Mot-clé : cannelle

Entre l’impatience et la diva…

Je trépigne d’impatience, je tourne en rond et j’espère ardemment l’arrivée du livre d’Isa, Les gourmandises d’Isa, sur les tablettes suisses… Je me suis décidée à le commander dans une librairie, la sympathique employée (je le souligne, car ce n’est pas toujours le cas) énonce la possibilité qu’il soit disponible dès le vendredi. Je jubile intérieurement, me disant qu’au plus tard, je l’aurais le lundi suivant. L’erreur, j’avais oublié que les choses ne sont pas aussi simples : plus on attend quelque chose, plus ça prend de temps! Il faut dire que plusieurs tentatrices ont déjà publié des recettes issues de ce livre. Est-ce que vous vous reconnaissez? Il faut bien en rire, la prochaine fois, je commanderais peut-être directement de la maison d’édition. D’un autre côté, plus l’attente est longue, plus l’objet convoité est apprécié…

J’ai quand même décidé d’essayer une recette de ce livre avant de le recevoir. C’est chez Mélanie, La tête dans le chaudron, que j’ai craqué pour le gâteau aux pommes râpées d’Isa. Ce gâteau tombait au bon moment, j’ai des pommes dans mon réfrigérateur qui avait tout pour plaire sucré, juteuse, croquante, mais elles ont la texture que je déteste le plus chez les pommes : elles sont farineuses. Je parle des pommes « Diva ». Par après, j’ai découvert que ces pommes étaient des pommes à cidre ou à dessert : tout à fait appropriées!

Pomme et citron
Gâteau aux pommes râpées d’Isa
Pour 8 personnes

1 citron non traité
3 pommes
3 oeufs
½ tasse ou 100 g de sucre
1⅔ tasse ou 200 g de farine
1½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ cuillère à thé de cannelle moulue
½ tasse ou 110 g de beurre non salé, fondu
Sucre glace pour décorer (facultatif)

Préchauffer le four à 210°C (410°F). Beurrer, si nécessaire, un moule rond de 23 cm (9 pouces) de diamètre.

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte (levure chimique) et la cannelle. Prélever le zeste du citron et l’ajouter au mélange de farine. Réserver.

Presser le citron pour récolter le jus. Éplucher et râper les pommes. Dans un bol, mélanger les pommes râpées et le jus de citron. Réserver.

Dans un autre bol, fouetter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse, environ 3 minutes. Incorporer le beurre puis le mélange de farine. Quand la préparation est homogène, ajouter les pommes râpées. Verser la pâte dans le moule et enfourner.

Cuire 10 minutes puis baisser la température du four à 180°C (350°F) et poursuivre la cuisson encore 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Démouler et laisser refroidir. Si désiré, saupoudrer de sucre glace.

Et vous, est-ce que vous avez de la difficulté à vous procurer les livres que vous désirez?

Réconciliation…

Dans la cuisine asiatique, il y a un ingrédient qui me cause problème : le lait de coco. Je ne sais pas pourquoi, mais j’apprécie peu ce goût dans les plats salés. Je n’avais donc jamais cuisiné le lait de coco en plat salé. Puis, par je ne sais quelle lubie, j’ai voulu faire un cari avec du lait de coco…

Il faut dire que j’avais envie depuis un moment d’étrenner mon coffret de Chasseurs d’épices 2, cuisine familiale d’Asie. J’ai choisi une recette de cari blanc. J’ai remplacé le poulet par des crevettes que j’ai cuites selon la méthode d’une recette vu chez Libellule et ses spatules et chez La tête dans le chaudron. Ce plat est délicieux et délicatement parfumé. Je vais peut-être essayer plus de recettes avec du lait de coco…

Cari de lait de coco aux crevettes
Cari blanc de crevettes et cajou
Pour 2 personnes

250 g de crevettes moyennes décortiquées
2 cuillères à thé de jus de citron
½ cuillère à soupe de Cari blanc* non moulu
⅓ de tasse ou 67 g de noix de cajou
2 cuillères à soupe d’huile végétale
¼ de cuillères à thé de graines de fenugrec**
1 cuillère à thé de grains de poivre vert
  ou ½ cuillère à thé de poivre noir, concassé
1 copeau de cannelle d’environ 1 cm par 2 cm
  (¼ de pouce par 1 pouce)
1 oignon
200 ml ou 200 g de lait de coco
1 pincée de cannelle moulue
Sel

Moudre les épices du cari blanc. Hacher l’oignon en demi-rondelles. Réserver.

Dans une poêle, verser 1 cuillère à soupe d’huile et la faire chauffer à feu moyen. Ajouter les noix de cajou et les dorer en les remuant régulièrement. Quand les noix de cajou sont bien colorées, les retirer de la poêle et les réserver sur un essuie-tout (papier ménage). Dans la même poêle, ajouter les graines de fenugrec et les faire revenir quelques secondes pour qu’elles libèrent leur parfum. Ajouter le poivre et le copeau de cannelle puis poursuivre la cuisson quelques secondes. Ajouter l’oignon et le faire revenir quelques minutes jusqu’à ce qu’il soit translucide et qu’il commence à dorer. Verser le lait de coco et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter pendant 15 minutes pour que la sauce épaississe.

Préchauffer le four à gril (broil).

Dans un bol, mélanger le cari blanc moulu, l’huile restante et le jus de citron. Réserver.

Entailler la partie la plus charnue des crevettes, ainsi la cuisson sera plus uniforme. Ajouter les crevettes à la préparation d’épices, saler et mélanger. Étendre cette préparation sur une plaque de cuisson allant au four et enfourner pendant 6 minutes ou jusqu’à ce que les crevettes soient cuites.

Ajouter les crevettes dans la sauce au lait de coco. Incorporer les noix de cajou. Servir sur un lit de riz et saupoudrer d’un peu de cannelle. Déguster sans attendre.

*J’ai utilisée le mélange de Cari blanc d’Épices de cru. Ce mélange est composé de coriandre, de cumin, de fenouil, de graines de moutarde brunes, de feuilles de cari, de feuille de pandanus, de citronnelle séché, de cardamomes vertes, de clou de girofle et de cannelle. Il est possible d’utiliser un autre mélange de cari non moulue. Si vous voulez utiliser un cari ou curry moulu, ajouter 1 cuillère à thé d’épices et rectifier l’assaisonnement au besoin.
**Le fenugrec n’est pas une épice qu’on retrouve facilement en magasin, mais il est fort probable que vous connaissiez le goût : le fenugrec est souvent utilisé pour assaisonner les saucisses. Si vous n’en avez pas, n’hésitez pas à omettre cet ingrédient pour découvrir cette recette.

Et vous, est-ce qu’il y a un ingrédient dans la cuisine asiatique qui vous plaît moins?

Récurrence

Un, deux, trois, quatre, cinq, six et sept! C’est déjà la septième tarte aux pommes que je vous propose et le pire, c’est qu’il y en aura sûrement d’autre dans le futur. Je suis surprise de constater cette récurrence sur mon site. Il faut croire que la tarte aux pommes est un symbole de réconfort!

Cette fois, j’ai choisi une recette tirée de la revue Ricardo volume 8, numéro7.

La tarte entière
Tarte aux pommes râpées
Pour 6 à 8 personnes

Croûte
1 tasse et 2 cuillères à soupe ou 135 g de farine
1 pincée de sel
6 cuillères à soupe ou 83 g de beurre non salé froid,
  coupé en dés
3½ cuillères à soupe d’eau froide

Garniture
3½ tasses ou 565 g de pommes râpées* (6 à 7 pommes)
2 cuillères à soupe de jus de citron
¾ de tasse ou 150 g de sucre
3 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
½ cuillère à thé de cannelle moulue

Croûte
Dans un bol, mélanger la farine et le sel. Incorporer le beurre dans la farine à l’aide d’un coupe-pâte ou de deux couteaux afin d’obtenir une texture granuleuse où les morceaux de beurre ont la grosseur de petits pois. Verser graduellement l’eau dans le mélange de farine en remuant avec une fourchette. Ajouter de l’eau au besoin, juste assez pour que la pâte se tienne lorsqu’elle est pressée entre les doigts. Former un disque avec la pâte et l’emballer dans une pellicule plastique. Réfrigérer la pâte pendant 30 minutes.

Garniture
Placer la grille dans le bas du four. Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Sur un plan de travaille légèrement enfariné, abaisser la pâte sur une épaisseur d’environ 3 à 4 mm (¹⁄₈ pouce). Déposer la pâte dans une assiette à tarte de 23 cm (9 po) de diamètre et la foncer. Réserver au réfrigérateur.

Dans un bol, verser le citron et ajouter les pommes au fur et à mesure qu’elles sont épluchées et râpées pour éviter l’oxydation.

Dans un second bol, mélanger le sucre, la fécule de maïs (ou la maïzena) et la cannelle. Ajouter les pommes et bien mélanger. Verser la préparation dans la croûte et presser légèrement. Enfourner et cuire pendant 50 minutes ou jusqu’à ce que la croûte soit bien dorée. Laisser refroidir avant de déguster.

*N’hésiter pas à utiliser plusieurs variétés de pommes. D’autre part, plutôt que de râper les pommes, il est possible de les découper en julienne à l’aide d’une mandoline ou un coupe légume en julienne (qui ressemble à un outil pour éplucher les légumes). Si vous râpez vos pommes, n’utiliser pas les plus petits trous : les pommes perdraient beaucoup de leur jus et la texture de la garniture serait moins intéressante.

Et vous, quelle est la tarte que vous faites le plus souvent?

N’oubliez pas le Muffin Monday sur les fruits secs, il ne vous reste que 6 jours pour participer. J’attends avec impatience vos participations!

Je veux autre chose!

Cette année, je dois reconnaître que je n’ai pas beaucoup cuisiné les agrumes et les fruits exotiques (j’ai un peu de peine à en acheter, je passe rarement devant à l’épicerie), je me suis surtout rabattue sur le chocolat. Ce qui ne déplait pas à mon chéri, mais moi, je commence à avoir envie de varier les plaisirs sucrés. Je cuisinerais bien des framboises ou des bleuets (myrtilles) surgelés, mais monsieur ne les apprécie pas plus qu’il ne le faut… Bref, je mangerais ces desserts toute seule. Je pourrais toujours acheter des fraises surgelées, si j’en trouvais!

En attendant, comme je prends régulièrement des pommes au marché pour les lunchs, j’en ai pris un peu plus pour pouvoir concocter quelques desserts sans chocolat. Cette fois, j’ai craqué pour une croustade aux pommes et au caramel. À l’odeur qui flottait dans la cuisine pendant la cuisson, ça ne pouvait être que bon! J’ai découvert cette recette Dans la cuisine de Blanc-manger.

Pomme, caramel et flocons d'avoine
Croustade aux pommes et au caramel
Pour 6 à 8 personnes

6 à 8 pommes
⅔ de tasse ou 125 g de sucre
⅔ de tasse ou 80 g de farine
⅓ de tasse ou 82 g de beurre
⅔ de tasse ou 125 g de pépites de caramel*
½ tasse ou 50 g de flocons d’avoine
¼ de cuillère à thé de cannelle moulue
2 pincées de poudre à pâte ou de levure chimique**
2 pincées de bicarbonate de soude ou de sodium **
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 190°C (375°F) et beurrer un moule à haut rebord de 20 cm (8 pouces) de diamètre.

Éplucher, épépiner et tailler les pommes en dès d’au minimum 1 cm (environ ¼ de pouce) de côté ou en tranches, au choix. Déposer les pommes dans un bol avec ⅓ de tasse de sucre et 2 cuillères à soupe de farine, bien mélanger pour enrober uniformément les pommes de sucre et de farine. Verser la préparation de pommes dans le plat de cuisson beurré. Parsemer les fruits de 2 cuillères à soupe de beurre et Réserver.

Faire fondre le beurre restant et réserver.

Dans un bol, mélanger les pépites de caramel, les flocons d’avoine, le restant de sucre, le restant de farine, la cannelle, la poudre à pâte (ou levure chimique), le bicarbonate de soude (ou de sodium) et le sel. Ajouter le beurre fondu et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit granuleuse. Répartir sur les pommes et enfourner pendant 40 à 50 minutes.

Déguster chaud, tiède ou à température ambiante.

*Je n’aime pas beaucoup le goût et la texture des pépites de caramel que je trouve dans les épiceries suisses. Pour les remplacer, j’ai utilisé environ 18 caramels mous (English toffees) que j’ai coupé en quatre morceaux.
**Si vous possédez des cuillères à mesurer, le bicarbonate de soude (ou de sodium) et la poudre à pâte (ou la levure chimique) combinés ensemble devrait égaler ¼ de cuillère à thé.

Et vous, quelles fruits cuisinez-vous en cette période?

Note : N’oubliez pas le Muffin Monday, vous avez jusqu’au 14 mars!

Effet à retardement

C’est temps-ci, j’adore grignoter une tranche de gâteau aux fruits pour le déjeuner. Je sais, encore un dessert de Noël! Cependant, la prochaine récolte de fruits suisses n’est pas encore d’actualité, donc en théorie, les fruits secs sont toujours de saison. La première fois que j’ai vu cette recette, je n’y ai pas prêté plus d’attention qu’elle ne le méritait. Puis j’ai vu qu’on pouvait trancher finement ce gâteau et les transformer en craquelins pour déguster avec du fromage. Résultat, je n’ai pas encore essayé… Ce gâteau est plein de saveurs : il se mange tout seul! Rectification, je le mange toute seule, car ce n’est pas le genre de truc qui plait à mon chéri (ce qui ne me déplait pas pour autant). Un gâteau parfait pour ceux qui n’ont pas la dent sucrée, pour les sportifs ou pour les randonneurs (occasionnels ou non).

J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo, volume 9, numéro 1.

Une tranche de fruits et de noix
Gâteau aux fruits secs
Pour 8 personnes

¼ de tasse ou 25 g de pacanes* ou de noix de pécan
¼ de tasse ou 40 g d’amandes entières
¼ de tasse ou 40 g de pistaches non salées
¼ de tasse ou 45 g de raisins secs**
¼ de tasse ou 37 g de canneberges séchées
¼ de tasse ou 45 g de figues séchées coupées en 6
¼ de tasse ou 35 g d’abricots séchés coupés en 6
¼ de tasse ou 45 g de pruneaux séchés dénoyautés
  et coupé en 4
6 cuillères à soupe ou 45 g de farine
¼ de cuillère à thé de bicarbonate de soude ou de sodium
¼ de cuillère à thé de sel
1 pincée de cannelle moulue
1 pincée de muscade moulue
¼ de tasse ou 55 g de beurre non salé,
  à température ambiante
¼ de tasse ou 55 g de cassonade légèrement tassé
  ou de sucre roux
1 oeuf
1 cuillère à soupe de rhum brun*** (facultatif)

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger toutes les noix et les fruits secs : les pacanes (ou noix de pécan), les amandes, les pistaches, les raisins, les canneberges, les figues, les abricots et les pruneaux. Réserver.

Beurrer ou chemiser de papier parchemin un moule d’environ 9 cm par 19 cm (3½ pouces par 7½ pouces) ou deux petits moules de 9 cm par 12 cm (3½ pouces par 4¾ pouces).

Dans un bol, mélanger la farine, le bicarbonate de soude (ou de sodium) et le sel. Réserver.

Dans un autre bol, fouetter le beurre avec la cassonade (ou le sucre roux). Ajouter l’oeuf et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit lisse. À l’aide d’une spatule ou d’une cuillère en bois, incorporer le mélange de farine et le rhum. Incorporer ensuite le mélange de noix et de fruits secs.

Répartir la pâte dans le ou les moules et enfourner pendant 25 à 45 minutes selon la taille du moule ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.

Ce gâteau se conserve bien pendant plusieurs jours, mais il est possible de le congeler (entier ou prédécoupé). Pour faire des craquelins, il faut congeler le gâteau pour pouvoir le trancher finement. Ensuite, il suffit de faire sécher les tranches au four préchauffé à 170°C (325°F) pendant 18 minutes. Laisser refroidir sur la plaque de cuisson avant de déguster avec un fromage ou une garniture de votre choix.

*Il est possible de remplacer les pacanes (les amandes ou les pistaches) par des amandes, des pistaches, des noisettes, des noix de Grenoble, etc. C’est à votre choix ou selon la contenance de vos armoires.
**Il est possible de remplacer un ou plusieurs des fruits secs par des raisins secs, des canneberges, des figues, des pruneaux, des dattes, des abricots, etc. Ajuster le gâteau selon vos goûts ou selon le contenu de vos armoires.
***Dans la recette originale, il proposait d’utiliser du marsala, mais il est possible de remplacer cet alcool par un autre de votre choix : rhum, cognac, whisky, kirsch, etc.

En voyant la variété de fruits secs utilisés dans ce gâteau, je me demande lesquels sont les plus populaires. Personnellement, j’aime beaucoup les figues et les canneberges séchées. Et vous, quels fruits secs préférez-vous?