Mot-clé : framboise

Rien n’est acquis : désastre macaronesque!

Par un concours de circonstances, une quantité non négligeable de blancs d’oeufs s’est accumulée dans mon réfrigérateur. Bref, une occasion parfaite pour faire des macarons. J’ai choisi de réaliser des macarons à la meringue italienne selon une recette apprise pendant un atelier de cuisine : le résultat était parfait… du moins, c’est mes plus beaux macarons jusqu’à présent. Oui, je n’ai pas un dressage régulier et je voudrais obtenir des macarons brillants comme ceux de Mercotte. Je ne vous dis pas ma joie et ma satisfaction, ainsi que le nombre de photos prises, quand j’ai eu terminé mes macarons : la couleur et l’apparence de mes macarons me plaisaient et les parfums étaient délicieux. J’ai apporté cette boîte lors d’un pique-nique et personne ne s’est fait prier pour en reprendre et terminer la boîte (ce qui est plutôt bon signe). Heureuse de cette expérience, mon chéri m’a proposé d’en refaire pour en apporter à ma belle-famille…

Deux jours plus tard, je refais donc des macarons. Je reprends la même recette et ça a été le carnage! Sur toutes mes fournées, j’ai obtenu des macarons plus craquelés que les macarons de Nancy, sans collerette et avec l’intérieur creux. J’ai même laisser croûter une partie de ma fournée : après 2 heures d’attente, le même résultat. J’ai même jeté la dernière plaque sans les cuire tellement j’étais découragée. Cet échec m’a désemparé : j’ai fait plusieurs recettes différentes avec de la meringue italienne et c’était la première fois que j’avais un tel désastre. Habituellement, j’obtenais toujours de résultat acceptable avec cette technique. Toutefois, décidée d’apporter des macarons à ma belle-famille, j’ai recommencé avec une recette à la meringue française… il faut croire que ce n’était pas mon jour et que je ne maîtrise pas la bête! J’ai réussi à obtenir quelques choses avec une collerette, mais ils n’étaient pas aussi jolis que les précédents. C’est à ma dernière fournée que j’ai pensé à baisser la température de mon four : le résultat était un peu mieux, mais ce n’était pas encore ça. Heureusement, les coques étaient suffisamment présentable pour que je les garnisse et en apporte à la famille de mon chéri. La conclusion de cette aventure est soit que les macarons sont ma bête noire avec des hauts et des bas ou soit que cette journée était vraiment trop humide et inappropriée pour faire des macarons. À l’avenir, j’espère ne plus m’enliser autant dans la pâte à macaron.

Vu cette expérience et contrairement à mon habitude, je ne vous transmets pas la recette des macarons à la meringue italienne : je veux refaire quelques expérimentations pour pouvoir vous donner une recette bien détaillée et fiable (même si avec les macarons, on n’est pas à l’abri des désastres). Cependant, je vous propose deux garnitures qui ont eu un grand succès auprès de ceux et celles qui les ont dégustés. La première garniture que je vous suggère est une ganache montée au caramel salé tirée du livre Solution macarons de Mercotte. La deuxième proposition est un crémeux au yogourt garni de framboises fraîches que j’ai vu chez l’Amoureuse des desserts d’Itinéraires gourmands. Pour compléter mon assortiment, j’avais également garni des macarons avec une ganache montée au chocolat noir (recette ici).

Chocolat, framboise et caramel
Macarons au caramel et
macarons au yogourt et aux framboises

Pour 40 macarons

Coques des macarons
Votre recette préférée ou utiliser cette recette ou celle-ci

Ganache montée au caramel salé
3½ cuillères à soupe ou 40 g de sucre
3¼ de cuillères à thé ou 15 g de beurre non salé*
¼ de tasse ou 60 g de crème 35 %
  ou de crème entière chaude
¼ cuillère à thé ou 2 g de fleur de sel**
50 g (2 onces) de chocolat blanc
5 cuillères à thé ou 25 g de crème 35 %
  ou de crème entière
5 cuillères à soupe ou 75 g de crème 35 %
  ou de crème entière froide

Garniture au yogourt et aux framboises
125 g (4,5 onces) de chocolat blanc
5 cuillères à soupe ou 75 g de crème 35 %
  ou de crème entière
100 ml (un peu moins que ½ tasse) ou 110 g de yogourt
  à 10 % de matière grasse
Le zeste de ½ orange*** (facultatif)
Framboises fraîches en quantité suffisante

Coques des macarons
Réaliser les coques des macarons selon la recette choisie. Colorer la pâte des macarons selon l’envie.

Ganache montée au caramel salé
Dans un chaudron, verser le sucre et faire cuire jusqu’à ce que le sucre prenne une jolie couleur dorée. Il est possible de brasser le sucre avec une cuillère vu que c’est un caramel à sec : il ne devrait pas se cristalliser. Quand le caramel à la couleur désirée (plus un caramel est foncé, plus il est amer), ajouter le beurre pour stabiliser la température et incorporer le quart de tasse (ou les 60 g) de crème chaude ainsi que la fleur de sel. Au besoin, poursuivre la cuisson jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de morceau de caramel solide dans la préparation. Laisser tiédir et réserver à température ambiante.

Hacher le chocolat blanc et le déposer dans un bol. Au bain-marie, faire fondre le chocolat. Au four micro-onde ou dans un chaudron, faire chauffer les 5 cuillères à thé ou les 25 g de crème. Verser la crème chaude en trois fois sur le chocolat en mélangeant bien entre chaque ajout. Quand le mélange est lisse, incorporer la préparation de caramel. Terminer en ajoutant les 5 cuillères à soupe ou 75 g de crème bien froide. Couvrir la préparation avec une pellicule plastique. Réfrigérer au minimum 4 heures.

Au moment de dresser les macarons, fouetter la ganache comme une crème fouettée. Le mélange doit être ferme. Déposer le mélange dans une poche à pâtisserie et garnir les coques.

Garniture au yogourt et aux framboises
Hacher finement le chocolat blanc et le déposer dans un bol. Mettre la crème dans un chaudron et porter à ébullition. Quand la crème frémit, la verser sur le chocolat haché et attendre une minute avant de brasser. Mélanger jusqu’à ce que le mélange soit parfaitement lisse. Incorporer le yogourt et le zeste d’orange. Une fois que la préparation est bien mélangée, couvrir d’une pellicule plastique en apposant directement le film plastique sur le crémeux au yogourt et réfrigérer pendant 8 heures au minimum.

Au moment de dresser les macarons, fouetter le crémeux au yogourt pour lui donner un peu plus de corps, si désiré. Verser le mélange dans une poche à pâtisserie. Déposer une petite quantité de crémeux au yogourt au centre des coques. Disposer sur le pourtour les framboises**** pour former une couronne. Mettre un morceau de framboises au centre. Remettre un peu de crémeux au yogourt et poser une coque pour terminer le macaron.

Une fois les macarons garnis, les déposer dans une boîte qui ferme hermétiquement et réserver toute une nuit au réfrigérateur. Conserver les macarons au réfrigérateur et avant de les servir, si possible, laisser les macarons à la température de la pièce pendant 30 minutes.

*Dans la recette originale, Mercotte propose d’utiliser du beurre demi-sel. Personnellement, je trouve que la fleur de sel suffit amplement pour obtenir un caramel salé.
**Si vous n’aimez pas le caramel salé, omettez cet ingrédient.
***Oui, j’ai ajouté un ingrédient à une recette de Patrice Demers. L’ajout de zeste d’orange à cette préparation crée une superbe association avec les framboises. Il est possible de remplacer le zeste d’orange par du zeste de citron ou d’un autre agrume.
****J’ai l’habitude de faire des petits macarons : je ne pouvais pas disposer des framboises entières sans qu’elles débordent des coques. J’ai coupé la pointe des framboises pour obtenir des cylindres creux, puis j’ai taillé ces cylindres pour obtenir des bandes de framboise que j’ai disposées sur le pourtour de mes macarons en les faisant adhérer au crémeux de yogourt. Il faut un peu de temps, mais c’est très simple à réaliser.

Je voudrais pouvoir réaliser de jolis macarons à tout coup et sans mauvaise surprise (idéalement, avec de la meringue française puisque ça demande un peu moins de temps). Est-ce que vous croyez que c’est possible? Tous les commentaires et les suggestions sont les bienvenus!

L’auto cueillette… ça n’a pas que du bon!

Près de chez moi, j’ai découvert une ferme où l’on peut faire de l’auto cueillette. La première fois, j’ai été récolter des fraises. Puis dans mon enthousiasme, j’ai été cueillir des framboises… 3,6 kilos! Le problème, c’est que je n’aime pas plus que tant les framboises fraîches et mon chéri les aime beaucoup moins que moi. J’en ai congelé une partie (étrangement, je trouve toujours le moyen de faire un dessert avec des framboises en hiver), une autre a été transformée en jus selon cette idée et j’ai fait un peu de confiture avec le reste.

C’est la confiture à la rhubarbe et aux framboises de Mélanie, La tête dans le chaudron, qui m’a interpellée. Je n’avais pas relu la liste des ingrédients avant d’aller cueillir les framboises… il y a beaucoup plus de rhubarbe que de framboises dans sa recette! Vu que je devais écouler ma réserve de framboises, je n’ai pas fait sa recette comme je le souhaitais. De plus, je n’avais pas de jus de pommes sous la main… Bref, il faut toujours relire les recettes avant d’aller à l’épicerie ou d’aller cueillir des fruits! La confiture que je vous propose est finalement une recette que j’ai improvisée en utilisant la méthode traditionnelle : il faut toujours un peu plus que la moitié du poids des fruits en sucre pour avoir une confiture qui se conserve bien.

Rouge framboise
Confiture à la rhubarbe et aux framboises
Pour 3 pots de 150 ml*

2¾ tasses ou 400 g de rhubarbe
1¾ tasse ou 300 g de framboises
2 tasses ou 400 g de sucre
1 citron

Découper la rhubarbe, sans l’éplucher, en tronçon de moins de 1 cm (½ pouce) et la déposer dans un chaudron. Ajouter les framboises et le sucre. Mélanger, couvrir et laisser macérer pendant 3 heures au minimum. Cette étape permet à la rhubarbe de se ramollir et de se défaire plus aisément à la cuisson.

Presser le citron pour en extrait le jus et l’ajouter au mélange de rhubarbe et de framboises. Mettre le chaudron sur le feu, porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter en remuant régulièrement jusqu’à ce que la température atteigne 104°C (219°F), soit environ 45 minutes.

Pour vérifier la cuisson sans thermomètre : placer 2 ou 3 petites assiettes en verre ou en porcelaine au congélateur avant de commencer la cuisson, verser une cuillère à thé de confiture sur l’assiette bien froide et remettre au congélateur pendant 2 minutes. Après ce temps de repos, sortir l’assiette et l’incliner : si la confiture est épaisse et coule doucement, elle est prête.

Mettre dans des pots stérilisés**, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 15 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Il est possible d’obtenir 2 pots de 250 ml, tout dépend si vous préférez une confiture plus ou moins prise et de l’évaporation pendant la cuisson. Moi, je crois que je cuis un peu trop mes confitures.
**Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, est-ce que vous allez cueillir des framboises et qu’est ce que vous en faites?

Vider le congélateur

Le temps se réchauffe et il est fort tentant d’acheter des petits fruits à l’épicerie. Mais pour moi, il est hors de question que je craque et que j’achète des fraises ou des framboises fraîches qui ne sont pas suisses. C’est alors que j’ai constaté qu’il m’en restait quelques unes au congélateur. Individuellement, je ne pouvais pas en faire grand chose, mais en les réunissant, je pouvais probablement m’en sortir.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie de faire des carrés avec mes fruits. J’ai regardé quelques recettes avant de me décider pour celle présentée sur le site Le palais gourmand. J’ai modifié un tout petit peu la recette en ajoutant de la compote de pommes… Et oui, je n’avais pas assez de petits fruits finalement.

Une jolie couleur
Carrés aux fruits et au yogourt
Pour 10 portions

1 tasse ou 165 g de petits fruits congelés au choix*
1 tasse ou 230 g de compote de pommes non sucrée**
¼ de tasse ou 50 g de sucre***
3 cuillères à soupe d’eau
1 cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
½ tasse ou 125 g de yogourt nature
1 oeuf
⅔ de tasse ou 147 g de beurre
1¼ tasse ou 130 g de flocons d’avoine
¾ de tasse ou 90 g de farine
⅓ de tasse ou 56 g de cassonade
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique

Dans un chaudron, verser la compote de pommes et les petits fruits (framboises, bleuets, myrtilles, groseilles, etc.). Ajouter le sucre et chauffer jusqu’à ce les fruits relâchent leur jus et soient décongelés. Dans un petit bol, délayer la fécule de maïs (maïzena) dans l’eau et l’ajouter au mélange de fruits chauds. Poursuivre la cuisson jusqu’à épaississement de la préparation, compter environ 7 minutes de cuisson. Retirer du feu et laisser totalement refroidir.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, fouetter l’oeuf avec le yogourt. Ajouter ce mélange à la préparation de fruits. Réserver.

Dans un autre bol, mélanger les flocons d’avoine, la farine, la cassonade et la poudre à pâte (ou levure chimique). Ajouter le beurre et mélanger du bout des doigts jusqu’à ce qu’à l’obtention d’une masse granuleuse.

Verser la moitié de la pâte dans un moule carré beurré d’environ 20 cm (8 pouces) de côté. Étaler et presser ce mélange pour former une croûte. Verser la préparation de fruits et répartir le restant de la pâte sur le dessus comme pour un crumble. Enfourner et cuire pendant 30 minutes. Laisser totalement refroidir avant de déguster.

*J’ai utilisé environ un tiers de bleuets (myrtilles), un tiers de framboises et un tiers de groseilles. Il est possible d’utiliser qu’un seul fruit ou un mélange de petits fruits déjà préparé.
**Je n’avais pas assez de petits fruits au congélateur, donc j’ai mis 1 tasse (ou 230 g) de compote de pomme. Cependant, il est possible la remplacer par 1 tasse ou 165 g de petits fruits (framboises, bleuets, myrtilles, groseilles, mûres, etc.). Avec cette recette, il est possible de faire des carrés ne contenant que des bleuets (myrtilles) par exemple.
***Selon les fruits que vous utilisez, il faudra peut-être ajouter un autre ¼ de tasse ou 50 g de sucre. Quand la préparation de fruits a épaissi, goûter et ajouter du sucre si nécessaire.

Personnellement, j’aime beaucoup la couleur de ma garniture de fruits, mais je sais que cette couleur peut surprendre et déranger certaines personnes. Et vous qu’en pensez-vous?

Chocolat et de deux!

Voici la suite de l’articles sur le tempérage du chocolat : mouler les chocolat et quelques idées de garniture. Pour les garnitures, j’ai utilisé plusieurs sources : Jasmine, Katia au pays des merveilles et Beau à la louche de Loukoum.

Pour ce jour, j’aurais aimé vous présenter un dessert un peu plus élaboré, mais je n’ai pas vu le temps passer… Et oui, Une souris dans ma cuisine fête déjà ses deux ans! Merci à celles et ceux qui passent et qui prennent le temps de lire ce que j’écris. J’espère également que vous trouvez des idées et des recettes qui vous plaisent.

Assortiment de chocolats
Chocolats fourrés
Matériel nécessaire

Chocolat tempéré
Moules en silicone ou en polypropylène
Pinceau
Contenant avec un embout fin (facultatif)
Garniture au choix

Moule en silicone
Remplir au tiers les empreintes du moule en silicone avec du chocolat tempéré. À l’aide d’un pinceau, peindre de chocolat les côtés des empreintes. Déposer le moule au réfrigérateur pendant 15 minutes. Quand la première couche de chocolat a figé, en appliquer une deuxième pour rendre les coques bien étanches. Réfrigérer pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que la seconde couche soit figée. Remplir l’empreinte avec une garniture au choix en laissant un espace d’environ 2 mm (¹⁄₈ de pouce) pour pouvoir refermer le chocolat. Couvrir la garniture avec du chocolat pour combler l’empreinte et compléter le chocolat fourré. Taper légèrement le moule sur une surface plane pour faire sortir les bulles d’air. Réfrigérer pendant 15 à 20 minutes avant de démouler.

Moule en polypropylène
À l’aide d’un essuie-tout ou d’un morceau de coton, frotter les empreintes du moule en polypropylène jusqu’à ce qu’elles dégagent de la chaleur. Remplir au tiers les empreintes du moule avec du chocolat tempéré. À l’aide d’un pinceau, peindre de chocolat les côtés des empreintes. Déposer le moule au réfrigérateur pendant 15 minutes. Quand la première couche de chocolat a figé, en appliquer une deuxième pour rendre les coques bien étanches. Réfrigérer pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que la seconde couche soit figée. Remplir l’empreinte avec une garniture au choix en laissant un espace d’environ 2 mm (¹⁄₈ de pouce) pour pouvoir refermer le chocolat. Couvrir la garniture avec du chocolat pour combler l’empreinte et compléter le chocolat fourré. Taper légèrement le moule sur une surface plane pour faire sortir les bulles d’air. Réfrigérer pendant 15 à 20 minutes avant de démouler.

Ces moules sont plus délicats que les moules en silicone, il faut les nettoyer de préférence à l’eau froide et surtout, sans savon.


Idées de garniture

Chocolat au cerise

Chocolat au cerise
⅔ de tasse ou 100 g de sucre glace*
10 cerises au marasquin ou à cocktail avec le sirop

À l’aide d’essuie-tout, retirer l’excédent de sirop des cerises sans trop les déformer et réserver.

Dans un bol, déposer le sucre glace et ajouter 1 cuillère à thé de sirop de cerise. Mélanger et ajouter du sirop au besoin jusqu’à ce que la préparation soit très légèrement coulante. Dans les chocolats, les cerises rendront un peu de sirop même après les avoir essuyer, c’est pourquoi la préparation ne doit pas être trop liquide.

Une fois que les coques des empreintes sont figées, déposer un peu du mélange de sucre glace et de sirop. Ajouter une cerise entière, si l’empreinte est assez grande, ou une demi-cerise et fermer le chocolat fourré avec une couche de chocolat. Terminer, selon le moule utilisé, comme détaillé plus haut.

Chocolat au Spéculoos

Chocolat au Spéculoos** inspiré de Jasmine
¼ de tasse de pâte de Spéculoos
Cannelle moulue au goût

Dans un bol, mélanger la pâte de Spéculoos avec la cannelle moulue. Goûter et ajouter plus de cannelle selon le parfum désiré.

Une fois que les coques sont figées, remplir les empreintes avec la préparation de Spéculoos en laissant un espace d’environ 2 mm (¹⁄₈ de pouce) pour pouvoir refermer le chocolat. Fermer le chocolat fourré avec une couche de chocolat. Terminer, selon le moule utilisé, comme détaillé plus haut.

Chocolat à la ganache

Chocolat à la ganache de Katia
60 g (2 onces) de chocolat noir ou au lait
½ tasse ou 120 g de crème à 35 % ou de crème entière

Hacher finement le chocolat et le déposer dans un bol.

Dans un chaudron, porter la crème à ébullition. Dès que la crème bout, la verser sur le chocolat et attendre pendant 1 minute. Ensuite, mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit totalement fondu et que la préparation soit homogène. Laisser refroidir à température ambiante jusqu’à ce que la préparation soit tartinable.

Une fois que les coques sont figées, remplir les empreintes avec la ganache en laissant un espace d’environ 2 mm (¹⁄₈ de pouce) pour pouvoir refermer le chocolat. Fermer le chocolat fourré avec une couche de chocolat. Terminer, selon le moule utilisé, comme détaillé plus haut.

Chocolat à la ganache aux framboises

Chocolat à la ganache aux framboises*** selon Jasmine
⅔ de tasse ou 112 g de framboises
⅓ de tasse ou 80 g de crème à 35 % ou de crème entière
250 g (9 onces) de chocolat noir ou au lait

Hacher finement le chocolat et le déposer dans un bol.

Dans un chaudron, porter la crème et les framboises à ébullition. Dès que la crème bout, la verser avec les framboises sur le chocolat et attendre pendant 1 minute. Ensuite, mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit totalement fondu et que la préparation soit homogène. Laisser refroidir à température ambiante jusqu’à ce que la préparation soit tartinable.

Une fois que les coques sont figées, remplir les empreintes avec la ganache aux framboises en laissant un espace d’environ 2 mm (¹⁄₈ de pouce) pour pouvoir refermer le chocolat. Fermer le chocolat fourré avec une couche de chocolat. Terminer, selon le moule utilisé, comme détaillé plus haut.

Chocolat croustillant

Chocolat croustillant
Chocolat au lait ou noir fondu, en quantité suffisante
Céréales Rice Krispies
Biscuits gavottes, dentelles ou sablés émiettés

Dans un bol, mélanger les céréales et les biscuits émiettés. Réserver.

Une fois que les coques sont figées, remplir les empreintes avec le mélange de céréales et verser du chocolat fondu pour compléter le chocolat fourré. Taper légèrement le moule sur une surface plane pour faire sortir les bulles d’air. Terminer, selon le moule utilisé, comme détaillé plus haut.

Chocolat au caramel citronné selon Loukoum
Dès que j’ai vu cette recette de caramel sur le blog Beau à la louche, j’ai eu envie de l’utiliser pour garnir des chocolats. Honnêtement, ce sont mes favoris et de plus, ils ont eu un grand succès. Ce caramel peut être employé autrement : tartiné sur une tranche de pain, versé sur un gâteau, mélangé à de la crème glacée, etc. Bref, si vous aimez le caramel et le citron, essayez cette recette.

Chocolat au caramel citronné
5 cuillères à soupe ou 60 g de sucre
100 ml ou 100 g de crème à 35 % ou de crème entière
2 cuillères à soupe ou 25 g de beurre non salé, coupé en morceaux
Zeste de 2 petits citrons

Dans un chaudron, verser le sucre et faire cuire jusqu’à ce que le sucre prenne une jolie couleur dorée. Il est possible de brasser le sucre avec une cuillère vu que c’est un caramel à sec : il ne devrait pas se cristalliser. Quand le caramel à la couleur désirée (plus un caramel est foncé, plus il est amer), retirer le chaudron du feu. Ajouter le beurre en trois fois en mélangeant bien entre chaque addition. Ensuite, incorporer petit à petit la crème. Remettre le chaudron sur le feu et porter à ébullition. Dès que le caramel bout, baisser le feu et laisser mijoter pendant 4 minutes en brassant de temps en temps. Retirer du feu et ajouter les zestes de citrons. Verser dans un pot, laisser refroidir et réfrigérer jusqu’à utilisation.

Une fois que les coques sont figées, remplir les empreintes avec le caramel citronné en laissant un espace d’environ 2 mm (¹⁄₈ de pouce) pour pouvoir refermer le chocolat. Fermer le chocolat fourré avec une couche de chocolat. Terminer, selon le moule utilisé, comme détaillé plus haut.

Les chocolats maisons se conservent assez longtemps à température ambiante dans une boîte hermétique : de 2 semaines à 2 mois selon la garniture. Les chocolats avec une garniture contenant de la crème qui a été portée à ébullition se conserve pendant 2 semaines à température ambiante. Personnellement, je préfère quand même les conserver au frais. Habituellement, je réalise mes chocolats fourrés sur plusieurs jours : je fais en premier ceux dont les garnitures ne comportent pas de crème et je fais en dernier, une ou deux journées avant d’offrir les chocolats, ceux qui contiennent de la crème. Ainsi, je n’ai pas besoin de conserver mes chocolats au réfrigérateur où ils perdraient leur brillance.

*Idéalement, il faut utiliser du fondant en poudre, mais ce produit est difficile à trouver en dehors des magasins spécialisés.
**Plutôt que de garnir des chocolats avec de la pâte de Spéculoos, il est possible d’utiliser du Nutella additionné de noisettes grossièrement concassées, etc. Utilisez votre imagination pour agrémenter les pâtes à tartiner et garnir vos chocolats de ces préparations.
***Il est possible d’utiliser la ganache aux framboises pour faire des truffes. Il suffit de verser la préparation dans un moule et de la réfrigérer quelques heures. Découper la ganache, la rouler dans vos mains pour former des boules, enrober de chocolat et terminer en les roulant dans le cacao. Réserver au frais

Alors, est-ce que vous allez faire des chocolats maison cette année ou l’année prochaine (elle arrive bientôt après tout)?

Muffins aux légumes…

Muffin Monday 21

Le nouveau thème pour le Muffin Monday 21 organisé par Christelle est : « Les légumes dans vos muffins sucrés ». Je trouve l’idée fort originale. J’avais envie de travailler avec un légume inusité et, une autre contrainte personnelle, éviter de faire une association avec du chocolat.

J’avais pensé aux épinards dans un premier temps, mais Isabelle de J’en reprendrai bien un bout à eu la même idée. Comme je n’avais pas encore fait mes muffins, je me suis mise à regarder le contenu de mon réfrigérateur. C’est les radis qui ont finalement retenu mon attention, plus particulièrement leurs feuilles. Il me semblait qu’on pouvait manger les fanes des radis… Une petite recherche sur Google et j’ai trouvé plusieurs recettes de soupe aux fanes de radis. Parfait, plutôt que de finir au compost, le feuillage des radis vont finir dans mes muffins. Voici donc mes muffins aux matcha, framboises et fanes de radis.

Muffins tout vert
Muffins aux matcha, framboises et fanes de radis
Pour 5 muffins

3 tasse ou 60 g de fanes de radis*
¼ de tasse ou 30 g de flocons d’avoine (gruau)
½ tasse ou 60 g de farine
1½ cuillères à thé de thé matcha ou plus au goût
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 pincée de sel
3 jaunes d’oeufs ou 1 oeuf entier
¼ de tasse ou 50 g de sucre
¾ de tasse ou 80 g de framboises**
1 cuillère à soupe de lait***

Retirer la tige des fanes de radis. Dans un chaudron, porter une grande quantité d’eau salée à ébullition. Plonger les feuilles dans l’eau et les cuire pendant 1 minute. Égoutter les fanes et les rincer sous l’eau froide. Verser les fanes dans un robot et les réduire en purée (ou les hacher le plus finement possible). Réserver.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger la farine, les flocons d’avoine, le sel, le thé matcha et la poudre à pâte (ou la levure chimique). Réserver.

Dans un autre bol, fouetter les jaunes d’oeuf avec le sucre jusqu’à ce que le mélange commence à pâlir. Ajouter la purée de fanes de radis et mélanger encore pour homogénéiser la préparation.

Incorporer ensuite le mélange de farine sans trop brasser la préparation. Ajouter finalement le lait et les framboises.

Déposer des caissettes de papier dans les alvéoles du moule à muffin. Répartir la pâte et enfourner pendant 20 à 25 minutes.

*Pour avoir assez de fanes de radis, comptez environ 4 bouquets d’une dizaine de radis. Il est également possible d’utiliser des épinards. Si vous mesurez en tasse, tasser légèrement les feuilles de radis pour avoir la bonne proportion. Il est également possible de remplacer les fanes de radis par une purée de légumes du commerce. Dans ce cas, comptez ¼ de tasse (ou 60 g) de purée.
**Si vous utilisez des framboises congelées, il n’est pas nécessaire de les décongeler avant de les ajouter à la pâte. Les framboises seront moins fragiles et se briseront moins lorsque vous les intégrerez à la pâte.
***Il est possible que vous deviez ajouter un peu plus de lait. Tout dépend de la texture de votre pâte : si elle est assez humide ou non.

Est-ce que vous saviez qu’on peut remplacer le beurre en totalité ou en partie par une purée de légumes ou de fruits dans les recettes de gâteaux ou de biscuits moelleux?