Catégorie : Desserts

Hop Suisse!

J’imagine que pour plusieurs ce titre ne signifie pas grand chose. On entend le « Hop Suisse! » lors des compétitions sportives quand l’ensemble des Suisses (allemands, romands et italiens) encourage leurs équipes. C’est un peu l’équivalent du « Go habs Go! » des supporteurs du Canadien de Montréal. Tout ça pour dire, qu’en ce 1er août, c’est la fête nationale suisse.

Je n’ai rien planifié de particulier… pour ne pas dire que je n’y ai pas pensé avant jeudi soir, oups! Donc, un peu dans la précipitation, j’ai demandé à mon chéri ce qu’il voulait comme dessert… J’imaginais déjà des décors pour des petits gâteaux quand il m’a répondu qu’il voulait des tartelettes au citron. Stupéfaction! C’est rare qu’il me donne une réponse aussi précise. C’est ainsi que j’ai décoré quelques tartelettes citronnées avec du sucre coloré rouge… Le résultat n’est pas entièrement satisfaisant, mais acceptable vu les quelques minutes qui y ont été consacrées.

Pour la pâte des tartelettes, j’ai choisi la recette des tartelettes rustiques aux pêches de Ricardo publié dans le magasine volume 6, numéro 5. Pour la garniture, j’ai opté pour la simplicité en prennant celle de la tarte au citron magique de Jasmine.

Tartelette Hop Suisse
Tartelettes au citron
Pour 8 tartelettes

Pâte à tarte
1¾ tasse ou 210 g de farine
1 cuillère à soupe de cassonade ou de sucre
1½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
¼ cuillère à thé de sel
½ tasse ou 110 g de beurre non salé froid et coupé en cubes
1 oeuf
½ tasse ou 125 g de yogourt nature*

Garniture au citron
½ boîte (300 ml) ou 150 g de lait condensé sucré
1 oeuf
⅓ de tasse ou 80 g de jus de citrons (environ 1½ à 2 citrons)
Zeste d’un citron, facultatif

Pâte à tarte
Dans un bol, mélanger la farine, la cassonade, la poudre à pâte et le sel. Incorporer le beurre dans le mélange de farine à l’aide d’un coupe-pâte ou de deux couteaux afin d’obtenir une texture granuleuse. Ajouter l’oeuf et le yogourt, bien mélanger. Ajouter de l’eau au besoin, juste assez pour que la pâte se tienne lorsqu’elle est pressée entre les doigts. Façonner un rouleau avec la pâte et l’emballer dans un film plastique. Réfrigérer la pâte environ 30 minutes.

Préchauffer le four à 220°C (425°F).

Sortir la pâte du réfrigérateur et la diviser en huit parts égales. Enfariner chaque morceau de pâte et les abaisser à la dimension adaptée au moule choisi. Placer la pâte dans les moules à tartelette. Piquer la pâte avec une fourchette, déposer un morceau de papier parchemin et remplir d’haricots secs ou de poids à tarte**. Enfourner et cuire pendant 10 minutes. Autrement dit, cuire à blanc.

À la sortie du four, laisser tièdir les croûtes à tartelettes.

Baisser la température du four à 180°C (350°F).

Garniture au citron***
Dans un bol, fouetter l’oeuf et le lait condensé sucré. Ajouter le jus de citron et le zeste. Verser la préparation dans les tartelettes. Enfourner pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que la préparation soit légèrement prise. À déguster tiède ou froid selon votre patience.

Pour décorer les tartelettes, verser un peu de sucre dans un sac en plastique, ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire et secouer le sac. Ajouter du colorant jusqu’à l’obtention de la couleur souhaitée. Dans du papier, découper une forme (ici une petite croix) et la déposer sur la tartelette. Répartir le sucre coloré sur la tartelette et retirer délicatement le motif en papier. Vous pouvez également utiliser un pochoir pour avoir le motif au centre en relief plutôt que le contour comme ici.

*Vous pouvez remplacer le yogourt nature par un yogourt à la vanille ou d’un autre parfum. Prenez des yogourts sans morceau de fruit.
**Il est très important de mettre du poids sur la tartelette pendant la cuisson à blanc, sinon la pâte lève et laisse moins de place pour la garniture. D’ailleurs, je songe sérieusement à invertir dans un sac de haricots…
***Vous pouvez doubler la recette de garniture pour faire une tarte plutôt que des tartelettes. Vous devrez prévoir environ 35 minutes de cuisson pour une tarte.

Dans les prochaines semaines, je vais essayer de vous faire découvrir quelques spécialités suisses. Par la même occasion, je vais les découvrir aussi…

Tout simplement chocolaté

Ce n’est pas aujourd’hui que le mot « chocolat » va prendre moins de place dans ma liste de mots-clés. C’est un ingrédient tellement commode… surtout pour être certaine que je ne devrais pas manger à moi seule ceci ou cela (ici, on parle quand même du domaine du sucré).

Cette fois, je me suis décidée à réaliser une recette du livre 100 recettes 100% chocolat de Cuisine conviviale (c’est un livret qui venait avec une revue et qu’on m’a offert). Ce livret est bien fait, mais je préfère souvent les livres avec des photos que je trouve plus interpellant et qui me permettent de comprendre rapidement le concept des recettes.

Pour répondre à une demande de mon chéri, j’ai réalisé les brownies de ce livre. Étrangement, je me suis retrouvée avec des brownies au coeur coulant… j’ai peut-être pas assez cuit le mélange, mais le résultat est très bien et fort agréable en bouche. Si par erreur, vous cuisez trop la pâte, vous aurez au moins des brownies traditionnels!

Brownie et pépites de chocolat blanc
Brownies coulant
Pour 8 personnes

100 g de chocolat noir en morceaux
¼ de tasse ou 62 g de beurre non salé ou salé, au goût
½ tasse ou 100 g de sucre
2 cuillères à soupe de farine
2 oeufs
⅓ de tasse ou 50 g de pépites de chocolat blanc ou en morceaux*

Préchaffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bain-marie, faire fondre le chocolat noir et le beurre en remuant régulièrement. Quand le mélange est homogène, retirer du feu et ajouter le sucre. Ensuite, incorporer un à un les oeufs en fouettant bien entre chaque addition. Ajouter la farine et les morceaux de chocolat blanc.

Beurrer ou chemiser un moule rectangulaire de style moule à pain (ou moule à cake) et y répartir la pâte. Enfourner pendant 20 minutes.

À la sortie du four laisser tièdir le brownie. À déguster tiède ou froid.

*Il est possible d’omettre le chocolat blanc ou encore de le remplacer par des noix, des noisettes, etc. À vous de voir.

Et vous, est-ce que des erreurs culinaires vous ont fait découvrir de nouvelles recettes?

Le délai a été repoussé…

Muffins Monday no15

Heureusement pour moi, le date limite pour le quinzième Muffin Monday a été modifiée. Le thème de cette édition a été choisi par Pich du blog Pich à la Fraise, il s’agit de faire des muffins surprises.

Ma première tentative sur ce thème a donnée un bon résultat, mais le coeur ou la surprise du muffin était resté sur le dessus… Après, je me suis un peu triturée les méninges. Je voulais quelque chose d’assez simple, sans artifice… Je ne m’en suis tenue à ce principe qu’en partie. J’ai choisi de faire une base aux amandes (ce qui respecte l’idée de simplicité) et de mettre de la purée d’azuki au coeur du muffin (c’est ici que le principe tombe à l’eau, oups!). Personnellement, j’aime beaucoup cette pâte sucrée japonaise composée d’haricots rouges, ce qui n’est pas le cas de mon entourage… Si vous n’en avez pas vous pouvez toujours la remplacer par du chocolat.

Coeur de muffin
Muffins aux amandes et coeur d’azuki
Pour 8 muffins

1 tasse ou 125 g de farine
½ tasse ou 62 g d’amande en poudre
1 cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ tasse ou 100 g de sucre
1 oeuf
¾ tasse ou 170 g de yogourt ou de babeurre* ou plus
¼ cuillère à thé d’extrait d’amandes ou plus au goût
1 cuillère à thé de rhum brun (facultatif)
1 pincé de sel
4 cuillères à thé ou 50 g de pâte ou de purée d’azuki**
8 morceaux de chocolat noir ou au lait, au choix

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, rassembler la farine, les amandes, la poudre à pâte et le sel.

Dans un autre bol, fouetter l’oeuf et le sucre. Ajouter le yogourt (ou le babeurre), le rhum et l’extrait d’amandes. Verser les ingrédients liquides sur les ingrédients secs. Mélanger jusqu’à ce que les ingrédients secs soient humectés.

Placer des caissettes de papier dans les alvéoles du moule à muffin. Déposer une cuillère à soupe de pâte dans huit alvéoles. Répartir une demie cuillère à thé de purée d’azuki au centre de chaque muffin ainsi qu’un carré de chocolat. Partager le restant de pâte en huit et recouvrir les coeurs d’azuki et de chocolat des muffins. Enfourner et cuire pendant 20 à 25 minutes.

*Il est possible de remplacer le babeurre (lait de ribot, etc.) par la même quantité de lait dans lequel on ajoute 1 cuillère à thé de vinaigre. Laisser reposer le mélange 5 à 10 minutes avant de l’ajouter à la préparation.
**Les azukis sont une sorte d’haricot rouge que les Japonais utilisent autant dans les plats salés que sucrés. On peut se procurer de la purée (gelée ou pâte) d’azuki dans les épiceries asiatiques (surtout les épiceries japonaises). Cette purée est sucrée. Il est également possible de réaliser une purée maison : je vous suggère cette recette issue du blog La bouche pleine. Vous pouvez également omettre la purée d’azuki et augmenter la quantité de chocolat.

Petite remarque, c’est la première fois que je fais des muffins sans flocons d’avoine… Dans mon esprit, un muffin ne pouvait pas ne pas contenir des flocons d’avoine ou du son. Je trouve que les muffins sans l’un ou l’autre de ces ingrédients ressemblent d’avantage à un petit gâteau. Est-ce que c’est la manière de les préparer qui détermine que c’est un muffin ou non? Quel est votre avis?

Avant qu’il ne soit trop tard

Il arrive parfois qu’on ouvre le réfrigérateur et qu’on remarque un aliment qui a été oublié. Cette fois, ce sont des raisins verts qui s’y étaient attardés. Un peu perplexe, j’ouvre la boîte et surprise, ils sont encore beau malgré leur long séjour. Ne sachant pas trop quoi en faire, je me souviens des nombreuses recettes de clafoutis aux cerises qui fleurissent sur les blogs. N’ayant pas d’amateur de cerises à la maison, les raisins me permettaient d’expérimenter cette gourmandise. Tant qu’à y être, autant rajouter les quelques fraises qui restent dans le réfrigérateur.

La recette que je vous propose ici est tirée du livre de Linda Louis, La cuisine campagne de Lilo. Je vous conseille vivement ce livre (si vous n’avez rien contre les mesures en gramme) et faites un petit détour par son blog Cuisine Campagne si vous avez un peu de temps, il en vaut le coup d’oeil.

Une part de clafoutis?
Clafoutis aux raisins et aux fraises
Pour 4 à 6 personnes

1½ de tasse ou 250 g de raisins*
¼ de tasse ou 50 g de fraises
1 oeuf
3½ cuillères à soupe ou 40 g de sucre
½ tasse ou 62 g de farine
167 g de lait
1 pincé de sel
½ cuillère à soupe de rhum
Beurre au goût
Cassonade au goût

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger l’oeuf, le sucre, le sel et le rhum. Incorporer la farine et le lait en alternance.

Laver et équeuter les fruits.

Beurrer un moule à tarte d’au moins 22 cm (9 pouces) de diamètre. Verser dans le moule le mélange d’oeuf et de lait. Répartir les fruits sur la préparation.

Enfourner pendant 35 minutes. Après 25 minutes de cuisson, parsemer des petits morceaux de beurre sur le clafoutis et saupoudrer de la cassonade à votre goût, poursuivre la cuisson.

À manger chaud, tiède ou froid.

*Vous pouvez remplacer les raisins et les fraises par des cerises ou un autre fruit de votre choix. Dans le cas des clafoutis aux cerises, il y a deux façons de faire : laisser les noyaux dans les cerises ou les dénoyauter. À vous de voir.

Personnellement, je ne sais pas quoi penser des clafoutis… J’avais l’impression de manger une tarte aux oeufs avec des fruits mais sans le goût d’oeuf. S’il y a quelqu’un qui aurait l’amabilité de me définir le goût et la texture de son clafoutis préféré, ce serait grandement apprécié. Histoire à suivre… ou pas!?

Encore des fraises

Je crois que je vais vous saouler encore quelques temps avec mes recettes aux fraises, mais c’est toujours libre à vous de substituer ce fruit par un autre.

Ici, je vous propose une recette qui rappelle le temps des sucres québécois : des grands-pères. C’est une pâte cuite dans du sirop d’érable, miam! Malheureusement, la quantité de sirop d’érable est plutôt importante, donc coûteuse en Europe. De plus, mon chéri n’aime pas le sirop d’érable quand c’est le goût dominant. La solution : remplacer le sirop d’érable par une purée de fruits (ici des fraises, évidemment). J’ai trouvé cette idée sur le site de la Cuisine en fête de Sakya.

Grands-pères aux fraises et sa sauce
Grands-pères aux fraises
Pour 4 personnes

1 tasse ou 200 g de sucre
¾ de tasse ou 175 g de fraises
2 cuillères à soupe d’eau
½ tasse ou 62 g de farine
1 cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 petit oeuf ou la moitié d’un oeuf battu*
¼ de tasse ou 60 g de lait

Réduire les fraises en purée à l’aide d’un robot ou d’un pilon à pomme de terre. Déposer la purée dans un grand chaudron. Ajouter le sucre et l’eau. Porter le mélange à ébullition et laisser cuire doucement 7 à 8 minutes.

Pendant que le sirop de fraises cuit, préparer la pâte des grands-pères. Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, l’oeuf et le lait. La pâte doit être assez épaisse.

Cuire la pâte en laissant tomber une portion, d’environ 3 cuillères à soupe (environ 50 ml ou ¼ de tasse), à la fois dans le sirop de fraises bouillant. Couvrir le chaudron et poursuivre la cuisson pendant 10 minutes. La pâte va gonfler et absorber une partie du sirop. Retourner 2 à 3 fois les grands-pères pendant la cuisson. Il ne reste plus qu’à servir pendant que c’est chaud.

*Il est possible d’utiliser un oeuf de gros calibre en entier, dans ce cas réduisez la quantité de lait.

Je l’avoue, la version à l’érable reste la meilleure, mais des fois, il faut s’adapter à l’environnement… et à la saison!