Mot-clé : moutarde de dijon

Une petite pensée verte…

En consultant le site TasteSpotting, je suis tombée sur une recette que je voulais absolument essayer en fin de semaine : la sauce était très appétissante. Il s’agit d’une recette avec de la bière noire, la Guinness. Le hasard faisant bien les choses, j’ai fait cette recette hier pour la St-Patrick! Les années précédentes, je n’ai jamais pensé à faire une recette particulière pour cette fête… Ok, je dois encore m’améliorer, il n’y a pas de vert dans cette recette, mais c’est l’intention qui compte, non?

Je vous propose une recette de saucisses à la Guinness et à l’oignon. J’ai trouvé cette recette sur le site Closet Cooking.

Sauce à la bière et à l'oignon
Saucisses à la Guinness et à l’oignon
Pour 2 personnes

200 g de saucisses aux choix* (environ 2)
3 tranches de bacon ou de lard à griller
1 cuillère à soupe de beurre
1 cuillère à soupe d’huile végétale
2 oignons
1 branche de thym ou romarin frais
2 cuillères à soupe ou 15 g de farine
1 bouteille de 333 ml de Guinness
1 cuillère à soupe de moutarde douce ou jaune
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon**
1 cuillère à soupe de sauce Worcestershire
1 cuillère à soupe de cassonade ou de sucre roux
Sel et poivre

Éplucher et couper en demi-rondelles les oignons. Réserver.

Découper les tranches de bacon (ou de lard à griller) en morceau d’environ 1 cm (moins de ½ pouce) de large.

Dans un bol, mélanger les moutardes, la sauce Worcestershire et la cassonade (ou le sucre roux).

Dans une poêle, verser un petit peu d’huile végétale et faire griller le bacon (ou le lard à griller). Quand la viande est croustillante, la retirer de la poêle et la réserver sur un essuie-tout (ou papier ménage). Ajouter le restant d’huile végétale, au besoin, et faire colorer les saucisses sur tous les côtés. Retirer les saucisses et les réserver dans une assiette.

Dans la même poêle, retirer l’excès de gras et faire fondre le beurre. Faire revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils soient tendres, environ 5 à 7 minutes. Saupoudrer les oignons avec la farine et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Ajouter la Guinness, la préparation de moutardes et la branche de thym ou de romain. Remettre les saucisses dans la poêle et cuire pendant 15 à 20 minutes ou jusqu’à ce que les saucisses soient cuites et que la sauce est épaissie. Saler et poivrer. Retirer la branche de thym ou de romarin et ajouter le bacon (ou le lard) dans la sauce. Servir avec des pommes de terre.

*Il est possible de doubler la quantité de saucisses sans doubler les autres ingrédients pour obtenir 4 portions.
**La sorte de moutarde n’était pas précisée dans la recette, c’est pourquoi j’ai opté pour un mélange de moutarde de Dijon et de moutarde jaune (douce, anglaise ou américaine). Utilisez la ou les moutardes de votre choix.

Et vous, avez-vous cuisiné quelque chose de spécial pour la St-Patrick?

Au fait, est-ce que vous le saviez que demain c’est la St-Joseph? Moi, je viens de découvrir cette fête, car c’est férié dans le canton où j’habite.

Difficile de changer…

Je vous l’avais déjà dit que dans les restaurants j’ai une tendance à opter pour du poulet, mais ce dernier n’est pas toujours sur la carte des restaurants en Suisse. Généralement, quand rien ne m’inspire, je choisis le steak (entrecôte ou autre) avec une sauce au poivre. Il y a souvent d’autres propositions de sauce, mais je reste fidèle à la sauce au poivre. Difficile de changer quand on a été élevée avec l’association du steak et de la sauce au poivre. Même la sauce au poivre ne variait pas chez mes parents : il y a bien eu une ou deux tentatives, mais le changement ne faisaient jamais l’unanimité familiale.

Je n’avais jamais fait de sauce au poivre, je me contentais des sauces en sachet auxquelles on ajoute de l’eau et du lait (d’ailleurs, elles se ressemblent beaucoup de part et d’autre de l’Atlantique malgré que les marques soient différentes). Puis, j’ai découvert la recette de Ricardo (volume 9, numéro 3) avec des grains de poivre en saumure et du marsala. Fini les sachets et vive la sauce maison!

Sauce au marsala et au poivre
Steaks au poivre vert
Pour 3 personnes

300 g de steaks de boeuf
1 cuillère à soupe de beurre
½ cuillère à soupe d’huile végétale
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf
⅓ de tasse ou 80 g de marsala*
¼ de tasse ou 62 g de crème à cuisson ou de demi-crème
½ cuillère à soupe de moutarde de Dijon
½ cuillère à thé de miel
1 cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillère à thé de poivre vert en saumure ou plus**
Sel et poivre

À l’aide d’un mortier et un pilon***, concasser les grains de poivre vert. Ajouter la crème et laisser infuser pendant 15 minutes à 1 heure.

Préchauffer le four à 80°C (175°F).

Dans une poêle, faire chauffer le beurre et l’huile. Quand les corps gras sont bien chauds, saisir et griller la viande à la cuisson désirée. Saler et poivrer. Déposer la viande sur un plat allant au four et enfourner pour réserver au chaud. Baisser la température du four à 60°C (140°F).

Si désiré, filtrer la crème pour retirer les grains de poivre. Réserver.

Dans la poêle qui a servi à cuire la viande, déglacer avec le marsala et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf, la crème, la moutarde de Dijon, le miel et la fécule de maïs (ou maïzena). Porter à ébullition et laisser mijoter 5 minutes ou jusqu’à la consistance soit légèrement nappante. Saler, poivrer et rectifier l’assaisonnement. Napper le steak de sauce et servir avec des pâtes ou une purée de légumes.

*Il est possible de remplacer le marsala par du xérès ou du vin blanc.
**Ajuster la quantité de poivre selon votre envie; selon si vous aimez votre sauce plus ou moins poivrée.
***Il est également possible d’écraser les grains de poivre avec un couteau. De plus, cette étape est facultative. Moi, je retire les grains de poivre, car nous n’aimons pas les croquer par inadvertance. À vous de voir.

Et vous, votre steak, avec quoi le dégustez-vous?

Non, mais…

C’est quoi ce temps? En mai, un soleil a faire pâlir de jalousie l’été et là, un refroidissement qui rappellent le printemps… Même l’automne suisse peut être plus chaud! Vivement le retour du soleil et de la chaleur, surtout que je recommence à avoir du temps libre pour moi et que j’ai des projets de promenade à gauche et à droite de la Suisse. Un petit peu de soleil serait le bienvenu.

En attendant, une petite recette qui me donne l’impression d’être en été, mais ce n’est que mon avis… Je vous propose une recette de filet de proc tiré du livre de Ricardo : « Parce qu’on a tous de la visite… ». Une recette qui ne demande pas trop d’ingrédients ni trop de manipulations pour un petit régal.

Du bacon!
Filet de porc en chapelure de bacon
Pour 4 personnes

2 tranches de bacon surgelées individuellement
¼ tasse ou 30 g de chapelure, idéalement de pain
1 cuillères à soupe de ciboulette fraîche
1 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
½ cuillère à soupe de miel
1 filet de porc d’environ 425 g
Sel et poivre

Placer la grille au centre du four et préchauffer à 200°C (400°F).

Couper les tranches de bacon surgelées en morceau et les déposer dans le bol d’un robot culinaire muni d’une lame. Actionner le robot pour hacher finement le bacon. Ajouter la chapelure, la ciboulette et mélanger quelques secondes. Verser la préparation dans une assiette et réserver.

Dans un bol, mélanger le miel et la moutarde de Dijon. Badigeonner la viande avec la préparation de miel et de moutarde. Saler, poivrer et rouler la viande dans la chapelure de bacon en veillant à bien faire adhérer la préparation.

Déposer le filet de porc sur une plaque de cuisson légèrement huilée. Enfourner et cuire pendant 20 à 25 minutes. Sortir la viande du four et laisser reposer 5 minutes. Trancher et servir.

Et vous, est-ce que vous vous sentez en été?

Ce n’est pas que pour l’été!

Pour certains plats, je considère qu’il n’y a pas de saison pour les réaliser. C’est le cas pour les côtes levées… il faut dire que l’absence de barbecue (ou de cheminée) y contribue sans doute. Je me suis donc mis en quête de côtes levées, c’est en discutant avec le boucher que je me suis rendu compte que cette viande était associée à la saison des grillades, bref l’été. J’ai quand même réussi en m’en procurer.

Après il faut choisir la recette. Bien que certains ingrédients se retrouvent dans plusieurs recettes, le goût est toujours différent. Cette fois, j’ai opté pour une recette de Ricardo, les meilleures selon son équipe. Alors est-ce les meilleures côtés levées? Difficile à dire : cette recette est excellente, celle-là est très bonne et celle-ci a la préférence de Monsieur. Donc pour répondre, je ne sais pas, mais comme les autres recettes de côtes levées sur ce site, elles sont très bonnes et à refaire. Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 8, numéro 4.

Côtes levées barbecue
Côtes levées barbecue de Ricardo
Pour 3 personnes

600 à 700 g (1,5 lb) de côtes levées*

Marinade sèche
1 cuillère à soupe de cassonade ou de sucre roux
½ cuillère à soupe de poudre de chili
1 cuillère à thé de sel
½ cuillère à thé de poivre
½ cuillère à thé de moutarde sèche**
¼ de cuillère à thé de poudre d’oignon

Sauce barbecue
½ cuillère à thé de poudre de chili
½ cuillère à thé de poudre d’oignon
¼ de cuillère à thé de poudre d’ail
1 cuillère à soupe de beurre
⅓ de tasse ou 90 g de ketchup
⅓ de tasse ou 90 g de gelée de pommes***
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
1 cuillère à soupe de mélasse
½ cuillère à soupe de moutarde de Dijon
½ cuillère à soupe de sauce worcestershire
Quelques gouttes de tabasco, au goût
Sel et poivre

Marinade sèche
Dans un bol, mélanger la cassonade (ou le sucre roux), la poudre de chili, le sel, le poivre, la moutarde sèche et la poudre d’oignon. Réserver.

Sur une planche à découper ou un plan de travail, déposer les côtes levées la chair face au plan de travail. À l’aide d’un papier absorbant (essuie-tout ou papier ménage), retirer la membrane blanche qui recouvre le dos des côtes. Placer les côtes sur un plat et frotter la viande de tous les côtés avec la marinade sèche. Couvrir et réfrigérer pendant 1 heure à toute une nuit.

Préchauffer le four à 170°C (325°F).

Emballer chaque carré (racks) de côtes dans du papier d’aluminium. Enfourner et cuire pendant 2 heures.

Sauce barbecue
Pendant ce temps, préparer la sauce. Dans un chaudron, faire fondre le beurre et y faire revenir les épices (la poudre de chili, la poudre d’oignon et la poudre d’ail) pendant 1 minute. Ajouter le ketchup, la gelée de pommes, le vinaigre de cidre, la mélasse, la moutarde de Dijon, la sauce worcestershire et le tabasco. Porter à ébullition et laisser mijoter environ 5 minutes ou jusqu’à ce que la sauce soit sirupeuse. Saler et poivrer. Laisser tiédir.

Quand les côtes levées sont cuites, les déballer et les laisser tiédir 15 minutes. Déposer les côtes levées dans un plat ou dans un sac de plastique et verser la sauce sur la viande pour bien l’enrober. Ajouter également le jus de cuisson à la marinade. Réfrigérer pendant 4 à 12 heures.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Déposer les côtes levées sur une plaque de cuisson anti-adhésive ou recouverte d’un papier d’aluminium légèrement huilé. Enfourner pendant 10 minutes. Badigeonner la viande avec le restant de sauce. Laisser cuire encore 10 minutes et badigeonner la viande de nouveau. Laisser cuire une dernière fois pendant 10 minutes. Pendant les 10 dernières minutes de cuisson, baisser la température du four à 190°C (375°F) si la sauce semble sur le point de brûler (si elle est très noire et qu’elle ne bouillonne plus). Servir et déguster.

*En Suisse (et peut-être en Europe aussi), on retrouve les côtes levées sous d’autres appellations : spare ribs, spare ribs américain, « rack » de ribs (je n’invente rien, j’ai vu ce genre d’annotation dans diverses épiceries). Préférer les côtes levées de dos de porc, si possible. D’autre part, avec cette quantité de marinade et de sauce, vous pouvez préparer jusqu’à 1 kg ou 2,5 lb de côtes levées.
**Si vous n’avez pas de moutarde sèche, omettez-la.
***Il est possible de remplacer la gelée de pommes par de la confiture d’abricots.

Et vous, est-ce que vous avez une recette de côtes levées préférée?

Pour changer du poulet ou presque…

S’il y a bien une viande dont je ne me lasse pas, c’est le poulet. Il y a plusieurs années, il m’arrivait, par un concours de circonstance, de manger 4 repas de poulet en deux jours. Dans ces moments, mes parents me disaient de faire attention que je pourrais me mettre à voler. Il faut croire que je n’ai pas encore mangé assez de poulet…

Après avoir exploité les poulets entiers, les cuisses, les poitrines désossées ou non, les hauts de cuisse, les pilons et les ailes, qu’est-ce qui nous reste à essayer? Il y a toujours les abats, mais omis la mousse de foie de poulet, ce n’est pas mon truc. L’autre alternative est d’utiliser des poulets plus jeunes : le coquelet (ou poulet de Cornouailles)! C’est un format idéal pour deux personnes et si l’on ne veut pas de reste. Pour apprêter cette jeune volaille, j’ai choisi une recette de Ricardo issue de son magasine volume 8, numéro 8.

Un petit poulet
Coquelet aux pommes et à la moutarde
Pour 2 personnes

1 coquelet* (poulet de Cornouailles)
3 cuillères à soupe de beurre à température ambiante
1½ cuillères à soupe de gelée de pommes**
2 cuillères à thé de moutarde de Dijon
1 tasse ou 250 g de vin blanc
1 oignon (facultatif)
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger 2 cuillères à soupe de beurre, la gelée de pommes et la moutarde. Poivrer et réserver.

Avec les doigts, soulever délicatement la peau de la poitrine et des cuisses sans la déchirer. Insérer la préparation de beurre sous la peau en l’étendant le plus uniformément que possible. Verser le restant de la préparation, s’il y en a trop, dans la cavité du coquelet. Badigeonner l’extérieur du coquelet avec le beurre restant. Ficeler les cuisses si désiré. Saler et poivrer.

Découper l’oignon en rondelles d’au moins 1 cm (³⁄₈ de pouce) et les déposer dans un plat de cuisson allant au four. Verser le vin et déposer le coquelet sur les rondelles d’oignon. Enfourner et cuire pendant 50 minutes ou jusqu’à ce que l’os de la cuisse se détache facilement. Au besoin pendant la cuisson, si la peau devient trop dorée, couvrir le coquelet avec du papier d’aluminium.

Découper le coquelet en deux (les os se coupent facilement) puis le servir avec le jus de cuisson*** (le vin) et les rondelles d’oignon.

*Vous pouvez également réaliser cette recette avec du poulet. Cependant, il faudra augmenter la température de cuisson à 190°C (375°F) et allonger légèrement le temps de cuisson.
**Il est possible de remplacer la gelée de pommes par de la marmelade douce ou de la confiture d’abricots.
***Si vous le désirez, ajouter au jus de cuisson une 1 cuillère à thé de fécule de maïs (maïzena) délayée dans un peu de bouillon de poulet et porter à ébullition pour obtenir une sauce un peu plus consistante.

Et vous, est-ce que vous avez déjà travaillé un poulet élevé différemment (coquelet, chapon, etc.)?