Privilège de papa…

Avant notre séjour au Québec, nous pouvions coucher Petit-coeur et sortir de la chambre sans souci. Lorsque nous sommes revenu, les habitudes pour coucher Petit-coeur avait été grandement perturbées. Les semaines qui ont suivi ont été compliquées. Puis un jour, mon chéri a pu recommencer à coucher Petit-coeur sans devoir retourner dans la chambre à plusieurs reprises… Malheureusement pour moi, c’est un privilège de papa! Pour moi, c’est seulement une fois sur quatre que ça se passe bien… pour le moment.

Aujourd’hui, je vous propose une recette de tarte à la nectarine. Ce n’est pas un fruit que j’aurai pensé cuisiner, mais il y avait une recette qui me titillait depuis quelques temps : la tarte de Yotam Ottolenghi. J’ai pris cette recette sur le site de Audrey cuisine.

Tarte aux nectarines et à la lime
Tarte aux nectarines et à la lime
Pour 8 personnes

1 pâte feuilletée ou brisée
6 nectarines*
2 cuillères à soupe d’amandes
2 cuillères à soupe de pistaches non salées**
¼ de tasse ou 50 g de sucre
1 lime
½ cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena

Laver et couper en quartiers les nectarines, puis les déposer dans un bol. Ajouter le sucre, le jus et le zeste de la lime. Couvrir et laisser reposer pendant 1 à 4 heures au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte feuilletée et la foncer dans un moule à tarte de 23 cm (9 pouces) ou plus de diamètre.

Hacher les amandes et les pistaches et les répartir sur la pâte. Égoutter les quartiers de nectarine et garnir la croûte à tarte. Enfourner et cuire pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, verser le jus de macération dans une casserole et ajouter la fécule de maïs. Porter à ébullition pour faire épaissir légèrement le mélange. Verser ce sirop sur la tarte et poursuivre la cuisson pendant 20 à 25 minutes. Laisser refroidir. Servir et déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez réaliser la même recette en remplaçant les nectarines par des pêches.
**Il est possible d’utiliser que des amandes.

Ne cherchez pas le romarin que l’on voit habituellement dans cette recette, je l’ai omis… Mon plant est mort, encore une fois.

Il y a des hérissons…

Une de nos voisines a un jeune chiot depuis quelques semaines. La présence de ce canidé l’amène à faire des promenades très tôt et très tard. En la croisant, elle m’a affirmé avoir vu des hérissons se promener sur notre terrain. Je ne m’en doutais pas. Il faut dire qu’il y a beaucoup de limaces dans le jardin, alors cette nouvelle m’a fait grandement plaisir. Je me demande où ils se cachent pendant la journée. Sur notre terrain, je ne pense pas que nous ayons un endroit qui leur conviennent. Avec un peu de chance, je les verrai un soir.

Pour rester dans la thématique du jardin, je vous propose une recette avec des carottes, soit une salade de carottes râpées. J’ai pris cette recette sur le site de Je cuisine.

Salade de carottes râpées
Salade de carottes râpées
Pour 4 à 6 personnes

5 carottes
⅓ de tasse ou 70 g d’huile d’olive
3 cuillères à soupe de jus de citron
3 cuillères à soupe de miel
3 cuillères à soupe de jus d’orange
3 cuillères à soupe de persil haché (facultatif)
Sel et poivre au goût

Éplucher et râper les carottes. Réserver.

Dans un bol, fouetter l’huile d’olive avec le jus de citron, le miel, le jus d’orange et le persil haché. Saler et poivrer.

Ajouter les carottes* et brasser. Couvrir et réfrigérer pendant 30 minutes. Servir et déguster avec plaisir.

*Si vous le désirez, vous pouvez ajouter ½ tasse ou 90 g de raisins secs.

Et vous, avez-vous déjà vu des hérissons près de chez vous ?

Le surmoi

Est-ce que vous connaissez le surmoi? C’est un concept en psychologie issu des théories de Freud. Brièvement, on peut traduire le surmoi comme notre instance morale. D’une personne à l’autre, elle varie et à plus ou moins d’importance. Imaginez que vous faites une bêtise, c’est votre petite voix intérieure qui vous engueule! Chez moi, elle crie sacrément fort et j’ai toujours du mal à ne pas m’en vouloir ainsi qu’à me demander pourquoi je n’ai pas agi autrement… Bref dans ces moments, un fort sentiment de culpabilité s’installe. J’ai beau savoir que ce n’est rien de grave, qu’il y a pire, mais c’est toujours difficile de se pardonner et de passer à autre chose.

En attendant que le temps fasse effet, je vous propose une recette de tartelettes à la crème pâtissière. J’ai redécouvert pendant le 1er août à quel point c’est bon une crème pâtissière dans une tarte. Libre à vous de la garnir de fruit qui vous font envie. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 10, numéro 5.

Tartelettes à la crème pâtissière
Tartelettes à la crème pâtissière
Pour 1 tarte de 23 cm (9 po) ou 50 mini-tartelettes

50 fonds de mini-tartelettes du commerce ou une croûte
  à tarte cuite à blanc
1 gousse de vanille
¾ de tasse ou 150 g de sucre
2 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
4 cuillères à thé de farine
1 oeuf
4 jaunes d’oeufs
1 tasse ou 250 g de lait
1 tasse ou 250 g de crème
¼ de tasse ou 55 g de beurre non salé, froid et coupé en dés
Fruits pour garnir au choix

Couper la gousse de vanille en deux et à l’aide du couteau gratter les graines. Réserver.

Dans une casserole hors du feu, mélanger le sucre avec la fécule de maïs et la farine. Ajouter l’oeuf, les jaunes d’oeufs et un quart du lait, bien mélanger. Incorporer le reste de lait et de crème. Ajouter la gousse de vanille et les grains.

À feu moyen, porter à ébullition en brassant constamment. Quand la préparation bout, poursuivre la cuisson à feu doux pendant 1 minute.

Retirer la casserole du feu et incorporer progressivement le beurre. Enlever la gousse de vanille. Verser la crème pâtissière dans les croûtes à tartelette. Couvrir d’une pellicule plastique et réfrigérer pendant au moins 6 heures ou jusqu’à ce que la crème soit ferme.

Au moment de servir, garnir de fruits frais. Déguster avec gourmandise.

Et vous, comment est votre surmoi?

J’en ai peu regardé…

Comme chaque fois que je vais voir ma famille, j’en profite pour visiter une librairie et feuilleter les ouvrages culinaires québécois. Bien qu’il y ait toujours une tonne de livres qui m’attirent, j’en achète moins qu’avant. La raison est simple, je consulte beaucoup plus les contenus avant de l’acquérir pour voir si je pourrais pleinement profiter de l’ouvrage. Il y a un ingrédient que mon chéri ne peut pas manger et malheureusement, l’omettre est rarement la bonne solution. Bref, cet été, un seul livre de cuisine a trouvé une place dans ma valise et il était hors de question que je reparte sans. Il s’agit du livre Mangez bien, dépensez moins d’Eve Martel. J’adore sa chaîne Youtube que je vous invite à découvrir si vous ne la connaissez pas déjà.

Évidemment, je vous propose une recette extraite de ce livre : il s’agit de friands aux carottes rôties. Une idée de bouchées qui m’a beaucoup plus et qui pourrait être déclinées de bien des manières.

Friands aux carottes rôties
Friands aux carottes rôties
Pour 24 bouchées*

4 à 6 carottes**
½ cuillère à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à thé de coriandre moulue***
1 cuillère à thé de poudre de chili
Sel et poivre, au goût
1 pâte feuilletée abaissée****
2 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
1 oeuf
1 cuillère à soupe de graines de sésame

Préchauffer le four à 230°C (450°F).

Éplucher et tailler en bâtonnets les carottes. Déposer les légumes sur une plaque de cuisson et verser l’huile d’olive. Mélanger et répartir les carottes sur la plaque de cuisson.

Dans un bol, mélanger la coriandre et la poudre de chili. Saupoudrer les légumes. Saler et poivrer.

Enfourner et cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les carottes soient tendres et rôti. À mi-cuisson, retourner les carottes. Laisser tiédir.

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Déposer la pâte feuilletée sur un plan de travail et couper des bandes de la largeur des carottes. Recouper ces bandes en 2 ou 3, puis couper en diagonale pour obtenir des triangles. Badigeonner chaque triangle de moutarde de Dijon. Déposer 1 ou 2 bâtonnets de carottes sur chaque morceau de pâte et rouler en croissant. Déposer les croissant sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Badigeonner chaque croissant avec l’oeuf préalablement battu. Saupoudrer de graines de sésame.

Enfourner et cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit dorée. Servir tel quel ou accompagné d’une sauce de votre choix. Déguster avec plaisir.

*Le nombre de bouchées dépendra de la taille de la pâte que vous utilisez ainsi que celle des carottes.
**Augmentez le nombre de carottes pour vous en faire un légume d’accompagnement.
***Vous pouvez remplacer la coriandre par du cumin moulu.
****J’ai utilisé une pâte feuilletée, mais dans sa recette, Eve utilise une pâte à croissant du commerce de style Pillsbury (dans ce cas, le temps de cuisson est de 10 à 12 minutes). En Suisse, il n’y a pas d’équivalent, mais le résultat avec la pâte feuilletée m’a grandement charmée.

Et vous, est-ce que votre bibliothèque culinaire prend toujours de plus en plus d’ampleur?

Les biscuits pour les collègues…

Mon chéri s’est fait la réflexion qu’il n’avait rien apporté à grignotter au travail depuis un moment. Il m’a demandé si je pouvais préparer des biscuits : soit une recette connue, soit une nouvelle. Comme certains de ses collègues avaient récemment consulté mon site après avoir parlé de « cookies », je me voyais mal refuser. Évidemment comme il n’y aura jamais assez de recettes de biscuits au chocolat sur mon blog, j’ai opté pour une nouvelle!

Une rumeur m’est parvenue comme quoi certains seraient impatients d’avoir la recette : la voilà, messieurs. Cette recette de biscuits est tirée du livre Parcours sucré de Patrice Demers, une source sûre comme toujours.

Biscuits aux morceaux de chocolat
Biscuits aux morceaux de chocolat
Pour 24 biscuits

1¾ tasse ou 260 g de farine
¾ de cuillère à thé de sel
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
2 pincées de bicarbonate de soude ou de sodium
1 gousse de vanille
1¼ tasse ou 250 g de cassonade*
½ tasse et 2 cuillères à soupe ou 138 g de beurre non salé,
  tempéré
1 oeuf
1 jaune d’oeuf
225 g (8 onces) de chocolat noir haché en gros morceaux

Dans un bol, tamiser la farine avec le sel, la poudre à pâte et le bicarbonate de soude. Réserver.

Couper en deux la gousse de vanille et gratter les grains. Déposer les grains de vanille dans un grand bol avec le beurre et la cassonade. Fouetter le mélange pendant 2 minutes. Ajouter l’oeuf et le jaune d’oeuf. Mélanger brièvement pour les incorporer.

Ajouter progressivement la préparation de farine. Incorporer les morceaux de chocolat. Avec la pâte à biscuit, façonner des boules d’environ 40 g** ou de la taille d’une balle de golf. Déposer les boules de pâte dans un contenant qui ferme hermétiquement et réfrigérer, idéalement au moins 12 heures.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Sur une plaque tapissé de papier parchemin, déposer la moitié des boules de pâte. Enfourner et cuire pendant 10 à 12 minutes. Laisser les biscuits tiédir sur la plaque. Préparer la seconde fournée le jour même ou le lendemain. Déguster avec gourmandise.

*Si vous n’avez pas de cassonade, vous pouvez la remplacer par la même quantité de sucre additionné de 1½ cuillère à soupe de mélasse ou de sirop (peu importe le parfum).
**J’ai préféré réaliser des biscuits plus petits. Si vous voulez faire des biscuits comme dans la recette originale, façonner des boules de pâte de 85 g ou ¼ de tasse de pâte. Idéalement, cuire les biscuits dans des cercles d’environ 8 cm (3 pouces) de diamètre. Le temps de cuisson sera entre 12 et 14 minutes. Vous obtiendrez environ 10 biscuits.

Aux collègues de mon mari : combien d’entre vous vont réellement faire cette recette ?