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Pomme

Il y a quelques temps, j’ai reçu une boîte contenant des pommes, soit 3 à 4 kilos de fruits. Malheureusement vu l’encombrement dans mon réfrigérateur, je n’ai pas pensé à en placer quelques unes au frais pour conserver leurs belles textures croquantes. Elles sont devenues un peu moins intéressantes à manger à la main, c’est pourquoi je cherche diverses idées pour les apprêter. Le plus drôle, c’est que si j’étais au Québec, pour résoudre ce problème, il me suffirait de courir dans une librairie pour m’acheter le nouveau livre d’Isabelle : « Pomme ».

Ce n’est que partie remise, il arrivera bien un jour en Suisse (sa sortie en France devrait être autour du 7 septembre 2012) et à ce moment, je vous en reparlerais. Pour m’amuser, j’ai imaginé une recette pour Isabelle et ainsi souligner son deuxième opus. Je n’ai pas encore eu l’occasion de la rencontrer, mais en lisant son blog (chose que je vous encourage fortement à faire si vous ne le connaissez pas encore), on découvre qu’elle affectionne la pâte à choux… elle le dit également dans son premier livre. J’ai cogité un peu et puis l’éclair aux pommes s’est imposé. Après mes neurones se sont mis à chauffer en se butant sur cette question : comment marier la pomme et la pâte à choux? Pour moi, ce mélange ne me semblait pas inné, mais heureusement, une petite ampoule a fini par s’allumer.

Je vous propose donc un éclair aux pommes et à la vanille qui fût influencé par mes cours de pâtisserie gastronomique pour la mise en forme. Cette recette est un mélange d’inspiration diverse : la pâte à choux de James Martin que j’ai légèrement modifiée, la ganache montée de Mercotte qui commence à être un classique dans ma cuisine, la tire de pommes de Ricardo tiré de son magazine (volume 7, numéro 5) et le craquelin de Philippe Conticini venant de son livre Sensations. Il y a beaucoup d’étapes, mais rien de compliqué. Isabelle, j’espère que cette recette va te plaire (Ainsi qu’aux autres personnes qui se promènent par ici!).

Éclair chic
Éclair aux pommes et à la vanille
Pour 10 à 12 éclairs

Craquelin
5½ cuillères è thé ou 25 g de beurre
2½ cuillères à soupe ou 30 g de cassonade ou de sucre roux
¼ de tasse ou 30 g de farine

Ganache montée à la vanille
125 g (4,5 onces) de chocolat blanc
3½ cuillères à soupe ou 52 g de crème à 35 %
  ou de crème entière
⅔ de tasse moins 1 cuillère à soupe ou 150 g de crème
  à 35 % ou de crème entière, froide
1 gousse de vanille

Pommes caramélisées
4 pommes*
1½ cuillère à soupe de sucre
¼ de tasse ou 60 g d’eau
Cannelle moulue au goût

Pâte à choux
3 cuillères à soupe ou 45 g d’eau
3 cuillères à soupe ou 50 g de lait
3 cuillères à soupe ou 41 g de beurre non salé
½ cuillère à thé de sucre
1 pincée de sel
½ tasse et 2 cuillères à soupe ou 75 g de farine
2 oeufs

Tire de pommes
1 tasse ou 250 g de jus de pomme clair
⅓ de tasse ou 67 g de sucre
2 cuillères à thé de miel
1 cuillère à thé de sirop de maïs ou de glucose

Craquelin
Dans un bol, mélanger la cassonade (ou le sucre roux) et la farine. Incorporer le beurre à l’aide des mains jusqu’à ce que la préparation puisse se tenir quand elle est pressée entre les doigts. Étaler la pâte entre deux feuilles de papier parchemin sur une épaisseur de 2 mm (¹⁄₈ de pouce). Réserver au congélateur.

Ganache montée à la vanille
Hacher le chocolat blanc et le déposer dans un bol. Au bain-marie, faire fondre le chocolat. Fendre la gousse de vanille en deux, gratter les graines et les ajouter aux 3½ cuillères à soupe ou 52 g de crème. Au four micro-onde ou dans un chaudron, faire chauffer la crème contenant les grains de vanille. Verser la crème chaude en trois fois sur le chocolat en mélangeant bien entre chaque ajout. Quand le mélange est lisse, incorporer la crème froide restante. Couvrir le bol avec une pellicule plastique. Réfrigérer au minimum 4 heures.

Pommes caramélisées
Éplucher et épépiner les pommes. Prélever à l’aide d’une cuillère parisienne des billes de pommes ou découper les pommes en cubes de moins de 1,5 cm (½ pouce) de côté. Réserver les billes ou les cubes de pommes dans un bol contenant de l’eau pour éviter que les fruits oxydes.

Dans une grande poêle, verser le sucre et l’eau. Chauffer le mélange et laisser cuire, sans brasser, jusqu’à ce que le tout prenne une couleur dorée (plus le caramel est foncé, plus il sera amer). Ajouter les pommes égouttées, saupoudrer de cannelle et à feu vif, les faire revenir 4 à 5 minutes en brassant régulièrement. Verser sur une assiette, laisser tiédir, couvrir d’une pellicule plastique et réserver au réfrigérer.

Pâte à choux
Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans un chaudron, verser l’eau, le lait, le beurre, le sucre et le sel. Porter à ébullition. Dès le premier bouillonnement, retirer le chaudron du feu et ajouter d’un coup la farine. Remettre sur feu doux pendant 1 minute pour dessécher la pâte en brassant. Retirer du feu et laisser tiédir 10 minutes. Ajouter un oeuf et mélanger jusqu’à ce qu’il soit totalement incorporé. Fouetter l’autre oeuf et l’ajouter en deux ou trois fois, en mélangeant bien entre chaque addition. La pâte doit être lisse et souple. Il est possible qu’il n’y ait pas besoin d’incorporer en totalité le deuxième oeuf.

Verser la pâte dans une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse de 12 mm (½ pouce) de diamètre. Dresser des éclairs de 10 cm (4 pouces) de long sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Sortir du congélateur le craquelin et découper des bandes d’environ 9,5 cm (3½ pouces) de long par 1,2 cm (½ pouce) de large. Déposer une bande de craquelin sur chaque éclair. Enfourner et cuire pendant 25 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit bien colorée. Laisser tiédir sur une grille de refroidissement.

Tire de pommes
Dans un chaudron, combiner le jus de pomme, le sucre, le miel et le sirop de maïs (ou de glucose). Porter à ébullition et laisser bouillir jusqu’à ce qu’un thermomètre indique 118°C (244°F). Verser la tire dans un pot en verre et réserver.

Montage
Au moment de dresser les éclairs, fouetter la ganache comme une crème fouettée. Le mélange doit être ferme. Déposer le mélange dans une poche à pâtisserie.

Couper les éclairs en deux sur l’épaisseur. Garnir assez généreusement de ganache montée à la vanille. Déposer des billes ou des dès de pommes sur la ganache. Verser un filet de tire de pommes sur les fruits. Au besoin, réchauffer quelques cuillères de tire de pommes** pour la rendre plus fluide et napper plus facilement les fruits. Terminer les éclairs, en remettant l’autre moitié de pâte à choux sur les pommes. Conserver les éclairs au réfrigérateur jusqu’au moment de déguster.

*Choisissez une variété de pomme qui supporte bien la cuisson comme la Cortland ou la Gala.
**Vous n’aurez pas besoin de toute la tire de pommes, conserver le restant de tire de pommes au réfrigérateur. La tire se garde plusieurs mois au réfrigérateur.

Pour cette recette, j’ai utilisé la Galmac, une pomme suisse également nommée la pomme du 1er août. Et vous, avec quelle variété de pomme aimez-vous cuisiner?

Tout compris

Je ne sais pas si c’est la chaleur ou la lassitude, mais moins je passe de temps en cuisine pour les repas, mieux je me porte. Alors quand Isabelle, Les gourmandises d’Isa, a parlé de la collection de Marabout Cuisine minute, à table en 10 , 20 , 30 minutes, j’ai été immédiatement interpelée.

Un petit passage en librairie et je repars avec un nouveau livre : Petits plats familiaux. Achat impulsif? Pas vraiment, je suis assez exigeante avec les livres de cuisines, surtout pour le salé : il y a beaucoup de recettes que je ne peux pas faire à cause de nos dégoûts. Ce qui me fait craquer dans ce livre, c’est les déclinaisons autour des recettes. Pour une liste d’ingrédients similaires, vous avez trois propositions de recettes : une qui demande 30 minutes, une autre 20 minutes et la dernière 10 minutes de préparation. Bref, parmi ces propositions, il y en a toujours au moins une qui peut s’inviter à ma table sans problème.

En explorant ce livre, j’ai découvert quelques recettes où l’on cuit tout au four sur une seule plaque de cuisson. C’est une technique que j’ai rarement employée, mais qui va devenir de plus en plus courante dans ma cuisine. Je vous propose donc une recette de saucisses aux pommes et aux oignons qui est parfaite pour un soir de semaine. J’ai seulement allongé le temps de cuisson de 10 minutes pour que mes légumes soient bien tendres et que les pommes de terre soient plus dorées.

Saucisses et légumes
Saucisses aux pommes et aux oignons
Pour 2 personnes

1 oignon jaune ou rouge
1 pomme*
2 carottes
2 pommes de terre
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
200 g de saucisses**
1 cuillère à soupe de romarin séché***
1 cuillère à soupe de miel
Sel et poivre

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Couper l’oignon en quatre et séparer les pétales. Éplucher et découper les carottes en bâtonnets. Laver les pommes de terre et les couper en cubes de moins de 1 cm de côté. Découper la pomme en six quartiers et retirer le coeur. Déposer les légumes et la pomme dans un bol, arroser d’huile d’olive et bien mélanger. Verser ce mélange sur une plaque de cuisson légèrement huilée ou recouverte de papier parchemin. Saler généreusement, poivrer et saupoudrer de romarin. Enfourner et cuire pendant 10 minutes.

Quand les légumes et la pomme ont cuit 10 minutes, piquer à quelques reprises les saucisses et les disposer entre les légumes. Poursuivre la cuisson de 20 minutes.

Sortir la plaque du four. Arroser les aliments de miel, mélanger et servir sans attendre.

*Choisissez une variété de pomme qui résiste bien la cuisson comme la Gala.
**J’ai utilisé des petites saucisses de porc, si vos saucisses sont de plus grosses, enfournez-les en même temps que les légumes pour qu’elles aient 30 minutes de cuisson. Choisissez les saucisses en fonction de vos envies : miel et ail, italienne douce, aux herbes, etc.
***Avant de saupoudrer les légumes et la pomme de romarin, vous pouvez le moudre. Vous pouvez également utiliser des branches de romarin frais.

Et vous, est-ce que vous préparez souvent des plats qui ne demandent qu’une plaque de cuisson?

Être mielleux…

Cette fois, je vous propose une recette avec du miel. Je reprochais au miel suisse d’avoir un arrière goût boisé, c’était avant de trouver un miel qui me plaît à 100 % : le miel de printemps! Un goût tout doux comme je l’aime : bref, je serais capable de le manger à la cuillère.

Pour mettre en valeur mon miel de prédilection, j’ai choisi de réaliser une recette de petits gâteaux. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 10, numéro 4.

Miel et carotte
Petits gâteaux aux carottes et au miel
Pour 8 petits gâteaux

½ tasse ou 60 g de farine
¼ de cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 pincée de sel
¼ de tasse ou 55 g de beurre non salé, fondu
¼ de tasse ou 88 g de miel
2 cuillères à soupe ou 25 g de sucre
¼ de cuillère à thé d’extrait de vanille
1 oeuf
½ tasse ou 78 g de carottes râpées finement

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte (ou la levure chimique) et le sel. Réserver.

Dans un autre bol, fouetter le beurre, le miel, le sucre et l’extrait de vanille. Ajouter l’oeuf et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Ajouter la préparation de farine, puis les carottes râpées.

Verser la pâte dans les alvéoles d’un moule à muffin préalablement beurrés ou garnis de caissettes en papier. Enfourner et cuire pendant 18 à 20 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau en ressorte propre. Laisser tiédir et servir avec du miel, si désiré.

Et vous, est-ce que vous avez un miel de prédilection?

Une journée en cuisine…

Ces derniers temps, je passe beaucoup de temps en cuisine pour cuisiner des desserts ou d’autres gourmandises, mais très peu pour les plats salés. Je ne planifie pas assez mes repas… C’est sans doute le coeur du problème. Cependant aujourd’hui, j’avais envie de vous proposer une recette qui demande un peu plus de temps.

En cherchant dans mes photos, je suis tombée sur une recette de raviolis chinois style pot stickers. En revoyant les images, j’ai juste envie d’en refaire! Cette recette est issue du blog de Malorie, Il faut jouer avec sa nourriture. Pour accompagner ces raviolis, je vous propose une sauce de Ricardo tirée de son magazine (volume 7, numéro 2) ainsi que ma recette de sauce pour les rouleaux impériaux.

Raviolis cuits
Raviolis chinois style pot stickers
Pour environ 30 raviolis

Raviolis
1¾ de tasse ou 150 g de chou chinois ou nappa
  haché finement
½ cuillère à thé de sel
225 g de porc haché*
⅓ de tasse ou 15 g de ciboulettes ciselées
1 cuillère à soupe de sauce soja
½ cuillère à soupe de mirin ou de vin de riz chinois
1 cuillère à soupe d’huile de sésame grillé
½ cuillère à soupe de gingembre frais haché finement
½ cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 paquet de pâtes à raviolis chinois**
Huile végétale pour la cuisson

Sauce à raviolis de Ricardo
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
2 cuillères à soupe de sucre
1 de cuillère à thé de gingembre frais coupé en petits dès
2¼ cuillères à thé de sauce soja
¼ de cuillère à thé d’huile de sésame grillé

Sauce pour rouleaux impériaux
1 cuillère à soupe d’eau
½ cuillère à soupe de vinaigre blanc ou de cidre
½ cuillère à soupe de sucre
½ cuillère à soupe de sauce de poisson
Sambal oelek ou une autre sauce de piment, au goût
Miel, au goût

Préparer les sauces.

Sauce à raviolis de Ricardo
Dans une petite casserole, porter à ébullition le vinaigre, le sucre et le gingembre. Cuire jusqu’à ce que le sucre soit dissous. Retirer du feu et ajouter la sauce soja et l’huile de sésame grillé. Réserver au frais.

Sauce pour rouleaux impériaux
Dans un petit chaudron, faire chauffer l’eau, le sucre, le vinaigre et la sauce de poisson. Cuire jusqu’à ce que le sucre soit dissous sans porter à ébullition. Ajouter le sambal oelek (ou la sauce de piment) et le miel au goût. Réserver au frais.

Raviolis
Dans un bol, mélanger le chou chinois ou nappa avec le sel. Laisser dégorger pendant 30 minutes. Bien égoutter le chou. Ajouter le porc, la ciboulette, la sauce soja, le mirin (ou le vin de riz chinois), l’huile de sésame grillé, le gingembre et la fécule de maïs (ou la maïzena).

Déposer 2 à 3 cuillères à thé de farce au centre de chaque pâte. Humidifier le contour de la pâte avec un peu d’eau. Replier la pâte sur la farce pour obtenir une demi-lune sans sceller les bords. Pincer le centre pour faire adhérer les deux parties de la pâte, puis façonner des plis en repliant la pâte sur elle-même avant de sceller le ravioli****. Façonner tous les raviolis et les déposer sur une feuille de papier parchemin saupoudrer de fécule de maïs (ou de maïzena). À ce moment, il est possible de congeler les raviolis.

Pour cuire les raviolis, il existe plusieurs méthodes. L’une d’elle consiste à porter un chaudron rempli d’eau à ébullition. Plonger les raviolis dans l’eau, reporter à ébullition et laisser cuire pendant 4 minutes. Retirer les raviolis de l’eau et les égoutter. Éventuellement, cuire les raviolis en plusieurs fois pour éviter qu’ils s’abiment. Ensuite dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile, déposer les raviolis et cuire pendant 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que la base soit dorée. Plutôt que de cuire les raviolis dans l’eau, il est possible de les cuire à la vapeur pendant 5 à 6 minutes avant de les dorer à la poêle.

La méthode classique pour cuire les raviolis style pot stickers consiste à verser de l’huile dans une poêle, juste assez pour couvrir légèrement le fond. Faire chauffer, déposer les raviolis et cuire pendant 3 à 4 minutes, ou jusqu’à la coloration désirée, sans les toucher. Verser environ ½ tasse ou 125 g d’eau chaude : attention aux éclaboussures! Couvrir et cuire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau, soit de 5 à 10 minutes. Les raviolis doivent être tendre, si la pâte est dure, remettre de l’eau chaude et prolonger la cuisson. Servir sans attendre les raviolis avec les sauces.

*Il est possible de remplacer une partie du porc par du poulet, des crevettes ou du veau.
**On trouve ces pâtes sous plusieurs noms : pâtes à sui-mai, pâtes à jiaozi ou gyoza. Vous pouvez également utiliser des pâtes à won-ton et les découper en cercle.
***Pour vous aider à comprendre le façonnage des raviolis pot stickers, je vous propose d’aller voir le pas à pas de ce site ou de consulter cette vidéo ou celle-ci.

Et vous ces temps-ci, est-ce que vous consacrez plus de temps à cuisiner du salé ou du sucré?

Difficile de changer…

Je vous l’avais déjà dit que dans les restaurants j’ai une tendance à opter pour du poulet, mais ce dernier n’est pas toujours sur la carte des restaurants en Suisse. Généralement, quand rien ne m’inspire, je choisis le steak (entrecôte ou autre) avec une sauce au poivre. Il y a souvent d’autres propositions de sauce, mais je reste fidèle à la sauce au poivre. Difficile de changer quand on a été élevée avec l’association du steak et de la sauce au poivre. Même la sauce au poivre ne variait pas chez mes parents : il y a bien eu une ou deux tentatives, mais le changement ne faisaient jamais l’unanimité familiale.

Je n’avais jamais fait de sauce au poivre, je me contentais des sauces en sachet auxquelles on ajoute de l’eau et du lait (d’ailleurs, elles se ressemblent beaucoup de part et d’autre de l’Atlantique malgré que les marques soient différentes). Puis, j’ai découvert la recette de Ricardo (volume 9, numéro 3) avec des grains de poivre en saumure et du marsala. Fini les sachets et vive la sauce maison!

Sauce au marsala et au poivre
Steaks au poivre vert
Pour 3 personnes

300 g de steaks de boeuf
1 cuillère à soupe de beurre
½ cuillère à soupe d’huile végétale
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf
⅓ de tasse ou 80 g de marsala*
¼ de tasse ou 62 g de crème à cuisson ou de demi-crème
½ cuillère à soupe de moutarde de Dijon
½ cuillère à thé de miel
1 cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillère à thé de poivre vert en saumure ou plus**
Sel et poivre

À l’aide d’un mortier et un pilon***, concasser les grains de poivre vert. Ajouter la crème et laisser infuser pendant 15 minutes à 1 heure.

Préchauffer le four à 80°C (175°F).

Dans une poêle, faire chauffer le beurre et l’huile. Quand les corps gras sont bien chauds, saisir et griller la viande à la cuisson désirée. Saler et poivrer. Déposer la viande sur un plat allant au four et enfourner pour réserver au chaud. Baisser la température du four à 60°C (140°F).

Si désiré, filtrer la crème pour retirer les grains de poivre. Réserver.

Dans la poêle qui a servi à cuire la viande, déglacer avec le marsala et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf, la crème, la moutarde de Dijon, le miel et la fécule de maïs (ou maïzena). Porter à ébullition et laisser mijoter 5 minutes ou jusqu’à la consistance soit légèrement nappante. Saler, poivrer et rectifier l’assaisonnement. Napper le steak de sauce et servir avec des pâtes ou une purée de légumes.

*Il est possible de remplacer le marsala par du xérès ou du vin blanc.
**Ajuster la quantité de poivre selon votre envie; selon si vous aimez votre sauce plus ou moins poivrée.
***Il est également possible d’écraser les grains de poivre avec un couteau. De plus, cette étape est facultative. Moi, je retire les grains de poivre, car nous n’aimons pas les croquer par inadvertance. À vous de voir.

Et vous, votre steak, avec quoi le dégustez-vous?