Mot-clé : noisettes

Replonger dans les livres de recettes…

Je cherchais des recettes sur un thème précis et je me suis replongée dans mes livres de cuisine. J’en ai parcouru une bonne partie sans vraiment trouver ce que je voulais. Par contre, au passage, j’ai redécouvert des belles recettes que je me promets à chaque fois que je les vois de les essayer. C’est en feuilletant mes livres de Jean-François Plante que cela a été encore plus frappant. Combien de fois je me suis promis d’essayer tel ou tel dessert de ses livres? Je pense à chaque fois que j’en ouvrais un, mais souvent, je m’attardais à ses recettes salées. Cette fois, j’ai pris le temps de faire un de ses desserts qui s’est révélé des plus gourmands et qui ne comporte pas trop d’étape.

Je vous propose donc une recette de petits gâteaux moelleux aux noisettes, coeur au chocolat noir. Cette recette est issue de son livre Plaisirs coupables.

Petits gâteaux moelleux aux noisettes, coeur au chocolat noir
Petits gâteaux moelleux aux noisettes, coeur au chocolat noir
Pour 4 à 6 petits gâteaux

3 cuillères à soupe d’eau
3 cuillères à soupe ou 38 g de sucre
3 blancs d’oeufs
1 pincée de sel
¼ de cuillère à thé d’extrait de vanille
½ tasse ou 60 g de poudre de noisettes
2 cuillères à soupe ou 15 g de poudre d’amandes
2 cuillères à soupe ou 27 g de beurre
4 à 6 morceaux de chocolat noir*

Préchauffer le four à 140°C (285°F)**. Beurrer les alvéoles d’un moule à muffin et réserver.

Dans une petite casserole, verser le sucre et l’eau. Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce qu’un thermomètre indique 120°C (250°F).

En parallèle, dans un grand bol, fouetter les blancs d’oeufs en neige avec la pincée de sel. Quand les blancs d’oeufs forment une neige ferme, ajouter en filet le sirop de sucre chaud toujours en fouettant la préparation. Incorporer la vanille et continuer de fouetter jusqu’à ce que le mélange refroidisse.

Incorporer la poudre de noisettes et la poudre d’amandes. Mélanger délicatement. Réserver.

Dans une petite poêle, faire fondre le beurre et le cuire jusqu’à ce qu’il dégage une odeur de noisettes. Verser le beurre sur la préparation de blancs d’oeuf et mélanger.

Répartir la moitié de la pâte dans les moules à muffins. Déposer un morceau de chocolat et recouvrir avec le restant de pâte. Enfourner et cuire pendant 30 à 35 minutes.

Laisser refroidir avant de démouler. Si les gâteaux ont totalement refroidi, il est possible de les passer au four à 180° (350°F) pendant 8 à 10 minutes pour que le coeur chocolaté soit de nouveau coulant. Servir et déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez utiliser un chocolat au lait, un chocolat contenant des noisettes ou des amandes, un chocolat noir à la fleur de sel, etc. Utilisez un chocolat que vous aimez.
**J’ai augmenté la température du four par rapport à la recette du livre : 120°C (250°F) me semblait peu pour obtenir une belle coloration. Je ne sais pas s’il y a une erreur dans la recette d’origine, mais n’hésitez pas à cuire vos gâteaux à 140°C (284°F) ou plus en surveillant la cuisson. C’est vous qui connaissez le mieux votre four.

Pensez à vous replonger dans vos livres de cuisine, il y a toujours de bonnes surprises!

De Noël à Pâques…

Pour Pâques, je ne sais pas si je vais préparer un dessert pour l’occasion. J’avoue que je n’y ai pas trop réfléchi. Ma première idée serait de réaliser une tarte cocotte selon Ricardo. En regardant mes recettes, j’ai revu ma bûche de Noël que je n’avais pas encore publiée. En la voyant, je me suis dit qu’elle irait très bien sur une table pour Pâques… Je crois aussi qu’avec un peu d’imagination, on pourrait transformer ce dessert en lapin : des oreilles en carton ou en pâte d’amandes, un bonbon rose pour faire le nez, deux pastilles au chocolat pour faire les yeux et un peu plus de ganache montée à une extrémité pour faire la queue du lapin. Il faudra que je tente l’expérience, mais ce ne sera pas pour cette année.

En attendant, je vous propose cette entremet sans moule que vous pouvez ou non tenter de transformer en lapin. Il s’agit la recette pirouette cacahuètes tirée du livre Bûches de Christophe Felder et Camille Lesecq.

Entremet pirouette cacahuètes
Entremet pirouette cacahuètes
Pour 12 personnes

Ganache montée à la vanille
3 cuillères à thé de gélatine en poudre ou 3 de feuille
  de gélatine (6g)
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g de lait
1½ cuillère à thé ou 10 g de sirop de maïs ou de glucose
1 gousse de vanille*
245 g (8¾ onces) de chocolat blanc
1⅔ de tasse ou 410 g de crème à 35 % ou entière

Succès noisette vanille
½ tasse ou 125 g de blancs d’oeufs
½ tasse ou 100 g de sucre
½ tasse ou 60 g de poudre de noisettes
½ de cuillère à thé de vanille en poudre*
6 cuillères à soupe ou 60 g de sucre glace

Pâte vanille Kipferl
3 cuillères à soupe ou 35 g de sucre
¼ de gousse de vanille
½ tasse et 2 cuillères à thé ou 120 g de beurre non salé,
  tempéré
1 tasse ou 140 g de farine
½ tasse ou 60 g de poudre d’amandes ou de noisettes
1 cuillère à thé d’extrait de vanille

Caramel à la fleur de sel
¾ tasse ou 100 g de sucre
2½ cuillère à thé ou 15 g de sirop de maïs ou de glucose
3 cuillères à soupe et 1 cuillère à thé ou 50 g de crème 35 %
  ou entière, tiède
½ gousse de vanille
¾ de cuillère à thé ou 2 g de fleur de sel
⅓ de tasse et 1½ cuillère à thé ou 80 g de beurre non salé,
  froid

Arachides caramélisées
3½ cuillères à soupe ou 40 g de sucre
4 cuillères à thé ou 20 g d’eau
⅔ de tasse ou 100 g d’arachides grillées et salées

Ganache montée à la vanille
Hydrater la gélatine : si elle est en poudre, verser 3 cuillères à soupe d’eau froide dans un petit bol puis saupoudrer la gélatine, mélanger et laisser gonfler; si elle est en feuille, la déposer dans un bol rempli d’eau froide et la laisser tremper pendant 5 minutes.

Hacher finement le chocolat blanc et le déposer dans un bol.

Dans une petite casserole, chauffer le lait, le sirop de maïs, la gousse de vanille fendue en deux et les grains prélevés. Porter à ébullition et ajouter la gélatine (bien essorer si elle est en feuilles). Retirer la casserole du feu et verser le liquide chaud en trois fois sur le chocolat blanc. Quand le mélange est homogène, ajouter la crème. Couvrir et réfrigérer pendant 8 heures ou toute une nuit.

Succès noisette vanille
Préchauffer le four à 150°C (300°F). Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson.

Dans un bol, fouetter les blancs d’oeufs en neige. Quand les blancs d’oeufs sont bien mousseux, ajouter graduellement le sucre et fouetter jusqu’à ce que le mélange soit bien ferme. Incorporer la poudre de noisettes et la vanille. Mélanger délicatement. Verser la pâte dans une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse d’environ 10 mm (⅜ de pouce) de diamètre. Sur la plaque de cuisson préparée, pocher un boudin de pâtes de 22 cm (9 pouces) de longs. Répéter l’opération en collant 2 boudins de pâte. Refaire les mêmes formes avec le surplus de pâte. Enfourner et cuire pendant 1 heure. Laisser totalement refroidir le succès avant des les manipuler.

Pâte vanille Kipferl
Préchauffer le four à 170°C (340°F).

Dans un robot culinaire muni d’une lame en « s », verser le sucre et la gousse de vanille. Mixer pour obtenir un sucre très vanillé. Tamiser le sucre dans un bol. Ajouter le beurre, la farine, la poudre d’amandes et l’extrait de vanille. Mélanger ensemble jusqu’à ce que le tout forme une pâte homogène. Abaisser la pâte sur une épaisseur de 5 mm et former un rectangle d’environ 8 cm par 22 cm (3¼ pouces par 9 pouces). Déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 20 minutes.

Caramel à la fleur de sel
Dans une casserole, verser le sucre et le sirop de maïs. Chauffer à feu moyen-doux jusqu’à ce que le sucre ait une teinte ambré. Ajouter la crème tiède et la gousse de vanille (fendue en deux et les grains grattés). Brasser jusqu’à ce que le caramel soit homogène. Vérifier la température du caramel, il doit être à 106°C (222-223°F). Retirer la casserole du feu et ajouter la fleur de sel, puis le beurre froid. Bien mélanger. Verser le caramel dans un pot et le fermer. Conserver à température ambiante jusqu’à son utilisation.

Arachides caramélisées
Sur une plaque de cuisson, étaler un papier parchemin.

Dans une casserole, verser l’eau et le sucre. Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce qu’un thermomètre indique 118°C (244°F). Ajouter les arachides. Mélanger jusqu’à ce que le sucre se cristallise sur les arachides et prenne une couleur dorée. Verser sur la plaque préparée en essayant de séparer le plus possible les arachides sans vous brûler.

Montage
Sur une assiette de présentation, déposer la pâte vanille Kipferl et le couvrir d’une fine couche de caramel, puis déposer un succès à 2 boudins. Garnir le dessus du succès de caramel et garnir d’arachides caramélisées. Déposer un succès à 1 boudin et le couvrir d’un peu de caramel. Garnir d’arachides caramélisées. Placer le tout au congélateur pendant 30 minutes.

Dans un bol, verser la préparation de la ganache. Fouetter doucement jusqu’à ce que le mélange forme une crème chantilly qui se tient bien. Verser le mélange dans une poche à douille munie d’une douille lisse d’environ 10 mm (⅜ de pouce) de diamètre.

Sortir le gâteau du congélateur et le recouvrir de ganache montée en pochant de petites boules sur tous les côtés. Placer l’entremet au réfrigérateur ou au congélateur** s’il doit patienter plus de deux jours. Servir et déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez remplacer les gousses de vanilles ou la poudre de vanille par de l’extrait de vanille ou de la pâte de vanille.
**Si l’entremet a été placer au congélateur, il faut le sortir du congélateur et le placer au réfrigérateur au moins 12 heures avant de le servir.

Et vous, avez-vous un dessert pour Pâques en tête?

Ça aurait pu être une galette…

Aujourd’hui c’est la fête des Rois et pour la première fois, je suis entrain de finaliser la cuisson d’une galette maison qui promet d’être jolie et qui n’a pas laissé sa garniture s’échapper dans tous les sens. Je pourrais me précipiter pour photographie ma galette et vous écrire la recette, mais je n’en vois pas l’intérêt. Pour l’instant, je ne sais pas si ma galette sera bonne et pour bien réussir une galette, il faut du temps… Chose que j’ai souvent négligé dans mes précédentes tentatives. Alors je vais prendre le temps d’écrire la recette et d’un autre côté, j’ai aussi les recettes de mes paniers gourmands à vous proposer.

Alors sans plus attendre, je vous présente la recette qui a eu la préférence de Mini-nous : des madeleines aux clémentines et aux noisettes. Pour cette recette, j’ai apporté quelques modifications à celle de Valérie du joli blog C’est ma fournée!

****
Madeleines aux clémentines et aux noisettes
Pour 18 à 21 madeleines

Madeleines
6½ cuillères à soupe ou 90 g de beurre non salé*
2¼ cuillères à thé ou 15 g de miel
2 oeufs
5½ cuillères à soupe ou 70 g de sucre
⅔ de tasse ou 90 g de farine
¾ de cuillère à thé ou 4 g de poudre à pâte ou de levure
  chimique
2 pincées de fleurs de sel*
Zeste de 2 clémentines
⅔ de tasse moins 1 cuillère à soupe ou 80 g de noisettes

Glaçage
⅓ de tasse ou 50 g de sucre glace
2½ cuillères à thé ou 12 g de jus de clémentine
1½ cuillère à thé ou 6 g d’huile végétale**

Madeleines
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre avec le miel. Quand le beurre est totalement fondu, retirer du feu et laisser tiédir. Ajouter la fleur de sel et réserver.

Dans un bol, mélanger la farine et la poudre à pâte.

Dans un autre bol***, casser les oeufs. Ajouter le zeste des clémentines et le sucre. Fouetter le tout jusqu’à ce que le mélange palisse. Incorporer la farine, puis le beurre fondu. Verser la pâte dans une poche à pâtisserie et bien fermer les deux extrémités. Réfrigérer pendant 12 heures.

Préchauffer le four à 240°C (465°F)**** et laisser chauffer au moins 5 minutes.

Hacher grossièrement les noisettes.

Si votre moule à madeleines est en métal, le beurrer et l’enfariner. Pocher un peu de pâte dans les empreintes du moule. Répartir la majorité des noisettes hachées et couvrir avec le restant de pâte. Ajouter le restant de noisettes sur les madeleines. Au besoin, remettre le moule au réfrigérateur le temps que le four soit bien chaud.

Enfourner les madeleines et réduire la température du four à 150°C (300°F). Laisser cuire pendant 11 minutes.

Glaçage
Pendant que les madeleines cuisent, préparer le glaçage. Dans un bol, mélanger le sucre glace, le jus de clémentine et l’huile.

Après les 11 minutes de cuisson des madeleines, les sortir du four et les badigeonner de glaçage. Enfourner de nouveau les madeleines et cuire pendant 4 minutes.

Après ce temps, sortir les madeleines du four et les laisser tiédir pendant 5 minutes. Démouler les madeleines et les placer sur le côté dans les cavités du moule pour les laisser totalement refroidir. Déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez utiliser du beurre demi-sel ou du beurre avec des cristaux de sel. Dans ce cas, omettez la fleur de sel.
**J’ai utilisé une huile végétale neutre (colza, canola, tournesol, etc.), mais n’hésitez pas à essayer la recette avec de l’huile d’olive ou de huile de noisette.
***Il est possible de réaliser la recette au pied-mélangeur. Dans ce cas, placez les ingrédients dans un bol haut et étroit.
****Si la température maximale de votre four est plus basse, ce n’est pas grave : utilisez la température maximale de votre four.

Et vous, est-ce que vous avez prévu une galette pour la fête des Rois?

Un repas à domicile…

Le contexte est un peu bizarre, mais ce soir, j’ai eu droit à une brisolée livré à domicile. Je ne vous expliquerais pas le quoi du comment, mais c’est comme ça. Une petite soirée, toute calme, tranquille à me demander si j’arriverais à finir cet article et à enchaîner avec mon défi de l’Inktober. Pour l’instant, je n’ai pas sauté un seul jour! Cependant, il y a eu des dessins plus expéditifs que d’autres… Bref, je ne vais pas rester derrière mon écran plus longtemps.

Je vous propose donc une recette de pain… je n’ai pas essayé beaucoup de nouvelles recettes sucrées ces derniers temps. En prime, nous avons adoré ce pain à la maison et il conviendra parfaitement pour les petites pauses, le déjeuner, un pain avec du chocolat, etc. J’ai pris cette recette dans le livre Le Larousse du pain d’Éric Kayser.

Pain aux noisettes et au beurre
Pain aux noisettes et au beurre
Pour 2 pains

⅔ de tasse ou 90 g de noisettes entières
1¾ tasse et ½ cuillère à soupe ou 250 g de farine
½ tasse ou 125 g d’eau à 20°C (68°F)*
3 cuillères à soupe ou 50 g de levain liquide
  ou 2 cuillères à soupe ou 12 g de levain déshydraté
½ cuillère à thé de levure instantané ou 3 g de levure fraîche
2½ cuillères à thé ou 12 g de lait en poudre
1½ cuillère à soupe ou 17 g de sucre
¾ de cuillère à thé ou 5 g de sel
3 cuillères à soupe ou 38 g de beurre non salé, tempéré

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Sur une plaque de cuisson, étaler les noisettes. Enfourner les noisettes et les faire griller pendant 8 à 10 minutes. Verser les noisettes dans un linge épais et les frotter les unes contre les autres pour retirer la peau des noisettes. Laisser totalement refroidir. Hacher grossièrement les noisettes et réserver.

Dans un grand bol, verser la farine et former un puit au centre. Verser la moitié de l’eau et ajouter le levain, la levure, le lait en poudre, le sucre et le sel. Mélanger et ajouter le reste d’eau. Malaxer jusqu’à ce que la farine soit absorbée. Incorporer le beurre, puis pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle soit souple et lisse, soit 8 à 10 minutes. Ajouter les noisettes et pétrir juste assez pour les incorporer à la pâte. Former une boule avec la pâte et la déposer dans un bol légèrement huilé. Couvrir le bol avec un linge légèrement humide et laisser lever pendant 1 heure.

Sur un plan de travail enfariné, diviser la pâte en deux. Former deux boules. Couvrir d’un linge et laisser reposer 15 minutes.

Avec les doigts, presser délicatement la pâte pour l’aplatir. Replier la pâte d’un tiers sur elle-même et presser la jointure. Replier le côté opposé sur la partie précédente. Presser de nouveau la pâte et la plier en deux dans le sens de la longueur. Souder les bords et rouler la pâte pour obtenir une forme ovale. Répéter l’opération avec l’autre pâton.

Déposer les pâtons sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Donner 7 à 8 coups de lame sur la surface des pâtons. Couvrir d’un linge humide et laisser lever pendant 1h15.

Préchauffer le four à 230°C (450°F) en prenant soit de glisser une petite plaque à rebord.

Quand le four est à température, verser ¼ de tasse ou 60 g d’eau dans la plaque qui a préchauffé en même temps que le four et enfourner les pains. Cuire pendant 20 minutes. Â la sortie du four laisser les pains refroidir sur une grille si possible. Déguster avec gourmandise!

*Si vous n’avez pas de thermomètre, l’eau doit seulement vous paraître légèrement fraîche sur le poignet. En boulangerie, la température de l’eau et de la farine (ou de la température ambiante) additionné doivent donner un résultat d’environ 56°C (132°). J’avais oublié cette règle, mais Éric Kayser l’utilise dans son livre.

Bonne soirée!

Soins de la peau…

Il y a quelques jours en regardant les « stories » sur mon Instagram, j’ai été interpellé par une qui montrait sa routine du soir pour les soins du visage. J’ai été surprise : sa routine ne lui demande que 5 minutes, mais elle utilise 7 produits. Est-ce beaucoup? Moi, je préconise plutôt peu de produits et j’avoue qu’on ne m’a jamais conseillé plus.

J’ai longtemps utilisé les mêmes produits, mais il y a environ deux ans, je n’étais plus très satisfaite. À ce moment, on parlait aussi beaucoup du silicone dans les produits pour les cheveux et de leurs inconvénients. Je m’attendais à ce que le même débat se produise pour les produits de soins de la peau. Mais rien, je n’ai rien entendu ni vu à ce sujet. C’est à ce moment que j’ai choisi d’exclure ces composants de mes soins. Si le silicone dans les shampooings abîme les cheveux, quel est son effet sur la peau? Et même si le silicone (ou les autres microplastiques) des crèmes ne pénètre pas dans la peau, cette matière finit inévitablement dans l’eau lorsqu’on se lave la peau, non? Bref, j’ai pris presque deux ans pour trouver des produits qui me plaisent et qui répondent à mes critères. Je n’avais pas réalisé le temps qu’il m’avait fallu pour trouver une nouvelle routine… et je teste encore des produits à ma grande surprise!

Après cette réflexion, je vous propose une recette bien chocolatée : un entremet aux trois chocolat. J’ai pris cette recette sur le blog d’Isabelle, J’en reprendrai bien un bout.

Entremet aux 3 chocolats
Entremet aux 3 chocolats
Pour 6 à 8 personnes

Streusel aux noisettes
6½ cuillères à thé ou 30 g de beurre non salé, tempéré
2½ cuillères à soupe ou 30 g de cassonade ou de sucre roux
3 cuillères à soupe ou 30 g de poudre de noisettes
3½ cuillères à soupe ou 30 g de farine
1 pincée de sel

Brownie
¾ de tasse et 1 cuillère à thé ou 170 g de beurre non salé
90 g (3 onces) de chocolat noir à 65 % ou plus de cacao
3 jaunes d’oeufs
½ tasse et 3½ cuillères à thé ou 115 g de sucre
½ tasse et 3½ cuillères à thé ou 115 g de cassonade
  ou de sucre roux
4½ cuillère à soupe ou 40 g de farine
1½ cuillère à soupe ou 10 g de cacao
3 blancs d’oeufs
2 pincées de sel

Mousse au chocolat noir
¼ de tasse ou 60 g de lait
¾ cuillère à thé de gélatine en poudre ou ¾ d’un feuille
  de gélatine (1,5 g)
60 g (2 onces) de chocolat noir
½ tasse moins 1 cuillère à thé ou 120 g de crème à fouetter
  ou entière

Mousse au chocolat au lait
¼ de tasse ou 60 g de lait
¾ cuillère à thé de gélatine en poudre ou ¾ d’un feuille
  de gélatine (1,5 g)
90 g (3 onces) de chocolat au lait
½ tasse moins 1 cuillère à thé ou 120 g de crème à fouetter
  ou entière

Mousse au chocolat blanc
¼ de tasse ou 60 g de lait
¾ cuillère à thé de gélatine en poudre ou ¾ d’un feuille
  de gélatine (1,5 g)
90 g (3 onces) de chocolat blanc
½ tasse moins 1 cuillère à thé ou 120 g de crème à fouetter
  ou entière

Glaçage (facultatif)
32 g (1 once) de chocolat à 70 % de cacao
¼ de tasse ou 62 g de crème 35 % ou entière
2¼ cuillères à thé ou 15 g de miel
3¼ cuillères à thé ou 15 g de beurre

Streusel aux noisettes
Dans un bol, mélanger la cassonade, la poudre de noisette et la farine. Avec les doigts, incorporer le beurre. Former des miettes régulières sur un papier parchemin. Réserver au congélateur le temps de préparer le brownie.

Brownie
Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin.

Hacher le chocolat et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Ajouter le beurre et faire fondre le tout au bain-marie. Retirer le bol du bain-marie quand le mélange est bien lisse.

Dans un autre bol, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre et la cassonade. Incorporer le mélange de chocolat-beurre. Ajouter la farine et le cacao. Réserver.

Dans un troisième bol, fouetter les blancs d’oeufs jusqu’à ce qu’ils soient mousseux. Incorporer les blancs d’oeufs à la pâte chocolatée. Verser la pâte sur la plaque de cuisson sur une épaisseur de 1 cm (⅜ de pouce) ou plus. Répartir le streusel sur la pâte*. Enfourner et cuire pendant 25 à 30 minutes. Laisser totalement refroidir.

Chemiser le fond et la parois de pellicule plastique un moule à charnière de 15 à 20 cm (6 à 8 pouces)** de diamètre. Découper un cercle de brownie un peu plus petit que le diamètre du moule à charnière. Placer le brownie au fond du moule.

Mousse au chocolat noir
Si la gélatine est en poudre, la faire gonfler dans 2 cuillères à thé d’eau froide. Si la gélatine est en feuille, la laisser gonfler dans de l’eau froide.

Hacher le chocolat noir et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Au bain-marie, faire fondre le chocolat. Réserver.

Verser le lait dans une casserole et le chauffer légèrement. Le lait doit être chaud au toucher. Ajouter la gélatine (bien l’essorer si elle est en feuille) dans le lait et mélanger pour bien la dissoudre. Verser le lait sur le chocolat et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Laisser tiédir le mélange pendant 15 à 20 minutes.

Dans un bol, verser la crème et la fouetter jusqu’à ce qu’elle forme des pics fermes. Incorporer la crème fouettée à la préparation chocolatée. Verser dans le moule et couvrir le brownie. Placer le moule au congélateur*** le temps de préparer la mousse au chocolat au lait.

Mousse au chocolat au lait
Si la gélatine est en poudre, la faire gonfler dans 2 cuillères à thé d’eau froide. Si la gélatine est en feuille, la laisser gonfler dans de l’eau froide.

Hacher le chocolat au lait et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Au bain-marie, faire fondre le chocolat. Réserver.

Verser le lait dans une casserole et le chauffer légèrement. Le lait doit être chaud au toucher. Ajouter la gélatine (bien l’essorer si elle est en feuille) dans le lait et mélanger pour bien la dissoudre. Verser le lait sur le chocolat et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Laisser tiédir le mélange pendant 15 à 20 minutes.

Dans un bol, verser la crème et la fouetter jusqu’à ce qu’elle forme des pics fermes. Incorporer la crème fouettée à la préparation chocolatée. Verser dans le moule et couvrir la mousse au chocolat noir. Placer le moule au congélateur le temps de préparer la mousse au chocolat blanc.

Mousse au chocolat blanc
Si la gélatine est en poudre, la faire gonfler dans 2 cuillères à thé d’eau froide. Si la gélatine est en feuille, la laisser gonfler dans de l’eau froide.

Hacher le chocolat blanc et le déposer dans le bol d’un bain-marie. Au bain-marie, faire fondre le chocolat. Réserver.

Verser le lait dans une casserole et le chauffer légèrement. Le lait doit être chaud au toucher. Ajouter la gélatine (bien l’essorer si elle est en feuille) dans le lait et mélanger pour bien la dissoudre. Verser le lait sur le chocolat et mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Laisser tiédir le mélange pendant 15 à 20 minutes.

Dans un bol, verser la crème et la fouetter jusqu’à ce qu’elle forme des pics fermes. Incorporer la crème fouettée à la préparation chocolatée. Verser dans le moule et couvrir la mousse au chocolat au lait. Placer le moule au congélateur pendant au moins 15 heures.

Glaçage
Hacher le chocolat noir, puis le déposer dans le bol d’un bain-marie. Faire fondre le chocolat au bain-marie. Quand le tout est bien lisse, retirer du bain-marie.

En parallèle, dans une casserole, porter à ébullition la crème et le miel. Quand le mélange bout, le retirer du feu. Verser en trois fois la crème chaude sur le chocolat en mélangeant bien entre chaque ajout. Laisser tiédir le mélange et incorporer petit à petit le beurre. Laisser le glaçage refroidir jusqu’à 37°C (98°F).

Placer l’entremet sur une assiette de présentation en prenant soit de retirer le papier parchemin, mais en laissant la pellicule plastique et la charnière du moule. Verser une fine couche de glaçage sur le gâteau. Placer au réfrigérateur pendant au moins 3 heures. Après ce temps, retirer la charnière du moule et la pellicule plastique. Laisser l’entremet totalement dégeler, soit environ 12 heures avant de servir. Déguster avec gourmandises.

*Si vous le désirez, vous pouvez aussi répartir des noix au choix sur le brownie avant de l’enfourner.
**Une moule de 15 cm (6 pouces) de diamètre, donnera un gâteau haut, alors que qu’un moule de 20 cm (8 pouces) de diamètre, donnera un gâteau plus plat (et aussi plus facile à servir).
***Vous pouvez faire prendre les mousses au réfrigérateur. Dans ce cas, il faudra attendre 2 heures de réfrigération avant de verser la mousse suivant ou le glaçage. Si vous ne voulez pas patienter, vous pouvez verser les mousses les unes après les autres et obtenir un effet marbré.

Et vous, que pensez-vous du silicone et des microplastiques dans les soins pour la peau?