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Formule de courtoisie…

Depuis quelques temps, après avoir salué les gens, je ne demande pas nécessairement « Comment ça va ? » autant à l’orale qu’à l’écrit. Personnellement, l’absence de cette question ne me gêne pas. De plus, je réponds de manière systématique à cette question sans vraiment y réfléchir : un peu comme un réflexe conditionné. Répondez-vous sincèrement quand l’on vous demande comment vous allez? Et pourtant, ça devrait être le cas où du moins, pas avec tout le monde. Réfléchissez au sens de cette question pour vous. A-t-elle de l’importance dans vos conversations ou est-ce seulement une formule de politesse?

Dans un autre ordre d’idée, je vous propose une recette de filet de porc au Cognac. Cette recette est tirée du livre Qu’est-ce qu’on mange ? Au temps des fêtes.

Filet de porc au Cognac
Filet de porc au Cognac
Pour 4 personnes

450 g de filets de porc
½ cuillère à soupe d’huile végétale
3 cuillères à thé de beurre, tempéré
1 oignon
1 gousse d’ail
¼ de tasse ou 62 g de Cognac
1 cuillère à thé de farine
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Hacher l’oignon et l’ail. Dans un petit bol, mélanger 1 cuillère à thé de beurre avec la farine. Réserver.

Dans une poêle, faire chauffer 2 cuillères à thé de beurre avec l’huile végétale. Quand les corps gras sont bien chauds, saisir le filet de porc sur toutes les faces. Saler et poivrer. Déposer le filet de porc sur une plaque de cuisson et enfourner pendant 20 à 25 minutes selon la cuisson désirée.

Dans la même poêle, faire revenir l’oignon et l’ail. Déglacer avec le Cognac et laisser réduire pendant 3 minutes. Ajouter le bouillon de boeuf. Laisser mijoter jusqu’à ce que la préparation est réduit d’un tiers. Incorporer le mélange de beurre et de farine. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce épaississe.

Trancher le filet de porc et servir en le nappant de sauce. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de parfumer la sauce en ajoutant du romarin ou de l’estragon dans la sauce.

Comment allez-vous?

Promenade sous la pluie…

J’ai rencontré une dame de mon voisinage à l’épicerie. Le temps étant à la pluie, elle m’a raconté que son petit-fils adorait sortir sous la pluie pour aller compter les escargots. De retour à la maison, je me suis rendu compte que Petit-coeur avait envie de se promener. Malgré la pluie, je me suis dit : « Pourquoi pas? ». J’ai sorti un parapluie pour chacun de nous et nous sommes allés faire un petit tour du quartier. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que les flaques étaient plus profondes que je ne l’aurai cru et que les bottes de Petit-coeur était loin d’être imperméable. C’est donc les pieds trempés que Petit-coeur est rentré à la maison… et les bottes étaient loin d’être sèche le lendemain matin!

Pour regarder la pluie tombée, je vous propose des noix assaisonnées à grignoter. J’ai opté pour une saveur ranch en me basant sur cette recette de Ricardo issue du magazine volume 16, numéro 1.

Noix saveur ranch
Noix saveur ranch
Pour 2 pots de 500 ml

1 blanc d’oeuf
3 cuillères à soupe de persil séché
1½ cuillère à soupe d’origan séché
1½ cuillère à thé de sel de céleri
1 cuillère à thé de fleur de sel
¾ de cuillère à thé de poudre d’oignon
½ cuillère à thé de poudre d’ail
½ cuillère à thé de poivre moulu
2 pincées de piment de Cayenne ou d’autre piment moulu
2 pincées de sel
1 tasse ou 200 g d’amandes*
2 tasses ou 400 g de noix de cajou

Préchauffer le four à 140°C (285°F). Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin.

Dans un bol, fouetter le blanc d’oeuf jusqu’à la formation de piques fermes. Ajouter le persil, l’origan, le sel de céleri, la fleur de sel, la poudre d’oignon, la poudre d’ail, le poivre, le piment de Cayenne et le sel. Mélanger pour bien répartir les ingrédients dans le blanc d’oeuf. Ajouter les noix de cajou et les amandes. Mélanger délicatement pour bien enrober toutes les noix du mélange assaisonné.

Verser les noix sur une plaque de cuisson et les étaler sur une seule couche. Enfourner et cuire pendant 40 minutes. À mi-cuisson, remuer les noix. Laisser totalement refroidir. Conserver les noix dans un pot muni d’un couvercle. Déguster avec plaisir.

*J’aime bien le mélange d’amandes et de noix de cajou, mais libre à vous d’utiliser d’autres noix de votre choix. Il faut seulement vous assurez que vous utilisez 3 tasses ou 600 g de noix.

Et vous préférez-vous regarder la pluie tombée ou vous promener sous la pluie?

Les champignons du hasard…

Lorsque je vais à l’épicerie, la seule certitude que j’ai à propos des champignons, c’est que je vais trouver des champignons blancs. D’un autre côté, il est rare que j’en achète une autre variété. Pour mes paniers gourmands, j’ai décidé de réaliser des pleurotes marinés. C’est aussi des champignons que je vois régulièrement. En relisant la recette, je me suis rendu compte qu’il utilisait deux variétés de ce champignons. Je me suis dit que j’allais réaliser la recette qu’avec une seule variété. À ma grande surprise, les deux variétés étaient disponibles à l’épicerie! Depuis, je n’ai plus revu la variété de pleurotes panicaut sur les étalages.

Je vous propose donc une recette de pleurotes marinés. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 21, numéro 4.

Pleurotes marinés
Pleurotes marinés
Pour 1 pot de 250 ml

170 g (6 onces) de pleurotes du panicaut*
170 g (6 onces) de pleurotes
⅓ de tasse ou 70 g d’huile de pépin de raisin**
2 gousses d’ail
3 branches de thym
4 cuillères à thé de vinaigre de cidre
1 cuillère à thé de miel
¼ de cuillère à thé de flocons de piment broyé
Sel et poivre

Trancher les pleurotes du panicaut sur la longueur et émincer les pleurotes. Couper les gousses d’ail en deux.

Verser 2 cuillères à soupe d’huile dans une grande poêle. Ajouter les champignons et les faire revenir pendant 5 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Saler et poivrer. Ajouter l’ail et le thym, puis poursuivre la cuisson pendant 1 minute.

Dans un bol, mélanger le restant d’huile avec le vinaigre de cidre, le miel et les flocons de piment. Saler et poivrer.

Déposer les champignons dans un pot en verre d’une contenance d’environ 250 ml. Verser la préparation d’huile et presser les champignons avec une cuillère pour s’assurer qu’ils soient submergés. Laisser tiédir pendant 1 heure. Couvrir le pot hermétiquement. Agiter légèrement et réfrigérer pendant au moins 8 heures. Déguster avec plaisir dans le mois qui suit.

*Si vous ne trouvez pas les deux variétés de pleurotes, réalisez la recette avec une seule.
**Il est possible d’utiliser une autre sorte d’huile, mais elle peut réagir au froid en devenant partiellement ou complètement solide et blanchir. Cela n’affecte pas la qualité de la marinade, juste son apparence.

Et vous, voyez-vous beaucoup de variétés de champignons dans vos épiceries?

C’est dinde!

Avec mon chéri, nous sommes en train d’instaurer une nouvelle tradition : cuire une dinde pendant le mois de décembre! L’an dernier, j’en avais préparé une et nous avions adoré… ainsi que le bouillon que j’avais préparé avec les os! Cette année, j’ai retenté l’expérience, mais je ne me souvenais pas comment j’avais cuit ma dinde. Le résultat fut plus sèche cette fois, mais le bouillon demeure divin. Pour éviter de répéter mes erreurs et pour me rappeler comment cuire une dinde correctement à l’avenir, j’ai dédié une page dans mon carnet de cuisine. J’ai noté le type de dinde, le poids, le temps et la température de cuisson ainsi que mes quelques manipulations. J’avais badigeonné la peau de la dinde avec du beurre, ça donne un goût savoureux au bouillon, mais la peau a bruni plus vite et la viande n’a pas gagnée au change. Bref d’ici 10 ans, je serai peut-être au point.

Pour rester dans l’esprit du temps des fêtes, je vous propose une recette de tourtière au porc et au pomme. J’ai pris cette recette sur le site de Trois fois par jour.

Tourtière au porc et au pomme
Tourtière au porc et au pomme
Pour 6 à 8 personnes

2 abaisses de pâte brisée
1 cuillère à soupe d’huile végétale
1 oignon
1 gousse d’ail
450 g de porc haché
¾ de tasse ou 187 g d’eau froide
1 petite pomme
1 petite pomme de terre
½ cuillère à thé de sirop d’érable
¼ de tasse ou 25 g de flocons d’avoine
½ cuillère à thé de sarriette
½ cuillère à thé de piment de la Jamaïque* moulu
1 feuille de laurier
1 cuillère à thé de sel
1 oeuf battu pour la dorure (facultatif)

Hacher l’oignon et l’ail. Éplucher la pomme et la pomme de terre puis les râpées.

Dans une casserole, chauffer l’huile. Quand le corps gras est chaud, faire revenir l’oignon et l’ail pendant 5 minutes. Ajouter le porc haché ainsi que l’eau. Porter à ébullition. Ajouter la pomme, la pomme de terre, le sirop d’érable, les flocons d’avoine, la sarriette, le piment de la Jamaïque, la feuille de laurier et le sel. Couvrir et laisser mijoter à feu moyen pendant 45 minutes en brassant régulièrement.

Retirer la feuille de laurier, rectifier l’assaisonnement au besoin et verser la viande dans un bol. Réfrigérer jusqu’à ce que la préparation soit froide.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser les deux disques de pâtes. Avec une des pâtes, foncer un moule à tarte d’environ 23 cm (9 pouces) de diamètre. Verser la préparation de viande dans la pâte. Badigeonner le pourtour avec de l’eau ou l’oeuf battu. Entailler la pâte restante et la déposer sur la viande. Presser la bordure et retirer l’excédent de pâte. Réfrigérer pendant au moins 30 minutes ou congeler.

Préchauffer le four à 220°C (425°F).

Badigeonner la tourtière avec l’oeuf battu si désiré. Enfourner et cuire pendant 15 minutes. Réduire la température à 200°C (400°F) et poursuivre la cuisson pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la croûte soit dorée. Sortir du four et servir. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de remplacer le piment de la Jamaïque par un mélange de cannelle, de muscade et de clou de girofle.

Et vous, avez-vous l’habitude de cuire une dinde?

C’est inhabituel…

Cette semaine, j’ai été mangé avec des amies. Pour les retrouver, j’avais environ 1 heure de route à faire. À ma surprise, la circulation s’est révélée un peu plus dense que ce que je m’attendais. Arrivée sur place, j’ai rejoint mes amies présentes et la serveuse est arrivée en me demandant ce que je voulais boire. Sans hésitation, j’ai réclamé une eau plate glacée. Mes amies présentes ont bien rigolé une fois que la serveuse eu tourné les talons. Je n’ai pas compris la raison. Elles m’ont expliquée qu’il était rare de demander de l’eau glacée à cette période de l’année, surtout quand les températures extérieures sont négatives! Je n’y avais pas pensé et j’ai ri aussi, mais c’est totalement moi ce genre de chose.

Aujourd’hui, je ne vous propose rien de glacé, mais bien un braisé de porc au miel et à la moutarde. J’ai pris cette recette dans le livre Famille futée 4.

Braisé de porc au miel et à la moutarde
Braisé de porc au miel et à la moutarde
Pour 8 personnes

1,5 kg d’épaule de porc
2 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
2 cuillères à soupe de miel
1 cuillère à soupe de farine
3 gousses d’ail hachées
½ cuillère à thé de romarin séché
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Déposer l’épaule de porc dans une rôtissoire ou une grande casserole.

Dans un bol, mélanger la moutarde de Dijon, le miel, la farine, l’ail et le romarin. Poivrer généreusement et ajouter une pincée de sel. Incorporer le bouillon et verser le mélange sur le porc. Couvrir la rôtissoire avec un papier d’aluminium et enfourner. Cuire pendant 2 heures.

Retirer le papier d’aluminium de la viande et l’arroser avec le jus de cuisson. Poursuivre la cuisson pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la viande se défasse facilement. Servir et déguster avec plaisir.

Et vous, est-ce qu’un verre d’eau glacée vous surprend en hiver?