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Bientôt en mode Noël

Maintenant que l’Halloween est passé, je peux admettre qu’on parle de Noël et que tout l’attirail de cette fête soit à l’honneur dans les magasins. Cela me rappelle que je dois penser à mes paniers gourmands et aussi faire quelques expérimentations : sans farine, sans oeuf, sans produits laitiers… et sans idée pour l’instant. D’un autre côté, je vais aussi devoir écouler mes surplus d’Halloween : nous avons eu deux fois moins de jeunes visiteurs que les dernières années. Heureusement, j’ai pris des trucs que nous aimons ou que j’avais déjà des idées pour les cuisiner.

En attendant que j’arrive à me concentrer sur Noël, je vous propose une recette simple pour les soirs de semaine : des boulettes. J’ai pris l’idée des boulettes sur le site de Qu’est-ce qu’on mange pour souper?.

Boulettes de boeuf avec du riz
Boulettes de boeuf avec du riz
Pour 4 personnes

400 g de boeuf haché
1 oeuf
½ tasse ou 90 g de riz cuit*
⅓ de tasse ou 27 g de panko**
2 cuillères à thé de sarriette
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
¼ de tasse ou 30 g de farine
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
½ tasse ou 125 g de vin blanc***
Sel et poivre

Dans un bol, mélanger le boeuf haché, l’oeuf, le riz, le panko, la sarriette et la moutarde de Dijon. Saler et poivrer. Diviser le mélange en douze parts égales et façonner chaque morceau en boulette. Rouler chaque boulette dans la farine.

Dans une poêle, faire chauffer l’huile. Lorsque le corps gras est bien chaud, déposer les boulettes et les faire colorer de tous les côtés.

Quand les boulettes sont bien grillées, déglacer la poêle avec le vin et laisser réduire presque à sec ou jusqu’à ce que les boulettes soient cuire. Au besoin, ajouter un peu de bouillon ou d’eau. Servir et déguster avec plaisir.

*Il est possible de mettre un peu plus de riz cuit dans les boulettes : cette recette est idéale pour utiliser un restant de riz cuit.
**Vous pouvez remplacer le panko par de la chapelure de pain. Dans ce cas, il vous en faudra un peu plus que le poids indiqué.
***Il est possible de remplacer le vin par du bouillon. Si vous le désirez, vous pouvez faire une sauce en ajoutant un peu de bouillon et de crème.

Et vous, pensez-vous déjà à Noël?

L’attraction littéraire

Il y avait belle lurette que je ne m’étais pas attaqué à la lecture d’un roman. Le tout a débuté avant notre départ en Toscane. Mon chéri et moi avons mis des livres dans la valise. N’arrivant pas à choisir, j’ai pris trois ouvrages. Mon chéri m’a fait la remarque que j’étais optimiste; lire entre les lignes que je ne lirais certainement pas tout ça pendant notre séjour en Italie (ce qui n’était pas faux), surtout que lui en prenait moins et qu’il lit, en général, beaucoup plus que moi. Cependant, depuis notre retour, je me suis remise un peu plus à la lecture… Le soucis, c’est que j’ai du mal à interrompre ma lecture et ce sont mes heures de sommeil qui écopent. Bref voilà comment un dimanche, j’ai lu plus de 300 pages à temps perdu. Et là, j’entame un second roman de plus de 800 pages qui, je crains, ait un impact sur mes prochaines nuits.

Aujourd’hui, je vous propose une recette de mon chéri. Cette recette, il l’a appris pendant sa scolarité. Je n’ai jamais vu la recette écrite et je n’ai aucune idée des proportions exactes : nous la faisons à l’oeil. Pourtant, c’est une belle recette délicieuse dans sa simplicité et parfaite pour les soirs de semaine.

Émincé de poulet à la tomate et à la ciboulette
Émincé de poulet à la tomate et à la ciboulette
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
⅓ de tasse ou 80 g de vin blanc
⅔ de tasse ou 165 g de crème à cuisson
  ou de demi-crème*
2 ou 3 cuillères à soupe de sauce tomate**
3 cuillères à soupe de ciboulette fraîche ciselée
  ou au goût
Sel et poivre

Couper les poitrines de poulet en dés.

Dans une poêle, verser l’huile d’olive et la faire chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, y déposer les dés de poulet et le faire revenir. Saler et poivrer. Quand le poulet est coloré de tous les côtés, déglacer avec le vin blanc et laisser réduire de moitié. Ajouter la crème et la sauce tomate. Laisser mijoter 5 minutes ou jusqu’à ce que les accompagnements et le poulet soient cuits.

Saler et poivrer la sauce au besoin. Ajouter la moitié de la ciboulette et mélanger. Servir l’émincé avec un riz et saupoudrer le restant de ciboulette au dernier moment sur la viande.

*Les quantités sont à titre indicatif : je fais toujours la recette à l’oeil. Cependant, si vous le désirez, vous pouvez remplacer une partie de la crème par du bouillon de poulet ou de légumes.
**Il est possible de remplacer la sauce tomate par 1 ou 2 tomates coupées en dés.

Et vous, quand vous lisez, avez-vous de la difficulté à interrompre votre lecture?

Entre planification et improvisation

Pour la fin de semaine, nous avions décidé de bouger samedi et de rester tranquille chez nous le dimanche. Cela était sans compter sur le talent de ma belle-famille pour improviser un repas à la dernière minute. Samedi, nous avions croisé ma belle-mère chez la grand-mère de mon chéri. Par le hasard des conversations, nous avions glissé quelques mots comme quoi nous prévoyons une brisolée (un repas avec des châtaignes) pour le dimanche. L’idée a enchanté ma belle-mère et de fil en aiguille, nous nous sommes dit que nous pourrions partager ce repas. Quelques téléphones plus tard et un petit passage à la dernière minute à l’épicerie, toute la famille de mon chéri s’était entendu pour se retrouver le dimanche midi pour une brisolée. Voilà comment un dimanche tranquille se transforme en une journée beaucoup plus mouvementée.

Je ne sais pas trop comment enchaîner pour vous présenter la recette du jour. Je veux vous proposer une recette de pâte à la bolognaise. La recette est simple et délicieuse : la texture de la viande est incroyable. J’ai même testé cette recette dans une lasagne : dans ce cas, il faut réduire la quantité de bouillon pour ne pas avoir une préparation trop liquide. J’ai pris cette recette sur le site de Qu’est-ce qu’on mange pour souper?.

Fusilli à la bolognaise selon Danny St Pierre
Fusilli à la bolognaise selon Danny St Pierre
Pour 4 personnes

2 tranches de pancetta de 1 cm d’épaisseur*
1 petit oignon
1 carotte
½ branche de céleri
1 tasse ou 250 g de lait
1 pincée de graines de fenouil (facultatif)
1 feuille de laurier
1 cuillère à thé d’origan séché
1 cuillère à thé de sauce Worcestershire
¼ de tasse ou 80 g de pâte de tomate
⅓ de tasse ou 80 g de vin rouge
1¼ tasse ou 310 g de bouillon de boeuf
400 g de boeuf haché**
4 portions ou 300 g de fusilli ou d’autres pâtes courtes
  (farfalle, penne, etc.)
Sel et poivre

Remplir une grande casserole d’eau et porter à ébullition.

Hacher grossièrement l’oignon, la carotte et le céleri. Déposer les morceaux de légumes dans un robot culinaire muni d’une lame en « s ». Mixer jusqu’à ce que les légumes soient finement hachés. Réserver.

Couper la pancetta en dés. Déposer la pancetta dans un chaudron et la faire griller. Quand la pancetta est bien dorée, ajouter les légumes et cuire pendant 4 minutes. Ajouter la viande et le lait. Défaire la viande à l’aide d’une cuillère en bois ou d’un fouet. Laisser réduire, puis ajouter les graines de fenouil, la feuille de laurier et l’origan.

En parallèle, saler l’eau à ébullition et ajouter les pâtes. Faire cuire les pâtes pendant 6 minutes. Prélever 1 tasse ou 250 g d’eau de cuisson et réserver. Égoutter les pâtes.

Quand il ne reste presque plus de liquide dans le chaudron contenant la viande, ajouter la sauce Worcestershire, la pâte de tomate, le vin rouge et le bouillon de boeuf. Laisser mijoter pendant 10 minutes.

Ajouter les pâtes à la sauce et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes ou jusqu’à ce que les pâtes soient cuites. Au besoin, ajouter l’eau de cuisson pour allonger la sauce. Saler et poivrer. Servir et si désiré, ajouter un filet d’huile d’olive, du persil ciselé et du parmesan. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de remplacer la pancetta par 3 ou 4 tranches de bacon ou de lard à griller ou de lardons.
**Vous pouvez remplacer le boeuf haché par une autre viande hachée ou mélange de viandes hachées.

Et vous, est-ce que votre famille (ou belle-famille) a du talent pour planifier un repas à la dernière minute?

Écrire…

En revenant des vacances, j’ai appris une mauvaise nouvelle et d’autres petites choses sont venus perturber notre retour. En résumé, je n’étais pas en grande forme. Puis, j’ai mis par écrit ce qui m’avait miné le moral. Je pensais l’utiliser comme introduction à mon article, mais finalement, je n’en ressens plus le besoin. Juste d’avoir posé mes mots sur une page virtuelle m’a enlevé un grand poids. N’empêche, je suis quand même déçue de ne pas avoir été attentive à Pise et d’avoir ramener un t-shirt trop petit pour mon père : la dame, en toute bonne foi, s’est trompée de taille et je m’en suis rendu compte seulement à notre retour. Désolée papa!

Aujourd’hui, je vous propose une recette de roulade de porc et prosciutto. Une belle recette de semaine pour les soirs un peu pressés. J’ai pris cette recette sur le site de Qu’est-ce qu’on mange pour souper?.

Roulade de porc et prosciutto
Roulade de porc et prosciutto
Pour 4 personnes

8 tranches de prosciutto*
400 g d’escalopes de porc** (ou 4 escalopes)
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de beurre
3 cuillères à soupe de persil plat
⅓ de tasse ou 80 g de vin blanc ou de Vermouth
½ orange
Sel et poivre

Sur un plan de travail, étaler 4 tranches de prosciutto. Sur chaque tranche de prociutto, déposer une escalope de porc. Poivrer les escalopes. Couvrir les escalopes d’une autre tranche de prosciutto. Rouler le tout et utiliser un cure-dent pour que les roulades ne se déroulent pas.

Dans une poêle, faire chauffer l’huile et le beurre à feu moyen. Déposer les roulades de viande et les faire saisir sur toutes les faces. Baisser le feu et couvrir la poêle avec un couvercle.

Émincer le persil. Prélever le zeste de l’orange et son jus. Ajouter le vin blanc (ou le Vermouth) au zeste et au jus d’orange.

Retirer le couvercle de la poêle et déglacer avec le mélange de jus d’orange et de vin. Laisser réduire de moitié le liquide. Ajouter le persil. Servir sans attendre et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez remplacer le prosciutto par un autre jambon cru, de la pancetta ou du speck (prociutto fumé).
**Prenez la viande qui vous fait envie : poulet, dindon, veau, cheval, etc.

Note : J’ai beaucoup aimé notre séjour en Toscane. J’essayerai de vous en parler un peu plus dans un prochain billet. Et s’il y a une chose à retenir de l’Italie, c’est que leur sauce tomate est à se damner!!! Dit par une personne qui n’aime pas la tomate… enfin quand elle est fraîche, entière ou en morceaux. (Oui, je suis difficile, mais ce n’est pas nouveau.)

Un canard et des bolets

Récemment, j’ai acheté un magret de canard pour la fin de semaine. N’ayant pas d’idée précise sur la manière de l’apprêter, j’interroge mon chéri. Il me propose d’en faire un sauté. Suite à cette réponse, je lui demande s’il a en tête un sauté asiatique ou autre. Et la réponse fut : « Autre ». M’alignant dans cette optique, j’étais pour faire un sauté de canard avec une sauce aux poivres.

Cependant, au cours de la journée, j’ai fouillé dans le haut de mes armoires et je suis tombée sur un paquet de bolets séchés. Ce n’est pas un produit usuel dans ma cuisine et ce restant attentait de servir depuis quelques mois. En les voyant, mon cerveau a eu l’idée de les associer au canard et je dois reconnaître que ce fut une délicieuse idée. Voici donc ma recette de sauté de canard, sauce aux bolets.

Sauté de canard sauce aux bolets
Sauté de canard, sauce aux bolets
Pour 3 personnes

350 g de poitrine ou de magret de canard
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf
⅓ de tasse ou 12 g de bolets ou cèpes séchés
2 échalotes
⅓ de tasse ou 80 g de vin blanc
3 cuillères à soupe ou 45 g de marsala (facultatif)
½ tasse ou 125 g de crème à cuisson ou de demi-crème
¾ de cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena
Sel et poivre

Dans un chaudron, verser le bouillon et le faire chauffer. Le bouillon n’a pas besoin de bouillir, il doit seulement être chaud. Ajouter les bolets séchés et laisser reposer pendant 10 à 15 minutes.

Retirer la peau de la poitrine (ou du magret) de canard en vous aidant au besoin d’un couteau. Déposer la peau dans une poêle et faire chauffer à feu doux pour faire fondre le gras. Couper la viande en tranches de 5 mm (¼ de pouce) ou moins.

Hacher finement les échalotes.

Préchauffer le four à 60°C (140°F).

Quand la peau de canard a rendu assez de gras, augmenter le feu et y saisir la viande. Saler et poivrer. Retirer la viande et la déposer dans un plat allant au four. Réserver la viande dans le four préchauffé*. Retirer également la peau de canard de la poêle.

Toujours dans la même poêle, faire revenir les échalotes. Quand les échalotes sont dorées, déglacer avec le vin blanc et le marsala. Laisser réduire de moitié. Si désiré, filtrer le bouillon de boeuf pour retirer les champignons**. Ajouter le bouillon de boeuf à la sauce. Laisser réduire d’un tiers. Ajouter la moitié de la crème et poursuivre la cuisson.

Dans la crème restante, délayer la fécule de maïs (ou la maïzena) et ajouter à la sauce. Poivrer généreusement et saler au goût. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce ait la texture souhaitée. Sortir les tranches de canard du four et les ajouter (avec le jus) dans la sauce. Retirer du feu, mélanger et servir sur un lit de pâtes. Déguster avec plaisir.

*Si votre four est occupé par la cuisson d’autres aliments. Déposer simplement la viande dans un plat et couvrir de papier d’aluminium. Il vous suffira de mettre la viande 2 ou 3 minutes dans la sauce toujours sur le feu pour la réchauffer.
**Vous pouvez laisser les champignons dans le bouillon et poursuivre la recette ou vous pouvez égoutter les champignons et les faire revenir dans le gras de canard avant d’ajouter les échalotes.

Et vous, êtes-vous des adeptes des champignons séchés?