Mot-clé : sirop d’érable

Il fallait que j’y revienne…

Je vous en ai parlé et reparlé du livre d’Isa. Depuis, j’ai testé quelques recettes et pour différentes raisons, je n’ai pas fait de photo… Pourtant, toutes les recettes que j’ai essayées m’ont plu.

Je vous présente une recette qui m’a séduite par sa rapidité et sa simplicité d’exécution. Il s’agit du poulet au gingembre et au sirop d’érable. Une chose est certaine : cette recette, je vais la refaire!

Gingembre et sirop d'érable
Poulet au gingembre et au sirop d’érable d’Isa
Pour 4 personnes

1 cuillère à soupe d’huile végétale
400 g de poitrines de poulet
⅓ de tasse ou 40 g de farine
½ tasse ou 160 g de sirop d’érable
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
2 cuillères à soupe de sauce soja
2 cuillères à soupe de sherry sec* (facultatif)
2 cuillères à thé de gingembre frais, râpé
½ cuillère à thé de poudre d’oignon**
½ cuillère à thé de poivre moulu

Préchauffer le four à 160°C (325°F).

Dans un bol, mélanger le sirop d’érable, le vinaigre, la sauce soja, le sherry, le gingembre, la poudre d’oignon et le poivre.

Découper les poitrines de poulet en morceaux de la taille d’une bouchée. Enrober les morceaux de poulet de farine. Réserver.

Dans une poêle ou un chaudron allant au four, faire chauffer l’huile. Quand l’huile est bien chaude, faire colorer les morceaux de poulet enfarinés pendant environ 5 minutes ou jusqu’à ce que les morceaux de poulet soient dorés.

Verser le mélange de sirop d’érable sur le poulet et enfourner pendant 5 à 10 minutes, selon la taille des morceaux de viande ou jusqu’à ce que le liquide qui s’écoule de la viande soit clair. Servir avec un riz ou des pâtes asiatiques.

*Je n’ai pas de sherry. À vous de choisir si vous voulez en mettre ou non.
**Dans sa recette, Isabelle utilise 2 gousses d’ail hachées finement. J’utilise rarement de l’ail, c’est pourquoi je n’en ai pas mis et que je l’ai remplacé par de la poudre d’oignon.

Je sens que je vais encore vous embêter avec les recettes d’Isa…

Il faut y penser…

Le réalisez-vous, c’est bientôt Noël! Personnellement, je ne suis pas prête à l’arrivée des fêtes : des cadeaux à faire (est-ce que vous avez des idées, je ne sais vraiment pas quoi offrir cette année), des paniers gourmands pas vraiment planifiés (je n’ai que des confitures de prêtes) et surtout, je n’ai pas planifié de recettes festives pour les fêtes. Moi qui déteste être à la dernière minute, je suis bien partie pour paniquer dans les prochains jours… Dans le meilleur des mondes, j’essaie toujours de terminer mes achats au début de décembre : j’évite ainsi les foules dans les magasins! Il ne me reste qu’à espérer que sous la pression, je vais être efficace et régler ces détails dans les prochains jours.

Comme recette, je vous propose un magret de canard aux pommes et à l’érable qui pourrait prendre place sur votre menu des fêtes. Adapter les quantités selon le nombre de vos convives. J’ai pris cette recette dans la revue Ricardo volume 5, numéro 5.

Mariage de canard, de pommes et de sirop d'érable
Magret de canard aux pommes et à l’érable
Pour 3 personnes

1 magret de canard d’environ 350 g
2 pommes*
¼ de tasse ou 60 g de bouillon de poulet
¼ de tasse ou 80 g de sirop d’érable**
3 cuillères à soupe ou 41 g de beurre froid
Sel et poivre

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Éplucher, épépiner et couper en bâtonnets les pommes. Réserver.

À l’aide d’un couteau, quadriller la peau du magret de canard en évitant de toucher la chair. Déposer le magret, côté peau en dessous, dans une poêle. Griller à feu doux pendant 15 minutes le magret de canard. Retirer l’excédent de gras et en réserver 3 cuillères à soupe. Saler et poivrer la chair du magret. Augmenter un peu le feu et retourner le magret de canard, cuire pendant environ 2 minutes. Réserver le magret sur une assiette.

Dans la poêle qui a servi à griller le magret, ajouter les bâtonnets de pommes et faire revenir pendant 2 minutes. Au besoin, remettre du gras de canard. Saler et poivrer. Ajouter le bouillon de poulet et le sirop d’érable, porter à ébullition. Remettre le magret de canard dans la poêle, côté chair vers le bas, et cuire au four pendant 7 à 8 minutes. Si la poêle utilisée ne va pas au four, transférer la préparation aux pommes dans un plat allant au four et y déposer le magret avant d’enfourner.

Déposer le canard sur une assiette, couvrir de papier d’aluminium et laisser reposer 5 minutes. Pendant ce temps, incorporer le beurre à la garniture de pommes en brassant avec une cuillère en bois ou une spatule. Rectifier l’assaisonnement au besoin. Découper le magret de canard et servir nappé de la garniture aux pommes.

*Choisissez une variété de pomme qui résiste bien la cuisson comme la Gala.
**Il est possible de remplacer le sirop d’érable par du miel ou de la mélasse. Notez que le goût sera différent.

Et vous, êtes-vous prêt à affronter les « intempéries » des fêtes?

La cuisine et la chaleur

Malgré les assez hautes températures des derniers jours, je n’arrive pas à m’empêcher d’utiliser le four. Il faut toujours que je cuisine quelques choses : il y a une invasion de trucs sucrés dans ma cuisine. Le problème est surtout que nous mangeons un peu moins ces derniers temps et après le souper, nous avons rarement envie de dessert. Cependant le matin, il y a quand même des choses qui disparaissent très bien…

Ce gâteau que j’ai trouvé sur le site de l’Amoureuse des desserts, d’Itinéraires gourmands, en est un très bon exemple. De plus, avec l’arrivée des récoltes de pommes comment y résister?

Une belle couche de pommes caramélisées
Gâteau aux pommes caramélisées au sirop d’érable
Pour 6 personnes

Pommes caramélisées
4 cuillères à thé ou 18 g de beurre
3 cuillères à soupe ou 60 g de sirop d’érable
4 pommes*

Pâte à gâteau
2 oeufs
¾ de tasse et 1½ cuillère à soupe ou 100 g de farine
½ tasse ou 100 g de sucre
½ tasse ou 100 g de beurre non salé, à température ambiante
½ cuillère à soupe de poudre à pâte ou de levure chimique
1 cuillère à thé d’extrait de vanille**

Pommes caramélisées
Beurrer un moule à pain (moule à cake) d’environ 10 cm par 20 cm (4 po par 8 po).

Éplucher, épépiner et couper en quartiers les pommes.

Dans une poêle, porter à ébullition le sirop d’érable et le beurre. Quand le liquide bout, ajouter les quartiers de pommes. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que les pommes soient tendres et que le sirop ait épaissi. Verser la préparation dans le moule pour couvrir le fond. Réserver.

Pâte à gâteau
Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, fouetter le beurre et le sucre jusqu’à ce que le mélange palisse. Incorporer les oeufs et l’extrait de vanille. Ajouter la farine et la poudre à pâte. Verser la pâte sur les pommes et la répartir uniformément dans le moule. Enfourner et cuire pendant 35 minutes ou jusqu’à ce que le gâteau soit doré et qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Laisser tiédir 5 minutes et démouler le gâteau dans une assiette pour éviter que les fruits restent collés au moule. Servir tiède ou froid.

*Choisissez des pommes qui supportent bien la cuisson comme la cortland ou la gala. Vous pouvez également remplacer les pommes par des poires.
**Dans la recette originale, il n’y en a pas. Il faut savoir que l’Amoureuse des desserts à l’habitude d’utiliser du sucre dans lequel il y a toujours des gousses de vanille. L’ajout d’extrait de vanille est donc à votre convenance pour parfumer la pâte du gâteau.

Et vous, est-ce que vous cuisinez beaucoup quand il fait chaud?

De burger à boulette…

Ici, la température joue avec les chaleurs estivales et les journées ensoleillées. Bref, un temps idéal pour sortir le barbecue et faire des hamburgers! Malheureusement, cette équipement n’est pas présent chez moi, donc je préfère me passer de burger plutôt que les cuire à la poêle. Je trouve que le résultat est très dissemblable entre ces deux méthodes de cuisson.

Cependant, j’ai été interpellée par une recette de hamburger à deux reprises : chez Mélanie, La tête dans le chaudron, et chez Libellule, Libellule et ses spatules. La solution quand on ne veut pas faire de burger sans barbecue : faire des boulettes! Le résultat est vraiment satisfaisant : ces boulettes sont moelleuses et elles sont parfaites pour la boîte à lunch.

Boulettes de porc glacées
Boulettes de porc façon côtes levées sucrées
Pour 3 personnes

300 g de porc haché
2 cuillères à soupe ou 15 g de chapelure
2 cuillères à soupe ou 30 g de ketchup
½ cuillère à soupe de sauce soja*
½ cuillère à soupe de mirin*
1½ cuillère à thé de sucre*
1½ cuillère à thé de vin blanc ou de marsala*
1 cuillère à soupe de sirop d’érable (ou de miel)
½ cuillère à soupe de sauce worcestershire
½ cuillère à soupe d’oignon en poudre
¾ de cuillère à thé d’épices de Montréal
  ou d’épices pour bifteck
1½ cuillère à soupe d’huile végétale
Tabasco, au goût
Sel et poivre

Dans un bol, mélanger le ketchup, la sauce soja, le mirin, le sucre, le vin blanc (ou le marsala), le sirop d’érable (ou le miel), la sauce worcestershire, l’oignon en poudre, les épices de Montréal (ou d’épices pour bifteck) et quelques gouttes de tabasco. Saler et poivrer.

Dans un second bol, mélanger le porc haché et la chapelure. Ajouter la moitié de la sauce; conserver au moins 4 cuillères à soupe du mélange liquide. Façonner des boulettes de moins de 2,5 cm (1 pouce) de diamètre.

Dans une poêle, verser l’huile et la faire chauffer. Quand le corps gras est chaud, ajouter les boulettes et les faire colorer sur toutes les faces. Baisser le feu, badigeonner les boulettes de viande avec la sauce réservée et les brasser pour les enrober de sauce. Poursuivre la cuisson et badigeonner une autre fois les boulettes quand elles commencent à noircir. Badigeonner une dernière fois les boulettes, vérifier la cuisson des boulettes et servir. Il faut compter environ 15 minutes de cuisson selon la taille de vos boulettes.

*Il est possible de remplacer la sauce soja, le mirin, le sucre et le vin blanc (ou le marsala) par 1½ cuillère à soupe de sauce teriyaki. Comme j’ai rarement de sauce teriyaki à la maison, j’utilise ce mélange de substitution.

Et vous, est-ce que vous avez une technique pour faire de bon hamburger à l’intérieur?

Quand le dessert n’est pas à la carte

Il y a quelque temps, je me trouvais dans un restaurant avec une parente de mon chéri. Après avoir avalé un plat de pâtes (bien consistant), elle se met à me parler de leur crème brûlée : à sa dernière visite, la carte proposait une crème brûlée à la pistache qui lui avait laissé un bon souvenir. Malgré la satiété bien atteinte, je me faisais une joie de déguster une de ces crèmes brûlées. Mon envie fut brève, la serveuse nous informa que le restaurant n’offrait plus de crème brûlée à cette époque de l’année.

Avec le recul, je me demande si la crème brûlée était servi dans les règles : brûlée juste au moment de servir. Je sais que plusieurs restaurants les préparent à l’avance et les servent complètement froides. De plus, comme la serveuse a prétexté la hausse des températures pour expliquer l’absence de crème brûlée… ça m’a inquiété.

Cependant, mon envie de crème brûlée demeura et comme qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, je n’ai pas attendu très longtemps avant de la satisfaire. J’ai choisi de faire la recette de Laurent Godbout (j’ai déjà eu un gros coup de coeur pour son pain perdu ici). Cette crème brûlée est à la vanille (oui, encore une fois), mais ce qui m’a attiré dans cette recette, c’est la présence de lait. Certains crieront à l’hérésie, mais la texture de la crème est magnifique, soyeuse et carrément envoûtante. Bref, à essayer avant d’hurler : « Au scandale! ». J’ai pris cette recette dans une brochure distribuée avec le Journal de Montréal, mais elle se trouve probablement dans son livre Comme au chalet. La recette originale est composée d’une couche de gruau que j’ai omis et j’ai ajouté une gousse de vanille.

Crème brûlée avec du lait
Crème brûlée de Laurent Godbout
Pour 2 ou 3 portions

½ tasse ou 125 g de crème 35 % ou de crème entière
2 cuillères à soupe de sirop d’érable*
1 gousse de vanille ou 1 cuillère à thé d’extrait de vanille
½ tasse ou 125 g de lait
2 jaunes d’oeuf
Cassonade ou sucre

Préchauffer le four à 135°C (275°F).

Remplir un chaudron ou une bouilloire d’eau et porter à ébullition. Cette eau chaude servira à la cuisson des crèmes.

Dans un chaudron, verser la crème et le sirop d’érable. Couper la gousse de vanille en deux, gratter les grains de vanille et les déposer dans la crème ainsi que la gousse (ou verser l’extrait de vanille dans la crème quand elle est chaude). Porter le mélange à ébullition. Retirer du feu et réserver.

Dans un bol, fouetter les jaunes d’oeufs avec le lait. Ajouter doucement la préparation de crème chaude au mélange de jaunes d’oeufs et de lait. Retirer la gousse de vanille. Verser la préparation dans des ramequins ou des plats à crème brûlée.

Prendre un grand plat à gratin ou une plaque de cuisson profonde et déposer un linge dans le fond du plat. Répartir les ramequins sur le linge et verser de l’eau chaude jusqu’à mi-hauteur des ramequins afin d’obtenir une cuisson vapeur. Enfourner pendant 40 minutes ou jusqu’à ce que les bords de la crème soient pris et que le centre soit encore légèrement tremblotant.

À la sortie du four, retirer les ramequins du bain-marie, laisser tiédir 30 minutes à la température ambiante avant de réfrigérer pendant au moins 2 heures.

Au moment de servir, saupoudrer la crème d’une bonne couche de cassonade ou de sucre et caraméliser à l’aide d’un fer à crème brûlée ou d’une torche. Il est également possible de caraméliser la crème sous le gril (broil) du four préchauffé, il faut environ 2 minutes. Servir et déguster sans attendre.

*Le sirop d’érable que j’ai utilisé était clair et apportait peu de parfum, peut-être qu’un sirop plus foncé développerait plus de saveur.

Et vous, à quel parfum réalisez-vous vos crèmes brûlées?

Pour celles qui veulent connaître le résultat du concours de MiniBoy Only, c’est ici.