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Créer des traditions

Je sais que pour plusieurs la Saint-Valentin est une fête purement commerciale et je suis plutôt d’accord. Cependant, ce n’est pas une raison pour ne pas profiter de cette date pour se créer des traditions qu’on soit en couple ou en famille. Depuis que je vis avec mon chéri, chaque année à cette date, je nous cuisine un plat à manger avec les doigts que nous affectionnons tous les deux. Pas besoin de fleurs ni de chandelles, juste un moment qui se répète chaque année pour se faire plaisir. C’est aussi simple que ça une tradition.

Cette année, j’ai décidé de faire un gâteau red velvet pour terminer le repas. J’en ai profité pour travailler la pâte à sucre. Pour le gâteau, j’ai utilisé la recette de Lorraine Pascale présentée dans son émission Baking Made Easy diffusé sur la BBC. J’ai préféré faire une ganache au chocolat noir, sans me fier à une recette précise, plutôt qu’une crème au beurre ou une meringue italienne. Cependant, vous pouvez toujours opter pour une ou l’autre de ces options.

Un gâteau rouge
Gâteau red velvet
Pour 6 à 8 personnes

Gâteau
⅔ de tasse ou 150 g de beurre à température ambiante
¾ de tasse ou 150 g de sucre*
2 oeufs
1 tasse ou 125 g de farine
¼ de tasse ou 25 g de cacao**
1 cuillère à soupe ou 15 g de colorant alimentaire rouge
  liquide
1½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
1 pincée de sel

Ganache
250 g (9 onces) de chocolat noir entre 50 % et 60 % de cacao
¾ de tasse ou 180 g de crème à 35 % ou de crème entière
1 cuillère à thé de sirop de maïs ou de sirop de glucose***

Pâte à sucre pour décorer (facultatif)

Gâteau
Préchauffer le four à 180°C (350°F). Beurrer et enfariner un moule**** de 15 cm (6 pouces) ou de 18 cm (7 pouces) si nécessaire.

Dans un bol, tamiser la farine, le cacao, la poudre à pâte (ou la levure chimique) et le sel.

Dans un autre bol, fouetter le beurre avec le sucre environ 3 à 4 minutes, le mélange doit pâlir. Ajouter les oeufs, un à fois en mélangeant bien entre chaque addition. Incorporer l’extrait de vanille et le colorant rouge. Ajouter le mélange de farine en plusieurs fois dans la pâte en mélangeant bien entre chaque addition.

Verser la pâte dans le moule. Enfourner et cuire au four environ 35 à 45 minutes ou jusqu’à qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Laisser tiédir 5 minutes, démouler et laisser refroidir.

Ganache
Hacher le chocolat noir et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat et le retirer du bain-marie quand il est bien lisse.

Dans un chaudron ou au four micro-ondes, porter à ébullition la crème avec le sirop de maïs (ou de glucose). Verser la crème chaude en trois fois sur le chocolat en mélangeant bien entre chaque ajout. Laisser la préparation reposer pendant environ 1 heure à température ambiante, la ganache va devenir plus épaisse.

Montage
Égaliser le dessus du gâteau si désiré et trancher le gâteau en deux. Déposer une des tranches du gâteau sur un plat de service et verser un peu de ganache. Couvrir avec la seconde tranche de gâteau. Si désiré, plutôt que d’égaliser le gâteau, retourner la partie bombée du gâteau et la déposer pour quelle soit au milieu du gâteau puis combler les trous avec la ganache. Glacer le gâteau avec le restant de ganache. Puis couvrir et décorer***** le gâteau avec de la pâte à sucre si désiré.

Ce gâteau se conserve à température ambiante, idéalement sous une cloche à gâteau.

*La mie de ce gâteau est un peu sèche. Pour obtenir un gâteau qui a une mie plus moelleuse et humide, il faut remplacer la moitié du sucre par de la cassonade (ou du sucre roux). En théorie, la cassonade permet de retenir l’humidité dans les gâteaux et les biscuits.
**Le cacao apporte un goût chocolaté au gâteau et permet aussi de renforcer la couleur rouge du gâteau. Selon la couleur d’origine, il faudra peut-être diminuer la quantité pour obtenir un beau gâteau rouge vif. Dans ce cas, ajouter le cacao en dernier pour maîtriser la coloration de la pâte.
***Le sirop de maïs ou le sirop de glucose peut être remplacé par du miel. L’ajout de cet élément permet à la ganache de retenir l’humidité et de la conserver plus longtemps.
****Si vous n’avez pas de moule d’une des deux tailles, utilisez plutôt un moule à muffin pour réaliser des petits gâteaux individuels.
*****Pour réaliser les roses en pâte à sucre, j’ai utilisé cette méthode (cliquez ici). De préférences, utilisez une pâte à sucre additionnée de carboxyméthylcellulose sodique (CMC ou E466) ou de la pâte à fleur alimentaire.

Et vous, est-ce que vous avez créé des traditions?

Entre l’Halloween et Noël…

Et oui, encore un Muffin Monday! Je ne vous parle pas de ma tête quand j’ai vu le premier thème de cette vingt-troisième édition : l’Halloween! Je trouvais le choix un peu osé puisque la date limite était en décembre. Je ne savais pas si j’allais y participer n’ayant point d’idée. Cependant, quelques jours plus tard, j’ai pensé à marier l’Halloween avec Noël comme l’avait fait Tim Burton avec son film, L’étrange Noël de monsieur Jack. J’ai décidé de conserver cette idée, même si Daphné, l’organisatrice de cette édition, et les autres membres du jury ont décidé de modifier le thème pour les « muffins fériés ».

Bref dans mes muffins, j’ai mélangé de la courge pour l’Halloween et les épices à pain d’épices pour Noël… Cependant, il y a un intrus qui s’est glissé dans la composition de mes muffins : des bleuets (myrtilles)! Une envie de bleuets que je n’ai pas pu contrôler ou peut-être une envie de réduire les réserves de mon congélateur… D’autre part, j’ai décidé de décorer mes muffins avec de la pâte à sucre, mais c’est facultatif. J’ai aussi employé de la pâte de chocolat pour couvrir les muffins, cet élément est également facultatif. La recette de pâte de chocolat est titrée de la revue Ricardo, volume 5, numéro 5.

Muffins entre Halloween et Noël
Muffins à la courge, aux bleuets et aux épices
Pour 6 muffins

Muffins
¼ de tasse ou 60 g de purée de courge*
1 oeuf
½ tasse ou 60 g de farine
½ tasse ou 50 g de flocons d’avoine
⅓ de tasse ou 67 g de sucre
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ cuillère à thé d’épices à pain d’épices
¼ de cuillère à thé de sel
⅔ de tasse ou 80 g de bleuets (myrtilles)
12 demi-pacanes (ou noix de pécan)

Pâte de chocolat
84 g (3 onces) de chocolat noir**
2 cuillères à soupe ou 32 g de sirop de maïs ou de glucose
½ cuillère à soupe de cacao non sucré
½ cuillère à soupe de sucre glace

1 cuillère à soupe de confiture au choix
Pâte à sucre pour la décoration (facultatif)

Muffins
Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Dans un bol, mélanger la farine, les flocons d’avoine, le sucre, la levure chimique, les épices et le sel. Réserver.

Dans un autre bol, mélanger la purée de courge et l’oeuf. Ajouter les ingrédients secs et brasser jusqu’à ce que les ingrédients secs soient humectés. Incorporer les bleuets (myrtilles).

Placer des caissettes de papier dans les alvéoles du moule à muffin et y répartir la pâte. Sur chaque muffin, déposer deux demi-pacanes (noix de pécan) et enfourner pendant 20 à 25 minutes. Sortir les muffins du moule et laisser tiédir.

Pâte de chocolat***
Hacher le chocolat et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat et le retirer du bain-marie quand il est bien lisse. Ajouter le sirop de maïs (ou de glucose) et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit ferme et homogène. Emballer la pâte dans une pellicule plastique et réfrigérer pendant 2 heures.

Dans un bol, mélanger le cacao et le sucre glace. Sortir la pâte de chocolat du réfrigérateur. Saupoudrer le plan de travail avec le mélange de cacao et de sucre glace et abaisser la pâte de chocolat. Découper des cercles du même diamètre que les muffins. Badigeonner les muffins avec un peu de confiture et y déposer un cercle de pâte de chocolat. Décorer avec de la pâte à sucre si désiré.

*Il est facile de réaliser une purée de courge, il suffit de la faire cuire dans de l’eau bouillante jusqu’à tendreté et de la réduire en purée à l’aide d’un robot ou d’une fourchette. Il est également possible d’utiliser une autre purée de légume ou même une purée pour bébé.
**On peut réaliser la pâte de chocolat avec du chocolat au lait ou du chocolat blanc. La pâte au chocolat blanc peut être colorée pour réaliser des décorations sur des muffins ou des gâteaux.
***Il devrait vous rester de la pâte de chocolat. Elle se conserve très longtemps au réfrigérateur. Il est également possible de la congeler. Il suffit alors de la déposer dans le réfrigérateur pendant 12 heures et de la sortir quelques minutes avant de la travailler. Les gâteaux et les muffins se conservent à température ambiante un fois recouvert de pâte de chocolat.

Alors, est-ce que vous croyez qu’on peut marier l’Halloween et Noël?

Encore de la pomme!

Après avoir réalisé cette tarte tatin, il me restait quelques pommes. Je n’avais pas vraiment envie de les consommer tels quels, alors j’ai opté pour une purée de pommes. Dans cette recette, les pommes sont cuites dans un caramel d’où le nom de purée de pommes tatin. De plus, cette purée peut accompagner une multitude de choses : un yogourt nature, de la crème glacée à la vanille, un morceau de gâteau, des madeleines, une crème au chocolat, des crêpes… À la condition, bien sûr, de ne pas tout manger à la petite cuillère!

Voici donc la recette de purée de pommes tatin qui est tirée de l’émission Les desserts de Patrice.

Un caramel de pommes
Purée de pommes tatin
Environ 350 ml

6 pommes*
2 cuillères à soupe de sirop de maïs ou de glucose
1 tasse ou 200 g de sucre
3 cuillères à soupe ou 45 g d’eau (un peu plus au besoin)
¼ de tasse ou 55 g de beurre non salé
1 à 2 cuillères à soupe ou 15 g à 30 g d’eau supplémentaire

Préchauffer le four à 230°C (450°F).

Dans un chaudron, verser le sucre et le sirop de maïs (ou de glucose). Ajouter les 3 cuillères à soupe d’eau; l’eau doit juste couvrir le sucre, mettre plus d’eau si nécessaire. Faire chauffer à feu vif, sans brasser, jusqu’à ce que le caramel soit à la couleur désirée (plus un caramel est foncé, plus il est amer). Retirer du feu et ajouter le beurre.

Éplucher, épépiner et tailler les pommes en quatre. Déposer les quartiers de pommes dans un plat ou une poêle allant au four. Verser le caramel sur les pommes et ajouter 1 à 2 cuillères à soupe ou 15 g à 30 g d’eau.

Enfourner et cuire pendant 30 minutes en brassant toutes les 5 minutes pour que les pommes se colorent uniformément. Les fruits sont prêts lorsqu’ils sont bien caramélisés et qu’ils s’affaissent facilement.

Laisser totalement refroidir les pommes et les réduire en purée lisse. Si la purée semble trop épaisse, ajouter un peu d’eau. Cette purée de pommes se conserve pendant 2 semaines au réfrigérateur.

*Dans la recette originale, Patrice Demers conseille d’utiliser des pommes Cortland. J’ai utilisé un mélange de Golden et de Gala.

Et vous, avec quoi marierez-vous cette purée de pommes tatin?

Petite composition…

En Suisse, la saison des fraises tire à sa fin. Cette année, j’en ai bien profité… une consommation qui frôle les 12 kilos (26 livres). Des carrées aux fraises, des petits pots aux fraises et au chocolat, un millefeuille, de la confiture, des gâteaux, des tartelettes… et il resterait d’autres recettes à essayer. Dire qu’au Québec, la saison ne semble que commencer. Bref, il me reste quand même deux petites recettes aux fraises à vous proposer.

Cette fois, je vous propose une autre petite verrine ou petit pot. Je suis la première surprise à vous proposer une autre verrine, mais vu la chaleur, ce format est très agréable. Il faudra peut-être que je me procure des verrines… le visuel aurait été plus intéressant pour les photos et la présentation, mais je dois reconnaître que le format de mes ramequins est idéal et très pratique. Pour la recette, j’ai repris la crème pâtissière du millefeuille de Ricardo (ici) et j’ai utilisé divers éléments des recettes de Patrice Demers tirées de son livre La carte des desserts.

Fraises et nougatine sur une crème de chocolat
Coupes de fraises et chocolat
Pour 4 personnes

Chantilly au chocolat
100 g (3,5 onces) de chocolat au lait*
⅔ de tasse ou 160 g de crème à 35 % ou de crème entière

Crème pâtissière
28 g (1 once) de chocolat blanc
⅓ tasse ou 67 g de sucre
1 cuillère à soupe de farine
1 cuillère à soupe de fécule de maïs (maïzena)
1 oeuf
⅔ tasse ou 167 g de lait
½ cuillère à thé d’extrait de vanille

Nougatine
½ cuillère à soupe de sirop de maïs ou de glucose liquide**
3 cuillères à soupe ou 38 g de sucre
2 cuillères à soupe ou 30 g d’eau
¼ tasse ou 25 g d’amandes
¼ tasse ou 25 g de noisettes***

1 tasse ou 200 g de fraises ou au goût (et pour la décoration)

Chantilly au chocolat
Hacher le chocolat en petits morceaux et le déposer dans un bol. Réserver.

Dans un chaudron, porter la crème à ébullition. Dès les premiers bouillonnements, verser la crème sur le chocolat et laisser reposer 1 minute. Ensuite, fouetter jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Couvrir d’une pellicule plastique en l’appliquant directement sur la crème et réfrigérer pendant au moins 4 heures.

Crème pâtissière
Hacher le chocolat blanc en petits morceaux et le réserver dans un bol.

Dans un chaudron, verser le lait et le faire chauffer. Dès les premiers signes d’ébullition, retirer le lait du feu et réserver.

Dans un autre chaudron, mélanger le sucre, la farine et la fécule de maïs. Incorporer l’oeuf et fouetter jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Ajouter graduellement le lait chaud tout en continuant de fouetter le mélange. Déposer le chaudron sur un rond à feu moyen. Porter à ébullition en fouettant continuellement. Pendant la cuisson, bien racler les parois du chaudron pour éviter que la crème ne colle au chaudron. Dès que la préparation bout, laisser mijoter encore une minute à feu doux ou jusqu’à ce que la crème ait épaissi. Ajouter la vanille et verser la crème sur le chocolat. Fouetter jusqu’à ce que le chocolat soit fondu et bien incorporé. Couvrir d’une pellicule plastique et réfrigérer pendant 3 à 4 heures.

Nougatine
Dans un chaudron, mélanger le sucre, le sirop de maïs (ou de glucose) et l’eau. Faire chauffer le mélange, sans brasser, jusqu’à l’obtention d’un caramel. Plus le caramel est foncé, plus il sera amer. Retirer du feu et ajouter les amandes et les noisettes. Brasser pour bien enrober les noix de caramel. Verser sur une plaque recouverte de papier parchemin et laisser totalement refroidir. Une fois refroidi, hacher le mélanger finement et réserver.

Montage
Laver et couper les fraises en petits cubes et réserver.

Verser la crème pâtissière dans une poche à pâtisserie ou dans un sac. Répartir la crème dans 4 ramequins ou verrines. Déposer les fraises coupées en dès pour couvrir la crème. Verser la chantilly au chocolat dans un bol et la fouetter jusqu’à la formation de pics fermes. Déposer la chantilly dans une poche à pâtisserie et la déposer sur l’étage de fraises. Saupoudrer de nougatine aux amandes et aux noisettes et décorer d’une fraise. Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.

*Il est possible de faire un mélange de chocolat noir et de chocolat au lait ou d’utiliser que du chocolat noir à 55% de cacao ou moins.
**Pas de sirop de maïs ni de glucose, utilisez du miel ou omettez totalement cette ingrédient. Il permet d’éviter la recristallisation du sucre.
***J’ai fait un mélange d’amandes et de noisettes, mais il serait possible d’utiliser que l’un ou l’autre ou encore de prendre des pacanes (noix de pécan), etc.

Alors, est-ce que cette composition vous interpelle?

Mes premières verrines

Les verrines ne m’ont jamais vraiment attirées. Il faut dire que je prépare rarement des entrées ou des apéros… De plus, je n’aime pas acheter des accessoires de cuisine qui seront rarement utilisés. J’ai quelques contenants qui me permettent une utilisation variée et qui ne sont pas trop encombrants, ce qui me correspond très bien (oui, la contenance de ma cuisine est quand même quelque peu limitée). Cependant, j’ai craqué pour cette recette dès que je l’ai vue.

Je vous propose donc la recette de Ricardo : les verrines aux poires, caramel et croquant aux amandes extraite du magazine d’automne, volume 7, numéro 5. Il y a beaucoup de composantes, cependant la recette n’est pas compliquée.

Parfum de vanille, poire et caramel
Verrines aux poires, caramel et croquant
  aux amandes

Pour 4 verrines de 310 ml

Crème pâtissière
½ tasse ou 125 g de lait
¼ de tasse ou 60 g de crème à 35 % ou entière
2 cuillères à soupe ou 25 g de sucre
1½ cuillère à soupe ou 11 g de farine
1 oeuf
1 jaune d’oeuf
½ cuillère à thé d’extrait de vanille

Poires caramélisées
2 poires
2 cuillères à soupe ou 25 g de sucre
2¼ cuillères à thé ou 23 g d’eau

Sauce au caramel
1 cuillère à soupe d’eau
⅓ de tasse ou 63 g de sucre
2¼ cuillères à thé ou 23 g de sirop de maïs*
¼ de tasse ou 60 g de crème à 35 % ou entière
  à température ambiante

Croquant aux amandes
2 cuillères à soupe ou 25 g de sucre
1 cuillère à soupe ou 15 g de sirop de maïs
½ cuillère à soupe ou 8 g d’eau
3 cuillères à soupe ou 20 g d’amandes effilées

Crème chantilly
½ tasse et 1 cuillère à soupe ou 156 g de crème 35 %
  ou entière
2 cuillères à soupe ou 25 g de sucre
½ cuillère à thé d’extrait de vanille

6 biscuits doigts de dame
  ou biscuits cuillers (ou boudoirs) du commerce

Crème pâtissière
Dans un chaudron, chauffer la crème et le lait, réserver.

Dans une bol, mélanger le sucre et la farine. Ajouter l’oeuf et le jaune d’oeuf. Fouetter jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Incorporer petit à petit le mélange de crème et de lait chaud. Remettre le mélange dans la casserole, qui a servi à chauffer le lait et la crème, et chauffer le mélange en fouettant régulièrement. Retirer le chaudron du feu quand le mélange commence à bouillir. Ajouter la vanille et transvider la préparation dans un bol. Appliquer un film plastique directement sur la surface de la crème pâtissière. Laisser tiédir et réfrigérer au moins 1 heure ou jusqu’à ce que la crème soit bien froide.

Poires caramélisées
Peler, épépiner et couper en cubes les poires. Réserver.

Dans une poêle, verser le sucre et l’eau. Mettre sur le feu et laisser cuire, sans brasser, jusqu’à ce que le tout prenne une couleur dorée (plus le caramel est foncé, plus il sera amer). Ajouter les poires et à feu vif, les faire revenir 4 à 5 minutes en brassant régulièrement ou jusqu’à ce que les fruits aient absorbé le liquide et soient caramélisés. Verser sur une assiette, laisser tiédir et réfrigérer.

Sauce au caramel
Dans un chaudron, verser le sucre, l’eau et le sirop de maïs. Porter à ébullition et poursuivre la cuisson, sans brasser, jusqu’à ce que le tout prenne une couleur dorée. Retirer du feu et ajouter graduellement la crème (attention aux éclaboussures). Remettre sur le feu et porter à ébullition en brassant jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Réserver dans un bol et laisser tiédir à température ambiante.

Croquant aux amandes
Dans un chaudron, verser le sucre, l’eau et le sirop de maïs. Porter à ébullition et poursuivre la cuisson, sans brasser, jusqu’à ce que le tout prenne une couleur dorée. Ajouter les amandes et bien mélanger pour que les amandes soient bien enrobées de caramel. Sur un papier parchemin, verser la préparation et l’étendre sur une fine couche. Laisser totalement refroidir. Hacher le croquant aux amandes en petits morceaux et réserver.

Crème chantilly
Dans un bol, verser la crème, le sucre et la vanille, fouetter jusqu’à l’obtention de pics fermes quand on soulève le fouet. Pour facilité le dressage, déposer la crème chantilly dans une poche à pâtisserie.

Montage
Découper en dès les biscuits cuillers. Réserver.

Dans les verrines, monter les desserts en alternant la crème pâtissière, les biscuits, les poires, le caramel (1 à 1½ cuillère à thé), le croquant aux amandes, la crème chantilly, les biscuits, les poires, le caramel, le croquant aux amandes et recommencer avec la crème pâtissière. Terminer le montage du dessert par une couche de crème chantilly et un filet de caramel. Réfrigérer au moins deux heures avant de servir.

*Il est possible de remplacer le sirop de maïs par du glucose. Si vous ne trouvez aucun de ces deux ingrédients, il est possible d’utiliser de la gelée de nappage. Elle est principalement composée de sirop de glucose, mais le goût sera légèrement modifié.

Avec tout ce caramel, j’ai eu peur que mon chéri n’apprécie que moyennement, mais la crème pâtissière et la crème chantilly apportent un bel arôme de vanille qui équilibre l’ensemble des goûts.

Alors, êtes-vous du genre à manger une couche à la fois ou à plonger votre cuillère jusqu’au fond de la verrine?