Catégorie : Viandes

Whisky

Même si je n’aime pas particulièrement l’alcool, j’adore cuisiner avec cet ingrédient. Que ce soit dans les sauces, le risotto ou les desserts, j’ai appris que l’alcool apportait des parfums et rehaussait certaines saveurs.

Pour changer du vin, j’ai eu envie d’expérimenter des sauces avec des alcools forts. Malheureusement, mon bar est un peu dégarni de ce côté là, mais on parvient toujours à se procurer quelques bouteilles à bon prix (et par la même occasion à se faire carter… j’ai vraiment l’air si jeune que ça?). Cette fois, j’ai craqué pour du whisky. Je m’attendais à un goût puissant et fort, mais avec le sirop d’érable, c’est tout doux en bouche, très fin même.

Bref, je vous conseille vivement cette recette de Ricardo parue dans son magasine, le volume 4 numéro 3. Vous pouvez également consulter la recette sur le site de Ricardo cuisine en cliquant ici. Ma petite touche personnelle : j’ai ajouté des pommes dans la recette, mais vous pouvez également les omettre.

Côtelettes de porc à l'érable et au whisky
Côtelettes de porc à l’érable et au whisky
Pour 4 personnes

400 g de côtelettes de porc papillon (sans os)
ou 600 g de côtelettes de porc avec l’os
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
3 cuillères à soupe de beurre
1 échalote ou ½ oignon
2 cuillères à thé de farine
⅓ de tasse ou 80 g de Sortilège*
ou par un mélange de whisky et de sirop d’érable**
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
1 cuillère à thé de sauce worcestershire
¼ de tasse ou 60 g de crème 35 % ou à cuisson
2 pommes
1 cuillère à soupe de sirop d’érable ou de miel
Sel et poivre

Hacher l’échalote finement, réserver. Couper en quartier les pommes et les épépiner, réserver.

Dans une casserole, attendrir l’échalote dans un peu de beurre jusqu’à ce qu’elle soit translucide. Saupoudrer la farine et déglacer avec le Sortilège (ou le mélange de whisky et de sirop d’érable). Laisser mijoter quelques minutes. Ajouter le bouillon de poulet, la sauce worcestershire et la crème. Porter à ébullition à feu moyen et laisser réduire de moitié, environ 5 à 10 minutes.

Pendant que la sauce réduit, dans une poêle, verser l’huile et le restant de beurre. Quand l’huile est chaude, faire dorer les côtelettes 3 minutes de chaque côté. Ajouter les pommes en même temps pour les faire cuire. Saler et poivrer. Retirer les tranches de viande de la poêle une fois qu’elles sont cuites. Sur les quartiers de pommes, verser le sirop d’érable, mélanger et laisser caraméliser 1 minutes. Servir la viande nappée de sauce accompagnée des quartiers de pommes, de riz et d’un légume au choix.

*Le Sortilège est une liqueur à base de whisky canadien et de sirop d’érable. Pour le remplacer vous pouvez faire un mélange de ⅓ de tasse ou 80 g de whisky et de 1½ cuillère à soupe de sirop d’érable. Dans mon cas, j’ai fait un mélange à part égale entre le whisky et le sirop d’érable. C’est à vous de voir.
**Sachez que vous pouvez toujours remplacer le sirop d’érable par du miel.

En prime, pour les gens pressés, cette recette se réalise en moins de 30 minutes. Sinon, est-ce que vous cuisinez souvent avec des alcools?

Viande au carré

Certains prétendent que la viande est le meilleur légume… J’aime bien cette idée. Il faut dire qu’il y a plusieurs légumes avec lesquels j’ai de la difficulté à sympathiser. J’y travaille, mais il y a des jours où c’est moins évident. Cependant avec la viande, là, je suis moins difficile. Tant que la viande est bien apprêtée, c’est bon… il y a quand même des pièces de viandes que j’apprécie moins, mais qui peut dire qu’il aime tout.

Dans une famille, les goûts des uns déterminent ce que les autres vont manger. Par exemple, ma mère a toujours refusé de préparer de l’agneau disant que ça goûte la « laine ». Dire que je rêve de manger un gigot d’agneau! Par contre un gigot d’agneau à deux, ça fait un peu, beaucoup. Bref pour découvrir l’agneau, je me suis rabattue sur le carré d’agneau. C’est une viande un peu plus goûteuse que le boeuf, mais moins forte que certaines viandes « sauvages ».

Pour le découvrir ou l’apprêter d’une nouvelle façon, je vous propose une recette de Curieux Bégin (la recette originale est fait avec du cerf), mais avec la méthode de cuisson de Louis-François Marcotte, Le goût de Louis.

Carré d'agneau et sa robe rubis
Carré d’agneau sauce au vin rouge
Pour 2 personnes

1 carré d’agneau d’environ 300 à 350 g
1 échalote hachée
1 cuillère à thé de poudre d’ail ou 1 gousse d’ail haché
3 cuillères à soupe de bolets séchés et émiettés*
1 tasse ou 250 g de vin rouge
¾ de tasse ou 180 g de bouillon de boeuf ou de fond de veau
1 feuilles de laurier
½ cuillère à thé de thym séché
½ cuillère à thé d’origan séché
Beurre et huile pour la cuisson
Sel et poivre

Préchauffer le four à 230°C (450°F).

Dans une poêle, faire fondre le beurre et ajouter un peu d’huile. Saisir rapidement la viande de tous les côtés. Déposer le carré d’agneau sur une plaque de cuisson. Saler et poivrer la viande avant de l’enfourner pendant 10 minutes**.

Pendant ce temps, jeter le gras de la poêle et rajouter un peu de beurre et d’huile. Faire revenir l’échalote et l’ail. Ajouter la feuille de laurier, le thym et l’origan. Déglacer avec le vin et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf et les champignons, poursuivre la réduction. Saler et poivrer.

Découper la viande et servir accompagner de la sauce.

*Il est possible de remplacer les bolets séchés par d’autres champignons déshydratés. Rajouter des champignons frais si désiré et faites-les revenir avec l’échalote.
**Si la cuisson de votre viande est achevée avant votre sauce, sortez-la viande du four et emballez-la dans du papier d’aluminium pour la laisser reposer en attendant.

C’est une recette assez rapide, si vous êtes pressé et que vous avez le temps d’anticiper, préparez la sauce à l’avance et conservez-la au réfrigérateur.

Une poêle, un repas

Quand on cuisine, le problème est l’amoncellement de vaisselle qui s’accumulent à côté. Je suis plutôt organisée, mais je n’ai pas de lave-vaisselle… omis mes petites mains. Dans cette optique, la cuisine au wok devient intéressante : un plat pour préparer tout un repas… donc moins de vaisselle à la fin.

Ici, je vous propose une recette de sauté style asiatique avec de la viande de cheval. Je me suis inspirée de la recette de sauté asiatique légumes et poulet du site Recettes du Québec.

Sauce hoisin et vin blanc
Sauté de cheval style asiatique
Pour 3 personnes

300 g de steak de cheval ou de boeuf*
2 carottes**
1 brocoli
2 cuillères à soupe de gingembre en poudre ou frais, au goût
1 cuillère à thé d’ail en poudre ou 1 gousse d’ail
4 cuillères à soupe de sauce hoisin***
¼ de cuillère à thé de piment de cayenne ou de sambal oelek
½ tasse ou 125 g de vin blanc
¼ de tasse ou 40 g d’arachides
Huile végétale

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir les légumes. Pendant ce temps, couper les carottes en rondelles, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur****. Quand l’eau bout, saler l’eau, ajouter les carottes et faire cuire 3 minutes. Retirer les carottes et les rincer sous l’eau froide pour arrêter la cuisson. Ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson*****. Réserver.

Détailler la viande en lanières d’environ 1,5 cm (½ pouce) ou moins. Dans une grande poêle ou un wok, chauffer un peu d’huile. Faire griller la viande. Quand elle est colorée de tous les côtés, la retirer du wok et la réserver dans une assiette.

Remettre un peu d’huile au besoin et faire revenir les légumes 3 à 5 minutes. Ajouter le gingembre, l’ail et le piment de cayenne (ou le sambal oelek).

Mélanger la sauce hoisin et le vin blanc. Verser sur les légumes et laisser réduire pendant 2 à 3 minutes. Remettre la viande pour la réchauffer, environ 2 minutes. Ajouter les arachides.

Servir avec du riz blanc, du riz au jasmin ou des nouilles chinoises.

*Prenez la viande et le morceau qui vous plaît. Opter pour une viande tendre. Vous pouvez aussi essayer la recette avec du poulet.
**Vous pouvez remplacer les légumes par ceux de votre choix : du poivron, du poireau, des champignons, de la courgette, etc.
***La sauce hoisin est un condiment asiatique qu’on trouve de plus en plus souvent dans les épiceries. Essayer plusieurs compagnies si possible pour trouver celle qui vous convient, les goûts changent beaucoup d’une marque à l’autre.
****Dans les sautés de style asiatique, essayez de manger le tronc du brocoli, c’est vraiment bon, ça amène une autre texture et on jette moins!
*****Il est possible de blanchir vos légumes en avance et de les conserver au frais jusqu’au moment de s’en servir.

D’accord, mon mari m’aide aussi à faire la vaisselle, mais quand je fais de la pâtisserie, souvent il n’est pas à la maison…

Bon à s’en lécher les doigts!

Il existe plusieurs recettes qui se mangent avec les doigts : les ailes de poulet, les croquettes, les bâtonnets de poisson, le blé d’Indes (les épis de maïs), les frites, etc. Certaines laissent les doigts collant, mais le plaisir qu’ils ont procuré à notre bouche en valaient les maigres inconvénients. C’est le cas des côtes levées.

J’ai découvert plutôt tardivement les côtes levées. Bien sûr, je les connaissais de nom et d’apparence, mais je n’en avais jamais dégusté. J’ai goûté et j’adore. C’est un plat que j’ai réalisé à trois reprises. La première recette était très bonne, la deuxième que j’ai testée un peu moins réussie et la troisième, celle donc je vais vous parler, n’est pas seulement très bonne, elle est également excellente et mérite d’être testée au moins une fois dans votre vie, si vos convictions ne vous empêchent pas de manger du porc, évidemment. De plus, cette pièce de viande est plutôt abordable en Suisse (et sans doute en Europe). Au Québec, je vous conseille de surveiller les spéciaux ou de vous faire plaisir une fois de temps en temps.

J’ai trouvé cette recette sur le site de Katia au pays des merveilles. La recette semble longue vu qu’elle s’exécute en plusieurs étapes, mais honnêtement, ça ne prend pas beaucoup de temps de préparation, il y a seulement beaucoup de temps d’attente. Essayez et vous vous exclamerez probablement comme Katia et moi : « Oh, my god! ».

Côtes levées de Valérie
Côtes levées de Valérie
Pour 2 à 3 personnes

700 g à 1 kg de côtes levées de porc ou de spare ribs*
1 cuillère à soupe de cumin moulu
½ cuillère à soupe de poudre de chili
½ cuillère à soupe de moutarde sèche**
½ cuillère à soupe de sel
¾ de cuillère à thé de poivre de cayenne ou de paprika fort
¾ de cuillère à thé de cardamome moulue***
¾ de cuillère à thé de cannelle
½ tasse ou 75 g de cassonade
2 cuillères à soupe de ketchup
2 cuillères à soupe de sauce soja
2 cuillères à soupe de sauce worcestershire
2 cuillères à soupe de rhum brun ou blanc
¼ de tasse ou 60 g de sauce chili
1 cuillère à soupe de poudre d’ail ou 2 gousses d’ail hachées
½ cuillère à thé de moutarde sèche
Poivre au goût

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger le cumin moulu, la poudre de chili, la moutarde sèche, le sel, le poivre de cayenne (ou le paprika fort), la cardamome moulue et la cannelle. Frotter la viande de tous les côtés avec cet assaisonnement. Emballer la viande**** d’une double couche de papier d’aluminium. Déposer sur une plaque de cuisson si désiré et enfourner pendant 1 heure et demie.

À la sortie du four, ouvrir la papillote et laisser tiédir la viande.

Pendant que la viande tiédit, préparer la marinade. Dans un bol, mélanger la cassonade, le ketchup, la sauce soja, la sauce worcestershire, le rhum, la sauce chili, l’ail et la moutarde sèche. Poivrer au goût.

Déposer les côtes levées dans un plat ou dans un sac de plastique et verser la marinade sur la viande pour bien l’enrober. Ajouter également le jus de cuisson à la marinade. Réfrigérer pendant 12 à 24 heures.


Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Déposer les côtes levées sur une plaque de cuisson anti-adhésive ou recouverte d’un papier d’aluminium légèrement huilé. Enfourner pendant 10 minutes. Badigeonner la viande avec le restant de marinade. Laisser cuire encore 10 minutes et badigeonner la viande de nouveau. Laisser cuire une dernière fois pendant 10 minutes. Pendant les 10 dernières minutes de cuisson, baisser la température du four à 190°C (375°F) si la marinade semble sur le point de brûler (si elle est très noire et qu’elle ne bouillonne plus).

Avant que la cuisson ne soit terminée, verser le restant de marinade dans un chaudron. Faire chauffer et réduire légèrement pour servir en sauce d’accompagnement si désiré.

*En Suisse (et peut-être en Europe aussi), on retrouve les côtes levées sous d’autres appellations : spare ribs, spare ribs américain, « rack » de ribs (je n’invente rien, j’ai vu ce genre d’annotation dans diverses épiceries). Préférer les côtes levées de dos de porc, si possible.
**Si vous n’avez pas de moutarde sèche, omettez-la. Dans la marinade, remplacer la moutarde sèche par 1 cuillère à soupe ou moins de moutarde préparée, mi-forte ou de dijon.
***N’ayant pas de cardamome, je l’ai remplacée par ¼ de cuillère à thé de mélange d’épices pour le pain d’épices et ¼ de cuillère à thé de garam masala. Il est également possible d’omettre la cardamome ou toutes autres épices que vous n’avez pas.
****Ma viande était divisée en trois sections, j’ai emballé chacune des sections dans une double couche de papier d’aluminium et je l’ai fait cuire 1 heure et demie comme indiqué dans la recette.

Note : La marinade va noircir sur certaines extrémités, ne vous inquiétez pas. Badigeonner bien ces endroits pendant la cuisson et vous aurez un bon goût de caramélisation et une texture croustillante. Regardez bien les photos : au goût, il n’y avait rien de brûlé.

Au fait, la viande se détache tellement bien des os, que vous pouvez utiliser une fourchette pour manger ces côtes levées si vous n’aimez pas vous salir les doigts. Vous avez des restes : désossez les côtes et mangez la viande froide comme telle ou dans un sandwich avec de la laitue, du concombre, des carottes et peut-être une sauce au yogourt, à vous de voir.

Riz, patates et pâtes…

Ces trois comparses accompagnent presque l’ensemble de mes repas. Il y a aussi le pain qui vient se greffer une fois de temps en temps, mais rien n’empêchent le riz, les pommes de terre et les pâtes de revenir dans l’assiette semaine après semaine. Heureusement, ces accompagnements se déclinent un peu, beaucoup, assez pour ne pas m’ennuyer : riz aux légumes, riz au jasmin, risotto, purée de pomme de terre, frites, patates au four, pâtes longues, pâtes courtes, etc. Est-ce qu’il y a d’autre possibilité omis les quatre mentionnés plus haut? Sans doute, mais aucun autre féculant ou produit céréalier me vient à l’esprit. Il y a peut-être les nouilles croustillantes… mais je crois qu’elle rentre dans la catégorie des pâtes. C’est un point à débattre.

Les nouilles croustillantes étant un accompagnement, elles accompagneront ici une recette de boulettes chinoises. Une autre recette extraite du site Recette du Québec et l’idée des nouilles croustillantes provient de la revue Ricardo, volume 7, numéro 2. Pour découvrir d’autres textures ou simplement pour surprendre vos papilles, essayez-les.

Nouilles croustillantes
Boulettes chinoises et nouilles croustillantes
Pour 3 personnes

300 g de boeuf haché
1 oeuf battu, facultatif
2 cuillères à soupe de chapelure
2 cuillères à soupe ou 30 g de lait
½ cuillère à soupe de sauce soja
½ tasse ou 125 g de bouillon de boeuf
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 tasse ou 250 g de sauce aux prunes*
3 portions** ou 160 g de nouilles aux oeufs ou de ramen
Sel et poivre

Dans un bol, mélanger le lait, la chapelure, le boeuf haché, l’oeuf et
½ cuillère à soupe de sauce soja. Saler et poivrer au goût. Façonner des boulettes de 2 cm de diamètre (1 pouce).

Dans une poêle, ajouter un peu d’huile et du beurre*** et griller les boulettes de viande.

Quand les boulettes sont bien colorées, retirer le surplus de gras, si désiré, et ajouter le bouillon de boeuf, la sauce aux prunes et 2 cuillères à soupe de sauce soja. Laisser mijoter à feu doux pendant 15 à 20 minutes.

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition. Quand l’eau bout, plonger-s’y les nouilles et retirer du feu. Laisser reposer 4 minutes. Égoutter et rincer à l’eau froide.

Dans une poêle, verser un peu d’huile**** et faire revenir les nouilles jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées et croustillantes (environ 3 à 5 minutes). Servir avec les boulettes.

*La sauce aux prunes peut être remplacée par une autre sauce sucrée, par exemple, une sauce du commerce à l’ananas.
**Il est difficile de définir une portion sans donner de poids, car la contenance d’un paquet de nouilles aux oeufs varie d’une compagnie à l’autre. Mesurer la quantité de nouilles comme s’il s’agissait de pâtes longues.
***Vous pouvez utiliser seulement de l’huile ou du beurre selon votre envie.
****Suggestion : utiliser un peu d’huile de sésame grillé pour parfumer les nouilles si vous en possédez dans vos armoires.

Peut-être n’y a-t-il pas assez de légumes pour vous? N’hésiter pas à ajouter un poivron, des courgettes dans la sauce et un oignon dans les boulettes. Cependant, pour certains, le meilleur légume est la viande!