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Sur le décalage…

De retour de vacances, je peine encore avec le décalage horaire… Avec ma belle-famille, nous sommes partis quelques jours à New York, puis Montréal et chez mes parents, où moi et mon chéri sommes restés un peu plus longtemps… J’ai été gâtée, pour pas dire totalement « pourri gâtée », par ma famille. Je regrette de ne pas être restée plus longtemps : une seule semaine avec ma famille, ce n’est pas assez. Bref, ces vacances ont une autre contre-partie… Je n’ai presque rien de préparé pour Noël! J’ai planifié la préparation de mes dernières gourmandises pour mes paniers gourmands, alors pas vraiment d’inquiétude de ce côté, mais je n’ai encore aucun cadeau d’acheté! C’est à ça que je dois remédier avant le réveillon (non, vous ne me verrez pas dans des magasins le 24 décembre, il ne faut pas exagérer). Mon plus gros problème, c’est que je n’ai aucune idée de quoi offrir, ce qui rend le magasinage encore plus périlleux. J’espère que les idées vont surgir sous pression et dans les magasins.

Comme je suis un peu submergée, vous comprendrez que je n’ai pas encore remis vraiment la main à la pâte. En attendant de pouvoir vous présenter mes gourmandises de mes paniers, je vous propose une recette de panna cotta tirée du magazine Ricardo volume 10, numéro 5.

Panna cotta au caramel
Panna cotta au dulce de leche
Pour 6 personnes*

1 cuillère à soupe de gélatine en poudre
  ou 4 feuilles gélatine (8 g)
¼ de tasse ou 60 g d’eau froide**
1 tasse ou 250 g de crème à 35% ou de crème entière
1 tasse ou 250 g de lait
1 tasse ou 360 g de dulce de leche ou de confiture de lait***

Garniture****
½ tasse ou 125 g de crème à fouetter ou de crème entière
1 cuillère à soupe de sucre
½ cuillère à thé d’extrait de vanille
Fruits frais ou confiture de framboises, au goût

Dans un bol, faire gonfler la gélatine dans l’eau froide ou faire tremper les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide pendant 5 minutes.

Dans un chaudron, chauffer la crème et le lait. Retirer du feu et incorporer la gélatine, bien l’essorer avant si elle est en feuille et ajouter l’eau, et brasser la préparation jusqu’à ce qu’elle soit totalement dissoute.

Ajouter le dulce de leche (ou la confiture de lait) et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène.

Huiler légèrement, si désiré, des ramequins ou des verrines pour pouvoir démouler les panna cotta. Verser la préparation dans les ramequins (ou les verrines) et réfrigérer pendant 5 heures.

Garniture
Dans un bol, fouetter la crème avec le sucre et l’extrait de vanille jusqu’à l’obtention de pics fermes. Si désiré, démouler les panna cotta puis garnir de crème fouettée et de fruits ou de confiture de framboises.

*Le nombre de portion dépendra de la taille de vos moules.
**Habituellement, quand j’utilise de la gélatine en feuille, j’omets l’eau. Ici, je vous conseille de la mettre pour que la texture de la panna cotta soit moins dense.
***Pour préparer du dulce de leche ou de la confiture de lait avec une boîte de lait condensé, je vous suggère d’aller voir cette article.
****Garnissez vos panna cotta selon votre envie. J’imagine bien cette crème garnie de suprêmes d’orange légèrement caramélisés avec un voile de cannelle.

Et vous, êtes-vous bien avancés dans votre magasinage des fêtes? Est-ce que vous avez des suggestions de cadeaux à me proposer?

Jour de congé…

Hier, c’est déjà le premier du mois d’août, la fête nationale de la Suisse! Les années précédentes, j’ai toujours eu une petite pensée mais pas cette fois. Au soir, nous avons reçu donc beaucoup de plats à cuisiner, mais rien qui soit de typiquement suisse. Ne vous inquiétez pas, je vais me rattraper dans les prochaines semaines.

Pour profiter des abricots valaisans (un clin d’oeil à la Suisse, tout de même), je vous propose un cobbler aux abricots et aux framboises. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 9, numéro 7.

Abricots et framboises
Cobbler aux framboises, abricots et gingembre
Pour 4 personnes

Garniture
⅓ de tasse ou 67 g de sucre*
1 cuillère à soupe de fécule de maïs
3 tasses ou 480 g d’abricots coupé en 6 quartiers**,
  environ 10 abricots
1 tasse ou 170 g de framboises
½ cuillère à thé de gingembre frais râpé

Pâte
⅔ de tasse moins 1 cuillère à soupe ou 75 g de farine
2 cuillères à soupe ou 25 g de sucre
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 pincée de bicarbonate de soude ou de sodium
1 pincée de sel
3 cuillères à soupe ou 37 g de beurre non salé froid
3 cuillères à soupe ou 37 g de babeurre ou de lait

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Garniture
Dans un moule rectangulaire d’environ 10 cm par 20 cm (4 pouces par 8 pouces) ou un moule à soufflé d’une contenance de 1 litre, mélanger le sucre et la fécule de maïs. Ajouter les abricots, les framboises et le gingembre, puis mélanger à nouveau. Déposer le moule sur une plaque de cuisson*** et réserver.

Pâte
Dans un bol, mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte (ou la levure chimique), le bicarbonate de soude (ou de sodium) et le sel. Ajouter le beurre coupé en morceaux et l’incorporer à l’aide d’un coupe-pâte ou de deux couteaux afin d’obtenir une texture granuleuse. Verser le babeurre (ou le lait) et mélanger jusqu’à ce que la pâte soit humidifiée.

Avec les mains, répartir la pâte sur les fruits. Enfourner et cuire pendant 1 heure ou jusqu’à ce que la pâte soit dorée et qu’un cure-dent inséré au centre de la pâte en ressorte propre. Servir tiède ou froid.

*Il est possible d’augmenter la quantité de sucre, si les fruits ne sont pas très sucrés.
**Il est possible d’utiliser des pêches au lieu des abricots.
***La plaque de cuisson n’est pas obligatoire, mais elle évite de devoir nettoyer le four si la préparation de fruits déborde pendant la cuisson.

Et vous, avez-vous passé un bon 1er août?

Renoncer ou substituer

Il y a parfois des recettes qui nous font saliver, mais que nous ne réaliserons probablement pas… Je songe entre autres aux recettes où il faut une préparation du commerce. Certains produits se trouvent très bien de part et d’autre de l’Atlantique, mais pour d’autres, c’est peine perdu. De plus, il faut dire que tout et n’importe quoi ne franchit pas les frontières suisses : par exemple, on retrouve certaines marques en France ou en Belgique, mais pas en Suisse. Bref, quand je voyais le mot « demi-glace » dans une recette, je passais mon chemin. Je sais qu’on peut remplacer la demi-glace par du fond de veau, mais celui qu’on trouve en épicerie est trop liquide et a peu de goût, à mon avis. Je sais, je pourrais en préparer, mais je n’ose pas encore demander des os au boucher… Il m’est souvent arrivée de faire éclater de rire des bouchers à cause de mes demandes. Et puis, ce n’est pas tous les jours que nous avons le temps de préparer du fond de veau ou de la demi-glace.

Puis une fois, ma belle-mère a servi une sauce à rôti liée : ça m’a rappelé la demi-glace! J’ai mis cette information de côté dans ma tête en attendant l’occasion de tester mon hypothèse. C’est une recette de Jean-François Plante qui m’a permis de confirmer que la sauce à rôti liée remplace parfaitement la demi-glace! Je crois bien que je vais m’attarder plus souvent sur les recettes qui demandent cet ingrédient. La recette que j’ai utilisé provient du livre Bistro de Jean-François Plante. Il propose de la servir avec un carré d’agneau, mais j’ai privilégié un magret de canard et je suis certaine que cette sauce se marierait bien avec d’autres viandes.

Sauce demi-glace et porto
Magret de canard aux fruits rouges et au tawny
Pour 3 personnes

1 magret de canard d’environ 350 g
¼ de tasse ou 60 g de porto
2 cuillères à soupe de confiture de framboise*
½ tasse ou 125 g de sauce demi-glace
  ou de sauce de rôti liée**
1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
1 cuillère à soupe de beurre
Sel et poivre

Dans un chaudron, porter à ébullition le porto, la confiture, la demi-glace (ou la sauce de rôti liée) et le vinaigre balsamique. Laisser réduire de deux tiers, soit environ 15 minutes. Réserver.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Avec un couteau, quadriller la peau du magret de canard en évitant de toucher la chair. Saler et poivrer le côté chair du magret. Déposer le magret, côté peau en-dessous, dans une poêle. Griller pendant 5 à 6 minutes du côté peau et 2 à 3 minutes de l’autre côté. Déposer le magret sur une plaque de cuisson et enfourner pendant 8 à 12 minutes.

À la sortie du four, déposer le magret de canard dans une assiette et le couvrir de papier d’aluminium. Laisser la viande reposer pendant 3 à 5 minutes.

Au besoin, réchauffer la sauce et incorporer le beurre en fouettant vigoureusement. Saler et poivrer au goût. Trancher le magret de canard et le servir nappé de sauce. Déguster sans attendre.

*Il est possible de remplacer la confiture de framboise par de la gelée ou une autre confiture au choix.
**Préparer la demi-glace ou la sauce de rôti liée selon les indications du fabricant jusqu’à ce que la préparation ait épaissi. Pas besoin de la faire mijoter plus longtemps avant de l’utiliser.

Et vous, y a-t-il des produits qui vous embêtent par la difficulté à vous les procurer?

Pour écouler la confiture…

Depuis le début de l’été, je me suis amusée à faire quelques confitures. Ma folie de la mise en pots a été freinée par l’attente de certains fruits qui n’étaient pas encore de saison. Cette période m’a permis de prendre du recul : j’ai beau aimé faire de la confiture et de la gelée, nous n’en consommons pas plus que 4 pots par année et avec un peu de peine. Je vous l’ai déjà dit, nous ne mangeons que très rarement du pain pour le déjeuner. Heureusement, je fais surtout des confitures pour offrir, mais il faut quand même trouver un moyen d’écouler les surplus.

Quoi de mieux que des biscuits garnis de confiture maison? De plus, j’ai été enchantée par la texture et le goût cacaoté des biscuits que je vous propose aujourd’hui. J’ai pris cette recette dans la revue Coup de pouce cuisine, Recettes de biscuits.

Un biscuit au chocolat et de la confiture
Biscuits doubles au chocolat et à la confiture
Pour 24 biscuits

¾ de tasse ou 165 g de beurre non salé
  à température ambiante
1 tasse ou 200 g de sucre
1 oeuf
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
2¼ tasses ou 270 g de farine
⅓ de tasse ou 32 g de cacao non sucré
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 pincée de sel
¼ de tasse ou 80 g de confiture aux fruits rouges*

Dans un bol, mélanger la farine, le cacao, la poudre à pâte (levure chimique) et le sel.

Dans un second bol, fouetter le beurre avec le sucre jusqu’à ce que le mélange palisse légèrement. Ajouter l’oeuf et l’extrait de vanille. À l’aide d’une spatule ou d’une cuillère en bois, incorporer les ingrédients secs en deux fois et mélanger jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Diviser la pâte en deux, façonner deux disques et les emballer individuellement dans une pellicule plastique. Réfrigérer pendant 1 heure ou jusqu’à ce que la pâte soit ferme.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Déballer un des deux disques de pâte et le placer entre deux feuilles de papier parchemin ou de papier ciré. Abaisser la pâte à environ 5 mm (¼ de pouce) d’épaisseur. À l’aide d’un emporte-pièce rond de 5 cm (2 pouces) de diamètre, découper des cercles dans la pâte. Répéter l’opération avec l’autre disque de pâte et les retailles, au besoin réfrigérer la pâte pour la raffermir. À l’aide d’un emporte-pièce de 1 ou 2 cm (½ pouce) de diamètre, découper le centre de la moitié des biscuits.

Déposer les biscuits sur des plaques de cuisson recouvertes de papier parchemin en les espaçant d’environ 2,5 cm (1 pouce). Enfourner une plaque de biscuits** et les cuire pendant 12 minutes ou jusqu’à ce que le pourtour des biscuits soit légèrement plus foncé. Recommencer l’opération avec les autres plaques de biscuits. Laisser les biscuits tiédir pendant 30 minutes.

Déposer ½ cuillère à thé de confiture sur le centre de chaque biscuit entier. Couvrir avec un biscuit percé. Ces biscuits se conservent pendant 1 semaine dans une boîte qui ferme hermétiquement.

*Utiliser la confiture de votre choix : aux fraises, aux framboises ou encore à l’abricot et au melon (en suivant le principe de cette recette) ou votre confiture maison favorite.
**Il est possible de cuire deux plaques de biscuits à la fois. Dans ce cas, n’oubliez pas d’intervertir les plaques de biscuits à mi-cuisson.

Et vous, comment écoulez-vous votre confiture?

Rien n’est acquis : désastre macaronesque!

Par un concours de circonstances, une quantité non négligeable de blancs d’oeufs s’est accumulée dans mon réfrigérateur. Bref, une occasion parfaite pour faire des macarons. J’ai choisi de réaliser des macarons à la meringue italienne selon une recette apprise pendant un atelier de cuisine : le résultat était parfait… du moins, c’est mes plus beaux macarons jusqu’à présent. Oui, je n’ai pas un dressage régulier et je voudrais obtenir des macarons brillants comme ceux de Mercotte. Je ne vous dis pas ma joie et ma satisfaction, ainsi que le nombre de photos prises, quand j’ai eu terminé mes macarons : la couleur et l’apparence de mes macarons me plaisaient et les parfums étaient délicieux. J’ai apporté cette boîte lors d’un pique-nique et personne ne s’est fait prier pour en reprendre et terminer la boîte (ce qui est plutôt bon signe). Heureuse de cette expérience, mon chéri m’a proposé d’en refaire pour en apporter à ma belle-famille…

Deux jours plus tard, je refais donc des macarons. Je reprends la même recette et ça a été le carnage! Sur toutes mes fournées, j’ai obtenu des macarons plus craquelés que les macarons de Nancy, sans collerette et avec l’intérieur creux. J’ai même laisser croûter une partie de ma fournée : après 2 heures d’attente, le même résultat. J’ai même jeté la dernière plaque sans les cuire tellement j’étais découragée. Cet échec m’a désemparé : j’ai fait plusieurs recettes différentes avec de la meringue italienne et c’était la première fois que j’avais un tel désastre. Habituellement, j’obtenais toujours de résultat acceptable avec cette technique. Toutefois, décidée d’apporter des macarons à ma belle-famille, j’ai recommencé avec une recette à la meringue française… il faut croire que ce n’était pas mon jour et que je ne maîtrise pas la bête! J’ai réussi à obtenir quelques choses avec une collerette, mais ils n’étaient pas aussi jolis que les précédents. C’est à ma dernière fournée que j’ai pensé à baisser la température de mon four : le résultat était un peu mieux, mais ce n’était pas encore ça. Heureusement, les coques étaient suffisamment présentable pour que je les garnisse et en apporte à la famille de mon chéri. La conclusion de cette aventure est soit que les macarons sont ma bête noire avec des hauts et des bas ou soit que cette journée était vraiment trop humide et inappropriée pour faire des macarons. À l’avenir, j’espère ne plus m’enliser autant dans la pâte à macaron.

Vu cette expérience et contrairement à mon habitude, je ne vous transmets pas la recette des macarons à la meringue italienne : je veux refaire quelques expérimentations pour pouvoir vous donner une recette bien détaillée et fiable (même si avec les macarons, on n’est pas à l’abri des désastres). Cependant, je vous propose deux garnitures qui ont eu un grand succès auprès de ceux et celles qui les ont dégustés. La première garniture que je vous suggère est une ganache montée au caramel salé tirée du livre Solution macarons de Mercotte. La deuxième proposition est un crémeux au yogourt garni de framboises fraîches que j’ai vu chez l’Amoureuse des desserts d’Itinéraires gourmands. Pour compléter mon assortiment, j’avais également garni des macarons avec une ganache montée au chocolat noir (recette ici).

Chocolat, framboise et caramel
Macarons au caramel et
macarons au yogourt et aux framboises

Pour 40 macarons

Coques des macarons
Votre recette préférée ou utiliser cette recette ou celle-ci

Ganache montée au caramel salé
3½ cuillères à soupe ou 40 g de sucre
3¼ de cuillères à thé ou 15 g de beurre non salé*
¼ de tasse ou 60 g de crème 35 %
  ou de crème entière chaude
¼ cuillère à thé ou 2 g de fleur de sel**
50 g (2 onces) de chocolat blanc
5 cuillères à thé ou 25 g de crème 35 %
  ou de crème entière
5 cuillères à soupe ou 75 g de crème 35 %
  ou de crème entière froide

Garniture au yogourt et aux framboises
125 g (4,5 onces) de chocolat blanc
5 cuillères à soupe ou 75 g de crème 35 %
  ou de crème entière
100 ml (un peu moins que ½ tasse) ou 110 g de yogourt
  à 10 % de matière grasse
Le zeste de ½ orange*** (facultatif)
Framboises fraîches en quantité suffisante

Coques des macarons
Réaliser les coques des macarons selon la recette choisie. Colorer la pâte des macarons selon l’envie.

Ganache montée au caramel salé
Dans un chaudron, verser le sucre et faire cuire jusqu’à ce que le sucre prenne une jolie couleur dorée. Il est possible de brasser le sucre avec une cuillère vu que c’est un caramel à sec : il ne devrait pas se cristalliser. Quand le caramel à la couleur désirée (plus un caramel est foncé, plus il est amer), ajouter le beurre pour stabiliser la température et incorporer le quart de tasse (ou les 60 g) de crème chaude ainsi que la fleur de sel. Au besoin, poursuivre la cuisson jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de morceau de caramel solide dans la préparation. Laisser tiédir et réserver à température ambiante.

Hacher le chocolat blanc et le déposer dans un bol. Au bain-marie, faire fondre le chocolat. Au four micro-onde ou dans un chaudron, faire chauffer les 5 cuillères à thé ou les 25 g de crème. Verser la crème chaude en trois fois sur le chocolat en mélangeant bien entre chaque ajout. Quand le mélange est lisse, incorporer la préparation de caramel. Terminer en ajoutant les 5 cuillères à soupe ou 75 g de crème bien froide. Couvrir la préparation avec une pellicule plastique. Réfrigérer au minimum 4 heures.

Au moment de dresser les macarons, fouetter la ganache comme une crème fouettée. Le mélange doit être ferme. Déposer le mélange dans une poche à pâtisserie et garnir les coques.

Garniture au yogourt et aux framboises
Hacher finement le chocolat blanc et le déposer dans un bol. Mettre la crème dans un chaudron et porter à ébullition. Quand la crème frémit, la verser sur le chocolat haché et attendre une minute avant de brasser. Mélanger jusqu’à ce que le mélange soit parfaitement lisse. Incorporer le yogourt et le zeste d’orange. Une fois que la préparation est bien mélangée, couvrir d’une pellicule plastique en apposant directement le film plastique sur le crémeux au yogourt et réfrigérer pendant 8 heures au minimum.

Au moment de dresser les macarons, fouetter le crémeux au yogourt pour lui donner un peu plus de corps, si désiré. Verser le mélange dans une poche à pâtisserie. Déposer une petite quantité de crémeux au yogourt au centre des coques. Disposer sur le pourtour les framboises**** pour former une couronne. Mettre un morceau de framboises au centre. Remettre un peu de crémeux au yogourt et poser une coque pour terminer le macaron.

Une fois les macarons garnis, les déposer dans une boîte qui ferme hermétiquement et réserver toute une nuit au réfrigérateur. Conserver les macarons au réfrigérateur et avant de les servir, si possible, laisser les macarons à la température de la pièce pendant 30 minutes.

*Dans la recette originale, Mercotte propose d’utiliser du beurre demi-sel. Personnellement, je trouve que la fleur de sel suffit amplement pour obtenir un caramel salé.
**Si vous n’aimez pas le caramel salé, omettez cet ingrédient.
***Oui, j’ai ajouté un ingrédient à une recette de Patrice Demers. L’ajout de zeste d’orange à cette préparation crée une superbe association avec les framboises. Il est possible de remplacer le zeste d’orange par du zeste de citron ou d’un autre agrume.
****J’ai l’habitude de faire des petits macarons : je ne pouvais pas disposer des framboises entières sans qu’elles débordent des coques. J’ai coupé la pointe des framboises pour obtenir des cylindres creux, puis j’ai taillé ces cylindres pour obtenir des bandes de framboise que j’ai disposées sur le pourtour de mes macarons en les faisant adhérer au crémeux de yogourt. Il faut un peu de temps, mais c’est très simple à réaliser.

Je voudrais pouvoir réaliser de jolis macarons à tout coup et sans mauvaise surprise (idéalement, avec de la meringue française puisque ça demande un peu moins de temps). Est-ce que vous croyez que c’est possible? Tous les commentaires et les suggestions sont les bienvenus!