Mois : avril 2019

Les centres commerciaux…

Par moment, les centres commerciaux du Québec me manquent. Il y en a de plus en plus en Suisse, mais rien qui ressemble vraiment à ce que je connais. Souvent un centre commercial en Suisse est construit autour d’une épicerie et on y retrouve majoritairement ses commerces affiliés. Il y a toujours quelques boutiques indépendantes, mais souvent omis des vêtements, il n’a pas une grande diversité. Par exemple, il est rare de voir une librairie, des boutiques de vêtements spécifiques ou des magasins dédiés à un type de produits. On oublie également les magasins de vaisselles et d’accessoires de cuisine qui sont déjà quasi inexistant à la base. L’autre truc qui est incomparable est la zone de restauration… Je sais ce n’est pas tout le monde qui aime les comptoirs de restauration, mais j’avoue que entre une halte gourmande du Québec et une cantine des grands enseignes suisses, mon choix est vite fait. Oui, c’est un truc qui me manque. Des fois, j’aimerais aller manger dans ces lieux où chacun à le plaisir de manger ce qui lui fait envie : entre les restaurations rapides, les cuisines ethniques ou plus santé, il est facile de satisfaire son estomac.

La dernière fois que nous avons mangé dans un centre commercial au Québec, mon chéri avait pris un boeuf général Tao. Évidemment, nous avons adoré et je me suis promis d’essayer à la maison. Pour la sauce du plat, je n’ai rien inventé et je me suis simplement basée sur une recette de Ricardo issue de son magazine volume 11, numéro 2.

Boeuf général Tao
Boeuf général Tao
Pour 3 personnes

300 g de bavette ou de steak de boeuf
2 cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
¼ de tasse ou 62 g de bouillon de poulet
¼ de tasse ou 50 g de cassonade ou de sucre roux
2 cuillères à soupe de sauce soja
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
2 cuillères à soupe de ketchup
1 cuillère à thé de sambal oelek
½ cuillère à thé de gingembre en poudre
1 cuillère à soupe d’huile végétale
½ mangue*
Sel et poivre

Dans un bol, mélanger le bouillon de poulet, la cassonade, la sauce soja, le vinaigre de riz, le ketchup, le sambal oelek, le gingembre moulu et 1 cuillère à thé de fécule de maïs.

Éplucher et couper la mangue en julienne.

Couper la viande en lamelles, la déposer dans un bol avec le restant de fécule de maïs et mélanger.

Dans une poêle ou un wok, verser l’huile et chauffer à feu vif. Quand la poêle est très chaude, faire revenir la viande rapidement pour qu’elle soit être mi-cuite. Saler et poivrer. Ajouter le mélange de bouillon et poursuivre jusqu’à ce que la sauce ait épaissi. Ajouter la julienne de mangue puis servir sans attendre avec un riz et des légumes poêlés. Déguster avec plaisir.

*Vous pouvez ajouter des légumes à la recette comme des carottes, des morceaux de brocoli, des courgettes, des pois mange-tout, des poivrons, etc. Dans ce cas, il faut les faire revenir avant de cuire la viande.

Bonne fin de journée!

En attendant le chocolat…

J’ai plusieurs recettes chocolatées qui attentent d’être publiées… et je n’ai pas encore commencé à m’attaquer au chocolat de Pâques! Pour faire une pause avant d’attaquer des recettes avec du chocolat, encore du chocolat et toujours du chocolat, je vous propose une recette de tarte au jus de pomme.

J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 17, numéro 3.

Tarte au jus de pomme
Tarte au jus de pomme
Pour 10 personnes

Garniture
7 tasses ou 1,75 litre de jus de pommes frais non filtré*
¼ de tasse ou 80 g de sirop d’érable
2 cuillères à soupe de farine
2 cuillères à soupe de fécule de maïs
1 oeuf
½ tasse ou 125 g de crème à 35 % ou entière

Pâte
1¼ tasse ou 175 g de farine
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
¼ de cuillère à thé de sel
½ tasse ou 110 g de beurre non salé, froid
3 cuillères à soupe d’eau froide

Garniture
Dans une grande casserole, verser le jus de pomme. À feu moyen, chauffer le jus de pomme et le faire réduire jusqu’à ce qu’il reste que 310 ml (1¼ tasse) de jus, soit pendant 50 minutes. Retirer du feu et ajouter le sirop d’érable. Réserver.

Pâte
Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel. Incorporer le beurre dans le mélange de farine à l’aide d’un coupe-pâte ou des mains afin d’obtenir une texture granuleuse. Ajouter l’eau glacée graduellement. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte presque homogène. Former un disque avec la pâte et l’emballer dans une pellicule plastique**. Réfrigérer pendant au moins 20 minutes.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte sur une épaisseur de 3 mm (⅛ de pouce). Foncer la pâte dans un moule à tarte de 23 cm (9 pouces) de diamètre. Couper l’excédent de pâte à 1 cm du bord du moule. Replier le bord pour obtenir une double épaisseur de pâte, puis avec les doigts, festonner le bordure.

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Dans un bol, mélanger la farine et la fécule de maïs. Ajouter l’oeuf. Incorporer la crème puis la réduction de jus de pomme. Verser le liquide dans la pâte à tarte. Enfourner et cuire pendant 35 minutes ou jusqu’à ce que la garniture soit figée et légèrement dorée. Laisser tiédir avant de servir. Déguster avec gourmandise.

*Le goût du jus de pomme va influencer le résultat : si le jus de pomme est bien sucré, la tarte sera douce et plutôt sucrée; si le jus de pomme est un peu plus acidulé, l’acidité sera le goût dominant de la tarte.
**Si comme moi vous réduisez l’utilisation de film plastique, vous pouvez très bien déposer la pâte dans une boîte qui ferme hermétiquement pour la réfrigérer.

Pour les prochains articles, prévoyez du chocolat et encore du chocolat au cas où!

Avalanche de chocolat!

Vivre Pâques pour faire le plein de chocolat! Sauf qu’à la maison, le chocolat est quelque chose qui manque rarement… voire jamais. Donc entre la chasse aux lapins que mes beaux-parents ont improvisée, la centaine d’oeufs en chocolat gagnée à la bibliothèque, le lapin reçu à la chasse aux oeufs de l’association des parents d’élèves de la commune, les oeufs en chocolat que j’ai acheté pour décorer la table et les traditionnels chocolats que j’ai pris chez le chocolatier : il y en a peut-être un peu trop… Certains se gardent longtemps, d’autres un peu moins et une partie sera cuisinée. Pour éviter la redondance de chocolat, je sens que je vais cuisiner des trucs à la vanille ou aux fruits qui seront généreusement garnis de chocolat.

Dans un autre ordre d’idée pour ce soir, je vous propose une recette simple et plutôt rapide : un tartare. J’ai pris cette recette dans le magazine de Trois fois par jour, février 2019

Tartare de boeuf à la thaï
Tartare de boeuf à la thaï
Pour 2 personnes

250 g de boeuf
¼ de mangue*
¼ de cuillère à thé de coriandre moulue**
½ lime
½ cuillère à thé de pâte de curry vert ou rouge
½ cuillère à thé de sauce de poisson
¼ de cuillère à thé de sambal oelek
2 cuillères à soupe d’arachides salées, concassées
Sel et poivre

Couper la mangue en petits dés. Déposer les dés de mangue dans un bol et ajouter la coriandre, le jus de la lime, la pâte de curry, la sauce de poisson et le sambal oelek.

Couper la viande en petits cubes (moins de 5 mm de côté). S’il fait chaud ou s’il vous faut du temps pour couper la viande, préparer un bol contenant des glaçons et déposer un second bol sur les glaçons. Déposer au fur et à mesure la viande découpée dans ce bain-marie glacé.

Ajouter le boeuf coupé à la préparation de mangue et mélanger. Ajouter les arachides, saler et poivrer au goût. Servir sur du pain grillé ou des craquelins. Déguster avec plaisir.

*Vous pouvez remplacer la mangue par une carotte râpée.
**Si vous aimez la coriandre fraîche, remplacer la coriandre moulue par 2 cuillères à soupe de coriandre fraîches que vous hachez grossièrement.

Joyeuses Pâques!

Une autre suggestion…

Je vous propose un autre dessert pour Pâques. Il s’agit d’éclairs. Ce n’est pas la première fois que je réalise cette recette, mais la dernière fois que j’en ai fait, je n’avais pas pu les photographies. Plusieurs années se sont écoulées et je me suis dit que devrais en refaire pour m’assurer qu’il était vraiment aussi bon que dans mon souvenir. Ils sont toujours aussi bons.

Cette recette est tirée du livre Les desserts de Patrice de Patrice Demers.

Éclairs au chocolat lacté, caramel et arachides
Éclairs au chocolat lacté, caramel et arachides
Pour 12 éclairs

Pâte à choux
¼ de tasse ou 62 g de lait
¼ de tasse ou 62 g d’eau
½ cuillère à thé de sel
1 cuillère à thé de sucre
¼ de tasse ou 55 g de beurre non salé
½ tasse à soupe ou 70 g de farine
2 oeufs

Chantilly au caramel
1½ tasse ou 375 g de crème 35 % ou entière
½ gousse de vanille
⅓ de tasse ou 75 g de cassonade ou de sucre roux
¾ de cuillère à thé de gélatine en poudre ou 1 feuille
  de gélatine (2 g)

Montage
125 g (4½ onces) de chocolat au lait
1 tasse ou 150 g d’arachides rôties concassées*
Fleur de sel

Pâte à choux
Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans un chaudron, verser le lait, l’eau, le beurre, le sucre et le sel. Porter à ébullition. Dès le premier bouillonnement, retirer le chaudron du feu et ajouter d’un coup la farine. Remettre sur feu doux pendant 1 minute pour dessécher la pâte en brassant. Retirer du feu et laisser tiédir 10 minutes. Ajouter un oeuf à la fois et mélanger jusqu’à ce qu’il soit totalement incorporé avant d’incorporer le suivant. La pâte doit être lisse et souple.

Verser la pâte dans une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse de 12 mm (½ pouce) de diamètre. Dresser 12 éclairs (ou plus) sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Badigeonner un peu d’eau sur le dessus de chaque éclair. Enfourner, réduire la température du four à 190°C (375°F) et cuire pendant 15 minutes. Réduire une seconde fois la température du four à 180°C (350°F). Poursuivre la cuisson pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit bien colorée. Piquer les éclairs à deux ou trois endroit et laisser tiédir sur une grille de refroidissement.

Chantilly au caramel
Dans un bol, faire gonfler la gélatine en poudre dans 2 cuillères à thé d’eau froide ou faire tremper la feuille de gélatine dans un bol d’eau froide.

Dans une casserole, porter à ébullition la crème et la gousse de vanille fendu en deux avec les graines grattées. Dès que le mélange bout, retirer du feu et réserver.

Dans une casserole à parois élevées, verser la cassonade et ajouter 2 cuillères à soupe d’eau**. Cuire à feu élevé jusqu’à ce que le mélange bouille et commence à changer de couleur. Réduire le feu et ajouter la crème vanillée. Cuire pendant quelques minutes, le temps que le caramel soit totalement dissous. Ajouter la gélatine, bien l’essorer si elle est en feuille, et mélanger. Verser le mélange dans un bol, couvrir d’une pellicule plastique et réfrigérer pendant au moins 3 heures.

Montage
Hacher le chocolat et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Sur un bain-marie, faire fondre le chocolat. Quand le chocolat est totalement fondu, retirer le bol du bain-marie et réserver.

Déposer les arachides dans un bol.

Tremper le dessus des éclairs dans le chocolat, puis dans les arachides. Saupoudrer d’un peu de fleur de sel. Laisser le chocolat figer.

Avec un couteau, couper le dessus des éclairs.

Dans un bol, fouetter la chantilly au caramel jusqu’à ce qu’elle forme des pics mous. Verser la chantilly dans une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse ou cannelée, puis garnir les éclairs. Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir. Déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez réduire la quantité si désiré.
**Vous pouvez réaliser un caramel à sec (sans eau), mais moi, je préfère ajouter de l’eau.

Il faudra choisir…

Depuis déjà quelques années, je souhaite remplacer mon « blender ». Celui que j’ai n’est pas très puissant et a une contenance un peu limitée. Cependant comme ce n’est pas un outil que j’utilise très fréquemment, je repoussais le problème. Ce soir, il a décidé de rendre l’âme, donc je vais devoir lui trouver un remplaçant. Il y a quelques années, j’aurais pris un Kitchenaid sans hésitation. Malheureusement, la marque m’a extrêmement déçue avec le robot muni d’une lame en « s » ayant deux contenants : si j’utilise le petit contenant, je salis également le grand et je ne vais pas vous le cacher, ce robot est une horreur à nettoyer! Après, j’aimerais bien un super robot, sauf que je n’ai jamais vu de Vitamix en magasin ni le Breville qui me fait rêver. Bref, je crois que je vais devoir explorer ce qu’il y a sur le marché…

Je vous propose donc une recette qui ne demande pas de « blender » : une épaule de porc braisé. J’ai pris cette recette dans le dernier livre de Cuisine futé : Famille futée 4.

Braisé de porc au miel et à la moutarde
Braisé de porc au miel et à la moutarde
Pour 6 personnes

750 g d’épaule de porc
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
1 cuillère à soupe de miel
½ cuillère à soupe de farine
½ cuillère à soupe d’ail haché
¼ de cuillère à thé de romarin séché*
½ tasse ou 125 g de bouillon de poulet
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Déposer l’épaule de porc dans une cocotte ou un plat de cuisson allant au four.

Dans un bol, mélanger la moutarde, le miel, la farine, l’ail et le romarin. Poivrer généreusement et ajouter une pincée de sel. Ajouter le bouillon de poulet. Verser ce mélange sur l’épaule de porc. Couvrir le plat de cuisson d’un papier d’aluminium.

Enfourner et cuire pendant 1 heure. Retirer le papier d’aluminium, arroser la viande avec le jus de cuisson et poursuivre la cuisson pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la viande se défasse facilement**. Si désiré, effilocher la viande et la mélanger au jus de cuisson avant de servir. Déguster avec plaisir.

*J’ai omis le romarin et le résultat est fort intéressant.
**Selon la partie de l’épaule de porc que vous avez, elle s’effilochera plus ou moins facilement…

Et vous, avez-vous de la facilité à remplacer vos appareils de cuisine?