Mot-clé : noix de cajou

Réconciliation…

Dans la cuisine asiatique, il y a un ingrédient qui me cause problème : le lait de coco. Je ne sais pas pourquoi, mais j’apprécie peu ce goût dans les plats salés. Je n’avais donc jamais cuisiné le lait de coco en plat salé. Puis, par je ne sais quelle lubie, j’ai voulu faire un cari avec du lait de coco…

Il faut dire que j’avais envie depuis un moment d’étrenner mon coffret de Chasseurs d’épices 2, cuisine familiale d’Asie. J’ai choisi une recette de cari blanc. J’ai remplacé le poulet par des crevettes que j’ai cuites selon la méthode d’une recette vu chez Libellule et ses spatules et chez La tête dans le chaudron. Ce plat est délicieux et délicatement parfumé. Je vais peut-être essayer plus de recettes avec du lait de coco…

Cari de lait de coco aux crevettes
Cari blanc de crevettes et cajou
Pour 2 personnes

250 g de crevettes moyennes décortiquées
2 cuillères à thé de jus de citron
½ cuillère à soupe de Cari blanc* non moulu
⅓ de tasse ou 67 g de noix de cajou
2 cuillères à soupe d’huile végétale
¼ de cuillères à thé de graines de fenugrec**
1 cuillère à thé de grains de poivre vert
  ou ½ cuillère à thé de poivre noir, concassé
1 copeau de cannelle d’environ 1 cm par 2 cm
  (¼ de pouce par 1 pouce)
1 oignon
200 ml ou 200 g de lait de coco
1 pincée de cannelle moulue
Sel

Moudre les épices du cari blanc. Hacher l’oignon en demi-rondelles. Réserver.

Dans une poêle, verser 1 cuillère à soupe d’huile et la faire chauffer à feu moyen. Ajouter les noix de cajou et les dorer en les remuant régulièrement. Quand les noix de cajou sont bien colorées, les retirer de la poêle et les réserver sur un essuie-tout (papier ménage). Dans la même poêle, ajouter les graines de fenugrec et les faire revenir quelques secondes pour qu’elles libèrent leur parfum. Ajouter le poivre et le copeau de cannelle puis poursuivre la cuisson quelques secondes. Ajouter l’oignon et le faire revenir quelques minutes jusqu’à ce qu’il soit translucide et qu’il commence à dorer. Verser le lait de coco et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter pendant 15 minutes pour que la sauce épaississe.

Préchauffer le four à gril (broil).

Dans un bol, mélanger le cari blanc moulu, l’huile restante et le jus de citron. Réserver.

Entailler la partie la plus charnue des crevettes, ainsi la cuisson sera plus uniforme. Ajouter les crevettes à la préparation d’épices, saler et mélanger. Étendre cette préparation sur une plaque de cuisson allant au four et enfourner pendant 6 minutes ou jusqu’à ce que les crevettes soient cuites.

Ajouter les crevettes dans la sauce au lait de coco. Incorporer les noix de cajou. Servir sur un lit de riz et saupoudrer d’un peu de cannelle. Déguster sans attendre.

*J’ai utilisée le mélange de Cari blanc d’Épices de cru. Ce mélange est composé de coriandre, de cumin, de fenouil, de graines de moutarde brunes, de feuilles de cari, de feuille de pandanus, de citronnelle séché, de cardamomes vertes, de clou de girofle et de cannelle. Il est possible d’utiliser un autre mélange de cari non moulue. Si vous voulez utiliser un cari ou curry moulu, ajouter 1 cuillère à thé d’épices et rectifier l’assaisonnement au besoin.
**Le fenugrec n’est pas une épice qu’on retrouve facilement en magasin, mais il est fort probable que vous connaissiez le goût : le fenugrec est souvent utilisé pour assaisonner les saucisses. Si vous n’en avez pas, n’hésitez pas à omettre cet ingrédient pour découvrir cette recette.

Et vous, est-ce qu’il y a un ingrédient dans la cuisine asiatique qui vous plaît moins?

Un repas tout vert

Chaque été sur mon balcon, on retrouve du basilic, de la ciboulette et du persil. D’année, en année, le résultat est différent : par exemple l’année dernière, la ciboulette n’a jamais voulu faire de racine et mon persil n’était pas très beau (mais il a été en pleine forme pendant tout l’hiver). Cette année, toutes mes herbes fraîches semblent bien se porter, mais je dois reconnaître que je n’ai toujours pas l’habitude de les intégrer à mes plats. Le plus souvent, je me sers de mes herbes pour faire des petits pains. Un soir pour souper, j’ai choisi de faire un repas tout vert.

Pour l’occasion, j’ai fait une « sorte de pesto » avec du basilic et de la ciboulette pour enrober des pâtes, une poêlée de courgette et des médaillons de porc en croûte d’herbes. J’ai bien aimé cette assiette : à faire plus souvent. Aujourd’hui, je vous propose donc la recette des médaillons de porc en croûte d’herbes et noix de cajou issue du site Un déjeuner de soleil.

Une bonne croûte
Médaillons de porc en croûte d’herbes et noix de cajou
Pour 4 personnes

1 filet de porc d’environ 400 g
2 tranches ou 50 g de pain de mie*
2 cuillères à soupe ou 25 g de noix de cajou** non salé
10 à 15 feuilles fraîches de basilic***
½ cuillère à thé de poudre d’oignon ou d’ail
Huile d’olive, en quantité suffisante
Sel et poivre

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans le bol d’un robot muni d’une lame en « s », émietter le pain. Ajouter 1½ cuillère à soupe d’huile d’olive, les noix de cajou, les feuilles de basilic et la poudre d’oignon. Activer le robot pour mixer les ingrédients et obtenir une pâte grossière qui s’émiette. Saler et poivrer. Ajouter de l’huile d’olive au besoin.

Couper le filet de porc en quatre morceaux. Déposer les mignons de porc sur une plaque de cuisson. Saler et poivrer légèrement. Répartir la préparation de pain sur le dessus des morceaux de porc et enfourner pendant 20 à 25 minutes. Au besoin, allumer le gril (broil) pendant les dernières minutes de cuisson de la viande pour que la préparation de pain devienne bien croustillante. Servir avec des pâtes enrobées de pesto.

*Le pain de mie est le pain qu’on grille le matin ou le pain classique pour faire des sandwichs. Au Québec, les tranches pèsent habituellement 30 g, donc il en faut deux pour cette recette. Vous pouvez utiliser du pain blanc, brun, complet, aux céréales… À vous de choisir.
**Il est possible de remplacer les noix de cajou par des arachides non salées.
***J’ai utilisé du basilic, mais vous pourriez prendre de la sauge, du persil plat ou un mélange d’herbes fraîches. Utiliser les herbes que vous aimez.

Et vous, est-ce qu’il vous arrive de faire des repas tout vert?

Pour une fois, pas d’aigre-doux

Il y a longtemps que je n’avais pas fait de sauté asiatique et un soir, ça m’a fait envie. Au réfrigérateur, séjournait justement du poulet qui avait un destin indéterminé (il savait cependant qu’il finirait par être mangé). Plus tôt dans la journée, j’avais également aperçu des noix de cajou qui s’ennuyaient depuis un bon moment dans un tiroir… il faut dire que je les avais oubliées. J’ai cherché une recette qui pouvait marier ces deux ingrédients.

J’ai fouillé dans ma liste de recettes à tester (je peux vous dire qu’elle est longue!) et je suis tombée sur une recette de poulet aux arachides Thaï que j’avais pris sur le feu blog Le plaisir de la table. Je me suis retenue à deux mains pour ne pas ajouter du gingembre dans cette recette et pour la suivre presque à la lettre. Contrairement à mes autres sautés, celui-ci a un goût délicat et n’est pas aigre-doux. Bref, il est parfait pour les gens qui n’aime pas les plats sucré-salé, mais qui veulent s’aventurer dans la cuisine asiatique.

Sauté Thaï
Poulet aux noix de cajou à la Thaï
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
1 brocoli*
½ cuillère à thé de poudre d’oignon
½ cuillère à thé de sambal oelek**
¼ de tasse ou 60 g de sauce aux huîtres
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à thé de sucre
¼ de tasse ou 50 g de noix de cajou*** non salées
¼ de tasse ou 60 g d’eau
1 cuillère à thé de mirin**** (facultatif)
3 cuillères à soupe d’huile végétale
Sel

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir le brocoli. Pendant ce temps, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli. Cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson*****. Réserver.

Dans une poêle, verser les noix de cajou. Poser la poêle sur le feu, sans ajouter de corps gras, et faire griller les noix en les remuant fréquemment. Retirer les noix de la poêle quand elles sont légèrement dorées, réserver.

Dans un bol, mélanger la sauce aux huîtres, la sauce soja, le sucre et le mirin. Réserver.

Couper le poulet en petites lanières. Dans une poêle verser 2 cuillères à soupe d’huile. Quand l’huile est bien chaude, ajouter le poulet et le cuire. Quand le poulet est cuit, le retirer de la poêle et réserver.

Au besoin, ajouter le restant d’huile dans la poêle et y faire revenir pendant 1 minute le sambal oelek. Ajouter le brocoli blanchi et le faire cuire pendant 2 à 3 minutes. Assaisonner avec la poudre d’oignon. Remettre le poulet dans la poêle et ajouter le mélange à base de sauce aux huîtres puis l’eau. Incorporer les noix de cajou quand la sauce est bien chaude et poursuivre la cuisson pendant 1 minute, juste pour réchauffer les noix. Servir sans attendre sur un lit de riz au jasmin ou basmati.

*Il est possible d’utiliser d’autres légumes : poivron, carotte, oignon, etc.
**Dans la recette originale, il utilise un petit piment rouge séché. Utiliser ce que vous avez sous la main ou ce que vous préférez.
***Selon votre envie, remplacer les noix de cajou par des arachides grillées et non salées. Dans ce cas, vous n’avez pas besoin de les faire griller à la poêle.
****Le mirin est un vin sucré fait à base de riz. On le retrouve dans la cuisine japonaise. Habituellement, le mirin ne contient pas d’alcool.
*****Il est possible de blanchir le brocoli en avance et de le conserver au frais jusqu’au moment de s’en servir. Vous pouvez omettre cette étape si vous aimez vos légumes croquants ou les cuire plus longtemps à la poêle.

Et vous, qu’est-ce que vous aimez dans les plats asiatiques?

S’il faisait froid…

Les variations de température en hiver, on connait au Québec. Chaque année pendant cette période, on côtoie des journées plus douces à moins dix degrés et des journées beaucoup plus froide à moins trente degrés… et il ne faut pas négliger le facteur vent qui peut tout changer! Mais en général en cette période, il fait froid, s’il ne fait pas « frette » (Oui, il y a une nuance entre froid et « frette »!). Bref, le matin, on ne se pose pas de question, il faut bien s’habiller et le manteau d’hiver est de rigueur. Mais en Suisse, le temps ne sait pas se tenir… La température est aussi variable, mais elle oscille entre les températures positives et négatives! Il y a des journées printanières à quinze degrés et il y en a d’autres plus fraîches avec le vent du Nord à moins cinq. Le problème, c’est que je dois jongler avec mes manteaux : je prends mon manteau d’hiver le matin et quelques heures plus tard, le temps se réchauffe et je me mets à cuire! Cependant, s’il y a le vent du Nord, mon manteau d’hiver est parfait. Bref, les hivers devraient être froid ou chaud, mais pas les deux en même temps!

Cependant, que le temps soit chaud ou froid, un bon petit sauté fait toujours plaisir. J’ai pris cette recette sur le blog d’Isabelle, Les gourmandises d’Isa. J’ai un peu modifié la recette en remplaçant les légumes et en ajoutant quelques épices.

Mariage de poulet, d'orange et de cajou
Languettes de poulet à l’orange et aux noix de cajou
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
1 cuillère à soupe de fécule de maïs (maïzena)
3 cuillères à soupe de sauce soja
Le jus d’une orange ou ⅓ de tasse ou 90 g de jus
  d’orange du commerce
2 cuillères à soupe d’eau
2 cuillères à thé d’huile de sésame
2 cuillères à soupe d’huile végétale, au choix
½ tasse ou 75 g de noix de cajou
⅔ de tasse ou 160 g de bouillon de poulet
2 carottes*
1 petit brocoli
¼ de poivron orange, jaune ou rouge
½ cuillère à thé de sambal oelek (facultatif)
½ cuillère à thé de gingembre en poudre
Sel et poivre

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir le brocoli. Pendant ce temps, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et le rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson**.

Éplucher et couper les carottes en julienne***, en petit bâtonnets. Découper le poivron en languettes. Découper le poulet en petites lanières. Réserver.

Dans un bol, mélanger la fécule de maïs (ou la maïzena), la sauce soja, le jus d’orange, l’eau et l’huile de sésame. Réserver.

Dans une poêle ou un wok, faire chauffer 1 cuillère à soupe d’huile végétale. Quand l’huile est bien chaude, ajouter le poulet et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit cuit. Retirer de la poêle et réserver.

Dans la même poêle, ajouter l’huile restante et faire revenir le brocoli, le poivron pendant 2 à 3 minutes. Ajouter les carottes en julienne, le sambal oelek et le gingembre en poudre, poursuivre la cuisson 1 minute de plus. Verser le bouillon de poulet et porter à ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter pendant 3 minutes. Incorporer le mélange de fécule de maïs et cuire jusqu’à ce que le mélange épaississe un peu. Ajouter les noix de cajou pour les réchauffer et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce soit à la consistance désirée. Saler et poivrer au besoin. Servir accompagné d’un riz blanc.

*Il est possible de remplacer les carottes, le brocoli et le poivron par d’autres légumes : du bok choy, des oignons, des champignons, etc.
**Il est possible de blanchir vos légumes en avance et de les conserver au frais jusqu’au moment de les utiliser.
***J’ai coupé mes carottes en julienne pour accélérer la cuisson et pour avoir une autre texture. Il est cependant possible de trancher les carottes en rondelles et de les blanchir pendant 3 minutes.

Et pour vous, comment est l’hiver?

Cette pluie impossible…

Dans les films, j’ai toujours trouvé les effets de pluie irréels. Cette belle pluie qui tombe toute droite était, pour moi, tellement loin de la réalité québécoise. Je connaissais surtout ces grosses pluies balayées par le vent où le parapluie est un accessoire qui permettait, avec beaucoup d’effort, de ne garder que la tête au sec. La pluie qui trace des lignes perpendiculaires au sol était plus que rarissime. Cependant en Suisse, j’ai découvert qu’il pouvait réellement pleuvoir droit. Il arrive quand même qu’il pleuve à « plat », mais c’est plus occasionnel. Bref, ces pensées me traversent l’esprit à chaque fois qu’il pleut… mais la vraie question est : quand est-ce que ça va s’arrêter cette mousson?

Pour ces journées pluvieuses, il n’y a rien de mieux qu’un plat coloré et plein de légumes. Voici donc une petite recette de sauté asiatique, avec quelques modifications, tirée de l’émission Recettes en vedette.

Tout plein de légumes
Sauté de poulet aux noix de cajou
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
2 cuillères à soupe d’huile végétale
1 cuillère à thé d’huile de sésame grillé (facultatif)
1 échalote
½ cuillère à thé de poudre d’ail
¼ de tasse ou 60 g de sauce de poisson
¼ de tasse ou 60 g de sauce hoisin
¼ de tasse ou 60 g de sauce chili ou de ketchup*
¼ de cuillère à thé de sambal oelek ou plus
½ tasse ou 100 g de noix de cajou
2 carottes
1 petit brocoli
¼ de poivron orange ou d’une autre couleur
1 petite boîte d’ananas coupé en morceaux**

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir les légumes. Pendant ce temps, couper les carottes en rondelles, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les carottes, faire cuire 3 minutes. Retirer les carottes et les rincer sous l’eau froide pour arrêter la cuisson. Ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson***. Réserver.

Hacher l’échalote et couper en bâtonnets le poivron. Découper le poulet en petites lanières et réserver.

Dans un wok ou une poêle, faire chauffer l’huile. Ajouter le poulet et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit cuit. Retirer du wok et réserver sur une assiette.

Verser l’huile de sésame dans le wok et faire revenir le brocoli, les carottes et le poivron pendant 3 à 4 minutes. Ajouter l’échalote et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Saupoudrer la poudre d’ail et le sambal oelek sur les légumes, bien mélanger. Ajouter la sauce de poisson, le sauce hoisin, la sauce chili (ou le ketchup) et l’ananas égoutté (réserver le jus). Remettre le poulet dans le wok. Laisser mijoter 3 à 5 minutes. Au besoin et au goût, allonger la sauce avec le jus d’ananas. Ajouter les noix de cajou et cuire encore 1 minute juste pour les réchauffer. Servir sans attendre avec un riz parfumé.

*Dans la recette originale, il utilise de la sauce Thaï aux piments doux. Personnellement, j’ai utilisé de la sauce chili.
**À l’épicerie, choisissez la plus petite boîte d’ananas même si le fruit est en tranche. Il suffit de le découper.
***Il est possible de blanchir vos légumes en avance et de les conserver au frais jusqu’au moment de s’en servir.

Et pour vous, qu’est-ce que vous cuisinez quand il pleut?