Catégorie : Entrées

Pimenté à mon goût…

J’aime bien les plats pimentés, mais ma tolérance a légèrement chuté après une repas mémorable à Londres dans le Chinatown. Mon assiette contenait au minimum 10 piments thaï émincés! Je n’ai plus jamais mangé aussi pimenté et maintenant, je ne risque pas de refaire la même erreur dans un tel quartier. Pourtant, depuis quelques temps, j’ai repris le goût au chose pimenté.

En voyant la recette d’amandes pimentées de Pascale, je n’ai pas résisté très longtemps avant de l’essayer. J’ai beaucoup aimé le goût et la texture, mais j’avais du mal avec l’huile qui restait sur la plaque après la cuisson plutôt que sur les noix. J’ai refait à la recette en diminuant l’huile d’olive : même résultat. Ensuite, j’ai testé en mélangeant l’assaisonnement de Pascale et une technique du premier tome de Trois fois par jour : trop sucré à mon goût. Finalement, je n’ai gardé que le blanc d’oeuf et la technique de cuisson de Trois fois par jour pour obtenir le résultat parfait : des noix croquantes, pas grasse sur les doigts et qui se conservent bien pendant plusieurs jours, voire quelques semaines. Voici donc ma recette d’amandes et de noix de cajou pimentées.

Amandes et noix de cajou pimentées
Amandes et noix de cajou pimentées
Pour 2 bols

1½ tasse ou 225 g d’amandes entières
1½ tasse ou 330 g de noix de cajou*
1 blanc d’oeuf
2 cuillères à soupe de sauce sriracha**
2 cuillères à soupe de sambal oelek
2 pincées de piment chipotle moulu (facultatif)
2 cuillères à thé de sucre
1 cuillère à thé de fleur de sel
Piment cayenne moulu au goût (facultatif)

Préchauffer le four à 150°C (300°F). Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson.

Dans un bol, fouetter le blanc d’oeuf jusqu’à la formation de pique ferme. Ajouter la sauce sriracha, le sambal oelek, le piment chipotle, le sucre et le sel. Mélanger pour bien répartir les ingrédients dans le blancs d’oeuf. Ajouter les amandes et les noix de cajou. Mélanger délicatement pour bien enrober toutes les noix du mélange pimenté.

Verser les noix sur une plaque de cuisson et les étaler sur une seule couche. Enfourner et cuire pendant 40 minutes. À mi-cuisson, remuer les noix. Sortir du four et saupoudrer d’un peu de piment de cayenne, si désiré. Laisser totalement refroidir. Conserver les noix dans un pot muni d’un couvercle. Déguster avec plaisir.

*Vous pouvez n’utiliser qu’une sorte de noix de votre choix ou utiliser un mélange à votre goût : noisettes, noix de macadamia, pacanes, noix de Grenoble, etc.
**J’ai utilisé un mélange de sriracha et de sambal oelek, vous pourriez utiliser d’une seule des deux sauces ou une autre sauce pimentée de votre choix. Si vous craigniez que le mélange soit trop pimenté, n’utilisez que 2 cuillères à soupe de sauce pimentée.

Au fait, Mini-nous a bien aimé ces noix… Par contre, elles étaient trop pimentées pour mon beau-père! Comme quoi, il est difficile de prédire la tolérance de chacun.

Ah, les opinions…

Il y a quelques jours, j’ai lu un article et ça m’a mise d’une humeur assez agressive. J’ai hésité à faire un billet d’humeur sur le sujet, mais ça me correspond pas. On lit tous des choses qui nous hérissent, qui manquent de nuance, de subjectivité et de recul. Bref, je n’ai pas à vous infliger ce qui m’a déplu et surtout, chacun perçoit les choses différemment. Par exemple, en écoutant un même son, nous l’interprèterons selon notre culture et notre environnement. Toutes les perceptions seront différentes, n’est-pas incroyable?

Aujourd’hui, je vous propose une recette terriblement simple et délicieuse. Il s’agit de kefta avec une petite sauce. J’ai servi ces keftas froids pour le 1er août, mais ils sont tout aussi bons chauds. J’ai pris cette recette sur le site de Trois fois par jour.

Kefta de boeuf, merguez et moutarde au miel
Kefta de boeuf, merguez et moutarde au miel
Pour 12 brochettes ou 4 personnes

227 g de boeuf haché
4 saucisses merguez douce ou piquante*
2 cuillères à soupe de miel
2 cuillères à soupe de moutarde jaune (préparée ou douce)
1 cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne
1 cuillère à soupe de mayonnaise
1 cuillère à soupe de ciboulette ciselée
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un petit bol, mélanger le miel, les moutardes, la mayonnaise et la ciboulette. Réserver au réfrigérateur.

Retirer la chair des saucisses de leurs boyaux. Déposer la chair dans un bol et ajouter le boeuf haché. Saler légèrement et poivrer. Diviser la viande en 12 boulettes.

Glisser chaque boulette sur un pique à brochette et façonner la boulette pour lui donner une forme un peu plus allongée**. Déposer les brochettes sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et enfourner pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que la viande soit cuite. Déguster avec la moutarde au miel.

*Personnellement, je préfère utiliser des merguez piquantes. Vous pouvez également faire la recette avec d’autres saucisses. Comme le poids et la taille peuvent varier selon les saucisses employées, utilisez environ la même quantité de chair à saucisse que de viande hachée, soit 227 g.
**Cette étape est facultative, mais pour les déguster en apéro, c’est plus pratique.

Et vous, êtes-vous objectif ou subjectif?

Un peu d’information sur le menu

Je vais enfin vous parler des plats que j’ai réalisé pour le 1er août. Je commence par le plat dont mes invités m’ont le plus parlé : une terrine! Il y avait bien longtemps que je n’avais pas fait de terrine et en prime, j’ai acquis un hachoir à viande qui ne demandait qu’à être utilisé! J’ai été surprise par le succès de cette terrine : dans les années passées, j’en avais déjà réalisées et elles n’étaient jamais des plus populaires.

La recette que je vous propose fut créée en discutant avec mon chéri. Voici donc ma recette de terrine au chorizo et aux pistaches.

Terrine de porc au chorizo et aux pistaches
Terrine de porc au chorizo et aux pistaches
Pour 10 personnes

400 g de cou ou d’épaule de porc
200 g d’escalopes de porc*
1 cuillère à thé ou 6 g de sel
1 feuille de laurier
1 brindille de thym frais
½ tasse ou 125 g de vin blanc
1½ cuillère à soupe de cognac
1 échalote
½ cuillère à soupe de beurre
1½ cuillère à soupe de marsala**
1 oeuf
80 g de chorizo doux***
⅓ de tasse ou 45 g de pistaches non salées
Poivre

Couper les viandes de porc en cubes d’environ 1,5 à 2 cm (½ pouce). Déposer la viande dans un bol, ajouter le thym et le sel. Poivrer généreusement. Verser le vin et le cognac. Ajouter la feuille de laurier. Mélanger puis couvrir le bol d’une pellicule plastique et laisser mariner au réfrigérateur pendant 12 à 24 heures.

Hacher finement l’échalote. Dans une poêle, faire fondre le beurre. Ajouter l’échalote et la cuire jusqu’à ce qu’elle soit translucide. Déglacer avec le marsala et laisser réduire totalement. Retirer la préparation de la poêle et laisser refroidir.

Retirer la membrane du chorizo et le couper en cubes d’environ 1 cm (⅜ de pouce) de côté.

Préchauffer le four à 140°C (300°F).

Retirer la viande de la marinade, puis à l’aide d’un robot muni d’une lame (ou d’un hachoir à viande) hacher la viande en actionnant le robot par intermittence. Les morceaux de viande hachée doivent mesurer moins de 1 cm (⅜ de pouce). Déposer la viande hachée dans un bol, incorporer l’oeuf, l’échalote, le chorizo et les pistaches.

Déposer la préparation de viandes dans un moule à terrine ou un petit plat rectangulaire en pressant bien. Si désiré, décorer la terrine avec des tranches de chorizo et des pistaches. Placer la terrine dans un plat allant au four et verser de l’eau chaude jusqu’au deux tiers de la hauteur du moule. Enfourner et cuire pendant 90 minutes ou jusqu’à ce qu’un thermomètre inséré au centre de la terrine atteigne 75°C (167°F).

Quand la terrine est cuite, la sortir du four et la retirer du bain-marie. Laisser tiédir pendant 10 à 15 minutes. Égoutter le liquide dans lequel baigne la terrine (ce liquide est principalement composé de gras). Déposer ensuite une petite planchette (ou un morceau de carton rigide) de la forme du moule et recouvert de papier d’aluminium sur la terrine. Installer un poids pour presser la terrine et l’entreposer au réfrigérateur pendant 24 à 48 heures avant de la consommer. Cette terrine se conserve pendant une semaine au réfrigérateur. Déguster avec plaisir.

*J’ai utilisé des escalopes de porc parce que je cherchais une viande de porc qui ne soit pas trop grasse et qui soit économique. Cependant, vous pouvez remplacer les escalopes de porc par 200 g d’épaule de porc.
**Si vous n’avez pas de marsala, remplacez-le par du cognac.
***La quantité est à titre indicatif : vous pouvez en mettre plus ou moins. Il est également possible de prendre du chorizo piquant.

Pour les viandes, j’avais aussi préparé un smoked meat de canard, du foie gras (un à la malvoisie et l’autre à l’abricotine) et une autre recette à vous faire découvrir…

La fondue

En Suisse quand on parle de fondue, on fait généralement référence à la fondue au fromage. Dans ma famille quand on parle de fondue, il s’agit plutôt de la fondue chinoise. J’adore la fondue chinoise! Il faut dire qu’il y a bien des années que je n’ai pas mangé une fondue bourguignonne : mes parents ont arrêté d’en préparer alors que mon âge se comptait encore sur les doigts… peut-être même sur les doigts d’une seule main. Lors de mon premier séjour en Suisse, j’ai également découvert la fondue bressane, mais l’histoire s’arrête là. La fondue chinoise reste et demeure ma préférée ainsi que celle que j’ai plus souvent la chance de déguster. Le plus drôle, c’est que nous ne sommes pas encore propriétaire d’un caquelon : un truc de moins à ranger et à chaque fois, on se dit qu’on pourrait emprunter celui de mes beaux-parents (chose que nous n’avons encore jamais fait).

Dernièrement, l’envie de fondue s’est manifestée dans mon subconscient et j’ai cuisiné deux recettes de fondue sans avoir à recourir à un caquelon. Celle que je vous propose aujourd’hui se réalise dans une tasse. Une recette idéale pour une entrée et parfaite pour recevoir puisque tout peut être préparé à l’avance. Si votre menu de Pâques n’est pas encore défini, je vous invite à essayer cette recette. J’ai découvert cette recette dans le journal Betty Bossi de Novembre-Décembre 2014, numéro 10.

Fondue chinoise dans une tasse
Fondue chinoise dans une tasse
Pour 4 personnes*

8 crevettes crues et décortiquées
150 g de rumsteak de boeuf**
1 cuillère à soupe d’huile (colza, olive, sésame, etc.)
2 gousses d’ail
3¼ tasses ou 800 g de bouillon de boeuf
1 tige de citronnelle
1 cuillère à soupe de xérès (facultatif)
Sel et poivre

Immerger dans l’eau 4 piques à brochette*** plutôt court dans de l’eau. Laisser tremper pendant 30 minutes.

Couper le rumsteak en 12 cubes (ou rectangles) de taille similaire.

Enfiler sur chaque pique à brochette deux morceaux de boeuf et deux crevettes en les alternant.

Verser l’huile dans une poêle et la faire chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, déposer les brochettes et les saisir environ 1 minute de chaque côté. Saler et poivrer. Retirer de la poêle et réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir****.

Dans la même poêle, ajouter les gousses d’ail écrasées et les faire revenir jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées.

Dans un chaudron, verser le bouillon de boeuf. Ajouter les gousses d’ail et la tige de citronnelle écrasée. Porter à ébullition. Quand le bouillon est à ébullition, ajouter le xérès.

Déposer les brochettes dans les tasses. Arroser les brochettes avec le bouillon très chaud. Servir et accompagner d’une sauce à fondue de votre choix. Déguster avec plaisir.

*Il est très facile de multiplier cette recette selon vos besoins.
**Vous pourriez prendre une autre pièce de boeuf qui est tendre.
***Il est possible de remplacer les piques à brochette par des tiges de citronnelle couper en deux dans la longueur. Personnellement, j’ai eu de la difficulté à enfiler les morceaux de viande et de crevette sur les tiges de citronnelle, c’est pourquoi j’ai utilisé des piques à brochette en bois.
****Vous pouvez saisir les brochettes une demi-journée à l’avance.

Et vous, pour quelle fondue fondez-vous?

À l’apéro, il faut…

À l’apéro, il faut des bouchées! Personnellement, je vis très bien un apéro où il n’y a que des crudités. J’adore les crudités et je peux en faire un repas en ajoutant un peu de pain et des noix. Cependant, ce n’est pas au goût de tout le monde et c’est lors des fêtes qu’on cherche des idées pour satisfaire tous les goûts.

Dernièrement, j’ai découvert une recette d’arancinis au four et j’ai été déconcertée par sa facilité. La recette de base est fort simple, il faut d’abord avoir un surplus de risotto, après il ne reste plus qu’à l’agrémenter selon notre envie. J’ai découvert cette recette sur le site de Cuisine futée, parents pressés.

Arancinis au four
Arancinis au four
Pour 12 arancinis

1¼ tasse ou 250 g de risotto cuit et refroidi
½ tasse ou 120 g de chapelure
2 cuillères à thé de mélange d’herbes séchées

Garniture au choix : fromage râpée*, canard confit, tomates séchées, herbes fraîches ciselées, du thon, etc. (facultatif)

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Hacher finement, au besoin, la garniture choisie et l’ajouter au risotto**. Mélanger pour bien répartir la garniture dans le riz. Prélever du riz et façonner un boule de la taille d’une balle de ping-pong, soit environ 12 boule.

Dans un bol, verser la chapelure et ajouter le mélange d’herbes séchées. Rouler les boules de risotto dans la chapelure et les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Enfourner et cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que l’extérieur des arancinis soit croustillant. Laisser tiédir et déguster accompagnée ou non d’une sauce de votre choix (sauce tomate, sauce aux herbes, etc.).

*Personnellement, je mets peu de fromage dans mes risottos, alors ça ne me gêne pas d’en ajouter.
Si vous le désirez, vous pouvez farcir les arancinis avec une garniture. Dans ce cas, il faut aplatir une portion de risotto dans la main, déposer une petite cuillère à thé de garniture au centre du riz et refermer le riz sur la garniture pour former un boule. Cette méthode demande un peu plus de doigter et de temps.

Et vous, qu’est-ce que vous aimez grignoter à l’apéro?