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Un peu, beaucoup de chocolat…

Ces dernier temps, j’ai relevé plusieurs recettes avec du chocolat. Si je m’écoutais, je ferais que des recettes avec du chocolat! C’est aussi le côté pratique : j’ai toujours du chocolat à la maison, ce qui n’est pas le cas avec les fruits ou des ingrédients plus particuliers. Pour varier, je réfléchis à quelques desserts avec les fruits que j’ai au congélateur. En cherchant une recette pour utiliser des fraises, une image m’a interpellée. Je m’attendais à tomber sur une recette qui correspondait à mon envie… mais je suis plutôt tombée sur une banque d’image!

Aujourd’hui, je vous propose une longue recette d’entremet, mais comme d’habitude, c’est une recette que l’on peut préparer bien à l’avance et sur plusieurs jours. Cet entremet pourrait faire un joli gâteau d’anniversaire ou être servi pour la Saint-Valentin. Dans cet entremet, j’ai associé la pomme et les marrons. Il y a aussi une touche de chocolat… Pour la préparation de crémeux aux marrons, j’ai pris la recette sur le blog d’Isabelle, J’en reprendrai bien un bout.

Entremet pommes et marrons
Entremet pommes et marrons
Pour 8 à 12 personnes

Croustillant au praliné
25 g (1 once) de chocolat blanc
⅓ de tasse ou 125 g de praliné ou de Nutella
¾ de tasse et 2 cuillères à soupe ou 70 g de Gavottes
  ou de biscuits dentelles émiettés*

Gelée de pommes
4 pommes (Gala ou Cortland)
4 cuillères à soupe d’eau
¾ de cuillère à thé de gélatine en poudre ou 1 feuille
  de gélatine (2 g)
3 cuillères à soupe ou 38 g de sucre
2 pincées de cannelle moulue

Crémeux aux marrons
¼ de tasse ou 60 g de lait
⅓ de tasse ou 82 g de crème à fouetter ou entière
1 gros jaune d’oeuf
1¼ de cuillère à thé de gélatine en poudre ou 1½ feuille
  de gélatine (3 g)
1½ cuillère à soupe de rhum brun** (facultatif)
⅓ de tasse moins 1½ cuillère à thé ou 90 g de crème de
  marrons ou de confiture de châtaignes***
75 g (2½ onces) de chocolat blanc

Gâteau madeleine
3½ cuillères à soupe ou 45 g de beurre non salé
1 cuillère à thé ou 7 g de miel
1 oeuf
½ cuillère à thé d’extrait de vanille
3 cuillères à soupe ou 35 g de sucre
⅓ de tasse ou 45 g de farine
¼ de cuillère à thé ou 2 g de poudre à pâte ou de levure
  chimique
1 pincée de fleurs de sel
Brisures de marrons glacés au goût (facultatif)

Mousse stracciatella
60 g (2 onces) de chocolat noir
375 g (13½ onces) de mascarpone
¼ de tasse et 2 cuillères à soupe ou 127 g de lait concentré
  sucré
1½ cuillère à thé d’extrait de vanille
¾ de tasse ou 187 g de crème à fouetter ou de crème entière

Glaçage noir tendre (facultatif)
130 g (4½ onces) de chocolat à 70 % de cacao
1 tasse ou 250 g de crème 35 % ou entière
3 cuillères à soupe ou 60 g de miel
4½ cuillères à soupe ou 60 g de beurre

Croustillant au praliné
Hacher le chocolat blanc et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat. Retirer le bol du bain-marie quand le chocolat est totalement fondu. Incorporer le praliné, puis les Gavottes (ou les biscuits dentelles). Verser la préparation sur une feuille de papier parchemin. Couvrir d’une seconde feuille de papier parchemin et à l’aide d’un rouleau à pâte étaler la préparation sur une épaisseur d’environ 3 mm (⅛ de pouce). Réserver au congélateur.

Gelée de pommes
Chemiser le fond d’un moule à charnière d’environ 18 cm (7 pouces) de diamètre de papier parchemin. Tapisser les côtés de papier parchemin ou de rhodoïd.

Hydrater la gélatine : si elle est en poudre, verser 2 cuillères à thé d’eau froide dans un petit bol puis saupoudrer la gélatine, mélanger et laisser gonfler; si elle est en feuille, la déposer dans un bol rempli d’eau froide et la laisser tremper pendant 5 minutes.

Éplucher, épépiner et couper en cubes 2 pommes. Déposer les pommes dans une casserole et ajouter 2 cuillères à soupe d’eau (30 g). Couvrir et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que les pommes soient tendres. Quand les pommes sont cuites, les mixer à l’aide d’un robot muni d’une lame en « s » ou d’un pied-mélangeur pour obtenir une purée lisse. Incorporer la gélatine. Réserver.

Éplucher, épépiner et couper en petits dés les pommes restantes.

Dans une poêle, déposer le sucre et 2 cuillères à soupe d’eau. Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce qu’un caramel se forme et prenne une jolie couleur dorée. Ajouter les dés de pommes et porter à ébullition. Laisser mijoter jusqu’à ce que les pommes soient translucides et qu’il ne reste presque plus de liquide. Ajouter la cannelle. Verser les pommes dans la compote contenant la gélatine. Mélanger et verser le tout dans le moule chemiser. Réserver au congélateur pendant au moins 6 heures.

Crémeux aux marrons
Chemiser le fond d’un moule à charnière d’environ 18 cm (7 pouces) de diamètre de papier parchemin. Tapisser les côtés de papier parchemin ou de rhodoïd.

Hydrater la gélatine : si elle est en poudre, verser 1 cuillère à soupe d’eau froide dans un petit bol puis saupoudrer la gélatine, mélanger et laisser gonfler; si elle est en feuille, la déposer dans un bol rempli d’eau froide et la laisser tremper pendant 5 minutes.

Hacher le chocolat blanc et réserver.

Dans une casserole, verser le lait et la crème. Porter à ébullition à feu doux.

Dans un bol, fouetter le jaune d’oeuf. Toujours en fouettant, verser le lait et la crème chauds sur le jaune d’oeuf. Remettre le mélange dans la casserole et remettre sur feu doux. Cuire en brassant constamment jusqu’à ce que la préparation nappe le dos d’une cuillère. Ajouter la gélatine, l’essorer si elle est en feuille. Ajouter le chocolat blanc et mélanger jusqu’à ce qu’il soit totalement incorporé. Incorporer la crème de marrons et le rhum. Si désiré, mixer à l’aide d’un pied-mélangeur pour obtenir une texture bien lisse. Verser le tout dans le moule chemiser et réserver au congélateur pendant au moins 6 heures.

Gâteau madeleine
Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans une petite casserole, faire fondre le beurre avec le miel. Quand le beurre est totalement fondu, retirer du feu et laisser tiédir. Ajouter la fleur de sel et réserver.

Dans un bol, mélanger la farine et la poudre à pâte.

Dans un autre bol, casser l’oeuf. Ajouter l’extrait de vanille et le sucre. Fouetter le tout jusqu’à ce que le mélange palisse. Incorporer la farine, puis le beurre fondu. Verser la pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Répartir les brisures de marrons glacés sur la pâte. Enfourner et cuire pendant 12 à 15 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Laisser tiédir.

Mousse stracciatella
Hacher le chocolat noir et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat noir au bain-marie. Retirer le bol du bain-marie quand le chocolat est bien lisse et homogène. Laisser le chocolat tiédir pendant au moins 15 minutes.

Dans un bol, fouetter le mascarpone. Ajouter le lait concentré sucré et fouetter jusqu’à ce que le mélange soit très dense. Ajouter l’extrait de vanille.

Dans un autre bol, fouetter la crème jusqu’à ce qu’elle formes des pics souples. Verser en filet le chocolat tiédi toujours en fouettant pour créer des paillettes de chocolat dans la crème fouettée****. Incorporer délicatement la crème fouettée au mascarpone. Réserver au frais.

Montage
Chemiser le fond et la parois de pellicule plastique un moule à charnière d’environ 20 ou 23 cm (8 ou 9 pouces) de diamètre.

Dans le gâteau, découper un rond légèrement plus petit que le diamètre du moule. Dans le praliné croustillant, découper un cercle d’environ 18 cm (7 pouces) de diamètre.

Dans le fond du moule, déposer le gâteau et couvrir d’une fine couche de mousse stracciatella. Placer le disque de praliné croustillant et le couvrir d’une fine couche de mousse stracciatella. Déposer l’insert de gelée de pommes et couvrir avec un peu de mousse stracciatella. Ajouter le crémeux aux marrons et couvrir avec le restant de mousse stracciatella. Égaliser la surface. Placer au congélateur pendant au moins 12 heures.

Glaçage
Hacher le chocolat noir, puis le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat au bain-marie. Quand le tout est bien lisse, retirer du bain-marie.

En parallèle, dans une casserole, porter à ébullition la crème et le miel. Quand le mélange bout, le retirer du feu. Verser en trois fois la crème chaude sur le chocolat en mélangeant bien entre chaque ajout. Laisser tiédir le mélange et incorporer petit à petit le beurre. Laisser le glaçage refroidir jusqu’à 37°C (98°F).

Recouvrir une plaque de cuisson de papier parchemin et y déposer une grille à pâtisserie.

Sortir l’entremet du congélateur et retirer les pellicules plastiques. Déposer l’entremet sur la grille, le gâteau en contact avec la grille. Verser doucement le glaçage en veillant à ce qu’il recouvre toute la surface*****. Laisser le glaçage s’égoutter pendant quelques minutes, puis déplacer l’entremet sur une assiette de présentation. Décorer selon l’envie. Réserver au réfrigérateur pendant 10 à 12 heures avant de servir. Sortir l’entremet à température ambiante 30 minutes avant de la déguster. Savourer avec gourmandise.

*Si vous ne trouvez pas biscuits Gavottes ou dentelles, remplacez-les par des céréales de riz soufflés de style Rice Krispies.
**Vous pouvez remplacer le rhum par une liqueur de châtaigne.
***Selon où vous habitez, il est plus facile de trouver de la confiture de châtaignes. Préférez la confiture qui contient le plus de fruits possible de votre épicerie.
****Si votre chocolat est trop chaud à cette étape, il va s’incorporer à la crème plutôt que de former des paillettes. Le goût sera quand même intéressant.
*****Conserver le restant de glaçage pour glacer un plus petit entremet ou le déguster avec du pain grillé ou en coulis sur de la crème glacée.

Et vous, qu’est-ce que vous cuisinez en sucré?

Bientôt les rois…

Demain, c’est déjà la fête des rois. L’an passé, je m’étais activée pour préparer une galette et je ne l’ai jamais publié… Pourtant, ma galette était très jolie, je n’avais pas eu de fuite pendant la cuisson, j’avais préparé une pâte feuilletée maison et j’avais suivi tous les conseils possible pour la réussir. Le problème était que je n’aimais pas le goût, pas plus que les autres membres de ma petite famille. Je crois que nous n’aimons tout simplement pas la frangipane! Bref, il est peu probable que je réessaye la galette dans les prochaines années, par contre, il faudrait peut-être que je me penche sur la réalisation d’une brioche des rois…

Aujourd’hui, je vous propose une recette toute simple de gâteau : un gâteau nantais. Je voulais réaliser cette recette pour mes paniers de 2020, mais j’ai manqué de temps et c’est cette recette qui a écopée. Cette année, je ne souhaitais pas la laisser de côté et de plus, elle ne demande pas beaucoup de temps à préparer. Si vous aimez le rhum, ce gâteau est pour vous. J’ai pris cette recette sur le blog de C’est ma fournée!

Gâteau nantais
Gâteau nantais
Pour 6 à 8 personnes*

Gâteau
½ tasse et 1 cuillère à soupe ou 125 g de beurre demi-sel**,
  tempéré
½ tasse ou 100 g de sucre
5 cuillères à thé ou 20 g de sucre vanillé***
3 oeufs
1 tasse et 2 cuillères à thé ou 125 g de poudre d’amandes
¼ de tasse et 2 cuillères à thé ou 40 g de farine
1 cuillère à soupe ou 15 g de rhum brun

Glaçage
⅓ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 50 g de sucre glace
2 cuillères à thé ou 10 g de rhum

Gâteau
Préchauffer le four à 170°C (340°F). Beurrer et enfariner un moule rond d’environ 20 cm (8 pouces) de diamètre.

Dans un bol, fouetter le beurre avec le sucre et le sucre vanillé pendant 5 minutes. Le mélange doit pâlir et devenir crémeux. Incorporer un à un les oeufs en fouettant bien entre chaque ajout. Ajouter le rhum.

Incorporer la poudre d’amandes et puis délicatement la farine. Verser la pâte dans le moule. Enfourner et cuire pendant 45 minutes ou jusqu’à ce que le gâteau soit bien doré et qu’un cure-dent inséré au centre en ressorte propre.

Démouler le gâteau et le poser à l’envers sur une grille pour le laisser totalement refroidir.

Glaçage
Lorsque le gâteau est bien froid, mélanger le sucre glace et le rhum****. Verser le glaçage sur le dessus du gâteau et l’étendre en veillant à ce qu’il ne coule pas sur les côtés. Laisser le glaçage figer.

Déguster avec plaisir au moment voulu. Il est possible de conserver le gâteau pendant 1 mois au réfrigérateur en veillant à bien l’emballer.

*Pour mes paniers gourmands, j’ai préparé des gâteaux individuels assez gros. Avec cette recette, j’ai obtenu 5 gâteaux et le temps de cuisson était d’environ 25 minutes.
**Vous pouvez utiliser du beurre non salé, dans ce cas, n’oubliez pas d’ajouter une pincée de sel.
***Si vous n’avez pas de sucre vanillé, ajoutez du sucre régulier et un peu d’extrait de vanille à la pâte.
****Selon la texture du glaçage, vous pouvez ajouter un peu d’eau pour qu’il soit plus facile à étaler sur le gâteau.

Bonne fête des rois!

Varier, mais…

Il y a des viandes où l’on varie facilement les sauces et les façons de les cuisiner et il y en a d’autres, où on a beaucoup plus de mal à se détacher de certaines saveurs. Dans mon cas, la viande que j’ai le plus de mal à sortir d’un certain style de saveur, c’est les côtes levées. Je ne sais pas pourquoi, j’ai autant de peine à expérimenter avec cette viande et pourtant ce n’est pas les recettes qui manquent pour varier. Peut-être parce que la première fois que j’ai essayé une recette de côtes levées autre que barbecue, j’ai été déçue? Je ne me souviens pas, pourtant, ça fait longtemps que j’hésite à travailler autrement les côtes levées. Peut-être pendant cet été…

En attendant, je vous propose une nouvelle recette de côtes levées. J’ai pris cette recette sur le blog de Petits pêchés et délices… elle patientait dans mes archives depuis plusieurs années!

Côtes levées des Îles
Côtes levées des Îles
Pour 2 à 3 personnes

700 g de côtes levées
½ tasse ou 125 g de sauce chili
¼ de tasse ou 80 g de miel
2 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
2 cuillères à soupe de rhum ou de brandy
2 cuillères à soupe de sauce soja

Déposer les côtes levées dans un grand chaudron et couvrir d’eau froide. Porter à ébullition. Écumer la mousse grisâtre. Laisser mijoter pendant 1 heure. Égoutter les côtes levées et réserver.

Dans un bol, mélanger le sauce chili, le miel, la moutarde de Dijon, le rhum et la sauce soja. Ajouter les côtes levées et bien les enrober de marinade. Couvrir et laisser mariner au réfrigérateur pendant 4 heures ou toute une journée.

Préchauffer le four à 190°C (350°C).

Sur une plaque de cuisson couverte de papier de papier parchemin, déposer les côtes levées et les badigeonner avec la marinade. Enfourner pendant 10 minutes. Badigeonner la viande avec le restant de marinade. Laisser cuire encore 10 minutes et badigeonner la viande de nouveau. Laisser cuire une dernière fois pendant 10 minutes. Pendant les 10 dernières minutes de cuisson. Servir et déguster avec plaisir.

Bonne fin de journée!

Ce n’est pas vert…

Le paysage est de nouveau enneigé… d’accord, c’est surtout sur les montagnes, mais les températures se sont bien refroidies en plaine également. De plus, je me demande si les bourgeons de l’abricotier ne vont pas geler pour la seconde fois. Bref, nous sommes loin du joli vert Irlandais dans nos paysage. Encore une fois, je n’ai pas préparé de recette particulière pour la Saint-Patrick… D’un autre côté, je ne pense pas plus à préparer quelque chose de particulier pour la Saint-Jean qui est portant une fête encore plus significative pour moi.

En cette journée de la Saint-Patrick, je vous propose une recette de brioches croustillantes. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 19, numéro 1.

Brioches croustillantes
Brioches croustillantes
Pour 12 brioches individuelles

Brioches
⅓ de tasse ou 60 g d’écorces d’agrumes confites*
⅓ de tasse ou 45 g de raisins secs
1 cuillère à soupe de rhum brun
¾ de tasse ou 187 g de lait tiède
½ cuillère à soupe de levure instantanée
2 oeufs
2 cuillères à soupe d’huile végétale
2 cuillères à thé d’extrait de vanille
2 cuillères à thé d’eau de fleur d’oranger ou de zestes
  d’orange
3¼ à 3½ tasse ou 490 g de farine
½ tasse ou 100 g de sucre
1 cuillère à thé de sel
½ tasse ou 110 g de beurre non salé, tempéré

Enrobage
¼ de tasse ou 55 g de beurre non salé, fondu
½ tasse ou 100 g de sucre
Sucre supplémentaire pour saupoudrer les brioches

Brioches
Dans un bol, mélanger les écorces d’agrumes, les raisins secs et le rhum. Laisser macérer pendant 15 minutes.

Dans un autre bol, mélanger le lait et la levure. Laisser reposer pendant 5 minutes. Ajouter les oeufs, l’huile, la vanille et l’eau de fleur d’oranger.

Dans un grand bol, verser la farine, le sucre et le sel. Verser la préparation contenant la levure et mélanger jusqu’à ce que la pâte commence à se former. Incorporer graduellement le beurre, puis pétrir la pâte pendant 5 minutes. La pâte sera molle et légèrement collante. Ajouter les écorces d’agrumes, les raisins secs et le rhum. Mélanger de nouveau. Couvrir le bol d’une pellicule plastique et laisser lever pendant 8 heures ou toute une nuit à température ambiante.

Enrobage
Dans un bol, verser le beurre fondu. Dans un autre bol, verser le sucre.

Dans du papier parchemin, couper 12 carrés de 15 cm (6 pouces) de côté.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, verser la pâte et la couper en 12 morceaux . Façonner chaque morceaux en boule. Tremper chaque boule de pâte dans le beurre fondu, puis dans le sucre**. Déposer les boules de pâte sur un carré de papier parchemin, puis les déposer dans les alvéoles d’un moule à muffin.

Laisser lever pendant 45 minutes ou jusqu’à ce que les brioches doubles de volume dans un endroit à l’abri des courants d’air.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Saupoudrer d’un peu de sucre les brioches. Déposer le moule à muffin sur une plaque de cuisson et enfourner. Cuire pendant 25 à 27 minutes ou jusqu’à ce que les brioches soient bien dorées. À la sortie du four, démouler les brioches et, si possible, les déposer sur une grille pour les laisser totalement refroidir. Déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez remplacer les écorces d’agrumes confites et les raisins secs par des fruits séchés (canneberges, bleuets, myrtilles, dattes, figues, etc.), par des noix ou du chocolat.
**S’il reste du sucre, vous pouvez le saupoudrer sur les brioches. Si vous en manquez, ajouter un peu de sucre, mais faites attention de ne pas trop mettre de sucre sur les brioches : le résultat sera trop sucré et moins intéressant.

Joyeuse Saint-Patrick qu’il y ait du vert ou non autour de vous!

Mirabel – Rome

Il y a fort longtemps, il existait deux aéroports dans la région montréalaise. Dorval sur île de Montréal, qui aujourd’hui porte l’étrange nom de « PET » pour Pierre-Elliott-Trudeau et qui heureusement à l’international s’abrège « YUL ». L’autre s’appelait Mirabel et se trouvait dans la ville du même nom un peu au Nord-Ouest de Montréal. Mirabel a changé de vocation : elle sert d’avantage pour des tests aéronautiques, pour l’entretien des avions et pour transporter du fret. Pour plusieurs le nom de Mirabel ne fait plus penser à l’aéroport et même qu’il est davantage associé à la culture hydroponique de laitue.

Quand ma belle-mère m’a donné des prunes mirabelles, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à l’aéroport. J’ai choisi de transformer mes mirabelles en confiture et comme j’ai ajouté du rhum dans ma recette… Donc l’association de Mirabel-Rome était simple à faire! Bref, je dois avoir besoin de vacances. Pour cette confiture, je me suis inspirée de recettes dans le livre Mes p’tites confitures de Bernard Le Gulvout

Confiture de mirabelles et rhum
Confiture de mirabelles et rhum*
Pour 5 à 6 pots de 250 ml

5⅔ tasses ou 1 kg de mirabelles
3½ tasses ou 700 g de sucre
½ citron pour le jus
½ gousse de vanille (facultatif)
2 à 3 cuillères à soupe de rhum
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g d’eau
1 cuillères à thé de beurre
1 cuillère à soupe de vinaigre

Dénoyauter les mirabelles et les couper en quatre. Réserver.

Dans une grande casserole, verser la moitié de l’eau, 1 tasse ou 200 g de sucre et le vinaigre. Sans remuer, cuire le mélange jusqu’à ce qu’il prenne une couleur ambrée (un doré un peu brun). Retirer la casserole du feu. Ajouter le beurre et l’eau.

Verser dans la casserole les mirabelles, le sucre restant et le jus de citron. Ajouter la gousse de vanille fendue en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Mélanger, remettre sur le feu et porter à ébullition. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’écume retombe et que les bulles formées par l’ébullition ressemblent à des yeux de poisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides**, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Retirer la confiture du feu et remuer pendant deux minutes. Retirer la gousse de vanille. Mixer la confiture, si désiré, puis ajouter le rhum et mélanger. Laisser reposer encore 3 minutes en brassant de temps en temps.

Mettre dans des pots stérilisés***, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Mon idée initiale était de réaliser une confiture de mirabelles au caramel. Comme j’ai oublié le jus de citron dans ma confiture et que je n’ai pas fait assez cuire mon caramel, le goût du caramel est très discret. Je vous propose quand même la méthode que j’ai employé pour cette confiture.
**En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
***Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, est-ce que vous connaissez une ville ayant eu un aéroport et que celui n’est plus en activité maintenant?