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Grincement du soir…

Hier après nous être mis au lit, nous avons attendu un grincement, puis un deuxième. Au second bruit, je me suis levée pour essayer d’identifier la provenance de ce son. Impossible de dire ce que c’était. À peine installé entre les couvertures : « Boum! ». Sursaut et c’est en allumant la lumière du salon que nous avons découvert le téléviseur qui était tombé… La bonne nouvelle, c’est que ce soit arrivé à ce moment : ce n’était pas au milieu de la nuit ou alors que Mini-nous jouait à proximité de l’écran. Évidemment, l’écran n’a pas aimé le choc et c’est seulement en allumant que nous voyons l’impact!

En attendant de magasiner un nouvel appareil, je vous propose une recette d’éclair marron-amande. La recette est tirée du livre Éclair de génie de Christophe Adam. Si on oublie les montages élaborés, les recettes sont plutôt simples : raison de plus de tester d’autres éclairs!

Éclair marron-amande
Éclair marron-amande
Pour 10 éclairs

Craquelin
5½ cuillères è thé ou 25 g de beurre
2½ cuillères à soupe ou 30 g de cassonade ou de sucre roux
¼ de tasse ou 30 g de farine

Crémeux à l’amande
1¼ cuillère à thé ou 3 g de gélatine en poudre
½ tasse ou 120 g de lait
⅓ de tasse et ½ cuillère à soupe ou 90 g de crème 35 %
  ou entière
40 g (1½ once) de chocolat blanc
35 g (1¼ once) de pâte d’amande*

Crémeux au marron
¾ cuillère à thé ou 2 g de gélatine en poudre
3 cuillères à soupe et 1 cuillère à thé ou 50 g de lait
2 jaunes d’oeufs
1 cuillère à thé ou 3 g de fécule de maïs ou de maïzena
½ tasse et 1 cuillère à soupe ou 170 g de crème de marron**
½ tasse et 2 cuillères à thé ou 120 g de beurre non salé
½ cuillère à soupe ou 7 g de rhum

Pâte à choux
⅓ tasse ou 80 g d’eau
¼ cuillère à thé de sucre
2½ cuillères à soupe ou 35 g de beurre non salé
¼ cuillère à thé de fleur de sel***
1 cuillère à soupe ou 7 g de lait en poudre
5 cuillères à soupe ou 45 g de farine
2 oeufs

Craquelin
Dans un bol, mélanger la cassonade et la farine. Incorporer le beurre à l’aide des mains jusqu’à ce que la préparation puisse se tenir quand elle est pressée entre les doigts. Étaler la pâte entre deux feuilles de papier parchemin sur une épaisseur de 2 mm (¹⁄₈ de pouce). Réserver au congélateur.

Crémeux à l’amande
Verser la gélatine sur le lait froid et laisser gonfler pendant 5 minutes.

Hacher le chocolat blanc et le déposer dans un contenant haut et étroit. Émietter la pâte d’amande et la déposer avec le chocolat.

Verser le lait et la crème dans un chaudron et porter à ébullition. Quand les liquides sont chauds, les verser sur le chocolat et la pâte d’amande. Mixer à l’aide d’un pied-mélangeur**** jusqu’à ce que la consistance soit lisse. Verser dans un bol, appliquer directement sur la crème une pellicule plastique et réfrigérer pendant un minimum de 2 heures.

Crémeux au marron
Verser la gélatine sur le lait froid et laisser gonfler pendant 5 minutes.

Dans un bol, fouetter les jaunes d’oeufs avec la fécule de maïs.

Dans un chaudron, verser le lait et la crème de marron et porter à ébullition. Quand le mélange bout, retirer du feu et verser doucement sur les jaunes d’oeufs en fouettant. Reverser le mélange dans le chaudron et porter de nouveau à ébullition, à feu doux, en mélangeant constamment. Verser le mélange dans un bol et laisser tiédir jusqu’à 40°C (104°F).

Dès que la crème atteint 40°C (104°F), incorporer le rhum, puis graduellement le beurre en morceaux. Au besoin ou si désiré, mixer la préparation avec un pied-mélangeur. Couvrir d’une pellicule plastique directement appliqué sur la crème et réfrigérer pendant un minimum de 2 heures

Pâte à choux
Préchauffer le four à 180°C ou 350°F.

Dans un chaudron, porter à ébullition l’eau, le sucre, le beurre et la fleur de sel. Ajouter le lait en poudre et porter de nouveau à ébullition. Retirer le chaudron du feu et ajouter la farine d’un coup. Remettre sur un feu doux et brasser jusqu’à ce que le mélange forme une boule. Retirer du feu et laisser tiédir 15 minutes. Incorporer un oeuf, puis le deuxième graduellement en mélangeant bien entre chaque addition. Mélanger jusqu’à ce que la pâte soit lisse et un peu souple.

Verser la pâte dans une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse de 12 mm (½ pouce) de diamètre. Dresser des éclairs de 10 cm (4 pouces) de long sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Sortir du congélateur le craquelin et découper des bandes d’environ 9,5 cm (3½ pouces) de long par 1,2 cm (½ pouce) de large. Déposer une bande de craquelin sur chaque éclair. Enfourner et cuire pendant 35 minutes ou jusqu’à ce que les éclairs soient bien dorés et aient gonflés. Laisser totalement refroidir.

Montage
Au moment de dresser les éclairs, fouetter le crémeux à l’amande et celui au marron pour les assouplir. Verser chacune des préparations dans une poche à pâtisserie.

Couper les éclairs en deux sur l’épaisseur. Garnir le fond des éclair avec le crémeux à l’amande. Ajouter le crémeux au marron. Terminer les éclairs, en remettant l’autre moitié de pâte à choux sur le crémeux au marron*****. Conserver les éclairs au réfrigérateur jusqu’au moment de déguster.

*Choisissez une pâte d’amande qui contient le plus d’amandes possible.
**En Suisse, il n’est pas facile de trouver de la crème de marron, alors j’ai utilisé une confiture qui contenait environ 40 % de châtaignes.
***Il est possible de remplacer la fleur de sel par du sel régulier.
****Peut-être moins usuel, mais vous pourriez également employer un robot de type « blender ».
*****Si vous en avez envie, ajouter des morceaux de marrons glacés et des noisettes ou des amandes caramélisées.

Et vous, avez-vous récemment changé votre téléviseur?

Privé de couteaux

Cette semaine, j’ai décidé d’aller porter mes couteaux chez l’affûteur. Je n’y vais pas à chaque année, mais plutôt au deux ans. Souvent le tranchant est encore acceptable et ça m’évite d’être privé de couteaux pendant quelques jours. Cette fois, j’ai décidé d’aller les apporter quand j’ai appris que mes beaux-parents partaient en vacances. Quel est le lien? C’est simple, les couteaux de ma belle-mère ont besoin d’être affûtés depuis… très longtemps. Alors, je lui ai proposé d’apporter les siens en même temps que les miens : de cette manière, il y a juste moi qui doit vivre sans quelques jours. D’un autre côté, j’ai hâte de voir le résultat la prochaine fois que je cuisinerai chez elle.

De mon côté, j’ai ressorti mon couteau en céramique en attendant. Il va très bien et même mieux que dans mes souvenirs. J’avais arrêté de l’utiliser, car je n’avais pas la même sensation de coupe que le précédent qui s’était ébréché en coupant… une poire! C’est drôle que deux produits du même fabricant ne soient pas identiques, mais je pense que le fabricant à changer de fournisseur entre temps : la forme avait légèrement changé…

Aujourd’hui, je vous propose une recette qui ne nécessite pas vraiment de couteau du chef : des cannelés. Je vous ai déjà proposé une recette, mais celle-ci différent au niveau de la conservation : il reste bon pendant plus de 24 heures après la cuisson! J’ai pris cette recette sur le blog de Christelle, Christelle is Flabbergasting.

Cannelés Bordelais
Cannelés Bordelais
Pour 8 cannelés

2 tasses ou 500 g de lait
2 cuillères à soupe ou 25 g de beurre non salé
2 jaunes d’oeufs
1 oeuf
1¼ tasse ou 250 g de sucre
1 tasse moins ½ cuillère à soupe ou 125 g de farine
1 gousse de vanille*
¼ de tasse ou 62 g de rhum**

Couper la gousse de vanille et gratter les grains. Déposer la gousse et les grains de vanille dans un chaudron. Verser le lait et porter à ébullition. Quand le lait bout, retirer du feu et ajouter le beurre. Laisser refroidir.

Dans un bol, fouetter les jaunes d’oeufs et l’oeuf avec le sucre. Incorporer la farine. Ajouter petit à petit le lait refroidi. Retirer la gousse de vanille. Ajouter le rhum et bien mélanger. Couvrir d’une pellicule plastique et réfrigérer pendant 24 heures.

Préchauffer le four à 230°C (450°F). Au besoin, beurrer les moules.

Verser la pâte dans les moules : remplir les moules au ¾. Enfourner et cuire pendant 15 minutes. Baisser la température à 180°C (350°F) et poursuivre la cuisson pendant 1 heure pour des gros cannelés ou 45 minutes pour des petits. Le dessus doit être bien coloré et semble un peu brûlé. Sortir du four et démouler. Déguster avec plaisir chaud, tiède ou froid.

*Vous pouvez employer de l’extrait de vanille. Dans ce cas, il faut l’ajouter en même temps que le rhum.
**Comme j’avais peur que le goût du rhum soit trop présent, j’ai mis que 2 cuillères à soupe de rhum. La prochaine fois, je mettrai 3 cuillères à soupe. Optez pour la quantité qui vous convient.

Et vous, pensez-vous à affûter vos couteaux?

Comment viennent les envies…

Mini-nous a accès à un de mes tiroirs de cuisine, celui-ci contient divers moules et plats en plastique qui ne craignent rien. C’est en voyant Mini-nous ouvrir ce tiroir que j’ai revu mon moule à madeleine et que je me suis dit que je devrais l’utiliser. Pour le parfum, il m’a fallu quelques minutes avant de me décider : c’est le pot de crème de marrons qui m’a permis de trancher… Il faut bien que je l’emploie!

Je vous propose donc une recette de madeleine ardéchoise. J’ai trouvé cette recette sur le site de Marmiton.

Madeleine ardéchoise
Madeleine ardéchoise
Pour 24 madeleines

⅔ de tasse ou 200 g de crème de marrons
6 cuillères à soupe ou 75 g de sucre*
2 oeufs
¾ de tasse ou 100 g de farine
½ tasse moins 2 cuillères à thé ou 100 g de beurre non salé, tempéré
2 cuillère à thé de rhum**
1 cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 220°C (425°F). Beurrer et enfariner les empreintes d’un moule à madeleine si nécessaire.

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte (ou la levure chimique) et le sel.

Dans un petit bol, mélanger le beurre, la crème de marrons et le rhum.

Dans un troisième bol, fouetter les oeufs avec le sucre. Ajouter le mélange de farine. Ensuite, incorporer la préparation à base de crème de marrons.***

Remplir les alvéoles du moule à madeleine au trois quarts. Enfourner et cuire pendant 10 à 12 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre en ressorte propre. Démouler et déguster avec gourmandise.

*J’ai diminué la quantité de sucre puis que la crème de marrons est déjà sucrée. Vous pouvez augmenter la quantité à ½ tasse ou 100 g si vous le désirez.
**Pour un goût plus prononcé de rhum, ajouter 1 cuillère à soupe plutôt que 2 cuillères à thé.
***Il est possible de conserver la pâte au réfrigérateur, si vous voulez des bosses plus prononcées.

Et vous, est-ce qui vous inspire en cuisine?

Une autre confiture d’hiver

Je vous propose une deuxième recette de confiture que j’ai réalisé pour mes paniers gourmands. Celle-ci m’a moins séduite que celle aux pommes, mais je savais qu’elle plairait bien à ma belle-famille qui sont de grands amoureux de la coupe Hawaï! Après, si vous aimez l’ananas, le rhum et la noix de coco, il vous sera difficile de résister à cette confiture.

Cette gourmandise est tirée du livre Les conserves selon Camilla de Camilla Wynne.

Confiture à la Piña Colada
Confiture à la Piña Colada
Pour 5 pots de 250 ml

1,3 kg de chair d’ananas* (environ 2 ananas)
2 limes
2½ tasses ou 500 g de sucre à confiture**
2 tasses ou 110 g de noix de coco en flocons
6 cuillères à soupe ou 90 g de rhum brun

Peler, retirer le coeur de des ananas et les couper en petits dés. Dans un grand chaudron, déposer l’ananas. Ajouter le zeste et le jus des limes, le sucre, les flocons de noix de coco et 3 cuillères à soupe ou 45 g de rhum. Mélanger et laisser macérer pendant 30 minutes ou toute une nuit.

Quand la préparation a macéré, déposer le chaudron sur le feu et porter à ébullition. Brasser régulièrement la confiture pendant la cuisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Retirer la confiture du feu et laisser reposer 5 minutes en brassant de temps en temps. Ajouter le rhum restant. Verser dans des pots stérilisés***, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*J’ai utilisé des ananas pain de sucre. Le coeur de ces ananas est comestible, ce qui m’a permis de gagner un peu de temps sur la préparation des fruits.
**Vous pouvez utiliser du sucre régulier, mais la cuisson sera beaucoup plus longue et la texture sera différente. Si vous n’aimez vraiment pas le sucre à confiture, utilisez de la pectine que vous ajoutez selon les indications du fabricant.
***Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Pour les prochaines confitures, il faudra attendre les nouvelles récoltes…

Confiture en décembre

Habituellement, je prépare mes confitures pour le temps des fêtes pendant les récoltes. Cependant, il y en a été autrement cette fois. C’est au dernier moment que j’ai préparé mes dernières confitures. Il y en a une qui me tenait particulièrement à coeur : une confiture de pommes. La raison pour laquelle je voulais absolument préparer cette confiture est simple : j’avais déjà planifié de la faire l’année dernière! Et oui, le manque de temps m’avait contrait à la remettre à plus tard.

Le résultat est superbe. J’imagine très bien cette confiture dans un gâteau (pourquoi pas une bûche de Noël?), dans une tarte avec une ganache, avec du foie gras, etc. Cette belle gourmandise est tirée du livre Les conserves selon Camilla de Camilla Wynne.

Confiture comme des pommes au four
Confiture comme des pommes au four
Pour 4 ou 5 pots de 250 ml

1,2 kg de pommes (7 ou 8 pommes)
1½ tasse ou 300 g de sucre
1¼ tasse ou 265 g de cassonade ou de sucre roux
3½ cuillères à soupe ou 50 g de jus de citron
1 gousse de vanille
½ tasse ou 100 g de raisins secs
3½ cuillères à soupe ou 50 g de rhum brun*
1 cuillère à thé de cannelle moulue**
¾ de tasse ou 150 g de noix de Grenoble

Éplucher, épépiner et couper en juliennes (ou couper aussi finement que possible) les pommes. Dans un grand chaudron (à fond épais de préférence), déposer les pommes et ajouter le sucre, la cassonade (ou le sucre roux) et le jus de citron. Couper la gousse de vanille en deux, gratter les grains et ajouter le tout aux pommes. Chauffer la préparation à feu moyen-élevé jusqu’à ce que le mélange bouille. Retirer le chaudron du feu et transvider le contenu dans un bol. Découper un cercle de papier parchemin et le poser directement sur la préparation de pommes pour la recouvrir totalement. Placer le bol contenant les pommes au réfrigérateur pendant une nuit ou 12 heures.

Après avoir mis les pommes au réfrigérateur, mélanger dans un bol les raisins secs et le rhum. Laisser reposer à température ambiante jusqu’au moment de les utiliser.

Le lendemain, hacher grossièrement les noix de Grenoble.

Remettre la préparation de pommes dans le chaudron. Porter de nouveau le mélange à ébullition. Quand le mélange bout, ajouter la cannelle et les raisins secs trempés dans le rhum. Porter de nouveau à ébullition et laisser mijoter pendant 5 minutes. Incorporer les noix de Grenoble. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la confiture soit prise.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification. La confiture aura une consistante différente des confitures traditionnelles : on cherche à obtenir un sirop très épais constitué principalement de fruits.

Quand la confiture est prête, la retirer du feu et la laisser reposer pendant 5 minutes en remuant à quelques reprises. Retirer les gousses de vanille et mettre dans des pots stérilisés***, si désiré, en laissant 6 mm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Vous pouvez faire réhydrater les raisins secs dans du thé ou simplement de l’eau chaude si vous ne voulez pas employer de rhum. Dans ce cas, égouttez vos raisins avant de les ajouter à la confiture.
**Si possible, utilisez de la cannelle fraîchement moulue.
***Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, avez-vous déjà préparé de la confiture en décembre?