oignon
2 gousses d’ail

Caramel à l’érable
¼ de tasse ou 80 g de sirop d’érable
1 gousse d’ail
1 cuillère à soupe de sauce tamari
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
1½ cuillère à thé de gingembre, fraîchement râpé
1 cuillère à soupe de beurre
Sel et poivre

Éplucher et couper l’oignon en gros cubes. Découper les gousses d’ail éplucher en deux. Réserver.

Dégraisser, au besoin et si désiré, les jarrets d’agneau. Déposer les jarrets dans une grande casserole avec l’oignon, les gousses d’ail et la branche de romarin. Verser le bouillon pour recouvrir entièrement les jarrets d’agneau. Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter pendant 1 h 30 à feu moyen-doux. Retirer du feu et laisser les jarrets dans le bouillon.

Caramel à l’érable
Quand les jarrets ont fini de mijoter, préparer le caramel à l’érable. Dans un petit chaudron, mélanger le sirop d’érable, la gousse d’ail écrasée**, la sauce tamari, la moutarde de Dijon, le gingembre et le beurre. Ajouter ¼ de tasse ou 62 g de bouillon ayant servi à la cuisson des jarrets. Porter à ébullition. Quand le mélange bout, laisser réduire de moitié, soit environ 5 à 7 minutes. Saler et poivrer. Laisser tiédir.

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Retirer les jarrets d’agneau du bouillon et les éponger légèrement avant de les déposer sur une plaque de cuisson légèrement huilée ou recouverte de papier parchemin. Arroser les jarrets d’agneau avec le caramel d’érable et enfourner pendant 10 minutes. Badigeonner à 1 ou 2 reprises les jarrets avec le caramel à l’érable pendant la cuisson. Servir sans attendre les jarrets d’agneau. Si désiré, verser le restant de caramel à l’érable dans une saucière et la déposer sur la table.

*Les jarrets d’agneau portent aussi le nom de « souris d’agneau ». Le nombre de jarrets d’agneau dépend de leur taille. Comptez 1 jarret de 400 à 500 g pour deux personnes et 1 jarret par personne s’ils font moins de 400 g. Il est également possible de doubler cette recette pour régaler 4 personnes.
**Moi, j’ai retiré l’ail du caramel à érable, c’est pourquoi je l’avais simplement écrasé avec la lame d’un couteau pour qu’il diffuse ses parfums. Il est également possible d’hacher l’ail finement et de le laisser dans le caramel. À vous de voir.

Et vous, qu’est-ce que vous préférez avoir près de chez vous : un bon marché ou un bon boucher?