Catégorie : Divers

Les petits pots…

À cette période, c’est le temps de mettre les beaux fruits en pots. Peut-être réalisez-vous des conserves, des confitures, des gelées et compagnies? Pour ma part, j’aimerais bien essayer et en faire davantage, mais avec une consommation de 3 à 4 pots de confiture par année… c’est quelque peu limitatif. J’avoue également que je n’ai pas trop d’expérience avec la stérilisation, il faudra bien que j’ose un de ces jours. En attendant, je réalise des petites quantités que je congèle ou que nous consommons immédiatement.

La recette que je vous propose est un beurre de pommes. Ce choix n’est pas anodin puisque je me suis servie de ce beurre dans une autre recette que je vous présenterai prochainement. La recette du beurre de pommes est tirée du livre La chimie des desserts de Christina Blais et Ricardo Larrivée.

Un petit pot de beurre
Beurre de pommes
Pour 1 pot de 250 ml (1 tasse)

8 pommes*, environ 1 kg
½ citron**
¼ de cuillère à thé de cannelle*** (facultatif)
¼ de tasse ou 50 g de sucre ou plus (au goût)

Épépiner et couper en tranches les pommes. Déposer les pommes dans un grand chaudron, à fond épais de préférence. Presser le citron pour récolter le jus et l’ajouter dans le chaudron. Allumer le feu et cuire les pommes à feu élevé en brassant régulièrement pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que les fruits soient tendre.

Déposer les pommes et le jus de cuisson dans un robot (blender ou autre) et réduire le tout en purée lisse. Tamiser la préparation, cela permet de retirer les résidus de pelures moins agréables à la dégustation, et la remettre dans le chaudron. Ajouter la cannelle.

Remettre le chaudron sur le feu et porter à ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter doucement en remuant fréquemment pendant 1 à 2 heures ou jusqu’à ce que le mélange ait la texture d’un beurre ramolli.

Le temps de cuisson varia en fonction du diamètre du chaudron et de l’intensité du feu.

Ajouter le sucre au beurre. Sucrer plus ou moins selon votre goût.

Ce beurre se conserve 2 semaines au réfrigérateur. Pour prolonger sa conservation, le mettre en pots et les stériliser ou le congeler.

*Vous pouvez utiliser une seule ou plusieurs variétés de pommes pour cette recette. Le goût et la texture varieront en fonction des fruits utilisés. Il est également possible de doubler la recette.
**Personnellement, j’ai utilisé le jus d’une demi-lime (citron vert) que j’avais dans mon réfrigérateur. Le jus de lime est plus acide que celui du citron.
***Il est possible d’utiliser d’autres épices : gingembre, vanille, muscade, etc. Varier les épices ou créer un mélange selon votre envie.

Et vous, est-ce que vous préparez des conserves?

L’innovation n’a pas que du bon…

Pour la fête des mères (en Suisse comme au Québec, c’était le 9 mai), nous avons eu droit à une entrée d’asperges blanches et mayonnaise… J’avais également planifié ce repas pour souper, mais par manque d’appétit nous avons reporté ce repas au lendemain. Le lundi soir, j’ai été prise au dépourvu par mon chéri : il n’avait pas envie de manger des asperges avec de la mayonnaise maison. Il m’a demandé de les faire autrement. Je n’avais pas envie de faire un kilo d’asperges croustillantes, mais heureusement pour moi, j’avais repéré une recette d’asperges en tarte. J’avais même acheté une pâte feuilletée pour réaliser cette recette, il ne me restait plus qu’à vérifier les autres ingrédients : jambon, ok; moutarde de Dijon plutôt que de la moutarde à l’ancienne, ok; oeufs, ok; crème sure (demi-crème acidulée), ok et oignon… on va mettre une grosse échalote à la place donc ok. Pour le souper, il y avait finalement une tarte aux asperges blanches.

C’est une recette qu’on a envie d’aimer, même si elle était un peu trop acide pour mon chéri et limite pour moi, on n’avait qu’une envie la dévorer au complet. La prochaine fois, j’apporte quelques modifications : diminuer la quantité de moutarde de Dijon, elle est peut-être plus acide et plus forte que la moutarde à l’ancienne; réduire la quantité de demi-crème acidulée, son acidité ressort peut-être plus à la cuisson que la crème sure; et surtout, mettre au moins deux oeufs qui se marient à merveille avec les autres ingrédients.

Cette recette est tirée du livre de Ricardo : « Parce qu’on a tous de la visite… ». J’ai mis la recette comme je la réaliserai la prochaine fois pour la rendre totalement irrésistible.

N'omettez pas les oeufs
Tarte aux asperges, aux oeufs et au jambon
Pour 2 personnes

200 g de pâte feuilletée abaissée*
1 oignon ou 1 grosse échalote
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
112 g (ou ¼ lb, 5-6 tranches de grande taille) de jambon cuit
2 cuillères à soupe de crème sure ou de demi-crème acidulée
2 cuillères à soupe de crème à cuisson à 15 %
  de matière grasse ou de demi-crème**
2 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne***
18 à 20 asperges blanches ou vertes de plus ou moins
  1 cm (⅜ de pouce) de diamètre****
2 ou 3 oeufs
Sel et poivre

Préparer les asperges blanches. Éplucher la tige des asperges en commençant à 2 ou 3 cm (1 po) plus bas que la tête (la pointe) de l’asperge. Couper la base de l’asperge, environ ½ à 3 cm (¼ à 1½ po) selon le cas. La base de l’asperge doit se couper facilement sans que le couteau ne rencontre de résistance. Laver les asperges et les réserver.

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition. Saler l’eau et faire cuire les asperges pendant 2 minutes. Égoutter et rincer les asperges sous l’eau froide, réserver.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Couper les tranches de jambons en petits carrés d’environ 5 mm (¼ de pouce) de côté. Réserver.

Émincer l’oignon ou l’échalote pour obtenir des demi-rondelles. Dans une poêle, verser l’huile d’olive et y dorer l’oignon (ou l’échalote). Retirer de la poêle et laisser tiédir avant d’ajouter la crème sure (demi-crème acidulée), la crème, la moutarde et le jambon. Saler et poivrer.

Découper la pâte feuilletée pour avoir un rectangle d’environ 25 cm par 17 cm (10 po par 7 po). Déposer la pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Replier les côtés pour créer une bordure d’environ 1 cm (⅜ de po). Sur la pâte, étendre le mélange de crèmes et de jambon. Déposer les asperges en les alignant harmonieusement et enfourner pendant 25 minutes.

Retirer du four et casser les oeufs sur la tarte. Remettre au four et poursuivre la cuisson pendant 10 minutes. Découper et servir.

*Si vous utilisez une pâte non abaissée, avant de commencer la recette, étendez la pâte, puis la réfrigérer au moins 30 minutes avant de la garnir et de la cuire. Vous pouvez également adapter la taille de la tarte selon la longueur de vos asperges.
**Si vous le désirez, vous pouvez n’utiliser que de la crème sure ou de la demi-crème acidulée (crème aigre). Je ne sais pas pour la crème sure au Québec, mais en Suisse, la demi-crème acidulée devient trop présente après la cuisson et presque désagréable.
***Si vous remplacez la moutarde à l’ancienne, prenez une moutarde douce. Si vous optez pour de la moutarde de Dijon, réduisez la quantité à 1 ou 1½ cuillère à soupe de moutarde.
****Privilégiez des asperges de la même taille pour une cuisson uniforme. Couper également les asperges de la même longueur si vous désirez une tarte plus esthétique.

Dire que la première fois que j’ai vu la photo de cette recette, je ne croyais pas que je la réaliserais un jour. Il faut croire que les goûts se cultivent.

Parce que je n’ai pas fait de photos

Habituellement, quand je rédige un article, je commence par écrire la recette. C’est ce que j’ai fait avant d’aller voir mes photos… qui n’étaient pas celles que je croyais. Dans une courte période de temps, j’ai fait deux sortes de gâteaux avec exactement les mêmes parfums… C’est ce qui m’a induite en erreur. De plus, quand j’ai réalisé cette recette, je me doutais que les conversions allaient être problématiques et difficiles. C’est pourquoi je n’avais pas pris de photos. Donc, après m’être donné tout ce mal, j’opte pour la facilité et je vous donne une recette dans un tout autre genre : des biscuits au fromage.

J’ai pris cette recette sur le site Le plaisir de gourmandise.

Biscuits au fromage
Montecaos au fromage
Pour 20 biscuits

1 tasse ou 125 g de farine
6 cuillères à soupe ou 80 g de beurre non salé
  à température ambiante
1 tasse ou 80 g de fromage*
  (gruyère, parmesan, cheddar, etc.) râpé finement
1 jaune d’oeuf
Poivre au goût

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans le bol d’un robot**, verser la farine, le fromage et le beurre. Actionner par petits coups (pulser) le robot. Lorsque la pâte à une texture sableuse, ajouter le jaune d’oeuf et le poivre. Mélanger de nouveau avec l’aide du robot jusqu’à ce que la pâte forme un boule.

Prélever une 1 cuillère à soupe de pâte et avec les mains, la façonner en boule. Déposer le biscuit sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et poursuive l’opération jusqu’à épuisement de la pâte. Enfourner et cuire pendant 15 minutes ou jusqu’à ce que les montecaos soient dorés. Déguster chaud, tiède ou froid.

*Il est possible de faire un mélange de fromage. Éviter de n’utiliser que du parmesan en poudre du commerce, le goût sera moins intéressant.
**Il est certainement possible de réaliser cette recette à la main en utilisant deux couteaux ou un coupe-pâte. Il vous faudra, cependant, un peu plus de patience.

J’espère que ce genre de mésaventure ne se reproduira pas trop souvent… Pour les montecaos, personnellement, je les préfère quand ils sont froids, mais ça dépend certainement des fromages que vous utilisez.

Repas végétarien

Je ne sais pas ce qu’il en est de l’autre côté de l’Atlantique, mais en Europe, depuis quelques temps, on propose au gens de manger au moins un repas végétarien par semaine. Je ne sais pas quoi en penser. Je n’ai rien contre les végétariens, mais je ne suis pas née pour être végétarienne… J’adore la viande et je ne suis pas fan des légumes (pire qu’un enfant… ou presque, j’adore quand même le brocoli et les carottes ainsi que quelques autres), mais je suis incapable d’avaler de la salade, c’est peut-être la vinaigrette? J’exagère peut-être un peu, mais quand on doit sélectionner les légumes en fonction de deux personnes qui ont des des goûts différents, ça complique légèrement la tâche et on a l’impression qu’on consomme toujours les mêmes légumes.

Bref, la pizza végétarienne avec des olives, ce n’est pas pour moi, mais il existe une alternative intéressante : une pizza mexicaine sans viande! De nos jours, il existe de la fausse viande pour les végétariens (et pour tous les gens qui veulent essayer). Allez, laissez vous tenter et acheter un de ces intrigants paquets à l’épicerie, je vous jure que vous allez surprendre votre entourage et pas nécessairement en mal.

J’ai découvert cette recette de pizza mexicaine sur le site Ricardo, elle a été proposée par l’animatrice Marie-Soleil Michon.

Pizza végétarienne
Pizza mexicaine de Marie-Soleil Michon
Pour 2 personnes

½ poivron orange, rouge ou jaune
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
200 g de fausse viande haché (hachis végétarien)
ou de viande hachée* au choix
2 pains naan, kebab ou pita
Sauce tomate ou salsa au goût
Sauce tabasco au goût
Fromage Monterey jack, cheddar ou gruyère râpé** au goût
1 cuillère à thé de poudre de chili ou plus
1 cuillère à thé d’origan ou plus
Sel et poivre

Placer la grille dans le bas du four et préchauffer ce dernier à 200°C (400°F).

Découper le poivron en dés.

Verser l’huile d’olive dans une poêle et y attendrir le poivron. Ajouter le hachis pour le réchauffer quelques minutes. Assaisonner le mélange avec la poudre de chili et l’origan. Verser un peu de sauce tomate ou de salsa pour lier la préparation. Ajouter quelques gouttes de tabasco, saler et poivrer. Goûter et rectifier l’assaisonnement. Réserver.

Couvrir une plaque de cuisson de papier parchemin. Déposer les pains sur la plaque. Verser un peu de sauce tomate (ou salsa) sur les pains avant d’y répartir le mélange de poivron et de « fausse viande ». Parsemer de fromage et enfourner pendant 8 à 10 minutes. Terminer la cuisson sous le grill (broil) au besoin. Servir.

*Si vous utilisez de la viande hachée, faites-la revenir avant les poivrons. La fausse viande hachée a seulement besoin d’être réchauffée.
**Lorsque j’ai fait la recette, j’ai utilisé de la mozzarella. Son goût s’effaçait pour ne pas dire qu’il était totalement absent. Je vous conseille vivement d’utiliser un autre fromage qui a un goût prononcé.

Alors, qu’est-ce que vous pensez de ce genre de repas végétarien?

New York

New York évoque sans doute pour plusieurs gourmands le New-Yorkais, ce fameux gâteau au fromage, mais étrangement, je songe aux marrons chauds.

Dans mon esprit, New York a longtemps été la seule ville nord américaine où l’on puisse trouver cette gourmandise d’automne sans devoir aller en Europe. Je sais qu’il existe depuis quelques années un marchand dans le vieux Montréal, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’en manger avant mon arrivée en Suisse.

J’ai découvert les marrons… en février. Pour les puristes, j’imagine leur désarrois. Je n’ai pas été conquise à cette époque… C’est ma faute, je les ai mangé froid. La texture m’a surprise, légèrement pâteuse comme du beurre d’arachide collé au palet. Et le temps a passé.

Le retour de l’automne a annoncé le retour des petits kiosques à marrons chauds. Pris d’une fringale, j’ai acheté un petit cornet. Quel bonheur, quel goût! Je ne sais pas si la saison a particulièrement été bonne, mais depuis la brisolée chez mes beaux-parents, je ne songeais qu’à découvrir comment les préparer.

Il existe plusieurs façon de préparer les marrons, j’ai choisi de les cuire au four.

Marrons dans un bol
Marrons chauds
Pour 2 ou 3 personnes
600g de marrons
Eau

Préchauffer le four à chaleur tournante à 220°C (430°F) ou un peu plus haut pour un four sans chaleur tournante. Coupez la pointe des marrons et déposez les dans un bol rempli d’eau. Faites les tremper pendant 10 minutes.

Étendre les marrons sur une plaque à cuisson. Mettre au four en même temps qu’un petit bol rempli d’eau. Cuire pendant 20 à 30 minutes en remuant une fois ou deux les marrons.

Facile, non? J’ai été très surprise par le facilité de préparation. Je les ai servi avec du pain, du fromage, des pommes, du saucissons et de la viande séchée. Et vous, comment les préparez-vous?