Mot-clé : noisettes

Quoi proposer après la période des fêtes?

Cette année, je ne devrais pas vous parler trop longtemps de mes paniers gourmants puisque j’ai repris des recettes que j’adore : les leckerlis, les milanais, les zézettes de Sète, des noix de cajou et des amandes assaisonnées selon le principe de cette recette (le mélange d’épices n’est pas totalement au point selon mon goût). Donc, il me resterait 4 recettes à vous proposer, mais j’ai royalement oublié de photographier l’une et l’autre, je n’étais pas totalement satisfaite du résultat (avec les années, je suis de plus en plus exigeante sur ce que je mets sur mon blog)! Cependant, c’est entre deux autres recettes des fêtes que j’hésite : mon entremet de Noël ou ma maison en pain d’épices. J’avoue, j’ai vraiment envie de vous montrer ma maison en pain d’épices, mais je trouve que ce n’est plus vraiment d’actualité!

Voilà donc mon entremet de Noël à la poire. Pour la recette, je me suis inspirée de plusieurs recettes du livre Bûches de Christophe Felder et Camille Lesecq. Il y a que pour l’insert à la poire que j’ai fait à ma façon : pourquoi faire compliquer quand l’on peut faire simple… surtout dans une recette déjà longue!

Entremet à la poire
Entremet à la poire
Pour 12 personnes

Croustillant praliné
25 g (1 once) de chocolat blanc
⅓ de tasse ou 125 g de praliné*
¾ de tasse et 2 cuillères à soupe ou 70 g de Gavottes
  ou de biscuits dentelles émiettés**

Insert à la poire
6 poires (william ou bosc)
2 cuillères à soupe d’eau
¾ de cuillère à thé de gélatine en poudre ou 1 feuille
  de gélatine (2 g)
1 cuillère à soupe de beurre
3 cuillères à soupe ou 38 g de sucre

Dacquoise
½ tasse et 1½ cuillère à soupe ou 95 g de noisettes en poudre
⅓ de tasse ou 55 g de sucre glace
4 blancs d’oeufs ou 135 g de blancs d’oeufs
⅓ de tasse ou 65 g de sucre
⅓ de tasse ou 40 g de noisettes
1 cuillère à soupe ou 6 g de lait en poudre
3½ cuillères à thé ou 20 g de farine

Croustillant aux noisettes (facultatif)
¼ de tasse ou 40 g de noisettes en poudre
½ tasse ou 40 g de brisures de Gavottes ou de biscuits
  dentelles
100 g (3,5 onces) de chocolat blanc

Mousse à la vanille
1½ de cuillère à thé de gélatine en poudre ou 2 feuilles
  de gélatine (4 g)
2 jaunes d’oeufs
2½ cuillères à soupe ou 30 g de sucre
⅓ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 100 g de lait
1¾ tasse et 1 cuillère à soupe ou 450 g de crème à fouetter
  ou entière
1 gousse de vanille
2 cuillères à thé de Williamine ou d’eau de vie de poire

Glaçage à la vanille
3 de cuillères à thé de gélatine en poudre ou 4 feuilles
  de gélatine (8 g)
3½ cuillères à soupe ou 50 g d’eau
½ tasse et 2½ cuillères à thé ou 110 g de sucre
5½ cuillères à soupe ou 110 g de sirop de maïs ou de glucose
1 gousse de vaille
4½ cuillères à soupe ou 75 g de lait condensé sucré
125 g (4,5 onces) de chocolat blanc
1 pincée d’oxyde de titane ou de colorant blanc en poudre****

Croustillant praliné
Hacher le chocolat blanc et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat. Retirer le bol du bain-marie quand le chocolat est totalement fondu. Incorporer le praliné, puis les Gavottes (ou les biscuits dentelles). Verser la préparation sur une feuille de papier parchemin. Couvrir d’une seconde feuille de papier parchemin et à l’aide d’un rouleau à pâte étaler la préparation sur une épaisseur d’environ 3 mm (⅛ de pouce). Réserver au congélateur.

Insert à la poire
Chemiser le fond d’un moule à charnière d’environ 18 cm (7 pouces) de diamètre de papier parchemin.

Hydrater la gélatine : si elle est en poudre, verser 2 cuillères à thé d’eau froide dans un petit bol puis saupoudrer la gélatine, mélanger et laisser gonfler; si elle est en feuille, la déposer dans un bol rempli d’eau froide et la laisser tremper pendant 5 minutes.

Éplucher, épépiner et couper en cubes 3 poires. Déposer les poires dans une casserole et ajouter l’eau. Couvrir et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les poires soient tendres. Quand les poires sont cuites, les mixer à l’aide d’un robot muni d’une lame en « s » ou d’un pied-mélangeur pour obtenir une purée lisse. Incorporer la gélatine. Réserver.

Éplucher, épépiner et couper en petits dés les poires restantes.

Dans une poêle, déposer le sucre et le beurre. Ajouter les poires et cuire jusqu’à ce que les poires soient translucides et qu’il ne reste presque plus de liquide. Verser les poires dans la compote contenant la gélatine. Mélanger et verser le tout dans le moule chemisé. Réserver au congélateur pendant au moins 6 heures.

Dacquoise
Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Hacher grossièrement les noisettes. Réserver.

Dans un bol, mélanger la poudre de noisettes, le sucre glace, la farine et le lait en poudre.

Dans un autre bol, fouetter les blancs d’oeufs jusqu’à ce qu’ils soient mousseux. Toujours en fouettant, incorporer graduellement le sucre et fouetter jusqu’à ce que les blancs forment des pics fermes. À l’aide d’une spatule, incorporer le mélange de poudre de noisettes. Verser la pâte dans une poche à pâtisserie muni d’une douille lisse.

Sur une plaque de cuisson recouvert de papier parchemin, dresser deux disques de 18 cm de diamètre***. Saupoudrer les noisettes grossièrement hachées. Enfourner et cuire pendant 15 à 20 minutes. En appuyant avec un doigt sur la dacquoise, elle devrait être ferme. Laisser tiédir.

Croustillant aux noisettes (facultatif)
Sur une feuille de papier parchemin, tracer un cercle d’environ 20 cm de diamètre (8 pouces). Retourner la feuille pour que le trait de crayon ne soit pas en contact avec les aliments.

Hacher le chocolat blanc et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat. Retirer le bol du bain-marie quand le chocolat est totalement fondu. Incorporer les noisettes en poudre et les Gavottes (ou les biscuits dentelles). Verser la préparation au centre du cercle sur le papier parchemin. Couvrir d’une seconde feuille de papier parchemin et à l’aide d’un rouleau à pâte étaler la préparation sur une épaisseur d’environ 5 mm (¼ de pouce) sans déborder du cercle. Réserver au congélateur.

Mousse à la vanille
Hydrater la gélatine : si elle est en poudre, verser 4 cuillères à thé d’eau froide dans un petit bol puis saupoudrer la gélatine, mélanger et laisser gonfler; si elle est en feuille, la déposer dans un bol rempli d’eau froide et la laisser tremper pendant 5 minutes.

Dans un bol, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre.

Dans une casserole, chauffer le lait, ½ tasse et 2 cuillères à soupe ou 150 g de crème avec la gousse de vanille fendue en deux jusqu’à ce que le tout frémisse. Verser le liquide chaud sur les jaunes d’oeufs en fouettant. Remettre le mélange dans la casserole et cuire à feu doux jusqu’à ce que la préparation épaississe ou jusqu’à 82°C (180°F). Retirer du feu et incorporer la gélatine ainsi que la Williamine. Verser la préparation dans un bol et laisser tiédir. La préparation doit être plus basse que 35°C (95°F) avant de poursuivre. Retirer la gousse de vanille.

Dans un bol, fouetter la crème restante jusqu’à ce qu’elle soit mousseuse et qu’elle se tienne. Incorporer graduellement la crème fouettée à la préparation à base de lait. Réserver au frais le temps de commencer le montage.

Montage
Dans un moule en silicone*****, verser la moitié de la mousse à la vanille. Insérer l’insert de poire et couvrir l’insert d’une fine couche de mousse à la vanille. Déposer le disque de croustillant praliné et couvrir d’un peu de mousse à la vanille (il faut conserver 2-3 cuillères à soupe de mousse à la vanille). Insérer le disque de dacquoise et tartiner le fond de mousse à la vanille. Coller le croustillant aux noisettes sur la dacquoise. Réserver au congélateur pendant au moins 8 heures.

Glaçage à la vanille
Hydrater la gélatine : si elle est en poudre, verser 3 cuillères à soupe d’eau froide dans un petit bol puis saupoudrer la gélatine, mélanger et laisser gonfler; si elle est en feuille, la déposer dans un bol rempli d’eau froide et la laisser tremper pendant 5 minutes.

Dans une casserole, verser l’eau, le sucre, le sirop de maïs, la gousse de vanille fendue en deux et ses grains grattés. Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce que le sucre soit totalement dissous. Retirer du feu et incorporer la gélatine ainsi que le lait condensé. Laisser tiédir le mélange jusqu’à 85°C (185°F). Incorporer le chocolat blanc et le d’oxyde de titane. Mélanger, si possible avec un pied-mélangeur, jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Laisser le glaçage tiédir jusqu’à 35°C (95°F)

Recouvrir une plaque de cuisson de papier parchemin et y déposer une grille à pâtisserie.

Sortir l’entremet du congélateur. Déposer l’entremet sur la grille. Verser doucement le glaçage en veillant à ce qu’il recouvre toute la surface du gâteau. Laisser le glaçage s’égoutter pendant 5 minutes, puis déplacer l’entremet sur une assiette de présentation******. Réserver au réfrigérateur pendant 8 à 12 heures avant de servir.

Au moment de servir, décorer, si désiré, avec des noisettes pralinées, des sablés ou des éclats de chocolat. Déguster avec gourmandise.

*Le praliné est une pâte obtenue en broyant des amandes ou des noisettes (ou un mélange des deux) enrobées de sucre caramélisé comme ici. Il est possible de remplacer le praliné par une pâte à tartiner aux noisettes.
**Si vous ne trouvez pas biscuits Gavottes ou dentelles, remplacez-les par des céréales de riz soufflés de style Rice Krispies.
***Pour le montage du gâteau, je n’ai utilisé qu’un disque de dacquoise, mais vous pouvez utiliser les deux.
****Il est possible d’utiliser une autre couleur.
*****Il est possible de réaliser le montage dans un moule à charnière, mais dans ce cas, toutes les étapes sont inversées : on commence par le croustillant aux noisettes et on termine par la mousse à la vanille.
******Si vous devez déplacer l’entremet chez des gens, déposer un peu de chocolat fondu sur l’assiette de présentation avant de déposer l’entremet pour que celui-ci ne glisse pas dans l’assiette.

Ouf! C’était long à retranscrire. Ce genre d’entremet n’est pas très compliqué, il faut juste du temps. La recette peut se préparer sur plusieurs jours et être réalisée à l’avance : l’entremet se conserve pendant 1 mois au congélateur, il faut simplement bien l’emballer.

Poire et noisette

Il y a quelques temps, ma belle-mère m’a donné des poires et je savais ce que je voulais en faire : une tarte! Seulement pour une raison inexplicable, j’ai décidé de préparer une tarte aux poires et aux noisettes… et en prime, j’ai un peu improvisé. Je sais que la poire et la noisette se marient bien, mais là, j’ai légèrement exagéré sur la quantité de noisettes. Le goût était trop dominant et il aurait été préférable que je réalise quelque chose de plus simple.

Aujourd’hui, je vous propose donc une autre tarte aux pommes! La recette peut également se faire avec des poires, mais actuellement, j’ai le beau problème d’écouler des pommes. J’ai pris cette recette dans le magazine Betty Bossi de août 2017.

Tarte aux pommes et aux noisettes
Tarte aux pommes et aux noisettes
Pour 8 personnes

1 pâte à tarte sablée ou brisée
4 pommes*
⅓ de tasse et 2 cuillères à soupe ou 75 g de noisettes
  en poudre
¼ tasse ou 50 g de sucre
½ cuillère à soupe de jus de citron
½ cuillère à cannelle moulue
1 oeuf (facultatif)

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte et la foncer dans un moule d’environ 23 cm de diamètre. Dans les chutes de pâte, à l’aide d’un emporte-pièce, découper des feuilles ou des fleurs. Réserver le tout au réfrigérateur pendant 30 minutes.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Éplucher, épépiner et râper les pommes. Mélanger les pommes râpées avec le sucre, le jus de citron et la cannelle. Verser la préparation sur la pâte à tarte. Disposer les feuilles ou les fleurs en partant des bords vers le milieu de la tarte.

Fouetter l’oeuf et badigeonner les feuilles ou les fleurs. Enfourner et cuire pendant 40 minutes. Sortir du four et laisser refroidir. Déguster avec gourmandise.

*Il est possible de réaliser la recette en remplaçant les pommes par des poires.

Et vous, connaissez-vous des recettes qui mélangent la poire et la noisette?

Chocolat, caramel et citron…

Ces trois parfums ont un point en commun : ils correspondent aux saveurs de macarons que j’ai réalisé le plus souvent. Au début, c’était même le trio de saveur que je proposais dès que je réalisais ces petites gourmandises. Je ne vous dis pas mon étonnement quand j’ai vu que la garniture au citron ne figurait pas sur mon blog. J’avoue qu’il m’arrive de faire une ganache montée au zeste de citron plutôt que de faire une crème au citron qui demande un peu plus de temps de préparation. Cependant, la ganache au citron n’apportera jamais l’acidité qu’on retrouve dans la crème.

Pour corriger cette erreur, je vous propose une recette de macarons au citron et au praliné. Vous pouvez omettre le praliné, mais je trouvais intéressant de vous faire découvrir cette association de saveurs. Cette recette est tirée du livre Macaron de Pierre Hermé.

Macarons au citron et au praliné
Macarons au citron et au praliné
Pour 30 à 40 macarons selon leur taille

Crème au citron
2½ oeufs ou 112 g
½ tasse et 5 cuillères à thé ou 120 g de sucre
Zeste de 2 citrons
⅓ de tasse ou 80 g de jus de citron
¾ de tasse et 2 cuillères à thé ou 175 g de beurre non salé,
  tempéré

Carrés de praliné
1 cuillère à soupe ou 10 g de noisettes
2 cuillères à thé ou 10 g de beurre non salé
23 g (1 once) de chocolat au lait
2 cuillères à soupe ou 32 g de pâte pralinée*
8½ cuillères à thé ou 50 g de beurre de noisettes
  (ou de purée)*
½ tasse ou 42 g de brisures de Gavottes ou de biscuits
  dentelles**

Coques des macarons à la meringue italienne***
1¼ tasse ou 150 g de poudre d’amandes
1 tasse moins 1 cuillère à soupe ou 150 g de sucre glace
¼ de tasse ou 55 g de blancs d’oeufs tempérés
¾ de tasse ou 150 g de sucre
2½ cuillères à soupe ou 37 g d’eau
¼ de tasse ou 55 g de blancs d’oeufs tempérés
Colorant alimentaire en poudre ou en gel jaune****

Crème au citron
La veille, préparer la crème au citron. Prélever le zeste des citrons et le mélanger au sucre. Frotter du bout des doigts le sucre et les zeste de citron pour bien répartir le parfum dans le sucre.

Dans un bol, fouetter les oeufs, le jus de citron et le sucre au citron. Déposer le bol sur un bain-marie et cuire, en mélangeant continuellement, jusqu’à ce que la crème atteigne 83°C (182°F). Retirer le bol du bain-marie et laisser la crème refroidir.

Quand la crème a refroidi jusqu’à 60°C (140°F), incorporer graduellement le beurre en mélangeant bien entre chaque ajout. Couvrir d’une pellicule plastique directement appliquée sur la crème et réfrigérer, idéalement, toute une nuit.

Carrés de praliné
Préchauffer le four à 170°C (340°F).

Déposer les noisettes sur une plaque de cuisson et enfourner pour les torréfier pendant 10 minutes. Verser les noisettes sur un linge propre. Emprisonner les noisettes dans le linge et les secouer pour éliminer le plus de peau possible. Retirer les noisettes du linge et les hacher.

Hacher le chocolat au lait et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat. Quand le chocolat est totalement fondu le retirer du bain-marie. Incorporer la pâte pralinée, le beurre de noisettes et le beurre. Mélanger jusqu’à ce que le mélange soit homogène et ajouter les noisettes hachées et les brisures de Gavottes. Verser le mélange sur un papier parchemin et couvrir d’une seconde feuille. Abaisser la préparation sur une épaisseur de 4 mm (³⁄₁₆ de pouce). Placer au congélateur pendant au moins 2 heures. Couper le praliné en carrés d’environ 1,5 cm (⅝ de pouce) de côté. Réserver au congélateur.

Coques des macarons à la meringue italienne
Verser la poudre d’amandes et le sucre glace dans le bol d’un robot culinaire muni d’une lame en « s ». Mixer quelques secondes pour affiner la préparation (surtout pour la poudre d’amandes). Tamiser la préparation pour l’aérer et au besoin, remixer les éclats plus important d’amandes. Incorporer la première partie des blanc d’oeufs (¼ de tasse ou 55 g de blancs d’oeufs) et le colorant alimentaire jaune. Réserver.

Dans un chaudron, verser l’eau et le sucre. Faire bouillir jusqu’à 118°C (244°F). Quand le thermomètre indique 110°C (230°F), commencer à fouetter doucement la deuxième partie des blanc d’oeufs (¼ de tasse ou 55 g de blancs d’oeufs) à l’aide d’un robot sur socle. Augmenter progressivement la vitesse. Quand le sucre cuit a atteint 118°C (244°F), le verser en filet sur les blancs d’oeufs alors que le robot les fouette à pleine vitesse. Continuer à fouetter jusqu’à ce que la préparation soit à 40-50°C (104-122°F). La meringue doit être ferme et la consistance rappelle la guimauve (ou les marshmallow).

Verser la meringue sur la préparation de sucre glace et d’amandes. Mélanger à l’aide d’une spatule en soulevant la masse des côtés vers le centre. Arrêter de mélanger dès que la préparation forme un ruban : quand on soulève la pâte à l’aide d’une spatule, elle coule tranquillement en un flot continu et quand on arrête de brasser, les sillons laissés dans la pâte disparaissent.

Remplir une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse de 8 mm à 10 mm de diamètre et dresser les coques des macarons sur des plaques de cuisson recouvertes de papier parchemin. Laisser croûter les coques à température ambiante jusqu’à ce que la surface ne colle plus au doigt.

Préchauffer le four à 150°C (300°F).

Enfourner une plaque de cuisson et cuire pendant 12 à 20 minutes. Après 8 minutes de cuisson, quand les collerettes sont formées, ouvrir la porte du four et la refermer rapidement pour laisser la vapeur s’échapper. Deux ou trois minutes plus tard, répéter une seconde fois l’opération. Poursuivre la cuisson jusqu’à les coques se décollent facilement du papier parchemin. Recommencer l’opération avec les autres fournées de macarons. Laisser les coques totalement refroidir.

Montage
Verser la crème au citron dans une poche à pâtisserie. Garnir d’une pointe de crème la moitié des coques puis déposer un carré de praliné en appuyant légèrement. Recouvrir généreusement de crème au citron et déposer une seconde coque pour terminer le macaron. Recommencer jusqu’à épuisement des coques. Réfrigérer les macarons de 12 à 24 heures avant de déguster.

*Il est possible de remplacer la pâte pralinée et le beurre de noisettes par de la pâte à tartiner (par exemple, du Nutella).
**Les biscuits Gavottes ne sont pas toujours simple à trouver selon l’où on habite. Vous pouvez les remplacer par d’autres biscuits minces (par exemple des bricelets), du riz soufflés ou des flocons de maïs (Corn Flakes). Laissez aller votre imagination pour remplacer ces biscuits.
***Vous pouvez opter pour une autre recette pour réaliser les coques des macarons comme celle-ci.
****J’ai pris un colorant jaune, mais libre à vous d’opter pour une autre couleur ou aucune.

Et vous, quels sont les parfums de macarons que vous avez réalisés le plus souvent?

Petite affiche originale…

Le soir, j’aime bien aller marcher et j’emprunte un chemin qui passe dans un vieux quartier où les portes des maisons donnent directement sur la rue. À quelques reprises, j’ai vu un joli chat noir et j’ai pu constater qu’il n’était vraiment pas peureux. Récemment, près de la maison où je croise ce félin, j’ai vu une petite affiche : « ATTENTION : Chat lunatique. Ne pas caresser. ». Ça change du traditionnel « Attention, chien méchant! ». Par contre, le choix du mot « lunatique » me laisse un peu perplexe. Qu’est-ce que le propriétaire sous entend par ce mot : Chat tellement social qu’il risque de vous suivre et se perdre; Chat à double personnalité passe d’affectueux à agressif sans prévenir; Chat méditatif, si vous le sortez de sa transe, gare aux griffures; Chat distrait, après quelques caresses, il risque de prendre votre main pour une souris et vous mordre… Comme on dit que les animaux ressemblent souvent à leur propriétaire, j’imagine que celui-ci est lunatique ou du moins qu’il aime les choses énigmatiques.

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de biscuits soufflés au chocolat. Et oui, encore une recette de biscuits chocolatés! C’est étonnant le nombre de variations qu’on peut imaginer en combinant du chocolat à une pâte à biscuits. J’ai pris cette recette sur le blog Le pétrin de Sandra.

Biscuits soufflés au chocolat
Biscuits soufflés au chocolat
Pour 20 à 30 biscuits

170 g (6 onces) de chocolat noir
2 blancs d’oeuf
¼ de tasse ou 50 g de sucre
½ cuillère à thé d’extrait de vanille (facultatif)
¼ à ⅓ de tasse ou 25 à 60 g de noix (noix de Grenoble, pacanes, noisettes, amandes, etc.)

Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser deux plaques de cuisson de papier parchemin.

Hacher les noix plus ou moins finement selon les goûts.

Couper le chocolat noir en petits morceaux et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat. Quand le chocolat est totalement fondu le retirer du bain-marie.

Dans un bol, fouetter les blancs d’oeufs en neige ferme. Au départ, fouetter doucement le mélange et augmenter progressivement la vitesse. Ajouter le sucre graduellement après que les blancs aient moussé. Fouetter jusqu’à ce que les blancs forment des pics fermes. Ajouter l’extrait de vanille et mélanger.

Verser le chocolat fondu sur les blancs d’oeufs. À l’aide d’une spatule, mélanger délicatement. Incorporer les noix hachées.

Sur les plaques de cuisson, déposer environ 1½ cuillère à thé de pâte par biscuits en les espaçant bien. Enfourner et cuire une plaque à la fois pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que les bords soient fermes, mais que le centre soit encore mou. Laisser tiédir 3 à 5 minutes avant de retirer les biscuits de la plaque de cuisson. Déguster avec gourmandise.

Et vous, connaissez-vous un chat lunatique?

La morille et moi

En cherchant sur mon blog pour savoir s’il y avait déjà une recette d’escalopes avec une sauce aux morilles, j’ai remarqué que je n’avais jamais publié la recette qui m’a fait découvrir ce champignon. La première fois que j’ai goûté des morilles, c’était chez mes beaux-parents. Par contre, je ne me souviens pas si c’était pendant mon premier passage en Suisse ou après que j’ai emménagé sur le vieux continent. Le premier plat que j’ai dégusté en contenant était un filet de porc et vu le prix des morilles séchées, ça a aussi été le seul que je cuisinais. Après la curiosité m’a poussée à expérimenter d’autres recettes et j’avoue que je n’ai jamais été déçue par le goût des morilles. Par contre, je suis très pointilleuse sur la manière de les nettoyer. Les morilles sont toujours accompagnées de sable et elles peuvent cacher des cailloux : deux éléments qui sont désagréables sous la dent.

En attendant que je vous propose la recette qui m’a fait fondre pour les morilles, je vous propose une recette d’escalopes. Cette recette est tirée du site de Trois fois par jour.

Escalopes de veau sauce aux morilles, noisettes et citron
Escalopes de veau sauce aux morilles, noisettes et citron
Pour 4 personnes

400 g d’escalope de veau*
1 cuillère à soupe d’huile végétale
2 cuillères à soupe ou 30 g d’eau
3 échalotes
1 gousse d’ail
¼ de tasse ou 10 g de morilles séchées**
¾ de tasse ou 187 g de fond de veau ou de bouillon de boeuf
½ tasse ou 125 g de crème à cuisson ou de demi-crème
1 cuillère à soupe de jus de citron*** (facultatif)
¼ de tasse ou 40 g de noisettes
Persil frais, au goût
Zeste de citron, au goût
Sel et poivre

Déposer les morilles dans un verre et verser le fond de veau dessus. Déposer un objet plus lourd (par exemple, un autre verre) sur les morilles pour les maintenir submergées. Laisser tremper les morilles pendant un minimum de 30 minutes.

Ciseler les échalotes et hacher l’ail. Concasser les noisettes. Hacher le persil.

Déposer sur un contenant une passoire. Couvrir la passoire d’une étamine (coton à fromage) ou d’un mouchoir en tissu. Filtrer le mélange de fond et de morilles pour retirer le sable. Réserver le fond qui a servi à réhydrater les morilles. Couper les morilles en deux et les rincer sous un filet d’eau froide pour retirer le sable qui est à l’intérieur du champignon. Remettre les morilles dans le fond filtré.

Dans une poêle, verser l’huile et la chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, cuire les escalopes environ 1 à 2 minutes par côté. Saler et poivrer. Retirer les escalopes de la poêle et les réserver sur une assiette.

Déglacer la poêle avec l’eau. Réduire le feu et faire revenir les échalotes avec l’ail. Cuire pendant 5 à 6 minutes. Ajouter le fond de veau et les morilles. Laisser le liquide réduire de moitié. Ajouter la crème et le jus de citron, puis poursuivre la cuisson pendant 2 à 3 minutes. Ajouter les noisettes, le zeste de citron et le persil. Saler et poivrer au goût. Remettre les escalopes dans la sauce pour les réchauffer. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez réaliser la recette avec des escalopes de porc.
**Il est possible de remplacer les morilles séchées par d’autres champignons séchés de votre choix.
***Le jus de citron apporte une petite acidité, mais si vous prévoyez réchauffer la sauce, il est préférable de l’omettre : la crème va se séparer.

Et vous, comment avez-vous découvert les morilles?