Mot-clé : sauce de poisson

Cette pluie impossible…

Dans les films, j’ai toujours trouvé les effets de pluie irréels. Cette belle pluie qui tombe toute droite était, pour moi, tellement loin de la réalité québécoise. Je connaissais surtout ces grosses pluies balayées par le vent où le parapluie est un accessoire qui permettait, avec beaucoup d’effort, de ne garder que la tête au sec. La pluie qui trace des lignes perpendiculaires au sol était plus que rarissime. Cependant en Suisse, j’ai découvert qu’il pouvait réellement pleuvoir droit. Il arrive quand même qu’il pleuve à « plat », mais c’est plus occasionnel. Bref, ces pensées me traversent l’esprit à chaque fois qu’il pleut… mais la vraie question est : quand est-ce que ça va s’arrêter cette mousson?

Pour ces journées pluvieuses, il n’y a rien de mieux qu’un plat coloré et plein de légumes. Voici donc une petite recette de sauté asiatique, avec quelques modifications, tirée de l’émission Recettes en vedette.

Tout plein de légumes
Sauté de poulet aux noix de cajou
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
2 cuillères à soupe d’huile végétale
1 cuillère à thé d’huile de sésame grillé (facultatif)
1 échalote
½ cuillère à thé de poudre d’ail
¼ de tasse ou 60 g de sauce de poisson
¼ de tasse ou 60 g de sauce hoisin
¼ de tasse ou 60 g de sauce chili ou de ketchup*
¼ de cuillère à thé de sambal oelek ou plus
½ tasse ou 100 g de noix de cajou
2 carottes
1 petit brocoli
¼ de poivron orange ou d’une autre couleur
1 petite boîte d’ananas coupé en morceaux**

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir les légumes. Pendant ce temps, couper les carottes en rondelles, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les carottes, faire cuire 3 minutes. Retirer les carottes et les rincer sous l’eau froide pour arrêter la cuisson. Ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson***. Réserver.

Hacher l’échalote et couper en bâtonnets le poivron. Découper le poulet en petites lanières et réserver.

Dans un wok ou une poêle, faire chauffer l’huile. Ajouter le poulet et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit cuit. Retirer du wok et réserver sur une assiette.

Verser l’huile de sésame dans le wok et faire revenir le brocoli, les carottes et le poivron pendant 3 à 4 minutes. Ajouter l’échalote et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Saupoudrer la poudre d’ail et le sambal oelek sur les légumes, bien mélanger. Ajouter la sauce de poisson, le sauce hoisin, la sauce chili (ou le ketchup) et l’ananas égoutté (réserver le jus). Remettre le poulet dans le wok. Laisser mijoter 3 à 5 minutes. Au besoin et au goût, allonger la sauce avec le jus d’ananas. Ajouter les noix de cajou et cuire encore 1 minute juste pour les réchauffer. Servir sans attendre avec un riz parfumé.

*Dans la recette originale, il utilise de la sauce Thaï aux piments doux. Personnellement, j’ai utilisé de la sauce chili.
**À l’épicerie, choisissez la plus petite boîte d’ananas même si le fruit est en tranche. Il suffit de le découper.
***Il est possible de blanchir vos légumes en avance et de les conserver au frais jusqu’au moment de s’en servir.

Et pour vous, qu’est-ce que vous cuisinez quand il pleut?

Enfin, ça se termine… pour cette année

L’été est la période des reprises, des rediffusions ou du consensus télévisuel… J’écoute peu d’émisson, peu de série, mais la télévision est souvent allumé pour faire du bruit. Le sport ne me dérange pas en général… Cependant, il y en a un que je ne supporte pas : le cyclisme! J’en ai marre du Tour de France qui accapare 4 ou 5 chaînes de télévision! Je ne suis pas capable de regarder pendant 4 à 6 heures des bonshommes pédaler… surtout quand on nous montre des roues de vélos. D’accord, je reconnais l’effort des cyclistes et la performance des commentateurs, mais s’il vous plait diffusez une émission intéressante en parallèle.

Puisqu’il y a quand même des amateurs de cyclisme, je vous propose des brochettes de poulet en maillot jaune… pardon, au curry. Cette recette est tirée du magasine Ricardo volume 8, numéro 6.

Brochette au cari
Brochettes de poulet au cari
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées et sans la peau
¼ de tasse ou 60 g de yogourt nature*
2 cuillères à soupe de sauce de poisson
2 cuillères à soupe de sirop d’érable**
1 cuillère à soupe de vinaigre de riz
1 cuillère à thé de gingembre en poudre
2 cuillères à thé de curry (cari)***
½ cuillère à thé de poudre d’oignon ou 1 gousse d’ail hachée
Sel et poivre

Dans un premier temps, découper les poitrines de poulet en cubes de même taille et réserver.

Dans un bol, mélanger le yogourt, la sauce de poisson, le sirop d’érable, le vinaigre de riz, le gingembre, le curry (cari) et la poudre d’oignon (ou l’ail hachée). Ajouter les morceaux de poulet et les enrober de marinade. Couvrir et réfrigérer pendant au moins 4 heures, idéalement 24 heures.

Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Rincer sous l’eau froide les piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Enfiler les morceaux de poulet marinés sur les piques à brochette. Déposer les brochettes sur une plaque de cuisson légèrement huilée. Saler et poivrer. Enfourner et cuire pendant 18 à 25 minutes.

*Dans la recette originale, il conseille vivement d’utiliser un yogourt à 10 % de matière grasse. J’ai utilisé un yogourt à 5 % de matière grasse et le résultat était plus que satisfaisant.
**Si vous n’avez pas de sirop d’érable, remplacez-le par du miel ou de la mélasse. Cependant, le goût sera différent.
***Personnellement, j’ai utilisé du curry doux et du curry fort en part égale. J’ai également augmenté la quantité de curry, j’en ai mis 2½ cuillères à thé. Vous pouvez faire comme moi si vous aimez beaucoup le curry.

Et vous, êtes-vous intéressé par le cyclisme ou est-ce qu’il vous agace?

Nouvelle pièce de viande

En allant à l’épicerie avec mon chéri, ce dernier a été attiré par un paquet de viande de porc. Évidemment, nous l’avons mis dans notre panier. L’intitulé sur le paquet était : steaks de porc quasi. Certains connaissent peut-être, mais moi, je n’en avais jamais entendu parler. Je connaissais les tranches dans le cou qui sont entrecoupées par des lanières de gras, mais ce n’était pas tout à fait ça. Visuellement, les steaks étaient parcourus par de mince filaments de gras, un peu plus comme le persillage sur le boeuf.

Pour découvrir cette viande, j’ai opté pour un plat asiatique. Comme souvent dans ces plats, j’ai fait griller ma viande et je l’ai réservée pendant un petit moment. À ma grande surprise, la viande était restée très tendre et ne s’était pas asséchée. Bref, une pièce de viande à se rappeler.

Je dois avouer qu’au départ, j’hésitais entre un émincé de porc et un pad thaï. Au final, j’ai combiné les deux! J’ai mélangé la recette de Sauté de boeuf de Philippe issue du magasine Ricardo (volume 8, numéro 3) et le pad thaï de Tuky Chanhda présenté à Curieux Bégin.

Un bol de pad thaï
Pah thaï de porc
Pour 2 personnes

200 g de steak ou de filet de porc
1½ cuillère à thé d’épices de Montréal*
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
2 portions ou 180 g de nouilles de riz
  d’environ 3 mm d’épaisseur
3 cuillères à soupe d’huile végétale
¼ de tasse ou 50 g de sucre
¼ cuillère à thé d’ail en poudre ou plus au goût
1¼ tasse ou 310 g de bouillon de poulet
1 cuillère à soupe de sauce de poisson
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de sauce aux huîtres

Dans un bol, verser de l’eau froide et faire tremper les nouilles de riz pendant 2 ou 3 heures**.

Préparer la viande en la coupant en lamelles d’environ 1 cm (moins de ½ po) d’épaisseur. Dans un bol, mélanger l’huile d’olive et les épices de Montréal. Ajouter la viande et laisser macérer à température ambiante pendant 15 minutes.

Dans un wok ou une grande poêle, verser un peu d’huile et chauffer. Déposer la viande et la faire saisir de tous les côtés. Retirer la viande du wok et réserver.

À l’aide d’un essuie-tout ou d’un papier ménage, essuyer le work pour retirer les épices et l’huile excédentaire. Verser l’huile végétale et ajouter le sucre quand cette dernière est chaude. Laisser le sucre se colorer pour obtenir un caramel. Ajouter l’ail en poudre et retirer le wok du feu. Verser, en faisant couler sur la paroi, le bouillon de poulet. Remettre sur le feu et ajouter la sauce de poisson, la sauce soja et la sauce aux huîtres.

Quand le tout est bien mélangé, ajouter les nouilles de riz égouttées. Poursuivre la cuisson en brassant régulièrement jusqu’à ce qu’il ne reste presque plus de liquide. Ajouter la viande et cuire encore de 2 ou 3 minutes avant de servir.

*Les épices de Montréal sont habituellement un mélange de poivres utilisé sur les viandes rouges. Personnellement, j’utilise la recette de Vibi de la Casserole carrée. Il suffit de mélanger 1 cuillère à soupe de poivre noir, 1 cuillère à soupe de paprika, ½ cuillère à soupe de sel, ½ cuillère à soupe d’ail en poudre, ½ cuillère à soupe de poudre de chili (ou de piment de Cayenne), ½ cuillère à soupe de coriandre moulue, ½ cuillère à soupe d’aneth séché, ¾ de cuillère à thé de thym et ¾ de cuillère à thé de romarin.
**J’ai décidé un peu tard de faire des pah thaï. Si vous êtes pressés, laisser tremper les nouilles de riz pendant que vous préparer vos autres ingrédients et l’accompagnement, environ 30 minutes. Dans un chaudron, porter de l’eau à ébullition, plonger les nouilles de riz et cuire 2 minutes. Égoutter les nouilles et les ajouter rapidement à la sauce. Poursuivre la recette comme indiquée.

Est-ce que vous connaissiez le steak de porc? Et comment le cuisinez-vous?

Repas pour deux

En regardant mes photos, je suis tombée sur une recette que j’adore : des crêpes chinoises. Ce n’est pas une recette qu’on prépare quand on est pressé. C’est un repas qui demande du temps… et qui salit les mains. Cependant, plusieurs parties de la recette peuvent être préparées la veille ou quelques jours à l’avance.

J’ai un peu modifié la recette originale qui utilisait des cuisses de canard confit : la première raison est d’ordre financière, les cuisses de canard confit ne sont pas données (surtout que les premières fois où j’ai réalisé cette recette, j’étais encore étudiante) et la deuxième est la difficulté de trouver des cuisses de canard (confit ou non). Je ne vous dis pas la tête qu’a fait le boucher (en Suisse) quand je lui ai demandé des cuisses de canard… je l’entends encore rire.

Voici donc la recette pour deux des crêpes chinoises issue du magasine Ricardo, volume 5 numéro 2.

Crêpe chinoise roulée
Crêpes chinoises
Pour 2 personnes

Crêpes
½ tasse ou 60 g de farine
2 cuillères à soupe de fécule de maïs
1½ cuillère à thé de sucre
1 cuillère à thé de curry
1 pincé de sel
½ tasse ou 125 g d’eau
¼ de tasse ou 60 g de bière blonde
Huile végétale pour la cuisson

Garniture
2 cuisses de poulet*
3 cuillères à soupe de gras de canard ou d’oie
1 blanc de poireau**
¼ à ½ concombre
Sauce hoisin en quantité suffisante

Sauce***
1 cuillère à soupe d’eau tiède
½ cuillère à soupe de sauce de poisson
½ cuillère à soupe de vinaigre blanc ou de cidre
½ cuillère à soupe de sucre
Sambal oeleck au goût
Miel ou de marmelade d’orange au goût

Garniture
Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Préparer les cuisses de poulet en soulevant la peau, répartir 1 cuillère à soupe de gras de canard sur la chair du poulet et replacer la peau pour qu’elle couvre la chair et le gras de canard. Déposer les cuisses de poulet sur une plaque de cuisson allant au four et enfourner pendant 45 minutes ou jusqu’à ce que le poulet soit cuit****.

Pendant que le poulet cuit, éplucher et couper le concombre en juliennes (en bâtonnets). Laver et couper le poireau en rondelles. Réserver les légumes au réfrigérateur.

Quand le poulet est cuit, le laisser tiédir avant de le désosser. Conserver également la peau des cuisses de poulet. Réserver.

Sauce
Dans un bol, mélanger l’eau, le vinaigre, la sauce de poisson et le sucre. Ajouter le sambal oeleck et le miel au goût. Réserver la sauce au frais.

Crêpes
Dans un bol, mélanger la farine, la fécule de maïs, le sucre, le curry et le sel. Ajouter la bière en fouettant le mélange. Incorporer l’eau petit à petit, jusqu’à ce que la pâte soit lisse et homogène. Réserver.

Préchauffer le four à 100°C (200°F).

Dans une poêle, déposer la dernière cuillère à soupe de gras de canard et un peu d’huile. Quand le gras de canard est fondu, ajouter le poireau, le poulet et la peau détaillés en morceaux. Faire revenir la garniture jusqu’à ce qu’elle soit chaude. La déposer dans un plat allant au four et réserver dans le four préchauffé.

Essuyer la poêle, la chauffer à feu moyen avec un peu d’huile. Verser 1 à 2 cuillères à soupe de pâte à crêpe et l’étaler. Cuire la crêpe et préparer les autres de la même manière.

Pour servir, déposer sur la table, la sauce, la sauce hoisin, le concombre coupé en juliennes et le plat contenant le poulet et le poireau. Chacun garnit les crêpes à son goût avec le poulet, les légumes et les sauces. Refermer la crêpe et déguster.

*Vous pouvez remplacer le poulet et le gras de canard par des cuisses de canard confit.
**Il est possible de servir le poireau cru (et couper en juliennes) comme pour le concombre. Personnellement, je le préfère cuit.
***Cette sauce est facultative. Cette sauce accompagne également très bien est rouleaux impériaux, de printemps ainsi que les carrés de légumes.
****Vous pouvez cuire le poulet la veille ou en même temps qu’un autre repas. N’omettez pas le gras de canard, ça change totalement le goût.

J’espère que ce repas vous plaira autant qu’il me plaît. Et vous, quels sont vos crêpes repas préférées?

Chacun ses envies…

Mon chéri a toujours une petite hésitation au moment de choisir un menu dans un restaurant asiatique. Il a souvent envie de commander que des entrées plutôt qu’un seul plat. C’est vrai qu’il y a souvent des tonnes de choses appétissantes sur les menus et bien souvent un plat est bien suffisant comme repas; prendre que des entrées permettraient de découvrir de nouvelles saveurs. C’est cette petite idée qui m’a inspiré un repas composé que de petites bouchées. J’ai sorti du congélateur mes carrés de légumes et des rouleaux impérieux. Il manquait quelque chose pour avoir un repas complet et varié : des raviolis!

J’avais les pâtes, il ne me restait plus qu’à choisir la garniture. Les crevettes de l’épicerie ne m’inspiraient pas, alors j’ai opté pour le porc. Je regarde quelques livres et une revue : je dresse un liste des ingrédients utilisés et je crée ma composition. Arrive le moment du façonnage, je fais des raviolis destinés à une cuisson à la vapeur et là, j’ai un doute : est-ce que ça va être bon? Je plie un autre ravioli en le sellant pour essayer la friture. En plein milieu de la recette, je teste les deux modes de cuisson! Le ravioli cuit dans l’huile est excellent, j’attends que celui à la vapeur termine de cuire… et c’est bien meilleur que je ne l’avais imaginé. Au final, j’ai préparé les deux types de raviolis : c’est bien d’offrir du choix.

Dans les références consultées, on peut citer la recette de dumplings au porc et aux crevettes de Ricardo dans le volume 7 numéro 2, une autre recette venant du livre Le tour du monde de la cuisine Chine et ainsi qu’une du livre Cuisine chinoise. La sauce d’accompagnement à l’huile de sésame que je vous propose est, quant à elle, tiré de la revue Ricardo cité ci-dessus.

Raviolis chinois
Raviolis chinois à la vapeur et frits*
Pour 25 raviolis

300 g de porc haché**
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à thé de mirin ou de vin blanc sec
1 cuillère à thé de gingembre en poudre ou ½ cuillère à thé de gingembre frais rapé
2 cuillères à soupe de sauce aux huîtres
1 cuillère à soupe de sauce au poisson
½ à 1 cuillère à thé de sambal oeleck
1 paquet de pâtes à raviolis chinois ou de pâtes Wonton
½ tasse ou 125 g d’huile végétale pour la friture

Sauce d’accompagnement au sésame
1 cuillère à soupe de vinaigre
1 cuillère à soupe de sucre
½ cuillère à thé de gingembre en poudre
2 cuillères à thé de sauce soja
¼ de cuillère à thé d’huile de sésames grillés**

Dans un chaudron de petite taille, préparer la sauce d’accompagnement en portant à ébullition le vinaigre, le sucre et le gingembre. Lorsque le sucre est dissous, retirer le chaudron du feu et ajouter la sauce soja et l’huile de sésame. Réserver au frais.

Pour préparer les raviolis, mélanger dans un bol la sauce soja, le mirin, le gingembre, la sauce aux huîtres, la sauce de poisson et le sambal oelek. Incorporer la viandes hachés et bien mélanger jusqu’à ce que le mélange soit homogène.

Pour les raviolis cuits à la vapeur, déposer une cuillère à soupe au centre d’un carré de pâte et ramener la pâte vers le haut tout autour de la farce sans le fermer complètement, on doit entrevoir la farce à l’intérieur. Presser bien pour faire adhérer la pâte sur la garniture. Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de la cuisson.

Pour les raviolis frits, déposer une cuillère à soupe de farce sur l’un des deux côtés. Humidifier le contour de la pâte avec un peu d’eau. Replier la pâte sur la farce pour obtenir un rectangle. Presser la pâte tout autour de la farce pour retirer le plus d’air possible du raviolis et le sceller. Réserver au frais jusqu’au moment de la friture.

Pour la cuisson des raviolis à la vapeur, déposer une feuille de papier parchemin légèrement huilée dans une étuveuse en bambou ou dans une marguerite et déposer le nombre de raviolis que vous voulez cuire. Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition. Déposer l’étuveuse en bambou ou la marguerite sur le chaudron et cuire 10 minutes. Servir ou réserver les raviolis dans l’étuveuse en bambou sans l’ouvrir jusqu’au moment de les manger.

Pour les raviolis frits, verser l’huile dans un wok (ou utiliser une friteuse). Quand l’huile est chaude, presque fumante, déposer quelques raviolis et frire 1 minute et demi de chaque côté. Égoutter les raviolis sur un papier absorbant et servir.

Accompagner les raviolis de la sauce à l’huile de sésame ou d’une sauce du commerce comme de la sauce aux prunes.

*Je vous propose deux méthodes pour préparer et faire cuire les raviolis, mais vous pouvez bien sûr ne réaliser qu’une seule des deux variétés.
**Il est possible de remplacer le porc en partie ou en totalité par du poulet, des crevettes ou du crabe. Dans ce cas, passer les crustacés ou le poulet dans un robot pour les hacher et ajouter un oeuf à la garniture pour que la farce se tienne bien.

J’ai fait fort : j’ai servi ce style de repas alors que mon mari devrait repartir rapidement. J’oublie toujours ses activités du mardi…