Mirabel – Rome

Il y a fort longtemps, il existait deux aéroports dans la région montréalaise. Dorval sur île de Montréal, qui aujourd’hui porte l’étrange nom de « PET » pour Pierre-Elliott-Trudeau et qui heureusement à l’international s’abrège « YUL ». L’autre s’appelait Mirabel et se trouvait dans la ville du même nom un peu au Nord-Ouest de Montréal. Mirabel a changé de vocation : elle sert d’avantage pour des tests aéronautiques, pour l’entretien des avions et pour transporter du fret. Pour plusieurs le nom de Mirabel ne fait plus penser à l’aéroport et même qu’il est davantage associé à la culture hydroponique de laitue.

Quand ma belle-mère m’a donné des prunes mirabelles, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à l’aéroport. J’ai choisi de transformer mes mirabelles en confiture et comme j’ai ajouté du rhum dans ma recette… Donc l’association de Mirabel-Rome était simple à faire! Bref, je dois avoir besoin de vacances. Pour cette confiture, je me suis inspirée de recettes dans le livre Mes p’tites confitures de Bernard Le Gulvout

Confiture de mirabelles et rhum
Confiture de mirabelles et rhum*
Pour 5 à 6 pots de 250 ml

5⅔ tasses ou 1 kg de mirabelles
3½ tasses ou 700 g de sucre
½ citron pour le jus
½ gousse de vanille (facultatif)
2 à 3 cuillères à soupe de rhum
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g d’eau
1 cuillères à thé de beurre
1 cuillère à soupe de vinaigre

Dénoyauter les mirabelles et les couper en quatre. Réserver.

Dans une grande casserole, verser la moitié de l’eau, 1 tasse ou 200 g de sucre et le vinaigre. Sans remuer, cuire le mélange jusqu’à ce qu’il prenne une couleur ambrée (un doré un peu brun). Retirer la casserole du feu. Ajouter le beurre et l’eau.

Verser dans la casserole les mirabelles, le sucre restant et le jus de citron. Ajouter la gousse de vanille fendue en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Mélanger, remettre sur le feu et porter à ébullition. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’écume retombe et que les bulles formées par l’ébullition ressemblent à des yeux de poisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides**, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Retirer la confiture du feu et remuer pendant deux minutes. Retirer la gousse de vanille. Mixer la confiture, si désiré, puis ajouter le rhum et mélanger. Laisser reposer encore 3 minutes en brassant de temps en temps.

Mettre dans des pots stérilisés***, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Mon idée initiale était de réaliser une confiture de mirabelles au caramel. Comme j’ai oublié le jus de citron dans ma confiture et que je n’ai pas fait assez cuire mon caramel, le goût du caramel est très discret. Je vous propose quand même la méthode que j’ai employé pour cette confiture.
**En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
***Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, est-ce que vous connaissez une ville ayant eu un aéroport et que celui n’est plus en activité maintenant?

Un peu du Québec…

Maintenant, il y a un peu plus d’un an que je n’ai pas mis les pieds au Québec. J’avoue que j’ai hâte que la situation s’aplanisse et de pouvoir reprendre un vol pour aller voir ma famille et profiter du Québec. Un de mes plaisirs, c’est d’aller dans les librairies et d’acheter des ouvrages québécois. Il y a le livre de Loounie, le prochain livre de Ricardo, les livres de Geneviève O’Gleman, le dernier de Madame Labriski et bien d’autres que j’aimerais feuilleter.

En attendant, j’ai eu le plaisir de tomber sur un livre de Jean-Philippe Cyr dans une librairie suisse! Â peine feuilleté, il était hors de question que ce livre ne parte pas avec moi. Je vous propose donc une recette issue de son livre Les grands classiques véganes.

Tofu moutarde érable
Tofu moutarde érablee
Pour 2 personnes

Tofu
2 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillères à soupe de levure alimentaire
½ cuillère à thé de sauge moulue*
½ cuillère à thé d’un mélange d’herbes (Provence,
  à l’italienne, etc.)
200 g de tofu ferme
½ cuillère à thé de sel

Sauce
1½ cuillère à soupe d’huile d’olive
1 échalote
1½ cuillère à soupe de cognac
1½ cuillère à soupe de sirop d’érable
1 cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne
½ cuillère à soupe de moutarde de Dijon
¼ de tasse ou 62 g de bouillon de légumes
1 cuillère à soupe de levure alimentaire
Sel et poivre

Tofu
Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Éponger le tofu pour retirer le plus d’eau possible. Couper en cubes le tofu.

Dans un bol, mélanger la fécule de maïs, la levure alimentaire, la sauce, le mélange d’herbes et le sel. Ajouter les cubes de tofu et bien mélanger. Quand les cubes sont bien enrobés, les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 20 minutes. À mi-cuisson, retourner les cubes de tofu.

Sauce
Pendant que le tofu cuit au four, préparer la sauce. Hacher finement l’échalote.

Dans une poêle, chauffer l’huile d’olive. Ajouter les échalotes et faire revenir pendant environ 3 minutes. Déglacer avec le cognac et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes. Ajouter le sirop d’érable, les moutardes, le bouillon de légumes et la levure alimentaire. Réduire le feu et laisser mijoter pendant 5 minutes. Saler et poivrer au goût.

Ajouter les cubes de tofu dans la sauce et servir sans attendre. Déguster avec plaisir.

*Si vous n’avez pas de sauge, n’hésitez pas à la remplacer par une autre herbe séchée.

Et vous, est-ce que vous habitez loin de votre famille?

Pédaler dans le vide…

Lundi et mardi ont été des journées intenses, mais pas efficace pour autant. Vous savez ces journées où vous n’avez pas une minute pour souffler, mais quand vous regarder le résultat, il n’y a pas grand chose qui a avancé malgré toute l’énergie que vous y avez mis. En commençant la semaine de cette manière, ça m’a déprimé. Aujourd’hui, j’ai l’impression de regagner un peu en efficacité et un peu moins ce sentiment de pédaler dans le vide. En espérant que la semaine se poursuive dans le bon sens.

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette toute simple de croustade aux pommes. C’est une recette que j’ai relevé, il y a plusieurs années, qui provient de l’émission Cuisinez comme Louis.

Croustade aux pommes
Croustade aux pommes
Pour 6 à 8 personnes

5 à 6 pommes
3 cuillères à soupe de sirop d’érable*
½ tasse ou 100 g de cassonade ou de sucre roux**
¼ de tasse ou 35 g de farine
3 cuillères à soupe ou 41 g de beurre fondu
1 tasse ou 100 g de flocons d’avoine

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Éplucher, épépiner et couper en dés les pommes. Déposer les morceaux de fruits dans un plat de cuisson allant au four d’environ 20 cm de diamètre ou de côté. Ajouter le sirop d’érable et mélanger.

Dans un bol, mélanger la cassonade, la farine, les flocons d’avoine et le beurre fondu. Répartir ce mélange sur les pommes.

Enfourner et cuire pendant 30 à 35 minutes. Servir chaud, tiède ou froid et déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez remplacer le sirop d’érable par du miel ou du sucre de votre choix.
**La recette originale propose d’utiliser ¾ de tasse ou 150 g de cassonade et de diviser ce sucre en deux : une moitié avec les pommes et l’autre dans le croustillant. Je trouve le résultat un peu trop sucré de cette manière. À vous de choisir ce que vous préférez faire.

Et vous, comment se déroule votre semaine?

Avalanche de poires…

Entre les poires que ma belle-mère nous a apportées et celles de notre poirier, nous avons quelques kilos de fruits. Devant tous ces fruits, je n’avais aucune idées de la manière de les exploiter. Heureusement pour moi, la majorité des poires sont encore bien fermes, alors j’ai du temps pour y penser. Mon chéri m’a suggéré de préparer un peu de confiture : j’adore la confiture de poires, mais les dernières que j’ai préparé ont mal vieilli… De mon côté, ma première idée est de faire des poires au sirop. Après, c’est un peu le néant. Peut-être un gâteau, des muffins ou pourquoi pas une tarte?

En attendant que je me décide, je vous propose une recette de boulettes de porc au parfum asiatique. J’ai trouvé cette belle idée chez Piment oiseau.

Boulettes de porc grillées à la vietnamienne
Boulettes de porc grillées à la vietnamienne
Pour 3 personnes

Boulettes
300 g de porc haché
1 échalote
1 cuillère à soupe de sauce de poisson
2¼ cuillères à thé de sucre
1 gousse d’ail
¼ de cuillère à thé de poivre
2 pincées de sel
½ cuillère à soupe d’huile végétale
Huile végétale pour la cuisson

Sauce*
1 cuillère à soupe d’eau bouillante
1 cuillère à thé de sucre
1 cuillère à thé de sauce de poisson
1 cuillère à thé de jus de lime ou de vinaigre
Quelques rondelles de piment fort ou du sambal oelek,
   au goût (facultatif)


Boulettes
Hacher finement l’échalote et l’ail.

Dans un bol, mélanger le porc haché, l’échalote, l’ail, la sauce de poisson, le sucre, le poivre et le sel. Laisser macérer au réfrigérateur pendant 30 minutes.

Ajouter l’huile dans la viande et mélanger, prélever environ 2 cuillères à soupe de viande, façonner en boulettes et l’aplatir légèrement. Répéter l’opération avec toute la viande.

Dans une poêle, verser un peu d’huile et chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, ajouter les boulettes et les faire dorer de tous les côtés. Cuire les boulettes pendant 8 à 10 minutes ou jusqu’à ce qu’elles soient bien cuites.

Sauce
Dans un bol, mélanger l’eau, le sucre, la sauce de poisson, le jus de lime et le sambal oelek. Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.

Servir les boulettes arroser d’un peu de sauce ou laisser chacun ajouter à son goût la sauce. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de doubler ou tripler cette sauce.

Et vous, que cuisinez-vous avec des poires?

Découvrir les aliments autrement…

Il y a quelques jours en mangeant, je me suis brûlé le palais. Sur le coup, j’étais certaine de ne pas m’être ratée. Pendant 2-3 jours, comme je n’avais pas de douleur, je me suis dit que c’était moins grave que je ne l’avais imaginé… Sauf que la douleur est finalement apparue! Certains aliments passent très bien comme le concombre ou le pain au lait, alors que la viande assaisonnée ou l’ananas me laisse une sensation de picotement pendant beaucoup trop de temps après les avoir savourer. Bref, je crois que je vais me souvenir un bon moment de cette brûlure et que je vais bien savourer sa guérison!

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette de pain moelleux. J’ai pris cette recette dans le livre Les meilleures recettes de pain autour du monde.

Pains moelleux
Pains moelleux
Pour 6 pains

¼ de tasse ou 60 g de lait
⅓ de tasse et ½ cuillère à soupe ou 90 g d’eau
1⅔ ou 225 g de farine
2¼ cuillères à thé de sucre
½ cuillère à thé de sel
½ cuillère à soupe de levure sèche
1 petit oeuf
1 cuillère à soupe d’huile végétale

Dans une petite casserole, faire tiédir le lait. Ajouter l’eau.

Dans le bol d’un robot pâtissier muni d’un crochet*, mélanger la farine, le sucre et le sel. Ajouter la levure, la préparation de lait, l’oeuf et l’huile. Pétrir à faible vitesse pendant 3 à 4 minutes. Laisser la pâte reposer pendant 15 minutes.

Pétrir de nouveau à une vitesse plus élevée pendant 3 à 5 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit lisse et homogène. Déposer la pâte dans un bol légèrement huilé et huiler la pâte. Couvrir le bol et laisser lever dans un endroit à l’abri des courant d’air pendant 90 minutes ou jusqu’à ce que la pâte ait doublé.

Tapisser de papier parchemin un moule allant au four d’environ 20 cm de diamètre ou de 20 cm de côté.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, verser la pâte et l’aplatir à l’aide des mains pour former un rectangle. Rabattre un côté vers le centre, puis l’autre au-dessus de précédent. Presser la jointure. Couvrir et laisser reposer pendant 15 minutes.

Diviser en 6 parts égales et façonner chaque portion en boule. Déposer les boules de pâte dans le moule. Couvrir, placer dans un endroit à l’abri des courants d’air et laisser lever pendant 60 minutes.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Enfourner les pains et cuire pendant 15 minutes ou jusqu’à ce que les pains soient dorés et sonnent creux lorsqu’on tapote leur base. Laisser tiédir et déguster avec gourmandise.

*Si vous n’avez pas de robot pour pétrir, il est possible de réaliser la recette à la main. Pour réaliser la recette à la main, il suffit de doubler les temps de pétrissage.

Bonne journée!