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Vive les ordinateurs!

Hier avec mon ordinateur, j’ai eu un petit souci qui m’a coûté quelques heures. C’est fou le temps qu’on perd à essayer de résoudre un petit problème qui se présente sans crier gare. Dans tout cela, ce qui est le plus embêtant, c’est que j’avais prévu de passer qu’une vingtaine de minutes sur l’ordinateur avant de m’attaquer à d’autres tâches… Vive l’organisation, vive les imprévus!

Cette fois, je vous propose une recette de biscuit géant. Il s’agit d’une recette de Cuisine futée, parents pressés. Elle se retrouve également dans le livre Famille futée 2.

Galette géante à partager
Galette géante à partager
Pour 12 personnes*

3 tasses ou 375 g de flocons d’avoine
1 tasse ou 135 g de farine de blé entier
¼ de tasse ou 40 g de graines de lin moulues ou de chia
2 cuillères à thé de cannelle moulue
1 pincée de sel
½ tasse ou 110 g de beurre non salé, tempéré
½ tasse ou 100 g de cassonade ou de sucre roux
½ tasse ou 100 g de sucre
½ tasse ou 125 g de lait
1 oeuf
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
1 tasse ou 150 g de pépites de chocolat**

Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin.

Dans un bol, mélanger les flocons d’avoine, la farine, les graines de lin, la cannelle et le sel. Réserver.

Dans un autre bol, fouetter le beurre avec la cassonade et le sucre jusqu’à ce que le mélange soit crémeux. Ajouter le lait, l’oeuf et l’extrait de vanille. Incorporer la préparation de flocons d’avoine, puis les pépites de chocolat.

Verser la pâte sur la plaque de cuisson et avec vos doigts, répartir la pâte pour obtenir un biscuits géant qui recouvre la plaque et qui a une épaisseur uniforme. Enfourner et cuire pendant 18 à 22 minutes ou jusqu’à ce que la galette soit dorée. Laisser tiédir avant de déguster en brisant la galette de manière aléatoire.

*Personnellement, je trouve que cette recette donne beaucoup plus que 12 portions. À vous d’évaluer selon votre gourmandise.
**Vous pouvez omettre le chocolat ou diminuez sa quantité ou le remplacez par une autre garniture : raisins secs, canneberges, noix, pistaches, etc.

Au fait, pour ne pas avoir de problème avec un ordinateur, il ne faut jamais l’utiliser! Pas très pratique, mais totalement vrai.

Un jour plus tard…

La journée d’hier, comme celle d’aujourd’hui, a filé à une vitesse folle. Malgré une belle fatigue, je tenais à vous proposer une nouvelle recette. Avec un jour de retard sur mes habitudes, je vous présente un gâteau aux pommes et au chocolat fondant. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 13, numéro 7.

Gâteau aux pommes et au chocolat fondant
Gâteau aux pommes et au chocolat fondant
Pour 10 personnes

Ganache
75 g (2,5 onces) de chocolat noir
⅓ de tasse ou 83 g de crème 35 % ou entière

Gâteau
1 tasse ou 140 g de farine
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ cuillère à thé de cannelle moulue
½ cuillère à thé de gingembre moulu
1 pincée de sel
¾ de tasse ou 165 g de beurre non salé, tempéré
¾ de tasse ou 150 g de cassonade ou de sucre roux
½ cuillère à thé d’extrait de vanille
3 oeufs
1 grosse pomme*

Ganache
Hacher le chocolat et le déposer dans un bol.

Verser la crème dans un chaudron et porter à ébullition. Quand la crème commence à bouillir, la retirer du feu et la verser sur le chocolat. Laisser reposer 1 minute avant de brasser le mélange. Brasser jusqu’à ce que la ganache soit homogène. Réfrigérer pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que la ganache soit ferme mais encore malléable.

Gâteau
Préchauffer le four à 180°C (350°F). Beurrer et chemiser d’une bande de papier parchemin un moule rectangulaire d’environ 23 cm par 13 cm (9 pouces par 5 pouces) ou un moule d’une contenance de 1,5 litre (6 tasses)**.

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, la cannelle, le gingembre et le sel.

Peler, épépiner et couper en dés de 1,5 cm (¾ de pouce) la pomme.

Dans un bol, fouetter le beurre avec la cassonade et l’extrait de vanille jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Incorporer les oeufs un à un en fouettant bien entre chaque addition. Incorporer délicatement la préparation de farine épicée. Ajouter les dés de pommes.

Verser les deux tiers de la pâte dans le moule. Créer un sillon au centre de la pâte en faisant légèrement remonter la pâte sur les côtés du moule. Verser la ganache dans le sillon. Couvrir la ganache avec le restant de pâte à gâteau.

Enfourner et cuire pendant 55 minutes ou jusqu’à un cure-dent ressorte sans grumeaux : les traces de ganache sont difficiles à éviter. Laisser totalement refroidir avant de démouler. Déguster avec gourmandise.

*Choisissez une pomme d’une variété qui résiste bien à la cuisson : Cortland, Gala, etc.
**La contenance de mon moule était un peu plus petite, j’ai donc fait deux petites portions individuelles qui m’ont permis de faire les photos : j’ai amené le gâteau chez une amie.

Bonne soirée!

Je vais rêver de fraises…

Je réalise à peine que la saison des fraises s’achève. Il y a eu un petit moment où les fruits étaient moins intéressants à cause de la pluie, alors je ne m’étais pas encore attaqué à la transformation de ces petits fruits. C’est aujourd’hui que j’ai décidé de m’y mettre : confiture, jus et compagnie! D’ailleurs, je ne vais pas m’attarder : je dois encore régler le sort de quelques fruits.

Cette fois, je vous propose une recette de pépites de poulet. Habituellement, je les cuis au four, mais cette fois, je me suis laissé guidé par une recette du magazine 3 fois par jour, printemps 2016.

Pépites de poulet au babeurre et aux épices marocaines
Pépites de poulet au babeurre et aux épices marocaines
Pour 3 personnes

Marinade
300 g de poitrines de poulet désossées et sans la peau*
½ tasse ou 125 g de babeurre**
½ cuillère à thé de curcuma moulu
¼ de cuillère à thé de cumin moulu***
¼ de cuillère à thé de coriandre moulue
1 pincée de cannelle moulue
½ cuillère à thé de sauce sriracha ou harissa
1 cuillère à thé de poudre d’oignon

Panure
⅓ de tasse ou 45 g de farine
¼ de tasse ou 20 g de panko
¼ de cuillère à thé de cumin moulu
¼ de cuillère à thé de coriandre moulue
½ cuillère à thé de poudre d’oignon
¼ de cuillère à thé de curcuma moulu
1 pincé de cannelle moulue
½ cuillère à thé de sel
¼ de cuillère à thé de poivre

Huile végétale en quantité suffisante

Marinade
Dans un bol, mélanger le babeurre, le curcuma, le cumin, la coriandre, la cannelle, la sauce sriracha et la poudre d’oignon.

Couper les poitrines de poulet en cubes d’environ 3,5 cm (1⅜ pouce) de côté et les déposer dans la préparation de babeurre. Laisser mariner pendant un minimum de 6 heures.

Panure
Dans un bol, mélanger la farine, le panko, le cumin, la coriandre, la poudre d’oignon, le curcuma, la cannelle, le sel et le poivre. Réserver.

Dans une poêle à bord haut ou dans un chaudron, verser assez d’huile pour couvrir le fond. Chauffer l’huile.

Pendant que l’huile chauffe, enrober chaque morceau de poulet de panure. Pour vérifier la température de l’huile, déposer un petit morceau de panure humidifié avec le babeurre : en d’autre terme, un morceau de ce qui s’est agglutiné sur vos doigts en panant le poulet. Dès que vous déposez le morceau dans l’huile, de fines bulles doivent se former autour de l’aliment. Déposer les morceaux de poulet et cuire pendant environ 4 à 5 minutes de chaque côté ou jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Au besoin, ajouter de l’huile.

Retirer les morceaux de poulet et les déposer sur un essuie-tout pour retirer l’excédent d’huile. Servir sans trop tarder et déguster avec plaisir.

*Vous pourriez utiliser des hauts de cuisse de poulet.
**Si vous n’avez pas de babeurre, remplacez-le par la même quantité de lait additionné de ½ cuillère à soupe de jus de citron ou de vinaigre.
***Comme le cumin ne fait pas l’unanimité chez nous, j’ai remplacé une partie du cumin par de la coriandre moulue.

Encore une fois, je n’ai pas essayé assez, à mon goût, de nouvelles recettes avec des fraises!

Plaisir différent…

Cette année encore, je me suis lancée dans la réalisation de paniers gourmands. Cependant, je n’ai pas eu le même plaisir que les autres années. La raison est fort simple, je devais travailler pour certains paniers : sans gluten, sans produit laitier et sans oeuf. Un beau défi et aussi un sacré casse-tête.
Habituellement, je dressais une liste des biscuits (ou gourmandises) que j’avais envie de réaliser et je faisais une petite sélection. Cette année, j’ai plutôt fait l’inverse : trouver des recettes que je pouvais adapter pour répondre à mes critères « sans ».

Comme la farine sans gluten ne donne pas nécessairement le même résultat que la farine de blé, j’ai voulu tester une recette au préalable. Le jour où j’ai un moment, je consulte la recette voulue et là, j’ai une petite surprise… Je pensais qu’elle ne contenait pas d’oeuf et elle en avait! La recette ne contenait pas de beurre. Oups! J’ai fait une petite recherche rapide pour découvrir une recette toute simple et répondant à mes critères. Voici donc une recette de biscottis sans gluten, sans oeuf et sans produit laitier. J’ai trouvé cette recette sur le site de Recettes du Québec.

Biscottis au miel, aux noisettes et aux noix de Grenoble sans oeuf, sans farine et sans produit laitier
Biscottis au miel, aux noisettes et aux noix de Grenoble
Pour 60 biscuits

2 tasses ou 260 g de farine sans gluten*
¾ de tasse ou 150 g de sucre
¾ de tasse ou 120 g de poudre de noisettes ou d’amandes
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
  sans gluten**
½ cuillère à thé de bicarbonate de soude ou de sodium
½ cuillère à thé de cannelle***
1 tasse ou 125 g de noix de Grenoble****
⅓ de tasse ou 110 g de miel
⅓ de tasse ou 85 g d’eau
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger la farine, le sucre, la poudre de noisettes (ou d’amandes), la poudre à pâte (ou la levure chimique), le bicarbonate, la cannelle, les noix de Grenoble et le sel.

Dans un petit bol, mélanger l’eau et le miel. Verser les liquides sur les ingrédients secs et mélanger jusqu’à ce que tous les ingrédients soient amalgamés. La pâte sera assez dense et ferme. Diviser la pâte en deux et façonner deux boudins d’environ 33 cm (13 pouces de long). Déposer les boudins de pâte, en les espaçant bien, sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit bien levée, ferme et dorée.

Laisser tiédir quelques minutes pour pouvoir manipuler les boudins de pâte.

À l’aide d’un couteau, couper les bandes de pâte en tranches de 1 cm (½ pouce). Déposer les biscottis sur une plaque de cuisson et enfourner de nouveau pendant 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que les biscottis soient légèrement dorés. À la sortie du four, les biscottis ne seront peut-être pas croustillants, laisser tiédir et vérifier leur texture. Remettre au four au besoin. Laisser refroidir et déguster avec gourmandise.

*Ici, j’ai utilisé un mélange du commerce. L’important, c’est d’avoir une farine sans gluten contenant de la farine de riz ou de la farine de pois chiche.
**Et oui, même la poudre à pâte (ou la levure chimique) peut contenir du gluten
***Vous pourriez mettre une autre épice (vanille, gingembre, cardamome, etc.) et même en mettre un peu plus.
****J’ai choisi de mettre des noix de Grenoble, mais libre à vous d’utiliser des noisettes, des amandes, des pistaches, etc. Vous pouvez également augmenter la quantité de noix pour qu’il y en ait plus dans la pâte. Selon votre envie, ajoutez du chocolat ou des fruits secs. Adaptez la recette à vos goûts.

Une petite note : vous pouvez très bien réaliser cette recette en utilisant de la farine de blé si vous n’avez pas de souci avec le gluten. Et un sac de farine de moins dans les armoires!

Confiture en décembre

Habituellement, je prépare mes confitures pour le temps des fêtes pendant les récoltes. Cependant, il y en a été autrement cette fois. C’est au dernier moment que j’ai préparé mes dernières confitures. Il y en a une qui me tenait particulièrement à coeur : une confiture de pommes. La raison pour laquelle je voulais absolument préparer cette confiture est simple : j’avais déjà planifié de la faire l’année dernière! Et oui, le manque de temps m’avait contrait à la remettre à plus tard.

Le résultat est superbe. J’imagine très bien cette confiture dans un gâteau (pourquoi pas une bûche de Noël?), dans une tarte avec une ganache, avec du foie gras, etc. Cette belle gourmandise est tirée du livre Les conserves selon Camilla de Camilla Wynne.

Confiture comme des pommes au four
Confiture comme des pommes au four
Pour 4 ou 5 pots de 250 ml

1,2 kg de pommes (7 ou 8 pommes)
1½ tasse ou 300 g de sucre
1¼ tasse ou 265 g de cassonade ou de sucre roux
3½ cuillères à soupe ou 50 g de jus de citron
1 gousse de vanille
½ tasse ou 100 g de raisins secs
3½ cuillères à soupe ou 50 g de rhum brun*
1 cuillère à thé de cannelle moulue**
¾ de tasse ou 150 g de noix de Grenoble

Éplucher, épépiner et couper en juliennes (ou couper aussi finement que possible) les pommes. Dans un grand chaudron (à fond épais de préférence), déposer les pommes et ajouter le sucre, la cassonade (ou le sucre roux) et le jus de citron. Couper la gousse de vanille en deux, gratter les grains et ajouter le tout aux pommes. Chauffer la préparation à feu moyen-élevé jusqu’à ce que le mélange bouille. Retirer le chaudron du feu et transvider le contenu dans un bol. Découper un cercle de papier parchemin et le poser directement sur la préparation de pommes pour la recouvrir totalement. Placer le bol contenant les pommes au réfrigérateur pendant une nuit ou 12 heures.

Après avoir mis les pommes au réfrigérateur, mélanger dans un bol les raisins secs et le rhum. Laisser reposer à température ambiante jusqu’au moment de les utiliser.

Le lendemain, hacher grossièrement les noix de Grenoble.

Remettre la préparation de pommes dans le chaudron. Porter de nouveau le mélange à ébullition. Quand le mélange bout, ajouter la cannelle et les raisins secs trempés dans le rhum. Porter de nouveau à ébullition et laisser mijoter pendant 5 minutes. Incorporer les noix de Grenoble. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la confiture soit prise.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification. La confiture aura une consistante différente des confitures traditionnelles : on cherche à obtenir un sirop très épais constitué principalement de fruits.

Quand la confiture est prête, la retirer du feu et la laisser reposer pendant 5 minutes en remuant à quelques reprises. Retirer les gousses de vanille et mettre dans des pots stérilisés***, si désiré, en laissant 6 mm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Vous pouvez faire réhydrater les raisins secs dans du thé ou simplement de l’eau chaude si vous ne voulez pas employer de rhum. Dans ce cas, égouttez vos raisins avant de les ajouter à la confiture.
**Si possible, utilisez de la cannelle fraîchement moulue.
***Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, avez-vous déjà préparé de la confiture en décembre?