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Cerises qui déferlent

Ici, nous ne sommes pas vraiment des adeptes des cerises, donc on en consomme très peu. Il faut dire que j’ai appris à les aimer depuis que je vis en Suisse, mais je n’en suis pas pour autant friande. Je m’en passe facilement, mais à force de voir diverses recettes de cerises sur les blogs, je me dis qu’il faudrait que je vous en propose une avant que les cerises ne disparaissent des étalages.

Je vous présente donc une recette de gâteau Forêt-Noire en verrines. J’ai pris cette recette sur le site de Jasmine, Jasmine Cuisine.

Verrines gâteau Forêt-Noire
Verrines gâteau Forêt-Noire
Pour 8 personnes

Gâteau
120 g (4,25 onces) de chocolat noir à environ 55 % de cacao
½ tasse ou 125 g d’eau bouillante
4 oeufs
½ tasse ou 100 g de sucre
½ tasse et 2 cuillères à soupe ou 80 g de farine
1 cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
2 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena

Cerises au Kirsch*
2 tasses ou 250 g de cerises noires dénoyautées
1½ tasse ou 375 g d’eau
1 tasse ou 200 g de sucre
½ tasse ou 125 g de Kirsch

Crème fouettée**
1½ tasse ou 375 g de crème à fouetter ou entière
⅓ de tasse ou 67 g de sucre
1 cuillère à thé d’extrait de vanille

Copeaux de chocolat pour décorer (facultatif)

Gâteau
Préchauffer le four à 180°C (350°F). Chemiser le fond d’un moule à charnière*** d’environ 23 cm (9 pouces) de diamètre de papier parchemin, puis beurrer et enfariner les parois.

Dans un bol, tamiser la farine, la poudre à pâte (ou la levure chimique) et la fécule de maïs (ou la maïzena). Réserver.

Hacher grossièrement le chocolat et le déposer dans un chaudron. Ajouter l’eau bouillante. Porter let tout à ébullition à feu doux en remuant continuellement. Quand l’ébullition est atteinte, poursuivre la cuisson pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que le mélange épaississe et ait la consistance d’un pouding (ou d’une crème style Danette). Retirer du feu et laisser refroidir à température ambiante.

Dans un grand bol, fouetter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange triple de volume, soit environ 10 minutes. À l’aide d’une spatule, ajouter en trois fois la préparation de farine en incorporant délicatement les poudres entre chaque ajout. Incorporer la préparation chocolatée toujours avec délicatesse. Verser la pâte dans le moule, enfourner et cuire pendant 35 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Laisser tiédir 10 minutes, puis démouler et laisser totalement refroidir.

Cerises au Kirsch
Dans un chaudron, déposer les cerises, le sucre et l’eau. Porter à ébullition et laisser mijoter doucement pendant 10 minutes. Retirer les cerises à l’aide d’une cuillère à trou et les déposer dans un bocal en verre muni d’un couvercle.

Poursuivre la cuisson du sirop en remuant régulièrement jusqu’à ce qu’il reste environ ½ tasse ou 125 ml. Ajouter le Kirsch et verser le sirop sur les cerises. Au besoin, ajouter du Kirsch pour que les cerises soient totalement immergées. Fermer le pot et laisser reposer pendant 12 heures à température ambiante.

Crème fouettée
Dans un bol, verser la crème, le sucre et la vanille, fouetter jusqu’à l’obtention de pics fermes quand on soulève le fouet. Pour facilité le dressage, déposer la crème chantilly dans une poche à pâtisserie.

Montage
Découper le gâteau en cubes de plus ou moins 2 cm (¾ de pouce) de côté. Déposer des cubes de gâteau dans les verrines, ajouter des cerises et de le crème fouettée. Répéter l’opération une seconde fois. Terminer les verrines en ajoutant des copeaux de chocolat ou une cerise fraîche. Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de la dégustation.

*Peut-être que vous aurez trop de cerises : conserver l’excédent au réfrigérateur.
**Il est rare que je me fie à une recette pour préparer la crème fouettée : j’y vais à l’oeil. Donc il est possible qu’il vous manque un peu de crème fouettée. Personnellement, je préfère en refaire plutôt que d’avoir un excédent.
***Si vous le désirez, vous pouvez cuire le gâteau sur une plaque de cuisson chemisée d’un papier parchemin. Le temps de cuisson sera beaucoup plus court.

Et vous, à quel point aimez-vous les cerises : un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout?

Début de la mise en pot…

Comme chaque année, je mets un peu d’été (ou de printemps…) en pots. Et comme chaque fois, je peste contre le chaudron que j’utilise pour stériliser mes pots qui déborde dès que l’eau bout un peu trop fort. De plus, pour bien commencer la mise en pot, j’ai du transvaser une confiture pendant la cuisson dans mon wok pour réduire à zéro le risque de débordement. Bref, la préparation de confiture, de gelée et autres conserves nous réserve toujours plein de surprises et de petites aventures.

Cette année, j’ai déjà décidé quelles seront les confitures que je vais préparer. Habituellement, je me laisse porter par les envies et les idées du moment, mais cette fois, je suis totalement tombée dans le livre Les conserves selon Camilla de Camilla Wynne. J’adore ce livre plein d’idées que je ne me lasse pas de le feuilleter et de le refeuilleter. Pour commencer, je vous propose sa confiture Révolution française 1789.

Confiture Révolution française 1789
Confiture Révolution française 1789
Pour 5 pots de 250 ml

2½ tasses ou 500 g de groseilles
4 tasses ou 500 g de cerises*, dénoyautées
2¾ tasses ou 500 g de fraises
3½ tasse ou 675 g de sucre
5 cuillères à soupe ou 75 g de jus de citron
2 gousses de vanille
2 cuillères à thé d’eau de rose**
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g de vin mousseux

Placer au congélateur deux ou trois petites assiettes.

Équeuter les fraises et les couper en deux ou en quatre selon leur taille. Couper les cerises en deux si désiré. Déposer les groseilles (sans les queues), les fraises, les cerises, le sucre et le jus de citron. Ajouter les gousses de vanille fendues en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Ajouter également la moitié du vin mousseux (100 ml ou 100 g). Porter le mélange à ébullition en remuant régulièrement. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’écume retombe et que les bulles formées par l’ébullition ressemblent à des yeux de poisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides***, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Retirer la confiture du feu et remuer pendant deux minutes. Ajouter l’eau de rose et mélanger. Incorporer ensuite le restant de vin mousseux. Laisser reposer encore 3 minutes en brassant de temps en temps. Cette étape empêche la confiture de se séparer, soit la formation d’une couche de fruits superposée sur une couche de gelée.

Retirer les gousses de vanille et mettre dans des pots stérilisés****, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Camilla Wynne suggère d’utiliser des griottes (des cerises acides). N’en ayant pas trouvé, j’ai utilisé des cerises plutôt sucrées et le résultat me plaît beaucoup.
**Vous pouvez remplacer l’eau de rose par une poignée de pétales de roses rouges comestibles. Dans ce cas, ajoutez-les en même temps que les fruits.
***En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
****Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, avez-vous commencé à préparer vos confitures?

Les mystères de la poste…

La poste est un truc mystérieux. On y dépose des lettres ou des colis et l’on n’a jamais la certitude totale que l’envoi se rendre à destination. Parfois les délais sont courts et d’autre fois, l’attente semble interminable. C’est le seul truc qui peut être d’une rapidité à faire peur et également, d’une lenteur à craindre que le tout se soit perdu en route. Tout ça pour dire que malgré les nombreux envois que je fais et reçois du Canada, je n’ai toujours pas percé les mystères qui expliquent ces variations.

Pour rester dans les choses obscures, je vous propose une tarte un peu noire, soit une tarte forêt-noire. Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 10, numéro 1.

Tarte forêt-noire
Tarte forêt-noire
Pour 8 personnes

Pâte sucrée
1 tasse ou 125 g de farine
3 cuillères à soupe ou 38 g de sucre
¼ de cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
6 cuillères à soupe ou 82 g de beurre non salé ou demi-sel froid
1 oeuf

Garniture
1 pot de 540 ml (19 onces) ou 1 boîte de 420 g de cerises
  griottes (ou bigarreaux)
¾ de tasse ou 150 g de sucre
2 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
½ tasse ou 125 g de crème 35 % ou entière
1 oeuf
2 cuillères à soupe ou 30 g de kirsch (facultatif)
115 g (4 onces) de chocolat noir

Crème chantilly
1 tasse ou 250 g de crème 35 % à fouetter
  ou de crème entière
3 cuillères à soupe ou 38 g de sucre
½ cuillère à thé d’extrait de vanille

Pâte sucrée
Dans un bol, mélanger la farine, le sucre et la poudre à pâte (ou la levure chimique). Ajouter le beurre coupé en cubes. Mélanger avec le bout des doigts jusqu’à ce que la préparation ait une texture sablonneuse. Ajouter l’oeuf et mélanger jusqu’à ce que la pâte se tienne. Emballer d’une pellicule plastique et réfrigérer pendant 1 heure.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte à tarte et garnir un moule à tarte de 23 cm (9 pouces) de diamètre. Réfrigérer pendant 30 minutes.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Enfourner la pâte à tarte et cuire pendant 15 minutes ou jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée. Laisser totalement refroidir la pâte.

Garniture
Égoutter les cerises et verser le jus dans un chaudron. Porter à ébullition et laisser réduire jusqu’à ce qu’il reste environ 125 ml (½ tasse). Laisser tiédir.

Hacher le chocolat noir et réserver.

Dans un autre chaudron, mélanger le sucre et la fécule de maïs (maïzena). Incorporer la crème, l’oeuf, le kirsch et le jus de cerises réduit. En brassant régulièrement, porter à ébullition et laisser mijoter pendant 30 secondes. Retirer du feu et ajouter le chocolat. Laisser fondre pendant 2 minutes et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Ajouter les cerises et répartir le tout dans la croûte. Laisser tiédir. Couvrir avec une pellicule plastique ou d’une assiette renversée et réfrigérer pendant 4 heures.

Crème chantilly
Dans un bol, fouetter la crème, le sucre et l’extrait de vanille jusqu’à la formation de pics fermes. Répartir sur la tarte refroidie. Si désiré, décorer de copeaux de chocolat ou de cerises fraîches. Servir froid et déguster avec gourmandises.

Et vous, trouvez-vous que les services postaux sont illogiques?

La texture qui me plaît…

En général, je ne suis pas difficile sur les desserts et j’apprécie la diversité des textures qu’on y retrouve : croustillante, moelleuse, crémeuse, mousseuse, croquante, etc. Cependant, j’ai frappé un noeud quand j’ai réalisé un clafoutis. Par le goût et la texture je n’arrivais pas à dire si j’aimais ou pas. Donc cette année, je suis partie à la recherche d’un clafoutis qui soit dans mes goûts.

Heureusement pour moi, je n’ai pas eu besoin de tester des dizaines de recettes avant de tomber sur une qui me plaisait. Mon premier test, je dois le reconnaître, a été catastrophique… la texture ne me convenait absolument pas! Puis j’ai réalisé une recette d’Isa, Les gourmandises d’Isa. Avec cette recette, j’ai trouvé mon « genre » de clafoutis. J’ai, cependant, été ahurie à la cuisson en regardant par la porte du four : est-ce bien des clafoutis? Mes petits clafoutis avaient tellement gonflés que je me suis demandée si ce n’était pas des soufflés!

Clafoutis avec ou sans noyaux
Clafoutis aux cerises et au lait de coco
Pour 6 personnes

2 oeufs
⅓ de tasse ou 67 g de sucre
⅔ de tasse ou 67 g de farine
8 cuillère à thé ou 37 g de beurre non salé, fondu
½ tasse ou 133 g de lait de coco
⅔ de tasse ou 166 g de crème 35 % ou de crème entière
¾ cuillère à thé d’extrait de noix de coco*
1¼ tasse ou 200 g de cerises**
Beurre supplémentaire pour les moules

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Beurrer six ramequins ou moules à tartelette et y répartir les cerises dénoyautées*** ou non, selon l’envie.

Dans un bol, fouetter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que ce dernier soit totalement dissous. Incorporer la farine, puis le beurre fondu. Toujours en fouettant, ajouter graduellement le lait de coco et la crème. Parfumer la préparation avec l’extrait de noix de coco.

Répartir la préparation dans les ramequins et enfourner pendant 25 à 30 minutes. À la sortie du four laisser tiédir avant de servir.

*Si vous n’avez pas d’extrait de noix de coco, je vous recommande fortement de le remplacer par un autre extrait de votre choix : vanille, citron, rhum… N’ayant pas d’extrait de noix de coco, je l’ai omis : la pâte aurait été meilleure si elle avait été parfumée.
**Cette quantité est à titre indicatif, vous pouvez mettre plus ou moins de cerises dans vos clafoutis selon vos moules ou votre envie. Vous pouvez également remplacer les cerises par d’autres fruits.
***J’ai fait des clafoutis avec des cerises dénoyautées et d’autre, avec des cerises non dénoyautées : moi, j’ai vu une différence de goût. J’ai préféré la version avec des cerises non dénoyautées, les cerises conservaient plus de parfum. À vous de choisir.

Et vous, quelle texture préférez-vous dans un clafoutis?

Moi et les cerises…

Ce n’est que l’année dernière que j’ai découvert une variété de cerises que j’aimais. Alors dès que j’ai vu cette tarte aux cerises, j’ai eu envie de l’essayer. Pour moi, cette tarte a été toute une aventure… En portant les cerises et leur jus à ébullition, la préparation a débordée sur mes plaques de cuisson que je venais justement de nettoyer. Quand j’ai aligné les cerises sur ma pâte feuilletée, j’ai craint que la pâte soit détrempée par le jus s’écoulant des fruits. Je ne vous parle pas mon inquiétude quand j’ai versé le jus de cerises bouilli avec l’agar-agar : et si le liquide ne se gélifiait pas? Heureusement, la pâte de la tarte était bien croustillante, le jus de cerise a pris et ma plaque de cuisson ne fut pas trop difficile à nettoyer!

Malgré mes péripéties, cette tarte n’est pas très compliquée… c’est juste moi et les cerises! Je crois que je ne suis pas faite pour les aimer totalement. J’ai trouvé cette recette sur le site de Lilo, Cuisine campagne.

Des cerises en tarte
Tarte aux cerises du boulanger selon Lilo
Pour 6 à 8 personnes

1 pâte feuilletée (environ 200 g)
4¼ tasses ou 750 g de cerises à chair ferme
6½ cuillères à soupe ou 80 g de sucre*
½ cuillère à thé d’agar-agar

Laver, équeuter et dénoyauter les cerises. Pour dénoyauter les cerises** sans outil dédié, inciser en croix le dessus de la cerise (où il y avait le pédoncule) puis enfoncer un cure-dent (ou un autre type de pique en bois ou en métal) de l’autre côté pour extraire le noyau. Déposer les cerises dans un bol et ajouter 5 cuillères à soupe ou 65 g de sucre. Mélanger, couvrir d’une pellicule plastique et laisser macérer pendant 4 heures.

Verser les cerises ainsi que le jus des fruits dans un chaudron et porter à ébullition à feu doux. Laisser bouillir pendant 5 minutes. Filtrer la préparation à l’aide d’une passoire en conservant le jus. Laisser les cerises s’égoutter et refroidir pendant au moins 1 heure.

Préchauffer le four à 190°C (375°C).

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser, si nécessaire, la pâte feuilletée en un rectangle de 20 cm par 30 cm (8 pouces par 12 pouces). Déposer la pâte feuilletée sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Replier les bords de la pâte sur environ 1 cm (ou un peu moins de ½ pouce).

Déposer les cerises sur la pâte en les alignant. Saupoudrer les cerises avec le sucre restant. Enfourner et cuire pendant 25 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit bien cuite. À la sortie du four, laisser tiédir la tarte.

Peser 200 g ou mesurer 200 ml du jus de cerises et le verser dans un chaudron avec l’agar-agar. Porter à ébullition en remuant fréquemment. Laisser bouillir pendant au moins 30 secondes. Verser la préparation liquide sur les cerises. Laisser totalement refroidir jusqu’à ce que le liquide se gélifie. Garder la tarte à température ambiante ou au réfrigérateur, au choix.

*Dans sa recette, Lilo utilise du sucre blond de canne. Comme je n’en ai pas, j’ai utilisé du sucre régulier. Au final, cette tarte est peu sucrée; si vous aimez les tartes plus sucrées, je vous suggère d’augmenter la quantité de sucre.
**J’ai lu récemment qu’on pouvait placer les cerises équeutées dans de l’eau froide pendant 1 heure pour faciliter le dénoyautage. Je n’ai pas encore essayé ce truc, donc je ne sais pas si c’est efficace.

Et vous, aimez-vous les cerises?